dimanche 26 janvier 2025

Maison GUILLOT Frères, et descendants.


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J ai découvert sur le site de mon ami Chrysian Varujan (la maison Gorky à Paris)
https://www.gorkyantiq.fr/  cette parure entièrement démontable et transformable, pas de poinçon, mais un écrin marqué Guillot Frères. Je ne connais pas du tout cette maison et vérifie ainsi l' adage : plus on apprend , plus on se rend compte qu'on ne sait rien.

Henri Vever dans son histoire de la bijouterie ne le cite pas, la Revue de la bijouterie Joaillerie Orfèvrerie non plus , pas plus qu'Art et décoration ou d'autres. Je recherche aux Archives.

D'après les archives du cimetière du Père Lachaise , François Guillot voit le jour le 20 septembre 1823, à Saint Cloud (Hauts-de-Seine). C’est le fils de François Guillot et de Marie Jeanne Augustine Quentin, son épouse.
Il épouse le 21 juillet 1853, à Meudon (Hauts-de-Seine), Félicité Virginie Bray, dit Vitu, (1832-1910) 

C'est en 1850 que Jacques Guillot fait insculper un poinçon le 5 aout, au 75 rue Neuve des Petits Champs ce poinçon ne sera biffé qu'en 1902 après son décès  les initiales étaient  J.G. et le symbole une Cuve Guilloire.


Georges François Jacques Guillot

1857 Guillot Frères sont exposants à l'Exposition universelle sous Napoléon III


Un Guillot frères que je trouve en 1859  dans la revue "La Fabrique" me pousse à demander à Gorky ce que je ne peux lire sur la photo de l'écrin , il me répond que c'est le "18 rue Moulins à Paris"


De même dans un annuaire de 1859


1864 dans "Paris Adresses" donc cette maison a existé pendant plusieurs années.


Je trouve une photo de la Rue des Moulins en 1868,  elle est longue , mais de nos jour plus courte, il n'y a pas de N°18, j ai parcouru cette rue dans les deux sens , rien, en revanche au 2 rue des moulins....


Au dessus du porche est restée l'enseigne de "Caillot & Peck" merveilleuse maison, très ancienne à laquelle j ai consacré un article: https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Caillot+et+Peck


Une autre photo datant de 1876-77 de la butte des Moulins en train, d'être arasée.
Entre 1639 et 1641, Michel Villedo, un maçon de la Creuse, achète des terrains dans le 1er arrondissement, de part et d'autre de la rue sainte Anne. Il nivelle ceux-ci et trace de nouvelles rues dont, à l'est, celle qui porte son nom, la rue Villedo, dénommée ainsi en 1655.
Plus tard, à l'ouest, il arrase la butte des Moulins, dont il reste un faible vestige dans la rue Thérèse : depuis l'avenue de l'Opéra, le promeneur affronte un petit talus assez pentu, d'environ deux mètres. Ce nivellement aurait eu lieu à partir de 1667.   L'architecte (Michel Villedo, ou plutôt l'un de ses fils, car il est mort en 1667) trace une voie nouvelle qui prolonge vers le nord l'ancienne rue des Moulins pour rejoindre la rue des Petits-Champs. La plupart des rez-de-chaussée sont ornés d'arcades à entresol, mais elles ne sont pas parfaitement régulières, étant laissées à l'initiative des entrepreneurs. Placée sous de hauts patronages, la rue s'est d'abord appelée « rue Neuve de Richelieu » puis « rue Royale Saint-Roch ». En 1793, ce dernier nom fut évidemment supprimé, la rue fut réunie à l'ancienne rue des Moulins dont elle forma la suite, en poursuivant sa numérotation.

Le 27 juin 1876, un décret relatif à l’achèvement de l’avenue de l'Opéra déclare d’utilité publique « la suppression des rues de l’Évêque, des Orties, des Moineaux, du Clos Georgeau et d’une partie de la rue des Moulins ». Il s'agissait de sa partie sud, la plus ancienne, qui a disparu ; seule la partie nord, celle des Villedo, fut conservée et prit une nouvelle numérotation à partir de la rue Thérèse.

