La lombardie , le Novarais, et l'Ossola, au 15 eme siècle étaient dominés par la famille des Sforza.
Maximilien Sforza, perdit cette fameuse bataille de Mélégnano (Marignan en Français) dont tout français de plus de 50 ans se souvient de la date " 1515 ".François premier, Roi de France, avait ramené à Paris le Duc Sforza, le Duc vivait à la Cour et recevait une rente de 80.000 ecus, mais François 1er lui avait pris son titre et confisqué ses Etats. La Lombardie et l'Ossola devenant les assujettis de la France, quelques habitants d'Ossola, dont ceux de la vallée de Vigezzo émigrèrent vers le royaume de France.
D'autant plus que grâce à François 1er, ils étaient devenus sujets Français.
C'est ainsi et de cette belle vallée que tout a commencé.
Les habitants de cette vallée pauvre étaient séduits par les récits de ceux qui étaient montés à Paris et les Vigezzins avaient deux activités principales , le colportage et le ramonage des cheminées.
Les Acerro, Guglielmazzi, Mellerio, Borgnis, Dell' Angelo tous originaires de Cravvegia étaient marchands-colporteurs et les Cottini les Gubetta, Detraccio, Gugliemi étaient fumistes.
Plusieurs d'entre eux quittèrent leur vallée pour la France dès ce 16 eme siècle.
Ils devinrent plus français que Français, les Mellerio evidemment , quoique.....! mais deux siècles plus tard on rencontre des Borgnis au fin fond de la Bretagne à Brest ou à Morlaix, ou est né Gustave Borgnis Desbordes , dont le père était Polytechnicien, le grand père Député.
Il descendait de ces marchands Vigezzins et pourtant ce général Français a conquis le Soudan, a créé le chemin de fer de Niger-Ocean, fondé Kita et Bamako, puis va au Tonkin , décoré de la légion d honneur, la plus belle , a titre militaire,.. etc.
Jérome Mellerio et Jean-Marie Mellerio passent les Alpes, vont en France en 1540.
Ils sont colporteurs de menus objets de bijouterie, et d'après le livre "l etnographie" édité en 1913 à Paris, ils vendaient des bouquets en cristal taillé, des boites à l entour de cristal dites "enluminets" Les affaires marchaient, ils firent venir leurs enfants depuis ce temps, jusqu'a nos jours.
Petits ramoneur de Vigezzo au 19 eme siècle
Comme beaucoup d'immigrés de ces époques, ils travaillaient avec acharnement, ils économisaient, et envoyaient le surplus à leurs familles au pays. Les corporations professionnelles qu'ils dérangeaient, commencèrent à les trouver, par jalousie, encombrants.
Le Prévôt des marchands leur contesta le droit de vendre dans la ville, non sans raisons, car les marchands ambulants ont de tous temps pris des libertés avec les lois du commerce que les sédentaires sont obligés de respecter, mais non les autres.
Dans ces cas là, souvent, on taxe pour décourager les intrus, puis le Prévost des Marchands demanda le respect des règles et quelques Italiens allèrent en prison, d'après J. Mellerio dans son ouvrage Les Mellerio, leur origine, leur histoire Paris 1895.
Que dit Vever , jamais démenti sur cette histoire:
Les Mellerio exercèrent pendant plusieurs siècles la profession de leurs ancêtres. Ces robustes montagnards, probes, économes et sérieux, allaient à pied de ville en ville, portant leur pacotille de bijoux sur le dos,et, choisissant l'époque des foires et des marchés, ils se plaçaient dans les endroits les plus fréquentés où ils étalaient leur marchandise sur une modeste table de bois suspendue à leur cou. Malgré leurs séjours prolongés en France depuis de nombreuses générations, les Mellerio conservèrent jusqu'à ces derniers temps leur nationalité
Pendule en vente par Pro-Antic
http://www.proantic.com/galerie/galeriemai68/
D'après l'histoire de Joseph Mellerio....Les Mellerio étaient colporteurs ils transportaient leurs marchandises pour les vendre de villages en villages. Donc, vers la fin de 1612, Jacques Pido né à Villette dans le Val de Viggezo avait obtenu le monopole du ramonage des cheminées du Palais Royal, c'est à dire le Louvre, et il donna a un de ses apprentis la tache de ramoner une des cheminées, c'est à dire de bas en haut et c'est ainsi qu'arrivé au faîte de la cheminée, il prit un peu l'air sur le toit et devait redescendre. Bien lui en prit car il se trompa de conduit et se retrouva dans une autre cheminée ou il entendit des voix dans la pièce du bas, il écouta et comprit qu'il avait affaire à des conjurés qui fomentaient un complot contre le jeune Roi Louis XIII qui devait avoir une dizaine d'années.il remonte sur le toit, prit cette fois la bonne cheminée, retrouva son patron qui se demandait ou il était passé.
Ce dernier lui enjoigna de se taire en attendant d'être rentrés chez eux.
Le patron Jacques Pido ayant entendus les propos rapportés par son apprenti confia à ses amis venus avec lui du val de Viggezzo, (Padini, Delbraccio et Mellerio), cette histoire et tous convinrent de prévenir la Reine de ce qui se tramait dès le lendemain.
Il y avait juste trois ans que Henri IV avait été assassiné.
Elle lui promit reconnaissance dès qu'elle aurait vérifié les faits, et les conspirateurs furent arrêtés et exécutés.
Pido ne demanda que deux choses, une récompense pour le petit ramoneur et un privilège pour les habitants des trois villages de la vallée de Vigezzo. Qu'ils soient colporteurs ou ramoneurs.
Sur ce privilège sont désignés Baptiste Assier, Accero,Antoine , Bihil, Jehan Mariciel, Etienne Bougean, Bonzani, Xavier Ce privilège leur accordait toutes libertés pour exercer Colportage et Ramonage.
Ce document fut mis à l'abri et renouvellé en 1635,1645,1716 et 1756
· EXTRAIT DES REGISTRES DES CONSEILS D'ÉTAT
Sur la requête présentée par Baptiste Assier, Antoine, Bibil, Jehan Mariciel, Etienne Bougean, Xavier Tadini, Jacques Pidô et Jacques Dubra, natifs du pays de Lombardie, faisant tant pour eux que tous leurs compagnons ramoneurs, des cheminées qui sont à présente en c'est royaulme tendant à ce, qu'attendu qu'il n'y a qu'eux en France qui puissent faire leur art duquel ils ne peuvent vivre s'il ne leur est permis de faire le trafic de menues marchandises qu'ils sont accoustumez porter dans ses boistes à l'entour du cristal dit Inluminet ou simples il pleret au Roy lever les difficultés qui leur ont esté faite par le Procureur de Sa Majesté dans la ville de Paris. — Vu l'extrait des deffenses qui ont esté faites par le dit procureur de Sa Majesté audit Baptiste Assier, d'apporter aucune marchandise dépendant de l'Estat, si non en temps de foire, et a lui enjoint quand il en apportera entre la dite ville de Paris de la représenter aux sudit avant que de l'exposer en vente pour ester visitée à peine de confiscation et d'amende arbitraire. Le Roi, en son Conseil, a levé et osté les dites deffances et a permis et permet aux suppliants de porter et vendre du cristal taillé, quincaillerie et autre menue marchandise meslée entre la dite ville de Paris et allieur partout le royaulme avec deffances à toutte personne de les y troubler, et empêcher à peine de toute dispence, dommage et intérest; dans touttes foires qu'il puissent installer la dite marchandise en boutique.
1. Acerro,
2. Marcelli.
3. Bonzani.
4. Delbraccio.· Fait au Conseil d'Estat du Roy tenu à Paris le dixième jour d'octobre 1613.
Signé : DE FLÉCELLEAU
Et scellé du grand sceaux de cire jaune.
La colonie italienne prospéra dans ces affaires, les années passèrent puis en 1755, un certain Jacques Mellerio se rendit au havre pour y vendre sa marchandise, surtout des pièces d'orfèvrerie mais la corporation de bijoutiers du Havre lui fit un procès et fit saisir une partie des marchandises. Bien mal lui en prit car Jacques Mellerio fit produire les privilèges accordés par le Roy
Je reproduis ici la première et la dernière page de l' arret du Conseil d'état du Roy, elles suffisent à mesurer l évènement.
A partir de cette date, les avis divergent, il est difficile de trouver des preuves de l existence des Mellerio en tant que Bijoutiers Joailliers. Par exemple à quelle famille, ou à quelle branche, appartient Octave Mellerio, dont les parents étaient installés sous les arcades du Palais Royal, haut lieu de la joaillerie Bijouterie au 19 ème siècle, plus exactement dans les années 1880? etc .
