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lundi 26 novembre 2018

Les frères Vaguer, une vie de Joaillier et d Orfèvre très importante, puis plus rien!!!l l' Oubli





Un joaillier français à la longue carrière (33 ans), s il n'y avait pas eu le grand Vever, et Vivienne Becker (qui  avait lu Vever) personne n'en parlerait.

Léon avait un frère, Alexandre, ils firent carrière séparément. Alexandre se dirigea vers l' Orfèvrerie.

Alexandre, l orfèvre était l'ainé (ne le 28-06-1854 à Rio de Janeiro au Brésil décédé en 1937 à Paris , 83 ans)
Leon  était né aussi à   RIO DE JANEIRO  le 15 avril 1857  au  Brésil, il est décédé le 6 janvier 1945 à Paris 75100, à l’âge de 87 ans  les deux frères furent Inhumés au Cimetière du Père Lachaise - Paris XIème

Leur père était originaire de Baïxas près de Perpignan et il était "Négociant" à Rio.La famille Vaguer explique qu'il avait au brésil, un associé Edouard Pierre Callebaud , qu ils exploitait des mines...à qui il aurait revendu ses parts de l'exploitation avant son retour en France. L'associé aurait possédé les mines en elles-mêmes, tandis qu'Honoré aurait eu les terrains.

Leon  avait été baptisé en l' église Saint Joseph de la ville de Rio de Janeïro.




L' église ou ils ont été baptisés existe toujours au centre de Rio près de la plage 
https://patrimonioespiritual.org/2014/12/21/igreja-do-patriarca-sao-jose-rio-de-janeiro

Ils habitaient au 61 rue des Ourives à Rio de Janeiro, la rue existe toujours, mais le quartier a bien changé et cela ne vaut pas le détour.  Mais nous ne savons pas grand chose de sa jeunesse, nous savons que son père Honoré Vaguer dit Frion avait une relation avec Elisabeth Rose Leport et qu'elle est décédée à Pompadour en Corrèze en 1872. 
Avec Elsabeth Rose LEPORT  il eut deux enfants, une fille née à Rio en 1848 et un fils né à Monmartre en 1850 village qui n'a été incorporé dans Paris qu'en 1860

Honoré dit Frion va se remarier le 11 décembre 1873, à Paris XIème, (il a 57 ans) , avec "Joséphine" Cécile MARIEZ 1817-1883  dont il aura deux fils,  Alexandre VAGUER 1854-1937   Pierre "Léon" VAGUER 1857-1945
Il est à noter que si Honoré s'est marié avec Joséphine MARIEZ en 1873 (donc 16 ans APRES la naissance de Léon) et non avant la naissance de leurs 2 fils, c'est parce que la dame s'était mariée avec un autre homme à Paris et qu'ils étaient partis vivre à Rio où une fille leur était née en 1847. Mais il y a du avoir une mésentente dans le couple puisque madame semble s'être mise en ménage à Rio avec Honoré VAGUER sans divorcée. Le mari est décédé à Rio en avril 1861. Et c'est sans doute pour cela que l'acte de naissance de Léon et les actes de mariage de Léon et d'Alexandre mentionnent le nom du père mais pas de la mère.


C'est grâce au mariage de cette fille en janvier 1864 à Paris où toute la famille VAGUER était présente et résidente dans le 11e à Paris (Honoré était même témoin) que Anne Vaguer a pu m'indiquer qu'Honoré et les siens étaient rentrés du Brésil à cette date.

Quand les deux frères sont ils revenus de Rio à Paris?

Anne Vaguer leur descendante a bien voulu me le préciser:
"Pour leur jeunesse, comme je l'indiquais dans mon précédent mail, ils ont du revenir sur Paris entre le milieu de l'année 1861 et en tous les cas avant noël 1863, puisque la fille que Joséphine MARIEZ avait eu avec son 1er mari s'est marié dans le 11e Arrdt de Paris le 12.01.1864 et que la famille VAGUER FOURNEL LEPORT habitait dans le 11e à ce moment-là."

Alexandre et Léon ont ils appris la bijouterie? quand et ou?  je pense que c'est dans l atelier de Monsieur Toulout

j ai seulement trouvé qu'a 20 ans Leon était engagé conditionnel d un an selon la loi 27 juillet 1872 : loi Cissey, celle ci rend obligatoire le service militaire pour tous les hommes. Durée fixée 5 ans d’armée d’active, puis 4 ans en réserve et 11 ans en territoriale. Système de tirage au sort : mauvais numéros : 4 ans de service / bons numéros : 6 mois à un an. Établissement des registres matricules départementaux. Service volontaire d’un an pour les bacheliers. Nombreuses exemptions : soutiens de famille, ecclésiastiques, enseignants.

Il était donc bachelier
Après son service militaire, il est employé dans la bijouterie de 1878 à 1885





Apparemment Leon Vaguer va épouser la fille de sa patronne la veuve Toulout.
Étaient présents au mariage le 14-10-1882 , Dominique Georges Toulout, frère de la mariée, Jean Charles Toulout, frère de la mariée, Alexandre Vaguer frère aîné du marié et orfèvre,le père de l'époux et la mère de l'épouse.