Explication un peu longue mais qui expliquerait le changement d'adresse  de Guillot Frères qui va se déplacer au 19 rue des Moulins. De l'autre coté de la rue


1878  Guillot Frères  est au 19 rue des moulins, d'après le dictionnaire de poche des adresses


Ce doit être aussi l'une des raisons de la dissolution de la société Guillot Frères en 1879


En 1879 dans le Moniteur des faillites, dissolution de la société de  messieurs Guillot frère joaillier au 19 rue des Moulins le liquidateur est Monsieur Guillot  à partir du 17 décembre 1879.


Collier en or et argent, orné de cinq fleurs alternées de pampilles, sertis de diamants de taille ancienne et taillés en rose. Transformable en broche, bracelet ou ornement de cheveux.
Poids: 75g.  Dans leur écrin d’origine, chiffré et couronné de la maison GUILLOT FRÈRES-PARIS


 Gorky note "Vers 1870 Second Empire" nous savons maintenant avec l adresse de l'écrin cela ne peut excéder 1877. Voici le détail de ce bijou démontable, les motifs du collier peuvent être portés dans la chevelure grâce à un système adaptable.


Avec ces premiers renseignements je me suis tourné vers les sites de généalogie et j ai découvert une descendante de cette famille de Joailliers.
Bonsoir .Il doit s'agir effectivement de mon arrière-arrière grand-père, Francois Guillot. Je sais peu de chose sur lui, sauf qu'ils étaient joailliers rue de la  Paix, je crois. Mon grand-père, Jacques Guillot, a continué l'activité de bijoutier joaillier, mais, lui, en boutique. Il possédait un magasin boulevard Maleshherbes. L'activité s'est arrêtée à son décès en 1973.
Vous pouvez bien entendu publier la photo de François Guillot. Mais quel est votre lien avec notre famille? Tout renseignement complémentaire m'intéresse!  Bien cordialement.

Car je vais découvrir que ce sont des joailliers de père en fils depuis 1800 environ avec François Guillot  il était né en 1777. Décédé en 1853, à l'âge de 76 ans, il vivait de ses rentes.
Son fils qui se prénomme aussi François: Né le 24 septembre 1823 - Saint-Cloud, 92064, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, France   Décédé le 10 mai 1902, à l'âge de 78 ans il était joaillier.
Suivi par Georges François Jacques Guillot né en 1860 mort en 1943 Joaillier
Puis Jacques Félix Eugène Marie Guillot de 1892 à 1973
Et le dernier Pierre Marcel Marie Guillot né le 17-02-1920 à Paris  et décédé à Lannion a 84 ans le 30 mai 2004 noté: Bijoutier, Acheteur, Financier. 


C’est un bracelet  en or et argent transformable en diadème, serti  de diamants taille ancienne et taillés en rose et  orné  de perles fines .Dans son écrin à la forme. Pas de poinçon . Ce doit être Georges (François Jacques) Guillot (1860-1943) qui a ses débuts était installé  au 20 rue Sainte Thérèse puis rue des Moulins


L'accessoire permettant de le transformer en diadème


Ce bracelet voit son écrin adressant la maison au 3 rue des Moulins à Paris et entre parenthèses "ancien 19" apparemment un changement de numérotation de  cette rue coupée en deux , lors de la percée de l" avenue de l'opéra


Donc passé 1880??,


L' écrin qui pourrait nous permettre de retrouver qui est ce Comte dont les initiales sont L.A.L.


Georges Guillot en 1919 s'installe au 31 boulevard Malesherbes.


Georges François Jacques GUILLOT  


Gorky antiquités: indique pour ce bijou:  Collier ‘Noeud’ en platine, orné de diamants de taille ancienne et de taille rose Poids 31g. Vers 1920 Belle Epoque  Dans son écrin d’origine signé GUILLOT. Bijoutier Joaillier au 20 rue Sainte Thérèse Paris





Ce doit être Georges Guillot qui l'a fabriqué  Il est installé depuis 1902 au 3 rue des Moulins à Paris il avait succédé a son père Jacques Guillot et en 1903 aurait fondé une société Guillot Frères et Cie
Je l ai trouvé dans l annuaire "Azur"  de 1930.  Guillot joaillier bijoutier 31 boulevard Malesherbes .
1931 dans la revue azur Guillot est joaillier en boutique boulevard Malesherbes au 31, son téléphone est Anjou 10 85.
J ai parcouru ma collection d'Azur et Guillot Joaillier fabricant en boutique est Boulevard Malesherbes en 1936, en 1954 et en 1972  l'activité de Jacques Guillot s'est arrêtée en 1973 suite à son décès