Par exemple aussi, quelle preuve a-t-on de la fourniture d'un bijou à la Reine Marie Antoinette, de plus un bracelet précis? Wikipédia l'ecrit ; il faudrait en apporter la preuve.
http://richardjeanjacques.blogspot.fr/search?q=mellerio
Il semblerait que l'aventure bijoutière commence avec Jean Baptiste Mellerio en 1797 , lorsqu'il s'installe en boutique, au 20 rue Vivienne. Son enseigne était "Mellerio dits Meller. A la couronne de fer" Je suppose qu'il pensait pour son enseigne à la Couronne de Fer des Lombards!
La Couronne de fer est une des plus anciennes couronnes conservées à ce jour. La couronne de fer mesure approximativement quinze centimètres de diamètre pour cinq de haut. Elle se compose de deux éléments principaux : un cercle de fer d'un centimètre de large sur lequel est fixé un ensemble de plaques d'or émaillées, cloutées et serties de cabochons. La partie la plus précieuse est, paradoxalement, la plus fruste : il s'agit du cercle de fer qui se trouve à l'intérieur de la couronne. Il est supposé avoir été forgé à partir d'un des clous de la Passion, retrouvé par l'empereur Constantin et sa mère Sainte Hélene.(source Wiki)
Quand il eut vingt ans, en 1785, son père, qui en avait alors soixante, se retira au pays, pour finir ses jours paisiblement ; il laissa à son fils une bonne pacotille et aussi une clientèle sérieuse.
Jean-Baptiste, très capable et actif, augmenta vite sa maison et s'amassa un petit capital.
Mais survint la Révolution. En 1793, les Italiens de la rue des Lombards, ne se trouvant plus en sécurité, quittèrent Paris et regagnèrent leur pays, qui, trois ans plus tard, devenait français. Jean-Baptiste Mellerio revint alors à Paris et acquéreurs de la maison de leur oncle Mellerio-Meller, ils l'ont réunie à la maison principale, qui représente maintenant toutes les anciennes maisons Mellerio (celle de la rue Vivienne : « A la Couronne de fer » ; celle du quai Voltaire, etc.). Il ouvrit une belle boutique rue Vivienne, n° 20, à l'enseigne « Mellerio-Meller, A la Couronne de fer ». Ses affaires devinrent très prospères ; parmi ses clientes, il comptait Joséphine, alors Reine d'Italie, à qui il vendit notamment un magnifique collier de perles. " D'aprèsVever"
Qui est Jean Marie Mellerio? , je n'ai pas trouvé trace de lui, ni dans l histoire officielle ni dans les thèses consacrées aux Mellerio, or cet acte notarié pour l'achat nous révèle qu'il était Orfèvre Joaillier Bijoutier et qu'il demeurait au 20 rue Vivienne, donc au siège de la bijouterie. Il achetait une maison rue "Chantereine".
la rue s'appelait rue Chantereine, car le quartier était marécageux et il y avait beaucoup de grenouilles (rainettes, de rana, signifiant « grenouille » en latin) qui coassaient. Elle a pris le nom de rue de la Victoire du 8 nivôse an VI jusqu'en 1816 suite à la campagne d'Italie du général Bonaparte, qui y avait de plus un hôtel. Elle changea de nom en 1816 lors de la Restauration puis est revenue à son nom en 1833.
Si on vérifie dans l histoire officielle des Mellerio , il existe une liste des dons que tous les Mellerio ont fait à leur commune de Craveggia, et cela permet de trouver un don de Jean Antoine en 1803 , Jean Antoine est le fils de Jean Marie le gros qui avait été bijoutier en Normandie. Le fils de Jean Antoine qui en 1826 donne 500 frs pour l'école des filles .
Mellerio développe son affaire jusqu'à avoir comme cliente la reine d'Italie, il travaillait avec Jean-François Mellerio et François, le fils de Jean François. Survient la révolution en 1830 il se retirera dans son chateau d'Ozoir la Ferrière qu'il avait acheté en 1812.
Pido ne demanda que deux choses, une récompense pour le petit ramoneur et un privilège pour les habitants des trois villages de la vallée de Vigezzo. Qu'ils soient colporteurs ou ramoneurs.
Sur ce privilège sont désignés Baptiste Assier, Accero,Antoine , Bihil, Jehan Mariciel, Etienne Bougean, Bonzani, Xavier Ce privilège leur accordait toutes libertés pour exercer Colportage et Ramonage.
Ce document fut mis à l'abri et renouvellé en 1635,1645,1716 et 1756
Sur ce document auquel se réfère la famille Mellerio, je ne vois pas trace d'un nom: Mellerio
· EXTRAIT DES REGISTRES DES CONSEILS D'ÉTAT
Sur la requête présentée par Baptiste Assier, Antoine, Bibil, Jehan Mariciel, Etienne Bougean, Xavier Tadini, Jacques Pidô et Jacques Dubra, natifs du pays de Lombardie, faisant tant pour eux que tous leurs compagnons ramoneurs, des cheminées qui sont à présente en c'est royaulme tendant à ce, qu'attendu qu'il n'y a qu'eux en France qui puissent faire leur art duquel ils ne peuvent vivre s'il ne leur est permis de faire le trafic de menues marchandises qu'ils sont accoustumez porter dans ses boistes à l'entour du cristal dit Inluminet ou simples il pleret au Roy lever les difficultés qui leur ont esté faite par le Procureur de Sa Majesté dans la ville de Paris. — Vu l'extrait des deffenses qui ont esté faites par le dit procureur de Sa Majesté audit Baptiste Assier, d'apporter aucune marchandise dépendant de l'Estat, si non en temps de foire, et a lui enjoint quand il en apportera entre la dite ville de Paris de la représenter aux sudit avant que de l'exposer en vente pour ester visitée à peine de confiscation et d'amende arbitraire. Le Roi, en son Conseil, a levé et osté les dites deffances et a permis et permet aux suppliants de porter et vendre du cristal taillé, quincaillerie et autre menue marchandise meslée entre la dite ville de Paris et allieur partout le royaulme avec deffances à toutte personne de les y troubler, et empêcher à peine de toute dispence, dommage et intérest; dans touttes foires qu'il puissent installer la dite marchandise en boutique.
1. Acerro,
2. Marcelli.
3. Bonzani.
4. Delbraccio.· Fait au Conseil d'Estat du Roy tenu à Paris le dixième jour d'octobre 1613.
Signé : DE FLÉCELLEAU
Et scellé du grand sceaux de cire jaune.
La colonie italienne prospéra dans ces affaires, les années passèrent puis en 1755, un certain Jacques Mellerio se rendit au havre pour y vendre sa marchandise, surtout des pièces d'orfèvrerie mais la corporation de bijoutiers du Havre lui fit un procès et fit saisir une partie des marchandises. Bien mal lui en prit car Jacques Mellerio fit produire les privilèges accordés par le Roy
Je reproduis ici la première et la dernière page de l' arret du Conseil d'état du Roy, elles suffisent à mesurer l évènement.
Les Bijoutiers Joailliers ont des réglementations très strictes, des impôts, etc, et ils doivent s'incliner devant le privilège de gens qui connaissaient un délateur qui alla raconter à la Reine Mère ce qu'il avait entendu d'un projet de complot, il n'y a pas d'héroisme à cela et les Mellerio ont bien fait de la concurrence déloyale aux bijoutiers du Havre. Il ne semble pas qu'on ait jamais autorisé dans l' histoire, des Bijoutiers en or Colporteurs, donc cette décision était un abus de pouvoir.
Toutefois j'émets de grosses réserves sur cette "délation" car il n'y a jamais eu de complot contre Louis XIII a cette époque et surtout, aucune trace des condamnés éxécutés!
Cette version était celle d'une transmission orale au sein de la famille Mellerio et au sein de la communauté des Lombards a Paris.
J'ai pu avoir un excellent contact avec la maison Mellerio au mois de Mars 2014, j'ai rencontré deux personnes désireuses de chercher la vérité, si tant est qu'il puisse y avoir une vérité certaine.
Vallée de Valtoline |
Elle a été mise au jour très récemment par Émilie Mellerio,qui a effectué des recherches tout à fait sérieuses sur ces décrets royaux.