Le 28 octobre 1884 Léon s' associe avec  les frères Toulout, venant de Nantes et installés à Paris 83 boulevard Sébastopol.




Dans le dossier de légion d honneur de Léon, il est noté qu' il s'est établi comme bijoutier fabricant en 1885  en réalité il se verra attribué son poinçon de fabricant en 1888.




Son frère Alexandre en revanche va s'installer en 1884 comme fabricant bijoutier prendre la succession de la maison Drot fils en 1888 et deviendra progressivement Orfèvre.

La maison Drot.
"Mr DROT-DOUCE, bijoutier en or, ouvre une boutique 20 Rue des Rosiers à Paris en 1843.
Il reste à cette adresse 5 ans, avant de déménager au 13 Boulevard du Temple en 1848.
En 1852, il déménage encore pour aller au 101 Boulevard du Temple.
Il y reste 18 ans avant de partir en 1871 pour aller au 118 du même boulevard (est-ce suite aux évènements de la Commune ?).

En 1874, son fils vient l’assister et la boutique DROT-DOUCE devient DROT père et fils, bijoutiers en or. Ils restent à la même adresse pendant 3 ans. Puis, en 1877, ils bougent pour aller au 114 du même boulevard du Temple.

En 1880, monsieur DROT père se retire (à moins qu’il ne soit décédé) puisque la boutique est dorénavant au nom de DROT fils, bijoutier en or ; et toujours à la même adresse 114 Boulevard du Temple." documentation Anne Vaguer"






Alexandre Vaguer demandera un poinçon à l exportation en 1887 et cessera d'exercer en 1920.
En 1886 Mme Veuve Toulout cède la main a ses deux fils et à son gendre, la raison sociale est "Toulout frères et Pierre Leon Vaguer"



1888 Alexandre  note toujours Drot Fils successeur A.Vaguer




Sur l'annuaire de l almanach du commerce, il est bien noté l'association Toulout frères et Leon Vaguer", pourtant Leon Vaguer va demander un poinçon à son nom en 1888



En 1889 les 3 associés reprennent leur liberté et s'installent séparément, Léon ouvre une boutique  au 37 rue Etienne Marcel



Donc cette broche trembleuse en or diamants et roses diamants et revendue par Christie's est postérieure à 1888. 
Christie's la présente ainsi: Broche française à grappes de diamants du XIXe siècle,
en forme de peinture à fleurs rose avec grappe de têtes de fleurs en diamant avec  diamant central et diamants taille rose, avec feuilles, grappe et tige en forme de losange taillés en rose, épingle portant la marque du fabricant L. VAGUER. 


En 1892 la boutique de Alexandre Vaguer déménage du 114 boulevard du temple vers le 37 rue Etienne Marcel et devient Vaguer Alexandre , ne citant plus citer ses prédécesseurs Drot.

En 1897 Leon Vaguer s installe au 41 de rue Etienne Marcel.





Faisans en argent massif revendus par Christie's
1900 A Vaguer  Une paire d'ornements de table en argent  français, marque de A. VAGUER, circa 1900  avec des ailes à charnière de  42 cm. de long.






 Leon Vaguer.  Grande broche trembleuse, à transformations, en or jaune et argent, en forme de branche ornée de feuillages et de boutons, partiellement ponctuée de diamants taillés en roses et quelques uns de taille ancienne. Avec épingles et éléments. Poinçon de Maître Orfèvre «L. VAGUER» sur la grande épingle. Poids total brut: 51 g.




1900 dans le Didot Bottin Alexandre Vaguer associe le métier d'orfèvre a celui de Bijoutier


1900 Broche de Leon Vaguer pour l exposition de 1900

Et le journaliste de l'époque écrivait: 
"Quittant cette vitrine, le hasard me conduit devant celle de M. Vaguer. Ici, c'est tout autre chose : de la joaillerie, rien que de la joaillerie d'un travail soigné. Il m'a été assuré que M. Vaguer faisait une grande partie de sa joaillerie sur platine, je l'en félicite, car, autant que je l'ai pu voir, le tout est doublé, et il a dû avoir de grandes difficultés à vaincre."



1900 Les deux Vaguer



Ce plat en argent massif revendu par Bidsquare est daté 1900 environ, il est entendu qu'en l absence d'archives des maisons, les dates ne peuvent qu'être approximatives.
Néanmoins Bidsquare dans son descriptif, nous livre le poinçon de cette pièce, ci dessous.





C'est bien le poinçon d'Alexandre  Vaguer




1903 Très belle broche en platine et diamants de Leon Vaguer



Didot Bottin 1900 Leon Vaguer



Dans la revue de la  Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie,  Leon Vaguer en 1901 est secrétaire du conseil d administration de l'orphelinat de la bijouterie, il fut choisi secrétaire en 1894 puis vice- président de l'oeuvre, en tout il aura été aux responsabilité de cette oeuvre pendant 17 ans.



