mercredi 18 décembre 2019

Eugene Jacta et Georges Jacta.

Je n ai jamais trouvé aussi peu de documentation sur une famille de Joailliers et pourtant, ils furent importants, alors!!! Peut être que cet article encouragera des possesseurs de documents à bien vouloir les partager?



Cette broche ovale en or avec un chérubin dansant en relief sur un fond ciselé et un compartiment vitré au revers se trouve au British Muséum.  Le musée date cette broche de 1880, peut être, mais il convient de noter que Georges Jacta va passer quatre années après la guerre de 1870 à Londres, alors?....




MAISON JACTA, RUE DE LA PAIX
Bracelet souple en or jaune dans le goût étrusque fait de quatre joncs doubles tressés appliqués de six disques bombés à décor de grènetis et de filins cordés encadrant une demi perle fine. Dans son écrin de la Maison Jacta & Cie. Deuxième moitié du XIXe siècle. Long. : 17,5cm. Poids brut : 50,1 g. 
Joailliers Français entre 1815 et 1893. Exposé à Londres en 1862, obtient une récompense pour sa joaillerie et pour les bijoux de genre étrusque à filigrane d'or.

Eugene Jacta travaille de 1834 à 1836  a l étranger , en allant se perfectionner en Allemagne, en Italie et surtout en Suisse.
En 1837 il est commis de vente chez Lecointe puis directeur -gérant chez Janisset. voir :  https://www.richardjeanjacques.com/2017/09/janisset.html
En 1846 il s'installe au 21 boulevard des Italiens , mais transfère son magasin au 17 rue de la Paix en 1848.




En effet ce fut plus qu'une crise, une révolution: 
La révolution française de 1848, parfois dénommée « révolution de Février », est la troisième révolution française après la Révolution française de 1789 et celle de 1830. Elle se déroule à Paris du 22 au 25 février 1848.
Sous l'impulsion des libéraux et des républicains, une partie du peuple de Paris se soulève à nouveau et parvient à prendre le contrôle de la capitale. Louis-Philippe, refusant de faire tirer sur les Parisiens, est contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d'Orléans, le 24 février 1848.
Le même jour, dès 15 heures, la Deuxième République est proclamée par Alphonse de Lamartine, entouré des révolutionnaires parisiens. Vers 20 heures, un gouvernement provisoire est mis en place, mettant ainsi fin à la Monarchie de Juillet.
Cette révolution sera suivie des Journées de Juin réprimées dans le sang (5 700 morts).


Hans Nadelhoffer dans son si beau livre sur Cartier a écrit:

A partir de 1848  Eugène Jacta  installe lui aussi son affaire au 17 rue de la Paix comme Louis françois Cartier, il a la clientèle de la princesse Mathilde et de l impératrice ainsi que celle de la cour impériale de Russie.   Sa Maison est reprise en 1868 par Eugene Bassotet en 1886 Edgard Morgan.


Depuis 1867  Cartier qui est encore au boulevard des italiens, reçoit des briquets en argent de Jacta et plus tard des bonbonnieres en or   ainsi que des flacons , des tabatières en or et émail de style Louis XVI

l'Exposition universelle de Londres en 1862.
De même le Jury "félicita Messieurs Rouvenat, Petiteau, Marret et Beaugrand, Meller et Jacta pour leurs produits en Joaillerie qui leur font le plus grand honneur et tendent à conserver à Paris la réputation d'être source de bon gout"

Mais commençons par Eugène JACTA.
Henri Vever est très précis: 
Une des maisons auxquelles on s'adressait pour les bijoux distingués fut la maison Jacta, fondée par Eugène Jacta (1815-1893).Le grand-père était vigneron aux environs d'Épernay. Fils d'un avocat champenois, mort subitement en laissant quatorze enfants, Jacta, qui était le plus jeune, fit son apprentissage chez Crouzet père, le fabricant bijoutier 
réputé dont nous avons déjà parlé. Vers 1834, désireux de se perfectionner, il partit à pied, sac au dos, suivant l'usage d'alors, et travailla en Allemagne, en Italie, et surtout en Suisse, à Genève, qui était un centre important de fabrication.
Revenu en France en 1836, il passa quelque temps chez Jacquet, fabricant bijoutier (père du peintre actuel Gustave Jacquet), qui, l'ayant pris en grande amitié et lui ayant reconnu des aptitudes spéciales pour la vente, lui conseilla d'abandonner l'atelier où il ne pouvait avoir qu'un avenir limité. C'est ainsi qu'il le fit entrer comme commis chez Le Cointe, joaillier de la famille d'Orléans; Eugène Jacta ne quitta cette honorable maison que sur les instances très vives de Janisset qui lui offrait, indépendamment de certains avantages matériels, la place de premier employé. Le Cointe l'ayant engagé à accepter d'aussi belles conditions, Jacta resta chez Janisset comme directeur gérant jusqu'en 1846.
A cette époque, très encouragé par la haute société protestante, il s'établit en appartement, boulevard des Italiens, au n° 17 (devenu aujourd'hui le n° 25), et épousa Mlle Achard, fille et petite-fille de négociants en diamants. 



Dans l annuaire des 3200 notables , en 1885 figure toujours la famille de la femme d'Eugène Jacta

Ayant pris, en 1848, un petit magasin rue de la Paix, 17, il dut l'échanger en 1862 pour un plus grand, dans la même maison. C'est que, depuis ses débuts très modestes, sa maison avait prospéré graduellement; déjà, en 1855, il avait participé à l'exposition du Palais de l'industrie, où il est signalé pour « un diadème d'étoiles. en brillants avec résille ». Grâce à la recommandation du Comte de Nieuwerkerke, il était devenu fournisseur de la Princesse Mathilde, puis de l'Impératrice Eugénie et de l'Impératrice de Russie.Des personnalités influentes s'étaient intéressées à lui, entre autres l'éminent avocat Berryer, ancien collègue et ami de son père, et le marquis H. de la Rochejacquelein, qui avait gardé un souvenir reconnaissant des services rendus à sa famille pendant la grande Révolution par l'avocat Louis Jacta.
Eugène Jacta avait de jolis modèles dont il était très jaloux. Connaissant sa grande susceptibilité sur ce point, les ouvriers du quartier et même certains fabricants se faisaient un malin plaisir, pour le taquiner, de s'arrêter ostensiblement, à l'heure du déjeuner, devant la devanture de son magasin, rue de la Paix.