D’après ses conclusions, tout repose en fait sur la situation géographique – on dirait aujourd’hui « géo-stratégique » des villages de Craveggia et de ses voisins, Malesco et Villette. Installés aux abords du Lac Majeur, dans la « Vallée Vigezzo » ces villages intéressent la Royauté française pour une raison très simple : l’accès à l’Italie. Vigezzo est une des rares vallées qui permet de descendre sans encombre vers la plaine de Milan. En passant un accord avec les familles qui « tiennent » le haut de cette vallée, la Royauté, via sa diplomatie secrète, se garantit un passage qui permettra aux armées françaises, le jour venu, de traverser la frontière en toute tranquillité. Des accords militaires similaires sont passés à la même époque avec les vallées stratégiques qui relient l’Italie à ses voisins, notamment la vallée de la Valtoline (aux frontières de l'Autriche).
Extrait d'un accord avec la vallée de Valtoline |
Les habitants de ces vallées servent d'observateurs des mouvements possibles de troupes ou de groupes venant de l'est pour se rendre en France Les textes de ces accords ressemblent presque mot pour mot au privilège royal acquis par les Mellerio.
Par exemple aussi, quelle preuve a-t-on de la fourniture d'un bijou à la Reine Marie Antoinette, de plus un bracelet précis? Wikipédia l'ecrit ; il faudrait en apporter la preuve.
http://richardjeanjacques.blogspot.fr/search?q=mellerio
Il semblerait que l'aventure bijoutière commence avec Jean Baptiste Mellerio en 1797 , lorsqu'il s'installe en boutique, au 20 rue Vivienne. Son enseigne était "Mellerio dits Meller. A la couronne de fer" Je suppose qu'il pensait pour son enseigne à la Couronne de Fer des Lombards!
La Couronne de fer est une des plus anciennes couronnes conservées à ce jour. La couronne de fer mesure approximativement quinze centimètres de diamètre pour cinq de haut. Elle se compose de deux éléments principaux : un cercle de fer d'un centimètre de large sur lequel est fixé un ensemble de plaques d'or émaillées, cloutées et serties de cabochons. La partie la plus précieuse est, paradoxalement, la plus fruste : il s'agit du cercle de fer qui se trouve à l'intérieur de la couronne. Il est supposé avoir été forgé à partir d'un des clous de la Passion, retrouvé par l'empereur Constantin et sa mère Sainte Hélene.(source Wiki)
Quand il eut vingt ans, en 1785, son père, qui en avait alors soixante, se retira au pays, pour finir ses jours paisiblement ; il laissa à son fils une bonne pacotille et aussi une clientèle sérieuse.
Jean-Baptiste, très capable et actif, augmenta vite sa maison et s'amassa un petit capital.
Mais survint la Révolution. En 1793, les Italiens de la rue des Lombards, ne se trouvant plus en sécurité, quittèrent Paris et regagnèrent leur pays, qui, trois ans plus tard, devenait français. Jean-Baptiste Mellerio revint alors à Paris et acquéreurs de la maison de leur oncle Mellerio-Meller, ils l'ont réunie à la maison principale, qui représente maintenant toutes les anciennes maisons Mellerio (celle de la rue Vivienne : « A la Couronne de fer » ; celle du quai Voltaire, etc.). Il ouvrit une belle boutique rue Vivienne, n° 20, à l'enseigne « Mellerio-Meller, A la Couronne de fer ». Ses affaires devinrent très prospères ; parmi ses clientes, il comptait Joséphine, alors Reine d'Italie, à qui il vendit notamment un magnifique collier de perles. " D'aprèsVever"
la rue s'appelait rue Chantereine, car le quartier était marécageux et il y avait beaucoup de grenouilles (rainettes, de rana, signifiant « grenouille » en latin) qui coassaient. Elle a pris le nom de rue de la Victoire du 8 nivôse an VI jusqu'en 1816 suite à la campagne d'Italie du général Bonaparte, qui y avait de plus un hôtel. Elle changea de nom en 1816 lors de la Restauration puis est revenue à son nom en 1833.
En 1801-1802 annuaire du commerce a Paris qui indique l implantation des Mellerio comme Bijoutiers Rue Vivienne
Mellerio développe son affaire jusqu'à avoir comme cliente la reine d'Italie, il travaillait avec Jean-François Mellerio et François, le fils de Jean François. Survient la révolution en 1830 il se retirera dans son chateau d'Ozoir la Ferrière qu'il avait acheté en 1812.
Bracelet en or avec miniature ovale sur, attribué à Mellerio dits MELLER .la miniature attribuée à François Meuret (1800-1887), vers 1823 le bracelet Formé de maillons articulés en or à décor jaune ciselé d'entrelacs et motifs feuillages orné d'un portrait d'Henri-Eugène-Philippe-Louis d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897) enfant en blouse blanche avec noeuds bleus, Les cheveux blonds, fond vert vente Christie's
Certains disent que Jean François et son fils François s'étaient réfugiés en Italie a cause de la Révolution, Jean François peut être! En revanche il est plus facile de trouver des preuves de l'existence de l' installation de François Mellerio qui a vécu de 1772 à 1843.
D'après Madame Viruega, qui a étudié les bijoutiers Parisiens de cette époque, François serait arrivé en France en 1784, serait resté à Paris sous la révolution, se serait engagé dans l armée républicaine du nord, puis , libéré serait devenu en 1796 commis chez un bijoutier milanais. J'ai pu vérifier ces faits dans le livre de Joseph Mellerio intitulé "Famille Mellerio, son origine et son histoire de l an 1000 à 1883.
D'après Vever:
Mellerio, resté seul à Paris, pour garder la maison de commerce, dut faire partie de la Garde nationale. C'est ainsi que, le 5 octobre 1793, se trouvant de garde à la Conciergerie, où Marie-Antoinette était prisonnière, il vit passer devant lui, à son retour du Tribunal révolutionnaire, la malheureuse Reine qui devait être guillotinée le lendemain !
Il ne put dissimuler son émotion et, devenu suspect, il se cacha chez un ami, afin d'échapper à une arrestation imminente; enfin, pour mieux se soustraire aux recherches, il prit le parti de s'engager dans les armées de la République.
C'est ainsi qu'il sauva sa tête.Enrôlé dans l'armée du Nord, il dut à son air martial et à sa taille superbe d'être incorporé dans les grenadiers. Il prit part, sous les ordres de Hoche, au siège de Landau, fit la campagne des Pays-Bas avec Pichegru, assista à la prise de la flotte hollandaise par les hussards et fit ensuite toute la campagne d'Allemagne. Devenu sergent, il déclina l'offre qui lui était faite de passer officier s'il voulait rester à l'armée, et quitta le service en 1796. Il entra comme commis chez Manini, qui était alors le premier bijoutier de Milan, et attendit là que les événements politiques lui permissent de retourner à Paris, où il s'était déjà fait une clientèle.Ce fut en 1801 que François Mellerio s'installa rue du Coq-Saint-Honoré au n° 4; ses débuts furent très modestes, mais, à force de travail et de persévérance, il augmenta progressivement ses affaires, se présentant chez les favorisés du jour, les « bonapartistes », que le futur souverain comblait déjà d'honneurs et de richesses.
Après que le Premier Consul eût été proclamé Empereur des Français, l'ancien sergent de l'armée du Nord redoubla d'activité. « M. de Ségur avait été nommé grand-maître des cérémonies de la maison de l'Empereur, et sa femme dame d'honneur de l'Impératrice Joséphine; elle était la cliente de Francois Mellerio et s'intéressait beaucoup à lui; elle lui trouvait de si belles manières, et toujours si correctes, qu'elle lui promit de le présenter à l'Impératrice.
Un jour qu'elle était de service, elle envoya un garde à cheval, avec une lettre, pour prévenir François qu'il devait se rendre immédiatement au château des Tuileries, pour être présenté à l'impératrice Joséphine.
En 1801 il ouvre une boutique Rue du Coq Saint Honoré à Paris.
François Mellerio (1772-1843) fut le fondateur de la maison de la rue de la Paix. C'était un bel homme, aux allures séduisantes. Venu en France en 1784, parlant à peine le français, il parcourut d'abord la province avec son père Jean-François. Mais ce n'était plus le petit colportage d'autrefois, avec la boîte sur le dos ; les Meller avaient cheval et voiture, permettant d'emporter un assortiment complet de marchandises, si bien qu'en 1780, ils s'installèrent dans un petit appartement de la rue de Grenelle et cessèrent les tournées de ville en ville."Vever"
Il est présenté à Joséphine de Beauharnais, il va réaliser des affaires avec les bonapartistes et devient le fournisseur de l'impératrice. En 1806, le joaillier Bapst dans ses mémoires raconte que le Joaillier de Joséphine fut introduit chez Napoleon, Napoleon lui dit "Je veux tout ce qu'il y a de plus beau" méfiant, il ajouta "Mais enfin, je ne suis pas Lapidaire"
Juste pour démontrer la réputation de Mellerio
Alors cette montre perdue et qui nous vaut une annonce dans le "Journal de France de 1807" a t elle été retrouvée? figure t elle dans les archives souterraines de la Maison Mellerio? le saurons nous?