1902 dans la revue BJO cette boucle de ceinture en platine et diamants de Leon Vaguer



1902 Alexandre Vaguer



1904,  le fils de Leon Vaguer reçoit le diplôme de l'école des Hautes études commerciales HEC qui est  une école de commerce consulaire reconnue par l’État et  créée en 1881.




1905 dans le journal Gil Blas compte rendu de l' exposition universelle de Liège




Communiqué de la Chambre syndicale pour 1904-1905



Très beau diadème de Leon Vaguer


Un journaliste écrivit a propos de ce diadème:
"dans les deux derniers numéros. Ceci dit, je reviens sans plus tarder à la. reproduction des bijoux nouveaux qu'il m'avait été permis de voir.
Ne croyez-vous pas que la broche et:le diadème de M. Leon. Vaguer ne méritent point de séduire une coquette sérieuse ? Certainement si, car elle y admire, en même temps qu'elle subit un attrait, une fabrication solide et savante ; c'est l'oeuvre d'un maître consciencieux, qui crée ce que je pourrais appeler un, bijou de famille. N'est-ce pas là un mérite qui en vaut bien.un autre, et, d'ailleurs, le sentiment de l'art, pour n'être pas fantaisiste, n'en est pas le moins du monde, exclu. La broche devant de corsage toute en brillants a été exécutée en platine, de même d'ailleurs que le petit diadème en brillants que rehaussent un gros brillant poire et deux-perles fines."



1907 Les Vaguer




La Maison Adler note pour ses deux vases qu' elle a revendu.
Paire de vases de forme balustre en vermeil le corps repoussé de grandes tiges de marguerites sur tout le pourtour, le piédouche ajouré.
Poinçon minerve - début du XX siècle -Orfèvre : Alexandre VAGUER 1886 - 1920
Poids : 922,40 g - hauteur : 21,5 cm  




1910 à propos de l' exposition de Saragosse: Vaguer et Boucheron.

Comment Vaguer a -t- il pu être oublié par la suite avec de tels palmarès, alors que Boucheron lui est très connu de nos jours



Leon Vaguer , perle fine, platine, et diamants





1911 vente du fonds de commerce des époux Vaguer à leur fils Maurice-Charles-Alexandre-Leon







Chez maître Pillon, service à café quadripode de forme balustre en argent de style rocaille comprenant une cafetière, un sucrier et un pot à lait à décor de côtes torses et de vagues, pieds sabots à attaches en coquille feuillagée, anse en volute feuillagée, prise ajourée en forme d'agrafes fleuries. Poinçon Minerve, orfèvre A. VAGUER. Poids : 1 260 g.




1904 environ Broche platine perle et diamants de Leon Vaguer




Stetten Joseph. Auteur du texte. Rapport général présenté à M.
le ministre du commerce et de l'industrie au nom du Comité de la
section française / par M. Joseph Stetten,... ; Exposition hispano française
de Saragosse, 1908, section française. 1910.

Ce que je trouve intéressant dans cette liste des primés à l'exposition universelle, c'est qu'on nomme les entreprises, mais aussi les membres du personnel ayant fabriqués les pièces récompensée, de nous jours, on loue la marque et on oublie le personnel!!!!

EXPOSITION  HISPANO-FRANÇAISE


Grands prix.
Boucheron, Radius et C'°, Paris.
Christofle et Ci0, Paris.
Dupont (E.) et CiK, Paris.
Fouquet (Georges), Paris.
Henry frères et Cis, Paris.
Lipmann frères, Besançon.
Mutin (Charles), Paris.
Sandoz (Gustave Roger), Paris.
Templier (Paul) fils, Paris.
'Télerger (Henry) fils, Paris.
Vaguer (Léon), Paris.
"Wiel (Daniel), Paris.
Médaille d'argent.
Delaunay (A.), Ponl-Sainle-Maxence.

COLLABORATEURS
Diplômes d'honneur.
Belongh (Pierre), de la maison G.-Roger Sandoz.
Carrière (Maxime), de la maison Ernest Carrière.

Médailles d'or.
Besnaux (Charles), de la maison Léon Vaguer.
Cibilie (E.), de la maison Leloir frères.
Colret (M11" Marie), de la maison Léon Vaguer.
Kraemer (M1110Jeanne), delà maison Léon Vaguer.
Larché (Mmo Madeleine), de la maison Ernest Carrière.
Médrinal (M"" Jeanne), de la maison Gustave Saillard.
Parret, de la maison Lipmann frères.
J'heulpin, de la maison Lipmann frères.

Medailles d Or
Richard (F.), de la maison Leloir frères.
Rotheu, de la maison Lipmann frères.
Rougeron (Louis), de la maison G.-lt. Sandoz.
Saillard (Georges), delà maison Gustave Saillard'.-
Spot (Emile), de la maison Léon Vaguer.
Télaerl (Ernest), de la maison Ernest Carrière.
Vignoud (Charles), de la maison Paul Templier fils.-
Wicky, de la maison Lipmann frères.