Les grands Boulevard en 1865  le Boulevard des Italiens est au fond

Jacta, qui faisait sentinelle, mobilisait aussitôt ses employés et tous, munis de grandes feuilles de papier de soie préparées à l'avance, se précipitaient pour cacher l'étalage aux indiscrets, dont la joie ne connaissait plus de bornes lorsqu'ils étaient parvenus à lui faire recommencer ce manège plusieurs fois de suite.
En 1862, Jacta exposa à Londres et y obtint une récompense pour sa joaillerie et pour des bijoux de genre étrusque à filigrane d'or, alors tout nouveaux. La fortune semblait lui sourire, lorsque divers événements fâcheux vinrent le surprendre, notamment la mort imprévue, en 1867, de son protecteur, le marquis de la Rochejacquelein. Il dut céder sa maison l'année suivante à Léon Bassot, auquel succéda à son tour M. Edgar Morgan en 1886. (L'aménagement intérieur du magasin est resté tel que Jacta l'avait installé en 1862.)
Jacta termina sa carrière commerciale en appartement, rue Basse-du-Rempart, 26, non sans sans avoir rempli son devoir de Français en 1870, s'engageant, malgré ses 55 ans, dans l'artillerie volontaire. Il suivait en cela l'exemple de son père qui, bien que royaliste convaincu, avait pris part, comme soldat de la République, à la bataille de Jemmapes, en 1792. Eugène Jacta, envoyé au fort de la Briche, se comporta bravement sous le feu de l'ennemi et fut blessé à la jambe.




René Lalique entre en apprentissage à seize ans chez le bijoutier Louis Aucoc et suit parallèlement les cours du soir de l'Ecole des arts décoratifs. Il poursuit son éducation artistique de 1878 à1880 à Londres (cours de dessin) et fréquente assidûment les musées.
De retour à Paris, il entre comme dessinateur chez un de ses parents le bijoutier Vuilleret, puis en 1881, chez Auguste Petit. Il s'installe comme dessinateur en chambre et travaille comme pour de grandes maisons de joaillerie, Jacta, Aucoc, Cartier, Renn, Gariod, Hamelin, Destapes etc. Il suit des cours de modelage, s'associe avec Varenne, qui place ses dessins chez les fabricants -bijoutiers sous le nom de Lalique et Varenne.





 Georges Jacta, né en 1848, fut mis en apprentissage à 15 ans, chez Lepage; rue Monconseil, qui fabriquait le bijou et la joaillerie d'or. Il en sortit en 1868 pour entrer dans la maison paternelle. Pendant la guerre de 1870, il prit part, comme garde mobile, aux opérations du siège de Paris, assistant aux combats de Châtillon, du plateau d'Avron, de Montretout, du Bourget, où il fut blessé à la main et proposé pour la médaille militaire.
Après la guerre, il partit pour Londres, et y séjourna quatre ans ; il acquit de nouvelles connaissances professionnelles, tant chez un bijoutier italien très habile, nommé Rinzi, que par la fréquentation assidue de l'atelier de M. Prégnot, dessinateur français pour ameublement, très apprécié, et aussi par ses visites au Kensington Muséum, où il dessinait, le soir, en compagnie de Galland. 

En 1875, G. Jacta revint à Paris pour être chef d'atelier chez Auguste Lefebvre, rue du Grand-Chantier, qui fabriquait surtout de la joaillerie pour l'exportation ; enfin, il entra comme dessinateur et employé chez Gabriel Jarry ainé, dont il reprit la maison en 1879. Il continua le genre de cette maison, qui exécutait de la belle bijouterie d'or : boucles de ceinture, châtelaines, trousses, étuis, miroirs de poche, face à main, pommeaux de cannes, etc. Un peu plus tard, vers 1891, il fit des bijoux importants, entre autres des colliers et des collerettes, tissées en dentelles de fil d'or avec applications de joaillerie ; mais le grand travail que nécessitait leur exécution n'était pas en proportion avec le résultat obtenu. Venu en 1887 rue du  Quatre-Septembre, puis en 1899 rue des Pyramides, Georges Jacta perfectionna continuellement sa fabrication de petite orfèvrerie d'or et de bijouterie de fantaisie, qui a un cachet de distinction et de fini très apprécié.
Il n'est peut-être pas inutile de dire ici quelques mots sur la maison de Jarry aîné (Gabriel), lequel n'avait aucun lien de parenté avec son homonyme, associé de Marret.



Suite
Cette maison avait été fondée en 1826 par Monthiers, fabricant de pommeaux de cannes, de tabatières, de lorgnons et autres objets d'optique, exécutés principalement en argent et dans le genre assez ordinaire répandu à cette époque. Vers 1846, Monthiers la céda à Calle qui, pris de peur au moment de la Révolution de 1848, la vendit à Gabriel Jarry et s'adonna à l'agriculture.
Jarry aîné était alors premier commis chez Caillot et connaissait bien « la place ». Secondé par un contre-maître capable, nommé Devitte, il éleva le niveau de fabrication de la maison, entrant même en concurrence avec FromentMeurice. Il fit, à l'occasion de l'Exposition de 1855, un grand effort qui lui valut une médaille d'argent, ce qui était très beau pour un début, et lui acquit une certaine notoriété. Le rapport officiel signale : « un guéridon en argent, avec dessus de mosaïque en lapis, pièce composée ae trois entants a mi-corps, soutenant un cornet d'abondance. Charmant aspect ; ciselure et maind'œuvre d'une grande perfection, bandeau en doublé d'or, d'une admirable pureté de lignes. Un porte-cigares très ingénieux. »
A l'Exposition de Londres, en 1862, il obtint de nouveaux succès et quelques grosses commandes d'orfèvrerie d'or pour l'Orient. Mais Jarry ne s'en tint pas à l'orfèvrerie artistique, il apporta tous ses soins à la petite orfèvrerie d'or : bonbonnières, flacons, étuis, glaces à main, pommes de cannes et d'ombrelles, dont il fournissait les principales maisons de Paris, entre autres Verdier, boulevard de la Madeleine, et Laurent, au Palais-Royal. Nous venons de voir comment la maison Jarry aîné passa aux mains de Georges Jacta.




A vingt ans Georges Jacta était assez rebelle





Georges Jacta (né en 1848)
Coupe, Laiton et émail plique-à-jour, Poinçon de l'orfèvre Date de création : 1890-1900, H 11,5 cm revendue par la maison d enchères Piasa

Il avait donc repris les fabrications de Jarry , mais a partir de 1890 il va fabriquer des articles plus importants,  comme des colliers et collerettes en dentelles de fil d'or et pierres précieuses.

Il va participer aux expositions internationales de Chicago en 1893,de Saint Louis en 1904, de liège en 1905 ou il obtient un grand prix.





1900 en juin, la Vicomtesse de Réville répond dans son journal a Georges Jacta
Je dis que les réclamations elles-mêmes sont une démonstration évidente de l'utilité de cette Revue Pratique et j'en trouve la preuve dans celle formulée par M. Jacta, au lendemain même de l'apparition du numéro spécimen.
Si l'on s'en souvient, la Revue avait publié la photographie d'une nouvelle montre-châtelaine, très en vogue aux Etats-Unis, et elle appelait l'attention des fabricants français sur ce bijou présenté comme étant de fabrique américaine. Or, tout en rendant hommage à la rapidité des renseignements de la Revue, M. Jacta nous apprend que cette montre châtelaine a bien été fabriquée pour les Etats-Unis, mais.... dans ses propres ateliers, à Paris.
N'est-il pas intéressant de faire connaître, comme l'a fait la Revue dans la circonstance, que les créations de nos fabricants, vendues à l'étranger, paraissent être lancées ensuite,par le même étranger, comme une création personnelle? Cette manière de faire est un préjudice véritable causé à l'art français, c'est une usurpation de la légitime réputation dont il jouit depuis des siècles.