D'après Vever: Le succès commençait à couronner ses efforts ; cette présentation lui attira beaucoup de seigneurs de la Cour, les affaires devinrent plus importantes En 1815, il s'installe avec son frère Jean Jacques Mellerio au 22 rue de la paix sous la raison sociale "Mellerio dits Meller Frères".
il pouvait dire avec certitude que sa maison était définitivement fondée. »
Les affaires de François étaient de plus en plus prospères ; il fit venir du pays son frère Jean-Jacques pour le seconder dans son commerce. C'est ainsi qu'ils s'installèrent tous les deux, vers la fin de 1815, au n° 22, rue de la Paix.
Ils y restèrent pendant la Restauration. En 1833, les deux frères se concertèrent pour le placement des capitaux qu'ils avaient déjà amassés et achetèrent une maison, rue de la Paix, n° 5, auprès du Timbre royal, construit sur l'ancien couvent des Capucines1. Cette même année, Antoine (18161882), fils de François, fut retiré du collège et mis immédiatement aux affaires. Il s'y retrouva avec son frère Jean-François (1815-1886), qui aidait déjà son père depuis l'année précédente et qui, avec de grandes dispositions pour le dessin, avait des goûts artistiques très prononcés.
En 1836, la maison fut transférée, du n° 22 de la rue de la Paix, où l'on était en location, au n° 5 (actuellement n° 9),dont les Mellerio étaient propriétaires, ainsi que nous venons de le dire.
Mais de qui parle t on, en 1822.
il pouvait dire avec certitude que sa maison était définitivement fondée. »
Les affaires de François étaient de plus en plus prospères ; il fit venir du pays son frère Jean-Jacques pour le seconder dans son commerce. C'est ainsi qu'ils s'installèrent tous les deux, vers la fin de 1815, au n° 22, rue de la Paix.
Ils y restèrent pendant la Restauration. En 1833, les deux frères se concertèrent pour le placement des capitaux qu'ils avaient déjà amassés et achetèrent une maison, rue de la Paix, n° 5, auprès du Timbre royal, construit sur l'ancien couvent des Capucines1. Cette même année, Antoine (18161882), fils de François, fut retiré du collège et mis immédiatement aux affaires. Il s'y retrouva avec son frère Jean-François (1815-1886), qui aidait déjà son père depuis l'année précédente et qui, avec de grandes dispositions pour le dessin, avait des goûts artistiques très prononcés.
En 1836, la maison fut transférée, du n° 22 de la rue de la Paix, où l'on était en location, au n° 5 (actuellement n° 9),dont les Mellerio étaient propriétaires, ainsi que nous venons de le dire.
Mais de qui parle t on, en 1822.
Dans la revue l'album, Mellerio est déja celèbre!!!
En 1828, le 10 septembre a midi, un certain François Mellerio est déclaré en faillite
L annuaire de 1828 , les différents Mellerio
Donc, qui publie cette annonce en 1832 qui dit que ce Mellerio Meller est un fils du créateur et qu'il installe un magasin au coin du Quai d 'Orsay et de la rue du bac?
J'ai relu la plupart des thèses consacrées aux Mellerio, rien trouvé !!
Que dit Vever: Ce fut Jean-Antoine Mellerio, connu dans la famille sous le nom d'oncle Tony, qui lui avait succédé et qui transporta plus tard (en 1832) son magasin quai d'Orsay, n° 1, au premier étage, continuant à être connu sous le nom de Mellerio-Meller. Cet oncle Tony mourut vers 1860.
Marie Emilie Vaxelaire m'a apporté une précision
Au XIXe siècle, il y avait 2 maisons Mellerio : Mellerio Borgnis (dirigée par Felix) et Mellerio dits Meller dirigée par François. Ce deux maisons sont totalement indépendantes (chacune a son poinçon de fabricant). En 1815, François achète un lot immobilier, 22, rue Napoléon, qui mène à la Colonne d’Austerlitz [actuellement colonne Vendôme]. Cette rue change de nom après les Cent-Jours (20 mars 1815 au 22 juin 1815) pour s’appeler rue de la Paix, puisque le Traité de Paris donne la Paix à l’Europe. François aménage une boutique dans ses nouveaux locaux, et vers la fin de l’année 1815, il y transfère son entreprise et sa famille. Entraîné par le succès, il s’associe avec son frère Jean-Jacques (1784-1856) l’année suivante. En 1832, la boutique du 22, rue de la Paix se déplace au n° 5 [aujourd’hui n° 9].
Baden Baden, je n'en parle pas, il n'y a pas de preuves publiques, Jean François et son frère auraient eu une relation commerciale avec l'Allemagne auprès de cousins ???
Paire de Bracelet or, attribués à Mellerio dits Meller les miniatures par François Meuret (1800-1887), Celle du roi signée "Meuret" (à droite), Celle de la reine monogrammée "M." Le portrait représente le Roi Louis –philippe devenu Roi en 1830), le deuxieme bracelet représente la Reine Marie Amélie La maison Christie's qui a revendu ces bracelets les date de 1830, je pense que c'est après 1833.
A droite au 3 rue de la Paix, l'immeuble du timbre en 1815 donc Mellerio devrait etre le premier magasin à droite du timbre |
Mémoires de Joseph Mellerio
Antoine le fils de François Mellerio rentre dans l'affaire en 1833, il y retrouve son frère. Jean François et les deux frères vont gérer cette affaire jusqu'a la mort de leur père en 1848, ils s'associent à leur oncle Jean-Jacques, mort en 1850.
C'est dans ses années là que les Mellerio dit Meller vont acheter une partie de l hotel de Cossé Brissac
Hotel de Cossé Brissac de nos jours
Le bracelet est attribué à Mellerio dits Meller, vers 1830 Maillons articulés, en or ciselé à décor floral orné d'un portrait de Victoire-Auguste-Antoinette-Louise de Saxe-Cobourg-Gotha, duchesse de Nemours (1822 - 1857) en robe blanche ornée de fleurs au decoletté, les cheveux en anglaises, le fond boisé, la miniature avec le dos en nacre. Revendue par la maison Christie's.
Nous avons un témoignage important de cette époque en la personne du grand Joaillier Lucien Falize.
En 1836 , François Mellerio, transfère la boutique du 22 rue de la Paix au 9 rue de la paix , ou ses descendants sont toujours.
Lucien Falize |
Lucien Falize se présenta chez les Mellerio le 1-10-1833 au 222 rue de la Paix et reçut un bon accueil. Il lui est fourni un logement et la table et aussi de bons appointements.Il fut d'abord chargé de la tenue des livres à la grande satisfaction des Mellers, mais il voulait faire son éducation de Bijoutier et à cette époque , il écrivit.
" La boutique est fort simple, sans aucun luxe, comme d'ailleurs toute la rue de la Paix ou siont plusieurs bijoutiers, l'étalage dans les vitrines consiste en quelques pièces d'argenterie très ordinaires, du style du premier empire. C'est seulement au palais Royal que brillent les étalages de bijoux.....mais dans l'intérieur du magasin quelle profusion de diamants et de pièrres précieuses sous les glaces des comptoirs. Dans cette famille Mellerio qui était fort riche, on vivait avec une sage économie: aucun luxe, pas même dans la boutique d'apparence très ordinaire et qu'on éclairait le soir par quelques quinquets de fer blanc accrochés aux murs.
logement, mobilier, toilette, tout était de la plus grande simplicité. Moeurs patriarcales, observance des devoirs religieux, respect des enfants envers les parents, tous signes révélant une heureuse famille."
A la fin de 1835, Falize part de chez Mellerio et entre chez Janisset. Il ecrit "Quelle différence entre la maison que je viens de quitter et celle-ci. La clientèle n'est plus la même;avec la jeune noblesse, c'est la finance, la diplomatie, le monde des artistes....il faut pour cette clientèle toujours en fête et en plaisirs de fantaisies toujours nouvelles. Il faut des bijoux spécialement et souvent ornés de Chiffres, d'Armoiries créés spécialement pour chacun, et de devises galantes"
Merveilleuse description d'une époque de nouveaux riches.