Médailles d'argent.
Braunner ( Henriette), de la maison Léon Vaguer.
.
Gomy (Ëlié), de la maison Leloir frères.
Jouannaud (Louis), de la maison Léon Vaguer.
Lagarde, de la maison Gustave Saillard.
Lanatrix (Jean), de la maison Gustave Saillard.
Piot, de la maison Leloir frères. • Thiemaim(Bernard), delà maison Charles Mulin-J ;
"Wailly (Alfred), de la maison Léon Vaguer.


Broche de Léon Vaguer, platine et diamants



1912 le fils de Léon devient Officier d'académie (journal Officiel)

1913: Leon va céder son affaire  à son fils Maurice  qui devient Vaguer (Maurice)

1915 Alexandre redevient Bijoutier en or



1917, à cette époque,on pouvait sans crainte (au contraire) faire savoir à tous par le biais de la presse, (ici le Figaro), que Mr Renault ou Mr Vaguer étaient partis  en villégiatures.



Christie's a revendu cette paire de tourelles de légume en argent et une paire de plats ovales
marque A. VAGUER, PARIS, CIRCA 1920
Chaque plat ovale avec bordure en laurier et poignées de support, chaque soupière circulaire, avec anses en boucle foliée, le rebord ciselé et décoré de feuillages , les couvertures étagées et en forme de dôme surmontées du calice et du fleuron de l’anthémion, chacune gravée du socle et du corps avec le monogramme A de A , chacune portant le socle, le corps et la couverture intérieure de
la vaisselle. La vaisselle mesure 30 cm de large; (3,788 gr.)





Proantic vend cette saucière d'Alexandre Vaguer



Un service d' Alexandre Vaguer, il s'en vend plus sur internet que les bijoux de Léon son frère.
Leon a du fabriquer des milliers de bijoux, ou sont ils passés?, ont ils été démontés pour être remis à la mode, ou dorment ils dans des coffres, ...?

Espérons que cet article rendra plus attentifs les experts de salles de ventes, car même Vivienne Becker dit de lui " La plupart des bijoux étaient réalisés en platine et leur dessin était un compromis entre une élégance conventionnelle et l'esthétique Art Nouveau."

Pourtant Leon Vaguer fut Vice président de la chambre syndicale de la bijouterie, joaillerie et Orfèvrerie
Vice président de l orphelinat de la bijouterie pendant 17 ans, officier de l instruction public, mais surtout.....
Médaille d or à l exposition universelle de Paris en 1900,Grand Prix à Saint Louis en 1904, à Liège en 1905, à Milan en 1908, à Londres en 1890  et 1908, à Saragosse en 1908, exposant à Copenhague en 1909  puis grand prix à Bruxelles en 1910.
au cours des seize expositions auxquelles il participa il obtint aussi cinq médailles d or et d'argent.

Une génération continua l oeuvre de ses parents, 

Jean Maurice Charles Vaguer  né en 1883 décédé en 1960, et Pierre Honoré Eugêne Vaguer né en 1886 décédé en 1960 tous deux Orfèvres.

Si vous possédez des dessins ou des photographies de pièces des deux frères Vaguer, je suis preneur pour enrichir mon article.
Merci à Anne Vaguer pour son dossier généalogique et les documents fournis.

samedi 14 septembre 2024

La dynastie des STETTEN , Aron NOVODVORSKY, et, l 'Atelier Moderne d'Orfèvrerie, mais aussi Henri Gauthier, Pierre et Alexandre Vaguer, Charles Desmarquets.


 

Dessins de Novodvorsky

Je n'ai pu remonter dans les ancêtres des Stetten que, jusqu'en 1780, qui vit la naissance de Meyer Stetten, il décéda en 1831 à Munich en Baviere. Il était déja courtier en diamants, il avait epousé Sara Maier Meyer née vers 1780 à Reipolsweiler, ribeauvillé, haut Rhin, Alsace France, mais il s'étaient connus à Munich où elle est décédée.


En 1855 dans le Bottin, apparait son fils Louis Stetten, habitant 9 rue de Mazagran à Paris. Louis était né a Munich le 24 juillet 1810 .  Quand et pourquoi  Louis Stetten est venu s'installer en France, à Paris ? Je n'ai pas trouvé. Est-ce après la mort de son père Meyer Stetten  décédé à Munich en 1831 a l'âge de 51 ans seulement ? Il fut courtier en diamants, et fut  également Lapidaire professionnel.
Il épousa Henriette Worms née le 24 septembre 1815 à Frankfurt am Main,Hessen.


1858 dans l'annuaire du commerce et de l' industrie il habite 27 rue de l'échiquier à Paris, et il est déclaré commissionnaire en diamants . 
Louis a deux enfants: Meyer Joseph Stetten 1844-1911 et Isidore Stetten 1846-34.