C'est lui  Jacques Félix Eugene Maris Guillot qui avait succédé à Georges Guillot dans les années40
Nous savons par son dossier militaire qu'il était né  le 21 mars 1892 à Paris 1er qu'en 1913 il résidait
 à Triel sur Seine (78) et sa profession était  : bijoutier
Fils de Georges François Jacques et Marie Zélie Angèle Martin, Jacques habitait  à Triel sur Seine (78) chez ses parents. Il avait été:  Cité à l’ordre du régiment n°5 C 19.4.18 : Malgré de violents feux de mitrailleuse, a assuré sa mission de liaison avec bravoure le 24 mars 1918.
Cheveux et sourcils : châtains foncés. Yeux : bruns  Front : fuyant Nez : moyen Bouche : grande
Menton : saillant Visage : plein Taille : 1m 81.

 
Tous les Guillot eurent le même symbole pour leur poinçon de Maître , une "Cuve Guilloire"  qui était une cuve dans laquelle s'opère la première fermentation de la bière, et les initiales de Georges Guillot étaient G.G.
Quand le moût est refroidi, on le verse dans une cuve appelée guilloire, et on y ajoute une certaine quantité de levûre qui varie suivant la saison. C’est alors que la fermentation s’opère ; elle s’achève dans des tonneaux dont on laisse les bondes ouvertes. — (Edmond NivoitNotions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869
J ai essayé d'imaginer ce poinçon, Georges l'avait fait insculper le 19 novembre 1902  et le poinçon avait été biffé le 10 janvier 1942.

La famille Guillot possède une chapelle-caveau au cimetière du père Lachaise



Le fronton de la chapelle est orné d’une croix entourée de feuillages, en bas-relief, de facture inconnue. La chapelle est décorée d’un vitrail avec un Saint Evêque, signé par Rouvière.
Inscriptions : Famille F. GUILLOT


Ici reposent :
François GUILLOT, décédé le 10 mai 1902 dans sa 79ème année.
Mme Vve François GUILLOT, née Félicité Virginie VITU, décédée le 8 janvier 1910 dans sa 78ème année.
Georges GUILLOT, 1860-1943.
Jacques GUILLOT, 1892-1973.
Madeleine GUILLOT née TISSIER, 1893-1975.
Mme Georges GUILLOT, née Marie MARTIN, 1869-1943.
Mme Louise GUILLOT, 1862-1947.



J'espère que d autres bijoux viendront complèter mon article et dans ce cas, ayez la gentillesse de m adresser les renseignements à richard.jeanjacques@gmail.com


vendredi 17 janvier 2025

René BOUVET

Il est des joailliers Français, oubliés, ayant fabriqué pourtant de belles pièces. Mais que reste-t-il de lui? Peut être un manque d'attention dans la recherche du poinçon de Maître?

Broche en or avec une tête de Marianne, personnification de la France, conçue par René Bouvet en 1902. Le visage est sculpté dans du corail et le capuchon de la liberté est en nacre. 

Que sais-je de ce joaillier, médailleur, graveur, glypticien, très peu de choses, sinon qu'il est né le 16 février 1850 à Neuilly sur Seine, très jeune il est remarqué par une médaille d honneur à l exposition universelle de 1867


Une médaille d honneur, mais il n'a que 19 ans.

L'Exposition universelle de 1867, également appelée Exposition universelle d'art et d'industrie, est la quatrième Exposition universelle et la deuxième se déroulant à Paris après celle de 1855. Elle s'est tenue du 1er avril au 3 novembre 1867 sur le Champ-de-Mars, à Paris. 41 pays étaient représentés. Les thèmes retenus sont l'Industrie et l'Agriculture ; les Beaux-arts viendront s'y ajouter. 

En 1864, l'empereur Napoléon III décide que la prochaine Exposition universelle aura lieu à Paris en 1867. Le financement est assuré par l'État, la commune et des souscripteurs privés.