Vever au sujet de l immeuble de la Rue de la Paix ecrit:
Il n'est peut-être pas sans intérêt d'indiquer ici les valeurs progressives prises par cet immeuble de la rue de la Paix, en moins de soixante ans.
Cette maison coûta 400.000 francs en 1833 (à la même époque, l'hôtel Mirabeau était proposé pour 5oo.ooo francs). En 1856, vingt-trois ans après, les deux fils aînés de François (Jean et Antoine) ses successeurs, la rachetèrent aux enchères à la famille pour 570.000 francs. En 1866, dix ans seulement après, Jean revendit sa part à Antoine 450.000 francs, ce qui mettait l'immeuble à 900.000 francs ; les deux frères y avaient fait pour 100.000 francs de frais depuis 1856. En 1892, il fut vendu définitivement au prix de 1.200.000 francs sans les frais. Ce fut un étranger à la famille qui en devint acquéreur.
Donc, l'immeuble du 9 rue de la Paix n'appartient plus aux Mellerio a partir de 1892
Dans cette maison (du moins a cet endroit, car cet immeuble a été construit par Germain Seligman qu'on retrouvera plus loin) que François Mellerio avait acheté au 5 rue de la Paix, maison qui devint plus tard le numéro 9, il avait fait des travaux considérables, c'est pour cela qu'il ne s'y installera qu'en 1836, comment le vérifier? par un Jugement du tribunal.
" La boutique est fort simple, sans aucun luxe, comme d'ailleurs toute la rue de la Paix ou siont plusieurs bijoutiers, l'étalage dans les vitrines consiste en quelques pièces d'argenterie très ordinaires, du style du premier empire. C'est seulement au palais Royal que brillent les étalages de bijoux.....mais dans l'intérieur du magasin quelle profusion de diamants et de pièrres précieuses sous les glaces des comptoirs. Dans cette famille Mellerio qui était fort riche, on vivait avec une sage économie: aucun luxe, pas même dans la boutique d'apparence très ordinaire et qu'on éclairait le soir par quelques quinquets de fer blanc accrochés aux murs.
logement, mobilier, toilette, tout était de la plus grande simplicité. Moeurs patriarcales, observance des devoirs religieux, respect des enfants envers les parents, tous signes révélant une heureuse famille."
A la fin de 1835, Falize part de chez Mellerio et entre chez Janisset. Il ecrit "Quelle différence entre la maison que je viens de quitter et celle-ci. La clientèle n'est plus la même;avec la jeune noblesse, c'est la finance, la diplomatie, le monde des artistes....il faut pour cette clientèle toujours en fête et en plaisirs de fantaisies toujours nouvelles. Il faut des bijoux spécialement et souvent ornés de Chiffres, d'Armoiries créés spécialement pour chacun, et de devises galantes"
Merveilleuse description d'une époque de nouveaux riches.
Vever au sujet de l immeuble de la Rue de la Paix ecrit:
Il n'est peut-être pas sans intérêt d'indiquer ici les valeurs progressives prises par cet immeuble de la rue de la Paix, en moins de soixante ans.
Cette maison coûta 400.000 francs en 1833 (à la même époque, l'hôtel Mirabeau était proposé pour 5oo.ooo francs). En 1856, vingt-trois ans après, les deux fils aînés de François (Jean et Antoine) ses successeurs, la rachetèrent aux enchères à la famille pour 570.000 francs. En 1866, dix ans seulement après, Jean revendit sa part à Antoine 450.000 francs, ce qui mettait l'immeuble à 900.000 francs ; les deux frères y avaient fait pour 100.000 francs de frais depuis 1856. En 1892, il fut vendu définitivement au prix de 1.200.000 francs sans les frais. Ce fut un étranger à la famille qui en devint acquéreur.
Donc, l'immeuble du 9 rue de la Paix n'appartient plus aux Mellerio a partir de 1892
Dans cette maison (du moins a cet endroit, car cet immeuble a été construit par Germain Seligman qu'on retrouvera plus loin) que François Mellerio avait acheté au 5 rue de la Paix, maison qui devint plus tard le numéro 9, il avait fait des travaux considérables, c'est pour cela qu'il ne s'y installera qu'en 1836, comment le vérifier? par un Jugement du tribunal.
Un voisin commerçant qui était locataire de son fonds de commerce se plaignait de ces travaux, il fit un procès à François Mellerio il perdit et c'est ainsi que l on peut affirmer que ce qui est le siège actuel de la Maison avait supporté de grands travaux.
Les experts de la Maison Christie's attribuent ces deux très beaux bracelets à Mellerio aux alentours de 1840 quel est le poinçon???
Sous la Monarchie de Juillet, François Mellerio recoit de la Reine, l'autorisation de faire figurer sur sa vitrine la mention, "Bijoutier de la Reine des Français"
Oh ! combien de Meller, combien de Mellerio
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
L' Histoire est faite de ce genre de document, c'est le" Bottin" et nous pouvons constater qu'il se trouve un Meller Joaillier rue des petits champs, un autre 31 place de la Bourse, à un troisieme rue Vivienne "la Couronne de fer" , un quatrième quai d'Orsay dont je relatais l histoire ci avant, un Mellerio Meller rue des Haudriettes dans le Marais, puis Mellerio dits Meller 5 rue de la Paix
Que de question? et de recherches en puissance.
1843
En fait de bijoux, les inventions nouvelles sont étranges; chaque artiste s'est approprié un genre dont il semble réclamer l'idée. Mellerio s'est adonné aux fleurs chez lui vous trouverez des épingles, des broches d'un goût exquis, des clochettes en émail rosé ou bleu se détachant en relief sur un léger feuillage d'or, des marguerites en perles fines. Sa boutique superbe étincelle de fleurs brillantes, et..ressemble a un gazon du jardin d'Artwell, à Versailles.
Marret, son rival, semble affectionner les insectes de riches papillons en rubis, de longues demoiselles en perle et en émeraudes des mouches de toutes sortes, se sont fixés dans son magasin.
Jannisset reste fidèle aux reptiles; chez lui force serpens, couleuvres, lézards, voire même un joli crocodile qui doit être sans prix si l'on en juge par l'éclat de ses yeux.
Mme Thueux s'attache au genre ornithologique; elle fait des colombes en diamans, des hirondelles en saphir, des perroquets d'émeraudes et de rubis.
Lavogat, plus hardi, aborde franchement les quadrupèdes; on voit chez lui entre cent merveilles un bracelet dont le fermoir est un gros chien en relief d'or. Ce chien, chef d'œuvre de ciselure, nous parait comme ornement être assez hostile. Ce gardien terrible peut intimider ceux qui voudraient baiser une blanche main, et de plus, il doit furieusement aboyer contre les dentelles.
Blondeau laisse les insectes, les serpens et les quadrupèdes à ses confrères; comme modèles, il rêve mieux encore. Les plus belles statues, les sujets les plus grandioses lui servent à composer les bijoux les plus délicats et les plus légers il métamorphose la Bacchante de Fouginet en une. coquette et charmante épingle d'or;
En 1848 lorsque les barricades s'élèvent pour chasser Louis-Philippe, Antoine et Jean Mellerio prennent le large et vont à Madrid,Après avoir remplacé leur père à la tête de la maison, Jean-François et Antoine Mellerio ouvrent en 1850 une succursale à Madrid sous le nom de « Mellerio-Hermanos » et reçoivent des commandes de la reine Isabelle II et de la noblesse espagnole.
Vever nous explique: Lors de la Révolution de 1848, Jean-François, fils aîné, fuyant l'émeute comme tant d'autres, rassembla tout ce qu'il put de ses marchandises et partit pour l'Espagne, qu'il parcourut pendant dix-huit mois de suite. Les affaires qu'il fit en voyageant ainsi ayant fort bien réussi, les deux frères Jean et Antoine fondèrent à Madrid une succursale qui devint bientôt très importante, en raison du titre de fournisseur de la Reine Isabelle II, qui lui fut accordé. Depuis plus d'un demi-siècle, non seulement elle procure du travail aux ouvriers des ateliers de la maison Mellerio dit Alcller, à Paris, mais elle est un débouché pour les produits de la bijouterie parisienne.
Revenus à Paris, Jean et Antoine continuèrent les affaires, qui ne cessèrent de prospérer sous leur direction. Leur joaillerie et leur bijouterie étaient toujours d'excellente fabrication. Dans le domaine de l'orfèvrerie et des pièces d'art, que nous laissons volontairement en dehors de cette étude, nous devons cependant mentionner la grande couronne d'or et pierreries exécutée pour l'abbaye du Mont Saint-Michel, et celle de Notre-Dame de Lourdes, œuvres très importantes, qui figurèrent à l'Exposition de 1878.