Il lui fallut attendre le 9 janvier 1861  pour  que Louis puisse être "admis à domicile en France," première étape vers une naturalisation.


L'Admission à domicile était un acte du gouvernement français qui permettait à des étrangers résidant en France d'obtenir les mêmes droits civils, mais non les droits politiques, dont jouissaient les nationaux français. 


Dans l almanach du commerce et de l'industrie, il est domicilié 1 rue Bleue dans le 3 eme arrdt de Paris.


En 1890  Louis décède à son domicile rue de Florence.


1891 Pourquoi cette fiche d'état civil est  aussi peu renseignée? 
Tous les registres paroissiaux, établis avant 1792, et tous les registres d'état civil dressés avant 1859 dans les 12 anciens arrondissements parisiens et dans les communes de la banlieue annexées en 1860 ont disparu en mai 1871 dans les incendies qui ont ravagé l’Hôtel de Ville, son annexe et le Palais de justice de Paris. On estime à huit millions le nombre d'actes détruits. Seules quelques épaves ont été préservées, et il a été réalisé un fichier de reconstruction d'ou vient cette fiche. 

Son fils   Meyer Joseph Stetten Né le 31 août 1844 - Paris, Île-de-France va lui succéder. Il etait négociant en diamants et exportateur. Il avait commencé à exercer à son compte en 1871 à l'age de 27 ans 


En 1910 il habitait 24 place Malsherbes à Paris il fut "président de la Chambre des négociants commissionaires et du commerce extérieur"


Il reçut la légion d'Honneur le 22 juillet 1910.
Il avait été vice-président du jury à l'exportation et rapporteur général à l'exposition Universelle de Saragosse Il décède en 1911.
Stetten Joseph. Auteur du texte. Rapport général présenté à M.
le ministre du commerce et de l'industrie au nom du Comité de la
section française / par M. Joseph Stetten,... ; Exposition hispano française de Saragosse, 1908, section française. 1910.

Ce que je trouve intéressant dans cette liste des primés à l'exposition universelle, c'est qu'on nomme les entreprises, mais aussi les membres du personnel ayant fabriqué les pièces récompensées. De nos jours, on loue la marque et on oublie le personnel !!!!

EXPOSITION  HISPANO-FRANÇAISE
Grands prix.
Boucheron, Radius et C'°, Paris.
Christofle et Ci0, Paris.
Dupont (E.) et CiK, Paris.
Fouquet (Georges), Paris.
Henry frères et Cis, Paris.
Lipmann frères, Besançon.
Mutin (Charles), Paris.
Sandoz (Gustave Roger), Paris.
Templier (Paul) fils, Paris.
'Télerger (Henry) fils, Paris.
Vaguer (Léon), Paris.
"Wiel (Daniel), Paris.
Médaille d'argent.
Delaunay (A.), Ponl-Sainle-Maxence.

COLLABORATEURS
Diplômes d'honneur.
Belongh (Pierre), de la maison G.-Roger Sandoz.
Carrière (Maxime), de la maison Ernest Carrière.

Médailles d'or.
Besnaux (Charles), de la maison Léon Vaguer.
Cibilie (E.), de la maison Leloir frères.
Colret (M11" Marie), de la maison Léon Vaguer.
Kraemer (M1110Jeanne), delà maison Léon Vaguer.
Larché (Mmo Madeleine), de la maison Ernest Carrière.
Médrinal (M"" Jeanne), de la maison Gustave Saillard.
Parret, de la maison Lipmann frères.
J'heulpin, de la maison Lipmann frères.

Medailles d Or
Richard (F.), de la maison Leloir frères.
Rotheu, de la maison Lipmann frères.
Rougeron (Louis), de la maison G.-lt. Sandoz.
Saillard (Georges), delà maison Gustave Saillard'.-
Spot (Emile), de la maison Léon Vaguer.
Télaerl (Ernest), de la maison Ernest Carrière.
Vignoud (Charles), de la maison Paul Templier fils.-
Wicky, de la maison Lipmann frères.

Médailles d'argent.
Braunner ( Henriette), de la maison Léon Vaguer.
.
Gomy (Ëlié), de la maison Leloir frères.
Jouannaud (Louis), de la maison Léon Vaguer.
Lagarde, de la maison Gustave Saillard.
Lanatrix (Jean), de la maison Gustave Saillard.
Piot, de la maison Leloir frères. • Thiemaim(Bernard), delà maison Charles Mulin-J ;

"Wailly (Alfred), de la maison Léon Vaguer.



Cliquez sur toutes les photos pour les agrandir

Mais son fils Maurice José Albert qui est né en 1883 va lui succéder comme Commissionnaire exportateur et le fils de Meyer Joseph va épouser Marie Antoinette Bernard en 1912.


La femme de Louis Stetten, née Worms,  décède en 1913 , elle a 97 ans et c'est publié dans la revue "L'Univers Israélite " ce qui me fait dire que les Stetten qui ont précédé étaient Israélites.