Très interessant travail de Georges Jacta  une boite d'allumettes en or jaune .


boîte d'allumettes XIXème en or signée CARTIER Paris et portant le poinçon de Maître JARRY-JACTA "G outil demoiselle de paveur J". 


Son poinçon de Maître


Mais surtout la gravure CARTIER Paris merci à Annabelle Cukierman et Maitre Bois Girard


Je possède celui ci en argent, mais aucun poinçon


Sous l'étui d'allumettes, le grattoir , les allumettes étaient souffrées



En 1902 Jacta est directeur de l 'école de bijouterie, ce n'est pas incompatible avec son métier , de fait en 1960 quand j'étais à l école rue du Louvre, c'était un orfèvre Mr Ansselin qui était le directeur



Ayant succédé à Jarry, georges Jacta  continua cette spécialité



Jacta était membre du conseil de la chambre syndicale de la B-J-O.



Etonnante, mais intéressante proposition  de Georges jacta  au sujet de ce que nous appelons désormais les hydravions.




De tous temps les joailliers ont  été les victimes de vols





Poinçon de Georges Jacta

Si vous avez des documents, des photos des bijoux JACTA, je suis preneur à : richard.jeanjacques@gmail.com

jeudi 12 décembre 2019

Les "RECLAMES" d'il y a cent ans, dans l horlogerie bijouterie


Cliquer sur toutes les photos pour agrandir

La réclame est la mère de la publicité. Elle fut le premier moyen d'annonce publicitaire pour faire acheter un produit. La réclame est apparue avec la société de consommation et se base essentiellement sur les qualités du produit qu'elle met en avant. Elle cherche à prouver que ce produit est le meilleur de tous sans pour autant le comparer de façon directe aux autres de la même catégorie. Elle est apparue avec le commerce sous diverses formes. https://www.easy-4you.fr/)
De ces années 1920-1922 je trouve que c'est la meilleure réclame , son dessin est extraordinaire  avec un sentiment de mouvement, de vitesse d'humour, même le chien coure pour attraper le train. Évidemment, si  son maître avait eu un Chronomètre Alpha.....



Dans cet article , pas de grands noms de la place Vendome , les vecteurs publicitaires n'étaient pas les mêmes. je vous recommande si vous aimez les montres Ulmannn un livre: https://www.unitheque.com/montres-bracelets/ullmann/Livre/63243

Mais l'ensemble des bijoutiers achetaient pour revendre, évidemment à des maisons de confiance et le grand journal de l'époque  (j ai 8 exemplaires) était "La France Horlogère" certaines marques existent toujours



Par exemple: Mr Marcel Lespous le fils de Maurice  l'entreprise avait été crée en 1900 et a fermé en 1985



Par exemple  la "société des cendres existe toujours: 




La Maison Cretin- l'Ange à Morbier qui fabriquait des horloges et toutes sortes de choses, au début Morbier était un grand centre d horlogerie.
L. Charvet Aîné à Lyon à partir de 1852. Charvet semble fabriquer ses horloges électriques mais achète les horloges mécaniques dans le Jura, chez Cretin-L'Ange ou Bailly-Comte. L'entreprise est ensuite reprise par Léon Labrosse qui rachète Cretin-L'Ange en 1906.
Notons enfin qu'il existe depuis toujours une petite rivalité entre les deux bourgs de Morbier et Morez. Les fabricants d'horloges d'édifice sont presque tous originaires de Morbier, à commencer par les Mayet, à l'exception notable des Odobey de Foncine et précédemment de Tancua et la Rixouse [K0009]. De manière à pouvoir profiter de l'énergie de la Bienne, les fabricants s'installent à Morez. Seul l'établissement Cretin-L'Ange reste à Morbier.
A la suite de la crise de 1929, l'entreprise Cretin-L'Ange est arrêtée, en 1933. Elle est soit transférée dans la région de Lyon par l'entreprise Charvet, soit revendue à Léon Odobey.




Les Montres "Dollar" petites montres de qualité, au moins la marque avait eu l intelligence de faire un prix unique, selon les  concessionnaires et les pays  a rapprocher du prix des cigarettes en Europe ou ailleurs!!!!!


Parmi la, ou les centaines d'emboîteurs Français, Dollar a produit de petites montres populaires jusque dans les années  70. 
Ici un type militaire typique de l'après guerre avec son cadran noir. 




Je n'ai pas retrouvé ces maisons : Martin & Gillon, Philippe, FB de Jarcy, et madame Coville, pourtant ils ont existé et leurs poinçons nous parlent









Madame Veuve Gonthier d'Amiens fabriquait et était concessionnaire des bijoux Oria, et Mr Nicole est classé au patrimoine Culturel.

café de l'Univers, usine de lunetterie Léon Nicole
Type Inventaire général du patrimoine culturel
Dénomination café ; usine de lunetterie
Adresse 144 rue de la République ; Petit Quai 16 à 18
Époque 2e moitié 19e siècle

Historique En 1693, Claude Dolard vend la moitié d'une forge (martinet et clouterie ?) à Jean-Denis Chavin-Couraget. Appartenant en 1781 à l'émailleur Pierre-Célestin Chavin puis à sa veuve en 1822, l'établissement est porté comme moulin sur le plan cadastral napoléonien. Tenu par Eugène puis Aimé Chavin, il consiste au milieu du 19e siècle en une fonderie, produisant certainement des pièces pour l'horlogerie, destination inchangée en 1878 alors qu'il appartient à la veuve d'Aimé Chavin et à Charles Prost. Il est remplacé dans la deuxième moitié du 19e siècle, avant 1882, par un bâtiment accueillant le café de l'Univers et l'usine de lunetterie du dolois Victor Bouin. Bouin cède la place à la société lunetière Léon Nicole, qui se dit successeur d'Aubin Fontanez (fabricant de pendules à ressort jusqu'en 1910 et de lunettes jusqu'en 1914) . Fondée en 1882, la société Nicole produit également, sous la marque Labor, du matériel et de l'outillage pour opticiens. Elle disparaît vers 1959, après ledécès de Nicole en 1954. La marque est rachetée par la maison Cathenoz, établie 1 quai Aimé Lamy, et devient Labor-Rac (pour René et André Cathenoz) . Les deux premiers niveaux du bâtiment avaient été vendus dès 1955 à Raguin, qui installa un garage au rez-de-chaussée (actuellement partiellement occupé par des commerces) . Les autres étages servent d'appartement. 3 roues en dessus en 1855 : la 1ère d'1, 65 m de diamètre pour les soufflets, la 2e de 2, 98 m à la fonderie, la 3e de 3 m pour les machines à polir. 12 à 14 ch hydrauliques à l'usine Bouin au début du 20e siècle.




Bligné et fils une vieille maison,  quand ont ils arrêté? 1960?


