Dans les
articles précédents, voir :
J’avais expliqué comment le fils et la femme du fondateur de la maison Clerc avaient, au dire du dossier de la Treuhand, organisé une liquidation au profit de Monsieur Liebman afin de déshériter Paul Clerc.
J’avais
expliqué aussi comment Monsieur Liebman avait quitté la France au début de la
guerre pour se réfugier avec sa famille
aux Etats Unis.
Les biens
de monsieur Liebman ayant été Aryanisés, la maison de Monsieur Liebman au 31
boulevard de la Saussaye à Neuilly, avait été occupé un temps par la maîtresse
italienne de Monsieur Liebman.(interrogatoire de Laure Dissard le 31/8/1948)
Puis elle
avait été mise en location par l administrateur de l Aryanisation Mr Armand Biney en mai 1942
Source dossier d’aryanisation et livre « une Reine
de l occupation de Gilbert Joseph chez Albin Michel. Livre de 70 pages
merveilleusement renseigné . Gilbert Joseph
ecrit "Armand Binet" je crois préférable l orthographe d’"Armand Biney" du dossier d’Aryanisation.
Pendant un
temps, la Kommandantur de Courbevoie voulait réquisitionner cet Hotel
particulier à moins qu’il ne soit loué à Mr Kleinknecht qui était un de leurs
agent, point important, la durée du bail était conditionnée par l occupation
allemande en France.
Ce Monsieur
Kleinknecht était un banquier Allemand (et un agent de l Abwer), il avait
épousé une française , (voir en fin d’article, un court compte rendu sur la vie
de cette femme, le livre fait 370 pages et je peux vous encourager à l acheter
car Laure Dissard, madame Kleinknecht a vécu tellement d’évènements que
cette histoire est passionnante)
Ils
s’étaient mariés avant guerre, mais ce couple infernal s’aperçut très vite de
ce qu’ils pouvaient tirer de l’occupation de la France et surtout de faire
fortune grâce à l aryanisation en rachetant pour rien des biens juifs saisis ,
en profitant de leurs relations allemandes, mais surtout françaises.
Laure
Dissard avait encore plus d’ambition que Walter Kleinknecht qui lui, n’avait
pas beaucoup d influence sur son épouse qu’il décrivait comme autoritaire. Ils
vivaient séparés et finalement Laure
Kleinknecht vint s’installer dans la maison de Monsieur Liebman au mois d’Avril
1943.
Dans le dossier d'aryanisation, il y a les plans de cette maison qui était très grande et je les publie car certains descendants de Mr Liebman en france et aux Etats unis ont connus cette maison.
Le sol du vestibule est dallé de marbre "grège d'alose" avec plinthes en marbres sur le pourtour des murs Le descriptif fait plusieurs pages je le communiquerais a qui le voudrait.
Toujours est il que c'est à cause des grandes pièces de réception que Laure Dissard/Kleinknecht jette son dévolu sur cette maison car elle veut recevoir beaucoup de monde. Et il va défiler une bonne partie de la collaboration dans cette maison.
Il divorcèrent en juin 1943 tout en continuant à se fréquenter pour leurs affaires communes et aussi parce que Laure était beaucoup plus puissante que Walter son Mari.
Elle put réaliser de très grosses prises industrielles, entre autre une partie de Hispano Suiza, avec la complicité de Jean Bichelonne (photo ci-dessus), collaborateur notoire qui mit en place le STO, fut secrétaire général en 1942 du commerce et de l industrie, ministre du travail en 1943 et qui mourut des suites d’une opération en décembre 1944 en Allemagne après s’etre réfugié a Siegmaringen.
Dans le dossier d'aryanisation, il y a les plans de cette maison qui était très grande et je les publie car certains descendants de Mr Liebman en france et aux Etats unis ont connus cette maison.
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Sur cette partie du plan, le sous sol et le premier étage.