En 1916 Aron Novodvorsky  est membre de la  "ligue pour la défense des juifs opprimés" (journal l'émancipation Juive)

Aron Novodvorsky se déclare aux services de la Garantie française le 21 mars 1916:Adresse
1) 117 boulevard Voltaire ; 2) 11 rue Gaillon puis en 1914 au 44 rue Lafitte puis 55 rue de Chateaudun. Déclaré Fabricant joailler à façon son poinçon: Symbole
Un pot, une étoile au-dessus Initiales A.N.Date de biffage 03/01/67.


1919  Création de la société entre les 4 frères Stetten et Aron Novodvorsky
Le 44 rue Lafitte était l'adresse de Aron Novodvorsky .
Aron va continuer a diriger son atelier de fabrication,il apporte à la société son local industriel et commercial qu'il exploite au 117 boulevard du temple, et les Stetten font chacun un apport de 10.000frs et Aron, du même montant.
Madame Novodvorsky se reserve le droit de rejoindre la société au cas ou son mari décède.J'ai retrouvé aux archives nationales sa naturalisation BB/34/456 document 100 Novodvorsky née Reines, Khaïa Alta Novodvorsky née Reines, Khaïa Alta Né(e) le 1 septembre 1878 (Polotzk, Russie) 


En 1920  Les frères Stetten vont s'associer avec Charles Desmarquets, qui était un fabricant orfèvre au 26 rue Beaubourg. son atelier était sous le nom de "Société Parisienne d'Orfèvrerie"  un premier poinçon existait: les Initiales S.D. et le symbole A.M.O. Pour une raison que je ne connais pas, ce poinçon va changer le 27 et 28 juin 1924.


Mais la société est dissoute le 31 mars 1923


C'est donc le poinçon de l'Atelier Moderne d'Orfèvrerie AMO, symbole une étoile et un marteau, qui est insculpé en 1923 car les frères Stetten créent une nouvelle société  avec les frères Vaguer, Jean Maurice Charles Vaguer  né en 1883 décédé en 1960, et Pierre Honoré Eugêne Vaguer né en 1886 décédé en 1960 tous deux Orfèvres.voir mon article


Ils vont fabriquer  de l'orfèvrerie de table (grosse et petite partie) services à thé, couverts, plats services de toilette, articles pour baptème, timbales et ronds de serviette, porcelaines et cristaux montés, article pour fumeurs, étuis à cigarettes, sac et trousses en or pîèces de fantaisie (d'ou le poinçon carré)
Cette société  ne sera disssoute qu'en 1962.



1923,env CHOCOLATIÈRE balustre à cannelures torses bordées de peignés et vaguelettes. Le toupet ciselé d'un bouquet de fleurs. Anse sinueuse de palissandre verni. Maître-Orfèvre: Atelier moderne d'Orfèvrerie. Première moitié du XXe siècle. Haut.: 25 cm - Diam.: 15 cm - Poids brut: 1 154 g


1923  c'est la dissolution de la société Stetten et Novodvorsky


Aron Novodvorsky reprend sa liberté et dissout cette société le 6 aout 1923


SERVICE A THE, CAFE ET CHOCOLAT en argent comprenant une chocolatière et son moussoir, une théière, une cafetière, un sucrier et son couvercle, ainsi qu'un pot à lait. Le piédouche mouluré de perles, le corps uni, le bec ciselé de feuilles d'acanthes, le couvercle à charnière mouluré de perles et rehaussé d'une graine de style louis XVI. Les anses en palissandre à attaches feuille d'eau et acanthes. Maitre Orfèvre : Atelier Moderne d'Orfèvrerie (M.A.O marteau et étoile). Poinçon 1er titre Minerve Poids : 3140 g... Revendu par la maison Osenat.


Maurice Stetten Fernand et René Stetten  sont installés aussi à Pont d'Isser près de Tlemcen département d'Oran en Algerie Dans une société d'exploitation de l'Onyx: "Société des Onyx de Tekbalet"



1925: Maurice Stetten est rue Grange batelière a Paris dans la rubrique  Joaillerie et bijouterie Orfèvrerie


Maurice Stetten (photo communiquée par l'expert Thierry Stetten)





1925 SERVICE à THÉ et CAFÉ ART DÉCO en argent cinq pièces comprenant un PLATEAU à ANSES, un POT à LAIT, une CAFETIÈRE, une THÉIÈRE et un SUCRIER couvert. Anse en bois exotique, ébène ? Modèle à pans coupés. Poinçon Minerve. Orfèvre Atelier moderne d'orfèvrerie (M.A.O marteau et étoile). Revendu par la maison Rouillac.
Haut. théière 18 cm. (couvercle à refixer)
Haut. cafetière 22 cm.
Haut. pot à lait 9,5 cm.
Haut. sucrier 14 cm.
Long. plateau 61, Larg. 34 cm


Plateau correspondant au service


En 1925  a l'exposition internationale des arts décoratifs, Les ateliers modernes d'Orfèvrerie obtiennent une médaille d'Argent


1926 ATELIER MODERNE D'ORFEVRERIE  Merveilleux Poudrier Art déco à structure en argent, décor géométrique de laque noire et de coquille d'œufs en incrustation, intérieur en vermeil. Cachet d'orfèvre et Minerve. Silver and vermeil Art deco compact, black and eggshell lacquer. Goldsmith stamp and Minerva. Long. 8,5 cm / Length. 3 3/8 revendu par la maison TAJAN.