1850
Quatre bracelets en or avec sur chaque, six miniatures sur ivoire vendus par la maison Christie's
treize miniatures par François Meuret (1800-1887), signées ou monogrammées, deux par Robert Theer (1808-1863), signées "Robert Theer" (à droite), deux par Sir William Charles Ross (1794-1860), vers 1846-1860
les bracelets sont attribués à Mellerio dits Meller
Quatre bracelets en or rose et jaune à maillons rectangulaires articulés ornés en serti clos ovale de miniatures figurant les portraits des vingt-quatre petits enfants du roi Louis-Philippe Ier, roi des Français (1773-1850) et de la reine Marie-Amélie (1782-1866): par ordre d'apparition sur les bracelets:
Premier Bracelet : Léopold de Belgique, prince de Belgique, duc de Brabant (1838-1909), Philippe de Belgique, comte de Flandres (1837-1905), Philippe de Wurtemberg, duc de Wurtemberg (1838-1917), Louis-Philippe d'Orléans, premier comte de Paris (1838-1894), Charlotte de Belgique, princesse de Belgique, future impératrice du Mexique (1840-1927), Robert d'Orléans, duc de Chartres (1840-1910); Ce bracelet est orné, au revers du portrait de Philippe de Wurtemberg, d'une mèche de cheveux et est gravé d'une date "july 10.1848"
Deuxième bracelet : Gaston d'Orléans, comte d'Eu (1842-1922), Philippe de Saxe-Cobourg-Gotha (1844-1921), Ferdinand d'Orléans, duc d'Alençon (1844-1910), Françoise d'Orléans, future duchesse de Chartres (1844-1925), Auguste de Saxe-Cobourg-Gotha (1845-1907), Pierre d'Orléans, duc de Penthièvre (1845-1919);
Troisième bracelet : Louis-Philippe-Marie-Léopold d'Orléans, prince de Condé (1845-1866), Marguerite d'Orléans, future princesse Czartoryska (1846-1893), Clotilde de Saxe-Cobourg-Gotha, future archiduchesse d'Autriche (1846-1927), Marie-Isabelle d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne, future comtesse de Paris (1848-1919), Amélie Duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha, future princesse de Bavière (1848-1894), Marie-Amélie d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne (1851-1870)
Quatrième bracelet : Marie-Christine d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne(1852-1879), François-Louis-Philippe-Marie d'Orléans, duc de Guise (1854-1872), Maria de la Regla d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne (1856-1861), Blanche d'Orléans (1857-1932), Ferdinand d'Orléans et Bourbon , infant d'Espagne (1859-1873)
1852 dans un annuaire
En 1854 , un brevet important pour la maison.
En 1859 un article d'un excellent journaliste de l'époque.
Théodore de Banville nous narre les jeux de Hébé avec les bague "Lithologiques" de Mellerio, quelle façon de traiter la science des pierres et des roches, cela prouve que Mellerio était au centre de son époque, en vedette.
1863: ou, comment associer en un texte les orfevres Castellani, Mellerio, Mortimer, Hancock Lemonnier et Fontana.
Dernières lettres d'un bon jeune homme à sa cousine Madeleine / recueillies et mises en ordre par Edmond About éditées par Mr Levy:
Je ne crois pas que le succès de Castellani puisse faire aucun tort à la bijouterie parisienne. L'illustre Romain est trop exclusif et trop cher ; mais j'espère que ses petites expositions et la prochaine arrivée de la collection du musée Campana amèneront une sorte de révolution dans l'art français. Le premier Empire,après l'expédition d'Egypte et quelques études sommaires sur l'antiquité grecque et romaine, a produit,en sculpture, en architecture et en orfèvrerie, une école un peu roide, un peu froide, et légèrement gourmée.
C'est le faux antique; aujourd' hui, grâce à Dieu, à Castellani et à l'infortuné Campana nous arriverons peut etre au vrai. On ne tardera guère à s'apercevoir que les anciens, nos maîtres en tous arts ont travaille avec une liberté. très-légère et très-élégante. On abandonnera le rococo régnant, qui était magnifique dans les œuvres du Bernin, mais qui, réduit à des proportions mesquines, est tombé peu à peu dans la mollesse et la pommade. J'espère que les Lemonnier, les Mellerio, les Fontana, tous ces artistes de haute valeur qui font encore trop de concessions à une école décrépite, apprécieront, avant deux ans, les beaux modèles de l’antiquité. Déjà, à Londres, les Mortimer et les Hancock travaillent dans le solide et dans le grand, et la France, qui va .se parer chez eux, leur pardonne un certain excès de robustesse pesante. Le temps approche où nos maîtres, retrempés aux sources pures de l'antiquité, deviendront, comme Achille, invulnérables à la concurrence. En avant, messieurs les orfévres! essayez dans votre art une de ces révolutions généreuses que les frères Ponon entreprennent avec tant de succès dans l'ameublement. J'ai rencontré deux visiteurs, en tout, chez mon ami Castellani. L'un était M. Beulé, de l'Institut, mon cher compagnon de l'école d'Athènes; il venait chercher un collier étrusque pour sa jeune femme. L'autre était un jeune Valaque terriblement riche, et pourtant homme de goût, M. A., qui vient de se meubler un appartement grec en plein cœur de Paris. Voilà des signes du temps, si je ne m'abuse. Si la science et la naissance se donnent rendez-vous au même rez-de-chaussée, ce n'est pas sans de bonnes raisons. Amen!
Mais je me rappelle un peu tard que j'avais trempé ma plume dans l'encrier pour foudroyer l'abominable institution des étrennes. Je les déteste autant que vous, et pour cause. Les étrennes sont un impôt progressif.
La ville de Paris est encerclée par les troupes prussiennes. La ville est bombardée chaque jour. Les hommes valides, sous le commandement de Gambetta, sont enrôlés pour desserrer le blocus qui va durer cinq mois, dans le froid et la faim, malgré les différentes tentatives de sortie des Parisiens. La France capitulera le 28 janvier 1871Sous la Monarchie de Juillet, François Mellerio recoit de la Reine, l'autorisation de faire figurer sur sa vitrine la mention, "Bijoutier de la Reine des Français"
Oh ! combien de Meller, combien de Mellerio
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ?
Combien ont disparu, dure et triste fortune ?
L' Histoire est faite de ce genre de document, c'est le" Bottin" et nous pouvons constater qu'il se trouve un Meller Joaillier rue des petits champs, un autre 31 place de la Bourse, à un troisieme rue Vivienne "la Couronne de fer" , un quatrième quai d'Orsay dont je relatais l histoire ci avant, un Mellerio Meller rue des Haudriettes dans le Marais, puis Mellerio dits Meller 5 rue de la Paix
Que de question? et de recherches en puissance.
1843
Ce fumiste Mellerio était un fumiste
Sotheby's a revendu cette broche qui est un ornement de Corsage fabriqué par Mellerio,ornée principalement de diamants taille rose en serti clos, composée de trois épis de blé noués par un lien de ruban rehaussé d'une fleur sertie en trembleuse, monture en argent et or entre 1830 et 1850
1844
Que dit la presse de l'époque?
En fait de bijoux, les inventions nouvelles sont étranges; chaque artiste s'est approprié un genre dont il semble réclamer l'idée. Mellerio s'est adonné aux fleurs chez lui vous trouverez des épingles, des broches d'un goût exquis, des clochettes en émail rosé ou bleu se détachant en relief sur un léger feuillage d'or, des marguerites en perles fines. Sa boutique superbe étincelle de fleurs brillantes, et..ressemble a un gazon du jardin d'Artwell, à Versailles.
Marret, son rival, semble affectionner les insectes de riches papillons en rubis, de longues demoiselles en perle et en émeraudes des mouches de toutes sortes, se sont fixés dans son magasin.
Jannisset reste fidèle aux reptiles; chez lui force serpens, couleuvres, lézards, voire même un joli crocodile qui doit être sans prix si l'on en juge par l'éclat de ses yeux.
Mme Thueux s'attache au genre ornithologique; elle fait des colombes en diamans, des hirondelles en saphir, des perroquets d'émeraudes et de rubis.
Lavogat, plus hardi, aborde franchement les quadrupèdes; on voit chez lui entre cent merveilles un bracelet dont le fermoir est un gros chien en relief d'or. Ce chien, chef d'œuvre de ciselure, nous parait comme ornement être assez hostile. Ce gardien terrible peut intimider ceux qui voudraient baiser une blanche main, et de plus, il doit furieusement aboyer contre les dentelles.