Le site retenu pour la manifestation est le Champ-de-Mars sur une superficie d'une cinquantaine d'hectares à laquelle s'ajoutent les vingt hectares de l'île de Billancourt pour l'Exposition agricole.


Le six mars 1875 Etienne René Bouvet, déclaré Graveur sur Camée et àgé de 25 ans, demeure avec ses parents à Poissy (seine et oise) au 13 rue de Paris, il va épouser Virginie Rossi, sans profession, àgée de 25 ans elle aussi. Elle est la fille d'un fabricant de meubles.
Les parents et Etienne René Bouvet habitent dans un bel immeuble en face du très beau  collège des Bernardins, collège cistercien fondé en 1248 par Étienne de Lexington et destiné à l'enseignement théologique de l'université de Paris. Le collège des Bernardins fut supprimé en 1790 laissant place à la caserne des Bernardins et à la prison des Bernardins. Il est classé en 1887 aux monuments historiques. Acquis par le diocèse de Paris en 2001, il est restauré et rouvert au public en 2008.

1879. Bouvet René Étienne né à Paris, sera l'élève de Monsieur Levasseur 9 rue Notre-Dame de Nazareth


1880: on peut lire dans la revue des Arts Décoratifs  que comme à l'Exposition Universelle de  1878, il obtient une médaille de bronze.
En 1882 il réside 9 rue Notre Dame de Nazareth à Paris, puis en 1886 va déménager à nouveau mais rester des années au 168 rue du Temple à Paris 

1895-1900

Il nous faut regarder la galerie de vente aux enchères  Clarke Larchmont à New York  pour trouver cette Broche en or jaune 18 carats de forme ovale signée René Bouvet, de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, représentant Eros au centre dans un char tiré par un cygne ; contour en volutes avec (4) diamants taille rose sertis sur or blanc. Finition texturée sur le travail de l'or. Signée en bas à droite, "R. Bouvet". Avec des poinçons d'or français d'une tête d'aigle représentant de l'or 750/1000° ou 18 carats. Poids total approximatif de 10,0 dwt (brut). Provenant d'une succession de Westchester, NY. Dimensions : 1,53" l x 1,08" h.
pennyweight (dwt): Une unité de Troy utilisée en bijouterie. Quoique la plupart des gens préfèrent utiliser les grammes, le pennyweight est cependant utilisé par les bijoutiers lors du calcul des coûts de métaux précieux utilisés pour fabriquer des bijoux. Un pennyweight est égal à 24 grains, 1⁄20 d'une once de Troy, 1⁄240 d'une livre de Troy, environ 0.054857 onces avoirdupois et exactement 1.55517384 grammes.


                          1889 dans le journal "L'Univers" Bouvet participe à l'exposition de 1889


Comme souvent les Musées étrangers achètent des oeuvres de joailliers pouvant paraitre comme secondaires par rapport aux "marques célèbres de nos jours" Ce bijou a été acheté en 1986  Chez Liberty & C° par le British Muséum.
Broche en  or ; le médaillon central frappé de la tête casquée de 'Marianne', personnification de la France, en bas-relief et de la signature du modeleur ; le cadre bordé de cinq petits diamants sertis en argent;  poinçons estampés sur le crochet de l'épingle.
Conçu par : René Bouvet (et modélisé) Date de production 1900 (vers) Fabriqué à : Paris (France)
En or, argent, diamant, • Type d'inscription : signature/monogramme • Contenu de l'inscription : R. Bouvet   Estampillé de la tête d'aigle de Paris, du poinçon de garantie restreinte pour l'or 18 carats et du poinçon de losange du fabricant CD flanquant un cercle.


Je n'ai pu trouver nulle part ce poinçon de Maître qui se trouve sur ses bijoux, ni sur le site du Ministère de la Culture , ni dans le Rémi Verlet , etc.


1902 Dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie, cette bague très originale, travail de Bouvet Sculpteur, lapidaire, graveur, qu'est elle devenue?