Tout d'abord le descriptif de la maison dit que le terrain fait 19 mètres sur 40 mètres de long,que le mur en ciment sur le boulevard , est surmonté d'une grille en fer , selon le règlement de la voirie de la ville de Paris , une grille "Charretière" en fer a deux vantaux surmontés d'un motif décoratif, ce texte qui avait été préparé pour la location dit que l hôtel particulier est édifié en matériaux de luxe.
Au sous sol, logement du personnel, garage etc.
Au premier étage , une grande chambre avec salle de bains et WC.
Une terrasse au devant de la chambre et de la salle de bains, et une autre terrasse avec pergola sur le coté droit de la chambre.
Click to enlarge |
Le deuxième étage, couvert en terrasse avec deux chambres, une salle de bains, une lingerie et des WC.
Toujours est il que c'est à cause des grandes pièces de réception que Laure Dissard/Kleinknecht jette son dévolu sur cette maison car elle veut recevoir beaucoup de monde. Et il va défiler une bonne partie de la collaboration dans cette maison.
Jean Bichelonne, Fernand
de Brinon, docteur Michel et le général Barckhausen à l'inauguration du salon
Technique et Industriel français au Petit Palais. Paris, avril 1941. LAPI
|
Elle put réaliser de très grosses prises industrielles, entre autre une partie de Hispano Suiza, avec la complicité de Jean Bichelonne (photo ci-dessus), collaborateur notoire qui mit en place le STO, fut secrétaire général en 1942 du commerce et de l industrie, ministre du travail en 1943 et qui mourut des suites d’une opération en décembre 1944 en Allemagne après s’etre réfugié a Siegmaringen.
Benoist Méchin |
Pierre Cathala |
Moins audacieux qu'Yves Bouthillier pour les réformes de structure, il créé cependant les services sociaux du ministère.
Condamné par contumace à la Libération, il vit presque jusqu'à ses derniers jours dans la clandestinité.
Il entra
dans le jeu pour favoriser des réunions entre les dirigeants allemands et des français disposés a collaborer et a les
satisfaire.
Amédée Bussière ami de Laure Dissard
Bussière, Amédée (Préfet de police de Paris du 21 mai 1942 au 17 août 1944, organisateur de la rafle du Vél d'hiv') : arrêté le 20 août 1944, révoqué le 25 mai 1945, jugé en juillet 1946 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, à la confiscation de ses biens et à l'indignité nationale..Arrêté et incarcéré au dépôt de la préfecture de police (20 août 1944), à Drancy, ramené au dépôt de la préfecture de police, incarcéré à la Santé. Inculpé en septembre 1944 et détenu à Fresnes. Révoqué le 25 mai 1945. Comparaît devant la cour de justice de la Seine (juillet 1946). Libéré en mars 1951, Peine commuée libéré conditionnel,mort en 1953.
Amédée Bussière ami de Laure Dissard
Bussière, Amédée (Préfet de police de Paris du 21 mai 1942 au 17 août 1944, organisateur de la rafle du Vél d'hiv') : arrêté le 20 août 1944, révoqué le 25 mai 1945, jugé en juillet 1946 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, à la confiscation de ses biens et à l'indignité nationale..Arrêté et incarcéré au dépôt de la préfecture de police (20 août 1944), à Drancy, ramené au dépôt de la préfecture de police, incarcéré à la Santé. Inculpé en septembre 1944 et détenu à Fresnes. Révoqué le 25 mai 1945. Comparaît devant la cour de justice de la Seine (juillet 1946). Libéré en mars 1951, Peine commuée libéré conditionnel,mort en 1953.