Blondeau laisse les insectes, les serpens et les quadrupèdes à ses confrères; comme modèles, il rêve mieux encore. Les plus belles statues, les sujets les plus grandioses lui servent à composer les bijoux les plus délicats et les plus légers il métamorphose la Bacchante de Fouginet en une. coquette et charmante épingle d'or;
En 1848 lorsque les barricades s'élèvent pour chasser Louis-Philippe, Antoine et Jean Mellerio prennent le large et vont à Madrid,Après avoir remplacé leur père à la tête de la maison, Jean-François et Antoine Mellerio ouvrent en 1850 une succursale à Madrid sous le nom de « Mellerio-Hermanos » et reçoivent des commandes de la reine Isabelle II et de la noblesse espagnole.
Vever nous explique: Lors de la Révolution de 1848, Jean-François, fils aîné, fuyant l'émeute comme tant d'autres, rassembla tout ce qu'il put de ses marchandises et partit pour l'Espagne, qu'il parcourut pendant dix-huit mois de suite. Les affaires qu'il fit en voyageant ainsi ayant fort bien réussi, les deux frères Jean et Antoine fondèrent à Madrid une succursale qui devint bientôt très importante, en raison du titre de fournisseur de la Reine Isabelle II, qui lui fut accordé. Depuis plus d'un demi-siècle, non seulement elle procure du travail aux ouvriers des ateliers de la maison Mellerio dit Alcller, à Paris, mais elle est un débouché pour les produits de la bijouterie parisienne.
Revenus à Paris, Jean et Antoine continuèrent les affaires, qui ne cessèrent de prospérer sous leur direction. Leur joaillerie et leur bijouterie étaient toujours d'excellente fabrication. Dans le domaine de l'orfèvrerie et des pièces d'art, que nous laissons volontairement en dehors de cette étude, nous devons cependant mentionner la grande couronne d'or et pierreries exécutée pour l'abbaye du Mont Saint-Michel, et celle de Notre-Dame de Lourdes, œuvres très importantes, qui figurèrent à l'Exposition de 1878.
1850
treize miniatures par François Meuret (1800-1887), signées ou monogrammées, deux par Robert Theer (1808-1863), signées "Robert Theer" (à droite), deux par Sir William Charles Ross (1794-1860), vers 1846-1860
les bracelets sont attribués à Mellerio dits Meller
Quatre bracelets en or rose et jaune à maillons rectangulaires articulés ornés en serti clos ovale de miniatures figurant les portraits des vingt-quatre petits enfants du roi Louis-Philippe Ier, roi des Français (1773-1850) et de la reine Marie-Amélie (1782-1866): par ordre d'apparition sur les bracelets:
Premier Bracelet : Léopold de Belgique, prince de Belgique, duc de Brabant (1838-1909), Philippe de Belgique, comte de Flandres (1837-1905), Philippe de Wurtemberg, duc de Wurtemberg (1838-1917), Louis-Philippe d'Orléans, premier comte de Paris (1838-1894), Charlotte de Belgique, princesse de Belgique, future impératrice du Mexique (1840-1927), Robert d'Orléans, duc de Chartres (1840-1910); Ce bracelet est orné, au revers du portrait de Philippe de Wurtemberg, d'une mèche de cheveux et est gravé d'une date "july 10.1848"
Deuxième bracelet : Gaston d'Orléans, comte d'Eu (1842-1922), Philippe de Saxe-Cobourg-Gotha (1844-1921), Ferdinand d'Orléans, duc d'Alençon (1844-1910), Françoise d'Orléans, future duchesse de Chartres (1844-1925), Auguste de Saxe-Cobourg-Gotha (1845-1907), Pierre d'Orléans, duc de Penthièvre (1845-1919);
Troisième bracelet : Louis-Philippe-Marie-Léopold d'Orléans, prince de Condé (1845-1866), Marguerite d'Orléans, future princesse Czartoryska (1846-1893), Clotilde de Saxe-Cobourg-Gotha, future archiduchesse d'Autriche (1846-1927), Marie-Isabelle d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne, future comtesse de Paris (1848-1919), Amélie Duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha, future princesse de Bavière (1848-1894), Marie-Amélie d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne (1851-1870)
Quatrième bracelet : Marie-Christine d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne(1852-1879), François-Louis-Philippe-Marie d'Orléans, duc de Guise (1854-1872), Maria de la Regla d'Orléans et Bourbon, infante d'Espagne (1856-1861), Blanche d'Orléans (1857-1932), Ferdinand d'Orléans et Bourbon , infant d'Espagne (1859-1873)
1852 dans un annuaire
Meller rue Neuve des petits champs, rue de la Paix Mellerio architecte???? Un propriétaire est rue Neuve des Capucines, Mellerio pere et fils joaillier 9 rue de la Paix, mais aussi un bijoutier Joaillier au 1 quai d'Orsay , à l'epoque c'est juste après le Quai Voltaire, mais désormais c'est l'assemblée nationale . Celui du quai d'Orsay est il celui de la rue du bac.
En 1854 , un brevet important pour la maison.
En 1859 un article d'un excellent journaliste de l'époque.
Théodore de Banville nous narre les jeux de Hébé avec les bague "Lithologiques" de Mellerio, quelle façon de traiter la science des pierres et des roches, cela prouve que Mellerio était au centre de son époque, en vedette.
1863: ou, comment associer en un texte les orfevres Castellani, Mellerio, Mortimer, Hancock Lemonnier et Fontana.
Dernières lettres d'un bon jeune homme à sa cousine Madeleine / recueillies et mises en ordre par Edmond About éditées par Mr Levy:
Je ne crois pas que le succès de Castellani puisse faire aucun tort à la bijouterie parisienne. L'illustre Romain est trop exclusif et trop cher ; mais j'espère que ses petites expositions et la prochaine arrivée de la collection du musée Campana amèneront une sorte de révolution dans l'art français. Le premier Empire,après l'expédition d'Egypte et quelques études sommaires sur l'antiquité grecque et romaine, a produit,en sculpture, en architecture et en orfèvrerie, une école un peu roide, un peu froide, et légèrement gourmée.
C'est le faux antique; aujourd' hui, grâce à Dieu, à Castellani et à l'infortuné Campana nous arriverons peut etre au vrai. On ne tardera guère à s'apercevoir que les anciens, nos maîtres en tous arts ont travaille avec une liberté. très-légère et très-élégante. On abandonnera le rococo régnant, qui était magnifique dans les œuvres du Bernin, mais qui, réduit à des proportions mesquines, est tombé peu à peu dans la mollesse et la pommade. J'espère que les Lemonnier, les Mellerio, les Fontana, tous ces artistes de haute valeur qui font encore trop de concessions à une école décrépite, apprécieront, avant deux ans, les beaux modèles de l’antiquité. Déjà, à Londres, les Mortimer et les Hancock travaillent dans le solide et dans le grand, et la France, qui va .se parer chez eux, leur pardonne un certain excès de robustesse pesante. Le temps approche où nos maîtres, retrempés aux sources pures de l'antiquité, deviendront, comme Achille, invulnérables à la concurrence. En avant, messieurs les orfévres! essayez dans votre art une de ces révolutions généreuses que les frères Ponon entreprennent avec tant de succès dans l'ameublement. J'ai rencontré deux visiteurs, en tout, chez mon ami Castellani. L'un était M. Beulé, de l'Institut, mon cher compagnon de l'école d'Athènes; il venait chercher un collier étrusque pour sa jeune femme. L'autre était un jeune Valaque terriblement riche, et pourtant homme de goût, M. A., qui vient de se meubler un appartement grec en plein cœur de Paris. Voilà des signes du temps, si je ne m'abuse. Si la science et la naissance se donnent rendez-vous au même rez-de-chaussée, ce n'est pas sans de bonnes raisons. Amen!
Mais je me rappelle un peu tard que j'avais trempé ma plume dans l'encrier pour foudroyer l'abominable institution des étrennes. Je les déteste autant que vous, et pour cause. Les étrennes sont un impôt progressif.
A l'exposition de 1862 , les Mellerio reçurent la "Prize Medal", sur la photo on peut constater l'importance des objets religieux fabriqués par la Maison.
Les Mellerio étaient colporteurs et fumistes en arrivant en France, dans les années 1860, il en restait un
Malheureusement , ce fumiste fit faillite en 1867.