Emile Langerock






Sur sa tombe il est noté:  
Sépulture d'Émile Langerock (1866-1938), joaillier, vice-président honoraire de la Chambre syndicale de bijouterie, joaillerie et orfèvrerie de Paris.
Emile LANGEROCK officier de la légion d'honneur décédé le 12 janvier 1938, à l'âge de 71 ans. Priez pour lui




Eugene Bansse a commencé en 1898  et s'est déplacé dans la rue Oberkampf en 1910



En 1919 il faisait partie de  la Ligue anti-allemande : organe de défense des intérêts économiques français et coloniaux.  Fabrique française de Bijouterie et Joaillerie E. BANSSE, 16, rue Oberkampf, Paris (11e). Ad. tél. : Bansor-Paris. Téléphone : Roquette 50-72. — Bagues, boutons d'oreilles, broches, boutons de manchettes, médailles et médaillons. entre autres il y avait aussi la :
SOCIETE DES CENDRES. Traitement de tous métaux précieux. — 39, rue des Francs-Bourgeois. Tél. : Arch. 21-52.




D'après "la cité de l or" En 1919, Louis Bardary s’associe avec Dupré, afin de monter une fabrique de bijouterie au bord de la Marmande, endroit très convoité par les bijoutiers de l’époque car on pouvait déverser ses résidus dans l’eau courante. Les ateliers D.B. font concurrence à la Coterelle et attirent les ouvriers. Mais en 1926, l’usine ferme (on peut encore découvrir  les locaux Impasse Alabergère)




Charles Hour avait succédé à  Diette et Hour installés depuis 1848 déjà rue Sainte Anastase en 1900 Charles dépose la marque C.H. puis la marque "Just"
En 1901 il fit breveter une horloge à remontage par différence de température.




Apparemment en 1920 c'était devenu Hour Lavigne et Cie. En effet Lavigne qui était le gendre  de Hour lui succéda  puis les frères O. et G. Meyer en 1946  Olivier restant seul après le décès de son frère en 1950




De très bonnes huiles en Horlogerie



L'entreprise Bijoux FIX a été créée en 1823 et est l' un des inventeurs du bijou plaqué Or laminé. Ces bijoux connaîtront de belles heures avant que Bijoux FIX soit rachetée par le Groupe Carmafix. Mais le site de fabrication se situe depuis fort longtemps à Guéret dans la Creuse.
Ce que j'ai appris également,  c'est M. Savard, inventeur du Bijou FIX,  qui a acheté en 1910 un château magnifique situé dans le Lot, perché au-dessus de la somptueuse rivière Dordogne : 


le Château de la Treyne.  Ce monsieur a entrepris de nombreux travaux pour sauvegarder ce château, en particulier la restauration des jardins.(http://lamalleapapa.com/)



Fermoirs "YAG" par la maison Gay Frères: Fondée en 1835 par Jean-Pierre Gay et Gaspard Tissot de l’atelier de fabrication de chaînes de Genève, Gay Frères est reconnue hors des frontières dès le milieu du XIXème pour la qualité de son travail et l’originalité de ses créations. Devenue le fournisseur des plus grands horlogers suisses au début du XXème , elle a su saisir les opportunités de ses grands succès pour mettre au point un dispositif industriel complet intégrant toutes les techniques de fabrication.

Bourdier Janin et Sanne: 

Du temps ou il n'y avait pas la "secu" cette maison faisait partie de la Société de secours mutuels des ouvriers sur or et argent de la ville de Lyon, Société mixte approuvée le 5 septembre 1855

Godard de la Roche : gros succès avec ses bijoux en poils d'éléphant. et en 1921 un fait divers:






Notre Bijoutier Godard De La Roche président d honneur de l union Vélocipédique Parisienne, a cette époque, j'ai retrouvé beaucoup de bijoutiers Joailliers adeptes de la petite Reine.



Malheureusement en 1936 faillite de ce cher Godard



En 1939 Maurice Firmin Cartier est membre de l action française et soutient le mouvement "Pour la contre révolution"



Veith Lecordier était un grossiste en Horlogerie






Il avait aussi un bureau à Alger, nous oublions l importance de l Algérie pour la vente de bijoux




Louis-Delphin Odobey [1827 - 1906], parfois aussi appelé Delphin Odobey, crée en 1858 à Morez (Jura) ce qui deviendra l'une des plus importantes maisons d'horlogerie d'édifice de France. La société est ensuite reprise par trois de ses fils, Victor, appelé Émile, Jules et Albert. Celui-ci reste seul avant de la céder à son tour à son fils Georges qui devra arrêter l'entreprise en 1964.

De plus, en 1880, le fils aîné de Louis-Delphin, Paul, crée lui aussi son entreprise d'horloges d'édifice.

Les horloges Odobey sont installées dans toute la France. Avec les fabriques Prost (Paget), Cretin-L'Ange ( dont j ai déjà parlé plus haut) et Bailly-Comte, nous avons là l'essentiel de la production morézienne d'horloges d'édifice.

Ces horloges sont techniquement remarquables du point de vue de leur conception et de leur exécution.



Photo des employés de la maison L.D. Odobey. Probablement ca. 1880-1890
Louis-Delphin est à gauche sur la photo. Deux de ses fils probablement à droite et à gauche. 
Source : http://morez1900.net/ et Mme Bénier-Rollet, avec mes remerciements 




Quel Village de France n'a pas son horloge Odobey?  Né le 15 août 1827, à Foncine-le-Haut (Jura), Louis-Delphin Odobey est le fils de Jean Alexis Odobey (1789 - ), cultivateur et horloger et de Marie Judith Fumey-Badoz (7/10/1787 - ), cultivatrice également [E0015]. Son grand-père était lui-même Paysan Horloger horloger et aurait connu Antide Janvier .
Ne pas manquer de voir l excellent site : https://www.horloge-edifice.fr/Horlogers/Odobey_Louis-Delphin.htm



La Maison Meyer, qui fabriqua des modèles exceptionnels en or 


"Bien qu'il s'agisse d'une marque française j'ai pu retrouver quelques infos sur UTI. En effet Georges Meyer, créateur de la marque vers 1909, fabriquait ses montres à Besançon (Fabrique Utinam qui a sans doute donné le nom UTI) mais avait des bureaux à Paris (139 Bd Sébastopol) et surtout à La Chaux de Fonds en Suisse ce qui m'a permis de retrouver ces quelques notions (mes archives sont suisses à 99,9%). Au début du siècle on trouve sous la marque UTI des montres de poche (dont des chronomètres), des réveils et des pendules de voyage. Utinam est d'ailleurs l'une des premières fabriques (avec Junghans en Allemagne et Lip en France) à utiliser le radium pour faciliter la lecture nocturne de ses cadrans.
En 1912 UTI se spécialise dans la montre-bracelet (homme et femme) ce qui est assez précurseur pour l'époque, et propose de nombreux modèle dits "de forme" (tonneau, carré-cambré...)
UTI apparait pour la dernière fois en Suisse vers 1926 : il est probable que cette marque soit alors devenue strictement française.
Dans un listing français de 1952 j'ai retrouvé UTI sur le cadran de réveils dont le mouvement n'était pas fabriqué par Utinam : il est possible qu'à cette date les montres UTI soient munies de mouvements de provenance diverses, dont suisses. "
Voir mon article:  https://www.richardjeanjacques.com/2012/12/1925-lart-deco-les-modernes-suite.html



et ci-dessous, montres UTI des années 1975





La Maison Amstutz et Meylan fabriqua de beaux outils pour les horlogers






Les montres Longines , il faudrait leur consacrer un chapitre, Boisseau et Bassaget ainsi que Maurice Weil , n'ont pas laissé grands souvenirs