Florence Jay Gould
Gilbert Joseph dans son livre "une Reine de l occupation" ecrit que Kleinknecht qui menait la grande vie, avait rencontré Florence Gould milliardaire par son mari, mécène des lettres françaises, très active pendant l occupation, attirant chez elle des allemands parmi lesquels des officiers de la SS et plus particulièrement Ludwig Vogel, qui deviendra l amant de cette américaine de dix ans son ainée Quand l Allemagne declarera la guerre aux Etats Unis , Florence Gould sera exemptée par les Allemands des mesures frappants les ressortissants des pays ennemis
Le colonel Engelke qui était un hôte constant de la maison du boulevard de la Saussaye qualifia la principauté de Monaco de "poubelle de luxe", le prince Louis II participa à la mise en place d'une banque Allemande habilement camouflée dans laquelle la milliardaire Florence Gould prit une participation de 5% .
Comme quoi l'argent n'avait vraiment pas d'odeur!
Il y eut aussi Karl Boemelburg, je vous renvoie a Wiki pour ses exploits:
Max Bonnafous et Gaby Morlay
Gaby Morlay a connu aussi la maison de Neuilly, elle était depuis le début de la guerre la maîtresse de Bonnafous, a la mort de sa femme il épousera Gaby, en 1961. Gaby Morlay, apparemment ,n'était pas cliente a la bijouterie Clerc Place de l Opéra, elle porte sur cette photo un collier "Passe partout de Van Cleef et Arpels"
Max Bonnafous Il est d'abord chef de
cabinet du nouveau Ministre de l'intérieur Adrien Marquet du 27 juin au 6 septembre 1940. Le 25 juillet 1940 il
rencontre Helmut Knochen qui dirige la petite équipe de la SIPO installée à Paris contre
l'avis de la Wehrmacht par Himmler et Heydrich .
Bonnafous transmet à Knochen la proposition d'Adrien
Marquet d'établir un lien direct avec un homme de confiance d'Hitler afin de
contourner l'administration militaire allemande. Puis il est nommé préfet
à Constantine et à Marseille. Au retour de Laval en 1942, il devient secrétaire d'état puis ministre de
l'agriculture et du ravitaillement. Il ne cesse d'être ministre qu'en janvier
1944, au moment où son vieux rival Philippe Henriot devient membre du gouvernement. (source Wiki)
Et c’est à cela que servit cette belle maison , à organiser des soirées dansantes, des
déjeuners, des dîners, même si elle régalait aussi chez Maxim’s, à la tour
d’Argent, chez Drouant etc. Elle cherchait des protections, des affaires, de futures victimes d'escroqueries, etc.
Knochchen |
Maulaz
trouvait que Laure avait du flair pour organiser les rencontres, même si
souvent il lui suggérait les invitations.
On appela cette méthode de Laure , les
« Plans de table de la Gestapo » Cette maison réunissait les
Allemands et les Français pour les
« affaires » mais aussi et surtout,cela permettait aux SS de surveiller les
industriels ou décideurs français .
Jacques Fath avec Paulette Godard, Photographie de Jacques Rouchon |
Elle avait
besoin pour toutes ces réceptions de faire de gros frais vestimentaires , elle
allait surtout chez le couturier Jacques Fath , roi des nuits parisiennes qui
habilla nombre d’allemandes fortunées pendant la guerre.
Évidemment
un rapport des S.S ne tarda pas à relater toutes ces supercheries et elle fut
arrêtée. La débâcle des allemands s’organisait, elle fut admise en clinique,
elle avait compris que le départ des Allemands était proche.
Karl Oberg et Pierre Laval |
Elle refusa
de s’alimenter, elle préparait ainsi la suite, afin de faire croire que son
état physique était dû à de mauvais traitements de la part des allemands alors
qu’elle avait été bien traitée.
Le 15 aout
elle fut libérée et reconduite chez elle
puisque Oberg renonce a l' emmener en Allemagne.
A la libération elle séduira un américain officier supérieur et jusqu'a sa mort fera des victimes par ses escroqueries
N'oubliez pas dans le chapitre:http://richardjeanjacques.blogspot.fr/2012/06/l-extraordinaire-histoire-de-la.html
ou je relatais déjà l histoire de cette maison de Neuilly qui abrita les négociations secrètes entre Kissinger pour les Etats Unis et Le Duc Tho pour le Vietnam.