1902 Revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie. J'aimerais fort, dit une dame qui vient de prendre son face à-main, face à-main et  bague en or qui représente une navette, je crois ; l'agate, l'opale, le rubis et les brillants sont harmonieusement combinés. — Celle-ci, du même genre, avec têtes sculptées, est bien jolie aussi, et cette épingle égyptienne !
Je vois que la vitrine de M. Bouvet est goûtée, et je trouve que la dame a raison.


Seconde bague publiée par cette Revue . Le British Muséum signale : Médailleur, graveur de pierres précieuses et créateur de bijoux. Il a exposé au Salon de Paris de 1902 à 1911 une série de bijoux médailles et de bijoux sertis de camées et d'intailles.


1902 dans le journal "Le Tout Lyon" je pense que ce journal rend compte de l obtention d' une médaille par Bouvet  à l exposition Universelle de Paris.

1902 revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie. J'aimerais fort, dit une dame qui vient de prendre son faceà-main,faceà-main et  bague en or qui représente une navette, je crois ; l'agate, l'opale, le rubis et les brillants sont harmonieusement combinés. — Celle-ci, du même genre, avec têtes sculptées, est bien jolie aussi, et cette épingle égyptienne !
Je vois que la vitrine de M. Bouvet est goûtée, et je trouve que la dame a raison.


Le 28-04-1902 dans "le Radical" sa participation au Salon des Beaux Arts pour des Bijoux.


1902  Même broche que précédemment mais tout or gravée RB,  avec 5 diamants taillés en roses.


Gravure des initiales de René Bouvet  sur ses bijoux.


Cette broche en or fut initialement identifiée à tort comme étant de Antony Beaudouin, elle fut réalisée par René Bouvet et se trouve au British Muséum
Broche en or en forme de tête profilée à cheveux fluides en or ciselé avec une face de corail et un bonnet de nacre, sertie de rubis et de diamants et d'une goutte de perle. Le revers avec un monogramme, une marque de garantie et une marque de fabricant.
1902 (vers) Fabriquée à: Paris (France)
Matériaux: or ,rubis, diamant, nacre, corail.
poinçon de maître, Contenu de l'inscription: CD : Note d'inscription: marque de garantie Paris 'tête d'aigle' : Type d'inscription: monogramme Contenu de l'inscription: RB
Commentaires du conservateur : Texte du catalogue du Hull Grundy Gift (Gere et al) no. 1109: Peut - être de René Beaudouin, cette pièce est similaire dans le style et la technique à un pendentif, «Modestie», attribué à Beaudouin qui est illustré dans Becker 1980 (pl. 41). Une autre version de ce pendentif se trouve au Schmuckmuseum de Pforzheim, et est cataloguée comme Maison Beaudouin .


1903 dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie, un scarabée, malachite, opale, et diamants en bague, la Revue nous indique aussi une épingle ou l'on voit un rat grignotant une perle et aussi une paire de boutons Pallas et Pollux

La religieux l'art religieux au salon de Lyon en 1904, trois médailles de René Bouvet,  Foi, Espérance, Charité,  nous ont charmé par la finesse de leur expression 
 


1905 dans la revue du salon "Tout Lyon" il avait présenté un collier de scarabées en turquoise rose!!!!!!
Une bague Fuchsia piquée de rubis et d'améthystes , un grand peigne en argent martelé, et un agrafe de manteau originale (ou sont passés ces modèles de René Bouvet???)


Il semble que René Bouvet ait produit aussi un grand nombre de camées


1908 Il participe a cette exposition.


1909   Exposition des arts décoratifs de Copenhague, René Bouvet entouré de Archambault, Boutet de Monvel, Dubret, Leo Gardey, Paul Emile Mangeant, Schenck.

Il semble avoir cessé d exercer après 1911. Il décède a Soisy-sous-Montmorency, 95598, Val-d'Oise, Ile-de-France, France.

Si vous trouvez des bijoux de René Bouvet et si vous pouvez m'en faire part, écrivez moi à richard.jeanjacques@gmail.com





La maison Emile LAGUESSE, puis Jules Paul CASAULTA, son fils Jules Prosper CASAULTA, CASAULTA & Cie avec Maxime QUENTIN, et enfin Jean CHARBONNIER.

Ce joaillier n'a exercé (hors sa période d'apprentissage) que 14 ans avant de devenir un homme de lettres, écrivant chansons , et pi...