Dardel, l un des grands gainiers de nos métiers est toujours là plus de 100 ans après.
Dardel Paris SAS, ou simplement Dardel, œuvre dans la conception, la fabrication et la vente d’écrins, de coffrets, de présentoirs notamment dans les domaines de la bijouterie, la joaillerie et de l’horlogerie.
1895 – Création de l’entreprise Dardel par Mr Dardel, gainier de son état. Ce qui en fait l’entreprise spécialisée dans la gainerie la plus ancienne de France.
1930 – Création de la vitrine tournante et développement sur les marchés francophones d’Afrique.
1er, 3ème et 4ème prix au concours d’installations de magasins des assemblées coopératives (Lyon 1930)
1972 – Rachat par une des petites filles de Mr Dardel, compagne de Patrice Boyaval qui prend alors la direction de l’entreprise et contribuera largement au développement de son activité.





Je n'ai pas trouvé trace de Paul Dasset, mais Tricard en revanche était un grand sculpteur et médailleur français, cette médaille plique a jour de 1920 est de lui



Les Fernier ? grande famille d horlogers  a Besançon des 1782,  Maxime Fernier vécut de 1875 à 1922.  Cressier lui était né a Besançon en 1870 et ce  fut L. Fernier qui lui succéda. Mais Avant Coquiard et  Gressier de Besançon font breveter en 1854 un nouveau système de secondes fixes et indépendantes.



Lip est une marque horlogère française originaire de Besançon (Doubs) , fondée en 1867 et qui avait ses derniers ateliers dans la zone industrielle de Palente, avant sa liquidation judiciaire en 1977.

Lip est détenue par Jl-b Brand Paris et diffusée par la Manufacture Générale Horlogère (Lectoure)

.« En 1800, le futur empereur qui n’est encore que premier consul, est de passage à Besançon. À cette occasion, un artisan horloger lui offre une montre au nom du consistoire israélite dont il est le président. C’est un personnage de roman qui porte calotte de velours et barbe abondante. »3.
À l’origine, Emmanuel Lipmann était un artisan horloger qui, « lorsqu’il n’était pas penché sur ses montres, la loupe à l’œil, parcourait la plaine alsacienne, réparant les pendules ou vendant sa propre fabrication, mi-colporteur, mi-médecin d’horloges. L'hiver, il regagne son village, son atelier, son établi et prépare la saison suivante. (…). Mais notre homme, lui, restera fidèle à sa Franche-Comté natale. Il porte un nom qui, amputé de sa seconde syllabe, est aujourd'hui le plus populaire de l’industrie horlogère. (…) Il est l’ancêtre de tous les LIP qui, d’une petite entreprise de quinze personnes installée en 1868 par Emmanuel Lipmann dans la Grande Rue à Besançon, firent la plus puissante des manufactures françaises. »
Après la Loi Le Chapelier en 1791 et l'abolition des corporations de métiers, nécessairement catholiques, les transformations dues aux nouvelles lois de la jeune République française et la liberté de cultes ont ouvert l'accès à tous ou presque d'un grand nombre de métiers liés à la mécanique dont l'horlogerie. Les anciennes provinces, transformées en 83 départements en 1790, qui entouraient la Suisse en ont profité pour détaxer certains métiers (horlogerie, tissage, papeterie, etc.) et créer des écoles, de façon à attirer les ouvriers qualifiés, y compris des israélites et des protestants, et relancer ainsi l'économie. Ainsi, de nombreux horlogers ont pu s'installer dans le Jura, la Savoie (territoire qui ne devient français qu'en 1860) ou l'Isère, pour produire à moindre coût et vendre aussi bien en France qu'en Suisse, où la haute horlogerie est présente depuis la Renaissance, et dans d'autres pays
En 1807, une montre de gousset est offerte à Napoléon Bonaparte par la communauté juive de Besançon.
En 1867, Emmanuel Lipmann, avec ses fils Ernest et Camille, fonde un atelier d’horlogerie sous l’enseigne Comptoir Lipmann. L'atelier devient, en 1893, la Société anonyme d’horlogerie Lipmann Frères.
Ernest Lipmann dépose en 1893  "Parfaite, Fidèle, La Nantaise, la Lyonnaise, la Dunkerquoise la Rouennaise Phébus, Tandem, Gallus et en 1896....Chronomètre Lip.
Lipmann frères  déposent en 1902  Chronomètre de France, et en 1908 "Lip" en 1931 la raison Sociale devient LIP S.A.  et en 1948 Fred Lippman devient président.
En 1973, Lip fabrique les premières montres à quartz françaises. Mais les difficultés s'accentuent : les concurrences américaine et japonaise mettent déjà l'entreprise en péril. Le 17 avril 1973, Jacques Saint-Esprit démissionne et Lip dépose le bilan. Dans les semaines qui suivent, l'usine Lip devient alors le théâtre d'une grève menée par des syndicalistes bornés qui va connaître une audience nationale. C'est le point de départ d'un conflit emblématique de l'après 68, qui va durer plusieurs années.



Ah les assiettes à bouillies de mon enfance, et pour les bijoutiers d après guerre c'était un bon rapport



Ah!!!ces bracelets a ressorts, idée ingénieuse mais quand il s agit de les réparer!


Dufa est née à Leipzig en Allemagne, elle était produite avant les années 1940 par la célèbre horlogerie Etzold & Popitz.
La marque s'inspire depuis bientôt 100 ans du design néo-classique du mouvement Bauhaus ainsi que de l'héritage de l'architecture simple et pure que l'Allemagne (et la Suisse) a donné de meilleur.
Si l'on mélange la qualité ainsi que le design Allemand, nous avons donc Dufa : simple, efficace, raffiné mais aussi très qualitatif !

A coté la marque Union à Soleure en Suisse.
Union SA de Selzach, Soleure (Soleure en français) a été fondée en 1895 et ils ont utilisé divers noms, dont Max Studer, Stadler-Bouche et Studer-Reutsch. La société était toujours cotée en bourse dans les années 1960, mais pourrait bien avoir été victime de la nouvelle ère du quartz.



Montre Union Soleure de 1950 



Les Montres Omega

En 1848, Louis Brandt, alors âgé de 23 ans, ouvre un "comptoir d'établissage" à La Chaux-de-Fonds dans le canton de Neuchâtel. Ses montres portent la marque « Louis Brandt ».