A la libération elle séduira un américain officier supérieur et jusqu'a sa mort fera des victimes par ses escroqueries
N'oubliez pas dans le chapitre:http://richardjeanjacques.blogspot.fr/2012/06/l-extraordinaire-histoire-de-la.html
ou je relatais déjà l histoire de cette maison de Neuilly qui abrita les négociations secrètes entre Kissinger pour les Etats Unis et Le Duc Tho pour le Vietnam.
Laure Dissard, une reine de l'Occupation (G. Joseph) Chez Albin Michel
Les gens ont quelquefois des talents peu ordinaires. Celui de Laure Dissard
est l'escroquerie de haute volée. Le mensonge et la comédie lui étaient aussi
naturelles que l'air qu'elle respirait.
Née en 1914, elle montra ses capacités pendant la seconde guerre mondiale.
Plus patriote qu'elle, pendant la drôle de guerre, il n'y avait pas. Avec le général Tulasne, oncle du héros de Normandie-Niemen (comme quoi la faisanderie n'est pas héréditaire), elle monta diverses combinaisons.
Une fois les Allemands à Paris, il n'y avait pas plus collaborationniste qu'elle, elle organisa des soirées somptueuses avec tout le gratin de la collaboration parisienne, les Benoist-Méchin, Déat et compagnie, et devint même la maitresse de Jean Bichelonne (1).
Pour illustrer les extraordinaires capacités de la dame dans son domaine, voici comment elle passa le mois d'aout 1944. Au début du mois, elle fut arrêtée sans violences par les SS qui voulaient avoir quelques explications sur le fait qu'elle se vantait dans tout Paris de connaitre personnellement Himmler. Ayant senti le vent tourner, elle cessa de s'alimenter.
Relâchée au bout de trois jours, elle s'alita pour le reste du mois et trouva un médecin complaisant pour constater son triste état de santé. A partir de ce bout de papier et en faisant jouer ses connaissances qui n'étaient pas toutes en Allemagne mais aussi à divers postes administratifs, les mauvais traitements devinrent des tortures. Grâce à de faux résistants et aussi à quelques vrais bernés par ses mensonges et ses charmes, elle obtint un certificat de résistance et même une carte de déportée ! Pour parachever la construction, elle fut pendant quelques mois la maitresse d'un officier supéreiur de l'OSS (qui finit par être renvoyé chez lui carrière ruinée, ses supérieurs n'étant pas trompés par les artifices de la dame).
Bien sûr, tout le monde n'était pas dupe, notamment les RG. Mais, d'une part, de nombreux témoins avaient disparu dans les turbulences du crépuscule des dieux blonds ; d'autre part, ceux qui restaient occupaient souvent des postes suffisamment importants pour paralyser les démarches.
Après guerre, elle se spécialisa dans l'escroquerie contre d'anciens collabos qu'elle connaissait et dont elle savait qu'ils préféreraient ne pas porter plainte.
Néanmoins, l'âge venant, ses charmes opéraient moins et il n'y avait plus ce petit plus qui fait que le gogo bascule dans le piège. Elle fit de la prison (mais jamais pour ses activités pendant la guerre alors que c'était la part la plus condamnable de son parcours).
Son ennemi le plus tenace se révéla être le fisc qui la poursuivit pendant quarante ans pour l'arriéré de la guerre.