1926: ATELIER MODERNE D'ORFEVRERIE : Rond de serviette en argent, poinçon Minerve 1er titre, à décor d'une frise de trèfles à 4 feuilles, Lar. 3 cm. Poids brut : 38.5 g environ. revendu par la maison Ruellan.


Aron Novodvorsky a du attendre 1926  pour être naturalisé français


Recensement de 1927



En 1927 L'Atelier Moderne d'Orfèvrerie participe à l exposition Universelle de Madrid



Années 30:  Étui à cigarettes Art déco en vermeil laqué noir, à décor géométrique. Poinçons en règle et poinçon de maître de "l'Atelier Moderne d'Orfèvrerie". Long. 13 cm - Larg. 9 cm revendu par la maison TAJAN



Un étui avec laque noire et motif géométrique bleu, Atelier moderne d'Orfèvrerie, 11,5x8,5cm ; un laqué noir dans des bordures dorées, Raymond Templier, Paris, 1,3x8,5cm ; un avec des bandes dorées et émaillées noires, 12,5x8,3cm ; un avec des bandes dorées et émaillées rouges, 123.x8,5cm ; un avec un dessin géométrique en laque noire et bleue, Raymond Templier, Paris, 10,1x8,5cm ; un laqué noir avec des cannelures argentées, Raymond Templier, Paris, 8,1x7,6cm ; un autre émaillé doré et noir, 8,3x5,7cm.


Aron Novodvorsky était fiché, normal , il était d abord réfugié de Russie, puis naturalisé, on le retrouve dans le fameux fonds de Moscou. Le fonds de Moscou est un très important ensemble d'archives françaises : archives policières et militaires prises après la défaite de 1940, archives des services spéciaux prises après l'invasion de la zone libre. L'ensemble, transporté en Allemagne, saisi par les troupes soviétiques en 1945 en Allemagne est rendu à la France en 1994 et 2004. Les fonds les plus importants concernent le ministère de la Guerre et celui de la Sûreté générale, ancêtre de la police nationale et conservé aux Archives nationales à Pierrefitte-sur-Seine.(wikipédia)
Les soviétiques se sont évidemment servis de ces renseignements .



1930 Dessin de montre par Novodvorsky
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Broche par Aron Novodvorsky


Publicité de Aron Novodvorsky



01 juillet 1932 dans l expansion commerciale de la France


1932 dans le Bulletin de la chambre de commerce de Paris.


1936 Maurice Stetten démissionne de la société,  restent ses fils


1936


Le 23 janvier 1939 les Stetten liquident la commandite et se transforment en SARL puis le 23mai 1950 vont changer la dénomination en "Etablissements Stetten & Cie"
Cette société avait déposé les marques: MAGNO et MAGNOR société encore présente en 1964 comme fabricant d'orfèvrerie argent massif et métal Argenté.

Renenons à Jean Maurice José, le fils de Maurice qui va quitter l héritage professionnel de ses ancêtres et ne sera pas bijoutier.



Jean Maurice va devenir célèbre dans l'édition et plus tard dans la publicité
 En 1930, il est élève au lycée Carnot à Paris. 
Albert Pigasse, qui vient de créer la collection Le Masque, remarque ses talents de dessinateur et lui demande de réaliser des couvertures.
Enthousiaste, le jeune homme accepte et signe sa première jaquette sous le nom de J. Stetten pour le roman "Le doigt volé" de S.T.Steeman. Il dira pour cette première création : "... Je m'en souviens très bien car, m'étant fracturé l'avant-bras peu de temps auparavant, je pris comme modèle pour la réaliser, la radiographie de ma propre main. Un lecteur écrivit pour dire qu'il ne s'agissait pas là de la main d'un homme. Évidemment, à dix-sept ans les os ne sont pas encore soudés, et j'avais dessiné exactement ce que je voyais[...]". 
Il a réalisé une jaquette passe-partout dite "Poste de police". Elle est utilisée à partir de 1937 pour remplacer des jaquettes non renouvelées.
Ces études terminées, il est engagé par M. Pigasse comme directeur artistique jusqu'en 1939 où il part pour la guerre. De son lieu de cantonnement, il continue à envoyer des illustrations. En 1941, il quitte définitivement la collection et part pour Lyon où il montera une agence de publicité. Il écrit : "Je ne suis pas revenu au "Masque" où Albert Pigasse souhaitait me conserver, car je voulais montrer que j'étais capable de faire quelque chose tout seul [...]"
Résistant alors que son mentor et patron, Albert Pigasse avait été décoré de la Françisque, Jean Stetten-Bernard, qui a réalisé en trois ans plus de 30 000 cartes d'identité, environ 50 000 cartes d'alimentation et des centaines d'autres tracts et documents en français et en allemand, cachait son laboratoire clandestin de faux papiers dans une cabane du château de Vourles dans le Rhône.