En 1879, les deux fils du fondateur, Louis-Paul et César Brandt, décident de se lancer dans la fabrication industrielle « à l'américaine ». En raison de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée et de surfaces disponibles et de l'opposition de leurs concurrents, La Chaux-de-Fonds ne leur paraît pas convenir. Après avoir envisagé de s'implanter dans plusieurs villages du Jura, ils s'installent définitivement à Bienne dans le canton de Berne, mieux située sur le plan logistique (transports, main-d'œuvre, fourniture d'énergie, etc.). Dès janvier 1880, ils lancent leur premier calibre fabriqué par des procédés mécaniques. Fiable et bon marché, le produit connaît un succès fulgurant. Dès le second semestre 1880, l'entreprise occupe 250 personnes et lance ses premières marques. À l'époque, le temps de travail dans l'entreprise est de 59,5 heures hebdomadaires, ce qui est inférieur au maximum légal fixé à 65 heures. Avant la fin de la décennie, l'entreprise devient la plus grande de l'horlogerie suisse, occupant 600 personnes et à même de produire 100 000 montres par année. La qualité de la production est reconnue par la Confédération suisse et à l'étranger.

Le calibre 19
En 1894, l'entreprise lance le calibre Omega 19 lignes, qui donnera son nom à l'entreprise. Le nom est déposé dès le 10 mars 1894. Ce produit est une réussite totale aussi bien technique que commerciale : vingt ans plus tard, en 1914, il représente encore le tiers de la production d'Omega. En 1896 : Omega remporte sa première récompense. L'entreprise occupe près de 800 personnes et fabrique 100 000 montres Omega par année. On la considère déjà comme la « plus importante fabrique d'horlogerie de Suisse ». Les premières contrefaçons apparaissent. Après la mort des deux fondateurs, l'entreprise est transformée en société anonyme au capital de 250 000 francs (14 mai 1903).

Pour la suite , je vous renvoie a  wikipédia:  

ou au journal Le Point : https://www.lepoint.fr/montres/omega/


LES CARILLONS FRANCAIS
La famille Romanet et Cie s'était installée à Morez . Romanet fabriquait des comtoises il fit breveter en  1845  une détente d horloge: en 1853  une petite horloge a ressorts à barillets fixes : En 1860 un systeme d horloge allant 30 heures se remontant par le tirage des cordons et muni d'un systeme de réveil.
Puis Honoré  en 1869 s installa a Lons le Saulnier.
Séraphin a Morbier fabriqua des horloges de clocher de 1873 a 1877
Charles a Marseille rue des Templiers devint horloger de la ville de Marseille en 1879, puis félicien et fils revinrent aux Comtoises à Morbier en 1908




Couaillet frères de Saint Nicolas d'Aliermont , en Normandie.
En 1804 Couaillet était instituteur et sacristain. Il s'interessa  à l horlogerie  Les fils fondèrent l importante fabrique Couaillet ou l on fabriqua des montres marines, des pendules de voyage des roulants devint Couaillet frères en 1900 et reçut un diplôme d honneur en 1910 
Ils avaient installé en 1900 une succursale rue Oberkampf à Paris :
À la suite d'un incendie dévastateur en 1912, l'entreprise Couaillet Frères achète les ateliers Delépine-Barrois, appartenant à l’origine à Honoré Pons. Ils fabriquent de nombreuses variétés de pendulettes de voyage, des pièces mécaniques pour l'armement (fusée d'obus), des télégraphes et développe une voiture électrique, "l'électricar" qui sera fabriquée et vendue à quelques dizaines d'exemplaires sans grand succès. Après la Première Guerre mondiale, il achète l’usine « La magicienne » à Saint-Ouen pour y produire des pièces pour l’aviation.
À la suite d'un deuxième incendie en 1932, Armand Couaillet, avec quelques employés, remonte un atelier, « La mécanique horlogère », à l’emplacement des écuries du château Le Bréjal, sa propriété. Il y fabrique de nouveaux mouvements : un minuteur, un réveil SONNFOR, le SONOCTO ou réveil 24 heures qui sonne à la même heure tous les jours. Faute de pouvoir payer les annuités à la Propriété Industrielle, ces brevets tombent dans le domaine public.

Ses fils, petits-fils puis arrière-petits-fils continuent l'entreprise sous le nom de Couaillet-Maruanne-Quesnel à partir de 1955 et en 2011 sous le nom de Couaillet Usinage dans la ville de Rouxmesnil, à proximité de Dieppe.
Les collections historiques de pendulettes de voyages, habitacles de marine et télégraphes sont conservées au Musée de l'horlogerie de Saint-Nicolas d'Aliermont
 Vers 1930 ils rachetèrent  la maison Bourgeois a Paris rue Charlot 




Un  anecdote a propos de Saint Nicolas d'Aliermont , Après la guerre, mon père (qui entre autres avait fait le tour du monde sur la Jeanne D' arc en 1936, ne retourna pas dans la marine. Diplomé de l école nationale de Cluses (avant la guerre) il commença a réparer des montres etc, puis monta un petit magasin, a la place d'un porche . Les gens avaient besoin de tout, et la marchandise était difficile a trouver pour les commerçants. 
Donc, mon père allait une fois par semaine à Saint Nicolas d'Aliermont pour acheter des montres, des réveils, etc (pas les carillons car il y allait en vélo, 67 kms quand même ) Quelle époque!!! il ramenait de la campagne en même temps du beurre  et il le mettait dans un pot en grès et le salait pour mieux le conserver. 
Alors en 1947 j avais 5 ans et je regardais tout cela avec des yeux émerveillés  alors que mes petits enfants de nos jours, pour les épater???,




Ce que montrent ces pages de publicités , c'est que dans les années 1920, il y avait un grand nombre de grossistes, de nos jours???Cherchez les!


En 1914-18  cette montre Croissant était la montre du poilu




Nul besoin de présenter le Comptoir Lyon Alemand, nous sommes en 1922, dans 7 ans, le Comptoir Lyon Alemand va être responsable de la faillite de très nombreuses entreprises de BJO françaises qui seront liquidées, le Comptoir lui s'en sortira:  j ai fait un article important la - dessus:



Lançon  fit breveter en 1858 une montre à échappement à levée simple et à repos

 En 1925 Carette et ses fils dans l'annuaire industriel




Marcel CORPET  rue Amelot à Paris successeur de Blanpain fabriquait des pendules et des bronzes , il dépose en 1908  une marque (ci-dessous)







Thiery Maçon avait créé sa société le 31-12-2019, et 10 ans après il était...d'après lui, la plus importante production, la meilleure fabrication....le plus gros stock, et en plus il avait les meilleurs prix.