(1) : Jean Bichelonne est une caricature de Polytechnicien : major à l'entrée, major à la sortie, exceptionnellement brillant, carrière fulgurante et pourtant il se trompa de bout en bout. Bien qu'il l'ait ensuite reniée, il a signé en juillet 1944 une pétition reprochant au maréchal Pétain de lacher les Allemands. Un de ses professeurs, pour exprimer ses grandes faiblesses dans tant de force, a dit de lui : «Il sait tout et c'est tout.» On dirait qu'il a été mis au monde pour illustrer la boutade «La différence entre un train et un Polytechnicien, c'est que le train, quand il déraille, il s'arrête.» Il est mort lors d'une opération chirurgicale en Allemagne en 1945, ce qui sauva sans doute Laure Dissard, car un procès Bichelonne lui aurait été fatal.
Née en 1914, elle montra ses capacités pendant la seconde guerre mondiale.
Plus patriote qu'elle, pendant la drôle de guerre, il n'y avait pas. Avec le général Tulasne, oncle du héros de Normandie-Niemen (comme quoi la faisanderie n'est pas héréditaire), elle monta diverses combinaisons.
Une fois les Allemands à Paris, il n'y avait pas plus collaborationniste qu'elle, elle organisa des soirées somptueuses avec tout le gratin de la collaboration parisienne, les Benoist-Méchin, Déat et compagnie, et devint même la maitresse de Jean Bichelonne (1).
Pour illustrer les extraordinaires capacités de la dame dans son domaine, voici comment elle passa le mois d'aout 1944. Au début du mois, elle fut arrêtée sans violences par les SS qui voulaient avoir quelques explications sur le fait qu'elle se vantait dans tout Paris de connaitre personnellement Himmler. Ayant senti le vent tourner, elle cessa de s'alimenter.
Relâchée au bout de trois jours, elle s'alita pour le reste du mois et trouva un médecin complaisant pour constater son triste état de santé. A partir de ce bout de papier et en faisant jouer ses connaissances qui n'étaient pas toutes en Allemagne mais aussi à divers postes administratifs, les mauvais traitements devinrent des tortures. Grâce à de faux résistants et aussi à quelques vrais bernés par ses mensonges et ses charmes, elle obtint un certificat de résistance et même une carte de déportée ! Pour parachever la construction, elle fut pendant quelques mois la maitresse d'un officier supéreiur de l'OSS (qui finit par être renvoyé chez lui carrière ruinée, ses supérieurs n'étant pas trompés par les artifices de la dame).
Bien sûr, tout le monde n'était pas dupe, notamment les RG. Mais, d'une part, de nombreux témoins avaient disparu dans les turbulences du crépuscule des dieux blonds ; d'autre part, ceux qui restaient occupaient souvent des postes suffisamment importants pour paralyser les démarches.
Après guerre, elle se spécialisa dans l'escroquerie contre d'anciens collabos qu'elle connaissait et dont elle savait qu'ils préféreraient ne pas porter plainte.
Néanmoins, l'âge venant, ses charmes opéraient moins et il n'y avait plus ce petit plus qui fait que le gogo bascule dans le piège. Elle fit de la prison (mais jamais pour ses activités pendant la guerre alors que c'était la part la plus condamnable de son parcours).
Son ennemi le plus tenace se révéla être le fisc qui la poursuivit pendant quarante ans pour l'arriéré de la guerre.
(1) : Jean Bichelonne est une caricature de Polytechnicien : major à l'entrée, major à la sortie, exceptionnellement brillant, carrière fulgurante et pourtant il se trompa de bout en bout. Bien qu'il l'ait ensuite reniée, il a signé en juillet 1944 une pétition reprochant au maréchal Pétain de lacher les Allemands. Un de ses professeurs, pour exprimer ses grandes faiblesses dans tant de force, a dit de lui : «Il sait tout et c'est tout.» On dirait qu'il a été mis au monde pour illustrer la boutade «La différence entre un train et un Polytechnicien, c'est que le train, quand il déraille, il s'arrête.» Il est mort lors d'une opération chirurgicale en Allemagne en 1945, ce qui sauva sans doute Laure Dissard, car un procès Bichelonne lui aurait été fatal.
PUBLIÉ PAR FBOIZARD