Le Musée de la résistance et de la déportation a Besançon a bien voulu me faire parvenir des photographie de son atelier.
Vous trouverez via ce lien des photos de son atelier clandestin : sa cabane en bois est située dans les bois du Château de Vourles dans le Rhône) ; le tract rédigé par lui et imprimé à Lyon par Eugène Pons en mai 1941 : Inv. 973.379.03 (Il est diffusé par les élèves du Séminaire Universitaire de Lyon, la Jeunesse Etudiante Chrétienne et se répand dans toute la zone sud) ; vous y trouverez également les différentes méthodes pour fabriquer un cachet.

 (Inv. 2003.714.38)          

Les 2 valises que nous avons dans nos collections et qui lui servait de caches pour son matériel (photos en pièce jointe) ; tout ce qu’il utilisait pour faire les faux-papiers est aussi présent dans nos réserves (cachets, tampons, matrices, rouleau encreur, un nardigraphe)









Nous savons qu’il était dessinateur avant-guerre. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en juin 1940. Il s’évade, et , pour ce faire, falsifie des documents. Rejoignant Lyon, il se rapproche de résistants à « orientation chrétienne » comme l’imprimeur Eugène Pons puis naturellement du mouvement « Témoignage Chrétien » pour qui il réalise des faux papiers. Il s’installe d’abord à Lyon dans l’annexe d’une usine d’un oncle puis transfert en juin 43 son atelier à Vourles. A partir de l’été 43, il commence à œuvrer pour l’ »Armée Secrète », il est ensuite rattaché aux services de renseignements de la France Libre, le BCRA. Pendant la guerre, il aura fabriqué plus de 100 000 faux papiers et environ 600 cachets. (Sources : « Imprimeurs clandestins à Lyon et aux alentours (1940-1944) / Régis le Mer, Mémoire active)

Après la victoire, le général De Gaulle lui décerne la médaille de la Résistance avec la mention " Pour Jean Stetten-Bernard qui a tant fait "





ENSEMBLE DE COUVERTS EN ARGENT ET IVOIRE
PAR L'ATELIER MODERNE D'ORFEVRERIE, PARIS, XXEME SIECLE; LES COUTEAUX PAR MAISON POLTI, PECHAIRE SUR TOURS, XXEME SIECLE
Modèle filet enrubanné, comprenant:
- Douze cuillères de table
- Douze fourchettes de table
- Douze cuillères à dessert
- Douze fourchettes à dessert
- Douze cuillères à café
- Un couteau à fromage à manche en ivoire
- Douze couteaux à fromage à lame acier et manche en ivoire
poinçons sur les couverts: Minerve et maître-orfèvre; sur les lames des couteaux: gravé MAISON POLTI GVE PéCHAIRE SUR TOURS
Poids brut (sans les couteaux): 3312 gr. (116.80 oz.) 




Aron Novodvorsky est décoré de l'Ordre du mérite commercial le 05-06-1947.


En 1948 Aron Novodvorsky  est installé 55 rue de Chateaudun à Paris . Il s'y trouve encore en 1954 

Il nous indique publicitairement qu'il réalise de la "Joaillerie Riche Moderne ,serti et en blanc"

En 1948 Les Frères Vaguer  dirigent toujours les "Ateliers Modernes d'Orfèvrerie" au 10 rue Grange Bateliere à Paris, toujours présent en 1954 dans le Paris Bijoux.

En 1951 Aron sera nommé Conseiller du commerce extérieur. Il est étonnant que ses bijoux aient disparus et ne soient jamais signalés

Aron cessera son activité le 7 decembre 1961 son poinçon ne sera biffé qu'en 1967




Et puis, le 01-01-1982 le fils de Jean Stetten, Thierry revient dans nos métiers  en tant qu'expert pour les enchères pour la joaillerie, l'orfèvrerie, l'horlogerie et les objets de vitrine. Dechaut Stetten fut une référence sur le marché de l’art en France pendant presque 40 ans.

Un complément d'article, des photos de bijoux, des commentaires, je suis preneur sur : richard.jeanjacques@gmail.com

La dynastie des STETTEN , Aron NOVODVORSKY, et, l 'Atelier Moderne d'Orfèvrerie, mais aussi Henri Gauthier, Pierre et Alexandre Vaguer, Charles Desmarquets.

  Dessins de Novodvorsky Je n'ai pu remonter dans les ancêtres des Stetten que, jusqu'en 1780, qui vit la naissance de Meyer Stetten...