 Jules Ponce qui exerça dans la médaille artistique de 1906 -à 1923






Chopard Frères  en 1920 fabriquait des "insectes" en bijou, il eut un poinçon:








Ils eurent de grandes heures de célébrité ces réveils Tam Tam


Reveil Tam Tam


Reveil Tam Tam



Le 28 janvier 1919, la C.I.M.H. est officiellement créée en tant que Société Anonyme (S.A.) au capital de 600 000 francs, porté ensuite à 1,8 million de francs au cours de la même année. Son siège social est établi au 18 boulevard Malesherbes à Paris, et une usine de 2 500 m2 construite à Puteaux, en région parisienne, sous la direction d’Edouard Hoyaux. Entouré de techniciens suisses délégués par le groupe Omega, JAZ lance en 1921 son premier réveil  " le CLASSIC". Près de 10.000 exemplaires sont vendus la première année et un brevet est déposé par Louis-Gustave Brandt grâce à de nouvelles caractéristiques jamais vues sur le marché. Un nouveau bouton d’arrêt est placé sur le dessus de la boîte pour arrêter de façon simple la sonnerie, et le timbre sur la cloche arrière et non plus sur le dessus comme traditionnellement. La fréquence du timbre est voisine du ré musical, ce qui va conférer au Jaz sa gloire et sa réputation.
C’est également le début d’une tradition : tous les produits Jaz porteront un nom se terminant par « ic »5 (a priori en référence au tic-tac du réveil).

 « Dès que nous eûmes pris la décision de « partir », nous avons adressé à tous les détaillants un imprimé, du reste assez luxueux, destiné à leur annoncer la naissance du « Jaz ». » témoigne Ivan Benel.

Une exclusivité est donnée aux HBJO (Horlogers Bijoutiers Joailliers Orfèvres) ; Un réseau commercial d’une dizaine d’agents est créé pour sillonner la France et aller présenter les réveils Jaz directement chez les détaillants.
En 1922, les commandes affluent grâce à la réussite de son nom, la qualité reconnue des modèles, l’effet produit par la sonnerie cristalline ou encore la volonté d’acheter français.
Avec une notoriété croissante, la marque est en passe de devenir un nom générique pour désigner un réveil. Georges Scemama, publicitaire de la marque, disait d’ailleurs : 
« Notons ceci " JAZ " jamais réveil "JAZ" ; c'est inutile et même nuisible. On ne parle plus de réveil, il n'existe plus ce mot, il est remplacé par son synonyme, un "Jaz" ».
Dès 1924, la CIMH commence à exporter ses modèles en Europe et en Asie et l’usine de Puteaux double son effectif pour dépasser les 100 salariés.
En 1925, 500 000 pièces sont vendues et en 1929, 786 0007.

La suite est très intéressante sur  https://fr.wikipedia.org/wiki/Jaz_(entreprise)



Maurice Lespous fut une maison importante




Ils avaient exposé aux arts décoratifs au grand palais




En 1830, Eugène Coquais fonde à Lyon un magasin de joaillerie. Son gendre Charles lui succède en 1870. En 1896, Alphonse Augis, fils de Charles, prend la succession de son père et donne son nom à l'entreprise qui devient A.Augis.

En 1907, inspiré par deux célèbres vers de Rosemonde Gérard, « Car vois-tu, chaque jour je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain », Alphonse Augis dessine une médaille gravée sur or qu'il baptise « la médaille d'amour ».
https://www.richardjeanjacques.com/2009/02/plus-quhier-et-moins-que-demain.html
Ce bijou fait la célébrité de la maison : sa fabrication dépasse à ce jour le cap des deux millions d'exemplaires .

À compter de 1928, la direction de l'entreprise est assurée par Franck Augis, fils d'Alphonse, qui transmet ses fonctions en 1970 à Guy Augis.
Le 7 juin 2012, la société est placée en redressement judiciaire.
le 10 juillet 2012, un plan de cession est signé en faveur de la société Arthus Bertrand.
A.Augis est desormais une marque de la société Arthus-Bertrand.
Un regret, ces deux maisons pendant la guerre fabriquèrent les fameuses françisques du Maréchal Pétain qui servirent à décorer des hommes qui envoyèrent leurs confreres juifs Joailliers aux fours crématoires




J ai été étonné de voir un grand nombre de publicité dans ces années 1920  pour conseiller aux bijoutiers de vendre des machines à coudres.




Belle maison dans les années 1920, la maison Sasportas j ai retrouvé  l un des bracelets de cette publicité-réclame en haut à gauche, il a été revendu par la maison de vente "De Baecque"



1922 Ivoire or et émail


Sasportas: Trois couleurs or avec une agate



le 12 novembre 1926  dans le journal "La Liberté", Boisseau et Bassaget cherchaient un apprenti.


J'espère qu' ils ont trouvé




De nombreux bijoux étaient faits en or laminé : comme un “sandwich” constitué d’une plaque de cuivre entre deux fines plaques d’or et compressé entre deux rouleaux pour obtenir l’épaisseur désirée.  Des sociétés telles que Murat, Fix et Oria, fondées en 1847, 1823 et 1897 respectivement, étaient spécialisées dans la production de bijoux de haute qualité en or laminé.  Pour la première fois dans l’histoire, les peuples pouvaient porter des bijoux qui ressemblaient, à s'y méprendre, de l’or et la demande était forte dans une France de plus en plus prospère. ( la Malle a Papa)
La publicité radiophonique après la guerre 39-45  disait "Dans ORIA, or il y a" 


Bijoux en plaqué ORIA



J ai repris le texte de Mr Schaffner parce qu il est bon: https://www.bijoux-anciens-schaffner.fr/
La marque FIX en 1829 par François-Auguste Savard né en 1803, fils de percepteur aux Contributions de l’Aube, lorsqu’il quitta le collège, il avait obtenu de son père le droit d’entrer comme apprenti chez un bijoutier de Provins dont il aimait le travail minutieux. En possession de tous les secrets de ce beau métier, il gagna Paris, ce furent d’humbles débuts, dans le quartier du Marais, cœur de l’industrie du bijou à l’époque. C’est là que naquit, en 1829, l’industrie du bijou en doublé or, qui devait connaître un destin si éclatant, le succès est immédiat dans toute la France et aussi par des demandes de l’étranger.
C’est en 1849 qu’il acquit le merveilleux hôtel particulier au 22, Rue St Gilles, œuvre de Delisle-Mansard, dans le pittoresque Marais. Pour ne pas détruire l’intérieur de ce formidable bâtiment, les jardins et des terrains alentours seront utilisés pour édifiés les premiers ateliers, avec plus de 100 ouvriers. A l’exposition de Paris de 1855, il reçu une place de choix mais aussi une médaille d’or « Par sa bonne fabrication, son poli impeccable, la supériorité de sa qualité et la recherche de ses dessins ». En 1868, le progrès technique permettra, le procédé de l’estampage mécanique, alors que jusque-là tout été manuel.
Après la période difficile est désastreuse de la guerre de 1870, notre héros, ne songea nullement à 68 ans à la retraite, au contraire une nouvelle usine vit le jour dans la Creuse, est c’est la mort seule en 1875, qui interrompra l’activité. C’est en 1895 que naquit en réalité la marque Fix, avec comme devise  » Son armure est en or » avec la représentation d’un chevalier et de son casque, et afin de rendre immuable le titre d’or employé dans ses bijoux, et de redonner confiance aux clients. C’est à ce moment là que l’entreprise compté 150 employés et 650 ouvriers, et une surface de 3000 m2 de superficie.
Aujourd’hui la société Carmafix spécialisée dans les revêtements par procédés électrolytiques dans divers domaines, a repris la marque Fix en 1993, avec également l’ancienne marque de Léon Martin fondée en 1900. Le siège social se trouve au 16, Rue St Gilles à Paris, et leur usine à Guéret dans la Creuse, elle emploie 9 personnes, selon mes sources, sous réserve.






Parce qu'ils rêvent d'un avenir meilleur pour leur village de Granges, en Suisse, le docteur Josef Giard et l'instituteur Urs Schild fondent en 1856 l'Ebauches-Fabrik. L'entreprise, qui fabrique uniquement des ébauches, doit faire face à une redoutable concurrence. En 1866, Urs Schild dirige seul la société, déterminé. La manufacture produit désormais des montres complètes et, en 1876, la première montre quitte les ateliers. La légende Eterna est en marche.  la suite :  https://www.lepoint.fr/montres/eterna/





J ai retrouvé la photo actuelle de ce modèle de 1922


Léon Hatot (22 avril 1883 à Châtillon-sur-Seine - 11 septembre 1953) était un horloger et bijoutier français.
Hatot étudie de 1895 à 1898 à l'école d'horlogerie de Besançon, puis et l'École des Beaux-Arts de la ville. En 1905, il ouvre un magasin à Besançon et se lance dans la production et la gravure de boîtes de montres en métaux précieux. En 1911, il s'installe à Paris et reprend la "Maison Bredillard", tout en gardant sa manufacture de Besançon. À partir de 1919, il fonde une société pour produire des montres à piles. En 1923, il débute avec Marius Lavet la production des horloges ATO. En 1925, Hatot remporte le Grand Prix de l'Exposition internationale des Arts Décoratifs et industriels modernes avec une série d'horloges électriques de style Art déco. Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Hatot a été l'un des membres fondateurs de la Société française chronométrique.
Léon Hatot S.A. fait maintenant partie de Swatch Group.

ce sont ses horloges fabriquées sous la marque ATO.Horloges qui équiperont les gares françaises et dont la simplicité du design du cadran et la facilité de lecture sont encore aujourd’hui imitées. D’autant que ces horloges furent électriques très tôt! Il s’intéressa dès 1920 à ces pendules électriques à piles, puis alimentées par l’électricité. pour cela il avait embauché un ingénieur diplômé de l’Ecole Supérieure d’Électricité. Compte-tenu de sa formation artistique, ses pendules furent aussi de véritables objet d’art par l’emploi du marbre, de métal chromé, de boîtiers en marqueterie avec des bois précieux et même de verre avec Lalique!  un beau document d'époque sur ATO:

https://clockdoc.org/gs/handler/getmedia.ashx?moid=22917&dt=3&g=1

Il créa aussi des modèles de bijoux, ci-dessous son poinçon






 Une montre bracelet Art Déco en platine, diamant et émeraude, le bracelet
diamant et baguette diamant conçu comme une série d'arcs, le cadran avec des chiffres arabes sous un "verre" émeraude et avec une lunette diamant baguette, le mouvement 18 bijoux de Hatot, France, avec quatre réglages, le boîtier avec poincon LH pour Leon Hatot, le bracelet avec un panneau amovible pour régler la longueur  1923-25





Cette Maison Mérite un chapitre à elle seule, ce que ferais!



Bulle Clock


La Bulle Clock de 1920 



Les bijoutiers vendaient des postes de radio en 1920




Longines est une entreprise horlogère suisse de prestige et de luxe appartenant au Swatch Group. Elle est positionnée dans le segment du haut de gamme. Longines est la plus ancienne marque encore en activité, sans modification, dans les registres de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle. Elle a été créée à Saint-Imier en 1832 par Auguste Agassiz. Elle a une double activité de manufacture de montres et de chronométreur sportif.

Comment appelle t on un défaut dans un diamant? 


Eh bien  E.Baril l a vu...le crapaud dans le diamant



Maison Baril




Bayard : les plus âgés d entre nous se souviennent des réveils Bayard

L entreprise a été fondée en 1867 par Albert Villon, spécialisé dans la pendule de voyage et la montre de marine. Ces premières réalisations sont marquées de ses initiales A.V.

En 1873, il s'associe avec le beau-frère de son épouse, Ernest Dessiaux. Cette même année, ils déposent un brevet de « Perfectionnement et additions aux réveils ordinaires ». On ne connaît pas sa formation, mais le brevet laisse à penser qu’il possédait de solides compétences en horlogerie. Il crée avec Albert Villon la société « A. Villon et Dessiaux » qu’il quitte en 1883 pour créer sa propre entreprise.
En 1885, une association naît entre Albert Villon, Paul Duverdrey, comptable de formation, et Joseph Bloquel, horloger de formation. Convention de dix ans. Paul Duverdrey prend en charge la direction des ateliers avec Joseph Bloquel. Villon s’occupe de la surveillance générale et de la prospection à l’étranger. En 1902, la société devient société en nom collectif Duverdrey et Bloquel. Elle perdure sous cette forme jusqu’au 2 décembre 1916.

-Février 1907 : Duverdrey et Bloquel donnent l’appellation réveils Bayard, et cela bien avant que la marque Bayard ne soit déposée en 1928.
En 1916, la société Duverdrey et Bloquel devient une Société anonyme nommée Société des anciens établissements Duverdrey-Bloquel (dont la durée est fixée à cinq ans). Le nom subsiste jusqu’en 1962.

-14 décembre 1962 : la Société des Anciens Établissements Duverdrey-Bloquel devient la société anonyme Réveil Bayard.
-23 janvier 1984 : la société Réveil Bayard est placée en redressement judiciaire


Si vous voulez l histoire complète:




Cette page est conscrée àl' entreprise  Hardellet avant qu'elle ne devienne la marque Nuptia.
André Hardellet le fils est né à Vincennes le 13 février 1911 de parents bijoutiers dont il est le fils unique. ses parents s’installent à Paris où ils dirigent une fabrique de bijoux : « les alliances Nuptia ».




Excellent élève, leur fils est promis à un brillant avenir et entame des études de médecine, qu’il abandonne en 1933 pour prendre, comme le veut la tradition dans ce milieu, la direction de l’entreprise familiale.


Ecoutez la plus belle chanson qui ait été composé sur le texte de André Hardelet, notre grand artiste Joaillier.
https://youtu.be/QiHL1vi5Mhs

J ai traité ce sujet Hardellet dans mon article 
https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Hardellet

Des commentaires? des suggestions? écrire a : richardjeanjacques@gmail.com


Adolphe Jean Marie MOURON dit Cassandre dessinateur de bijoux pour Fouquet ou Hermès et d'autres

  Ce beau bracelet est réapparu , la maison  Christie's l'a revendu et le décrit ainsi UN BRACELET BRACELET ART DECO MULTI-GEM ET DI...