Cette page de catalogue est consacrée à Mellerio frères en 1863
Selon les archives de Mellerio, cette parure a été acheté par HH Eugène, le prince de Ligne, prince d'Amblise et d'Epinoy. L'écrin adapté en cuir blanc estampillé avec une couronne princière or a été faite à l'occasion du mariage de H. H princesse Marie Suzanne de Ligne et SAS le Prince Alexander von Thurn und Taxis, duc de Castelduino. Sotheby's
En 1867 Jean François,Antoine et Joseph vont ouvrir une annexe 28 boulevard des Italiens, et c'est aussi en 1867 ils deviennent fournisseurs de sa majesté le Roi d'Italie.
1868
Et jules Mesnard précise dans son livre, Les Merveilles de l'Exposition Universelle"
En 1867 Jean François,Antoine et Joseph vont ouvrir une annexe 28 boulevard des Italiens, et c'est aussi en 1867 ils deviennent fournisseurs de sa majesté le Roi d'Italie.
1868
Le 22 avril 1868, la jeune Margherita de Savoie se marie avec le Prince Umberto Ier, et devient ainsi la première Reine d’Italie. Elle portait ce diadème de diamants sur lequel figurait une rose sauvage entourée de feuilles de laurier, que son beau-père avait acquis chez MELLERIO dits MELLER quelques mois plus tôt.
Ce diadème offert a Margherita de Savoie avait été exposé d'après le livre de Jules Mesnard a l exposition, universelle de 1867
Et jules Mesnard précise dans son livre, Les Merveilles de l'Exposition Universelle"
La coiffure en feuilles de laurier, toute en brillants, d'un style pur et sévère, réunit tous les avantages du goût et de la richesse ; toutes les feuilles se démontent par trois, en sorte qu'elles peuvent servir à des combinaisons diverses; elle a été exécutée dans les propres ateliers de joaillerie de MM. Mellerio, placés depuis longues années sous la direction de M. Bonnet.
La plume du paon par ses chatoiements et ses nuances aussi riches que nombreuses, devait tenter l'imagination du joaillier qui serait assez hardi pour vouloir lutter contre la nature. MM. Mellerio ont eu cette hardiesse et leur création a été parfaitement interprétée et exécutée par le chef de leur atelier spécial de bijouterie, M. Foullé, qui, aux qualités de praticien consommé et de dessinateur habile, joint celle de travailleur dévoué, continuant ainsi les traditions de son père et de son aïeul, qui eux aussi travaillaient avec le même dévouement pour le père et le grand-père de MM. Mellerio.
Cette plume de paon est d'un effet saisissant; les petites barbes en brillant, d'une délicatesse merveilleuse, encadrent avec légèreté l'oeil du milieu, qui, par un mécanisme très-ingénieux, se détache à volonté pour se transformer en un superbe pendant de cou.
Le bandeau, en forme de coquille, est fait d'un seul morceau d'argent, travaillé de manière à présenter des cavités aux endroits où le diamant serti dans toutes ses parois produit un effet merveilleux. Sept jolies perles mobiles sont accompagnées de dix-huit briolettes en brillants qui étincellent comme des gouttes d'eau suspendues. Toutes ces pierres s'agitant au moindre mouvement produisent un effet magique.
Donc a cette date Mellerio possède un atelier. les Mellerio affirment qu'ils sont joailliers fabricants depuis....mais à quel moment ont ils été déclarés comme tels , la bijouterie depuis Philippe le Bel est très réglementée, quelles sont leurs formations? leurs poinçons avant 1800?
Jules Mesnard indique en 1868:
Par suite de l'extension de leurs affaires, leurs ateliers étant devenus insuffisants, MM. Mellerio avaient ou à les agrandir ou à employer d'autres fabricants. C'est ce dernier parti qu'ils prirent; tout en maintenant en état leurs ateliers de joaillerie et de bijouterie, afin de pouvoir surveiller par eux-mêmes l'exécution de certains travaux, ils appelèrent les autres fabricants à combler l'insuffisance de leur propre production, les secondant, lés encourageant, sans se préoccuper s'ils ne se créaient pas ainsi pour l'avenir des concurrents.
En 1870 l'affaire Antonio Mellerio, une véritable affaire XIX eme siecle, le Riche contre le Pauvre, les bourgeois grippe-sous, !!!!!!!!!
COURRIER DU PALAIS l affaire Mellerio 1873 l univers Illustré
L'affaire Mellerio;
II a déjà été question dans ce Courrier de l'affaire Mellerio. Il va en être parlé plus que jamais. Vous savez probablement ce dont il s'agit, mais il n'est pas inutile de le rappeler. Histoire très simple au fond : un testament fait par un jeune homme épris en faveur de sa maîtresse et attaqué par la famille. Ces choses-là se voient tous les jours ; mais celle-ci est curieuse par ses détails.
L'auteur du testament qui fait l'objet.du procès est un type tout à fait étrange et spécial aux moeurs parisiennes. Antonio Mellerio, s'il n'était pas né à Paris, s'il n'y avait pas vécu, eût été jeté en dehors de sa sphère. Ce n'est pas en province que ce tempérament fougueux et désordonné eût trouvé son aliment. Pour s'en convaincre, il suffit de lire les lettres produites au débat par M Allou et dans lesquelles ce terrible jeune homme se peint tout entier. Tout d'abord Antonio Mellerio, fils d'un bijoutier possesseur d'une fortune considérable, se pose en homme à bonnes fortunes, en don Juan dédaigneux. Il .a des maîtresses tout autant et plus qu'il n'en veut, rnais le mot « amour » le fait rire. Amoureux, lui, jamais; au grand jamais. On l'aime, mais il n'aime pas. «Il mène, c'est lui qui parle, il mène les amours à la hussarde impériale. » Pourquoi impériale? Il me semble que tous les hussards se valent.
Toujours est-il que notre jeune homme, à vingt cinq ans, se laissait adorer et que cela ne lui coûtait rien, ce dont il se montre singulièrement fier dans sa correspondance.
Il y a de quoi. Nous voyons aujourd'hui tant d'imbéciles qui se ruinent! Antonio, lui, ne se mettait pas en frais, et il avait quatre maîtresses à lui seul. Vous allez juger de son système d'économie galante par ses propres révélations: «J'ai, ou j'ai eu quatre maîtresses, écrivait-il, 1°une Hongroise qui remplace Fanny par son mobilier somptueux (Antonio aimait les mobiliers tout trouvés) ;
2° la petite Anglaise qui est si jolie et qui possède le "cœur" du baron qui entretenait la dame D... plus le coupé d'icelle.» Le coupé de l'Anglaise lui plaisait à ce qu'il paraît autant que le mobilier de la Hongroise; c'est parfait.
3° Une femme à sensation (?), et 4° la petite S..., qui a beaucoup de succès dans la Chatte blanche, au Cirque Olympique...
Total des dépenses depuis quinze jours, deux ou trois louis, pas un louis par femme!
Mais je vais réformer mon sérail, ajoutait cet intelligent garçon, je ne garderai que la riche Hongroise pour aller prendre le thé et le chocolat chez elle... Elle a quatre chevaux, son mobilier d'une centaine de mille francs et la bêtise de s'attacher beaucoup à moi. »
Il est impossible, n'est il pas vrai, d'imaginer un libertin plus rangé que cet Antonio Mellerio, d'apporter plus d'ordre dans le désordre. Ce n'est pas tout: nous relevons dans la même lettre un passage non moins curieux : « Je vais écrire à Exupère pour qu'il m'envoie une dizaine de lapins, voulant faire un cadeau à R..., chez qui je me grise tous les samedis... » Ainsi l'amour ne lui coûtait pas grand-chose et il se grisait à bon compte, grâce aux lapins de M. Exupère...
Comment aurait-on pu prévoir qu'un gaillard méthodique, si méthodique, et qui réglait avec une si rare habileté l'ordre et la marche de ses passions, tomberait un jour lui-même dans les filets et sous la dépendance d'une femme? Ce fut pourtant ce qui arriva. La destinée d'Antonio Mellerio voulut qu'il allât un beau soir voir la Revue des Variétés. Si cette idée ne lui fût pas venue, et franchement elle aurait pu ne pas lui venir, sa vie eût été changée et nous n'aurions pas ce procès à raconter. Mais il est entré aux Variétés et le hasard voulut encore que là pièce l'ennuyât. Pour se distraire, il se mit à regarder la salle. Dans une loge, il aperçut une femme qui faisait sensation par sa beauté... Son premier mouvement fut de détourner les regards de ce dangereux objet non par discrétion ou par vertu, bien au contraire, mais par un sentiment assez étrange et pourtant plus commun qu'on ne le croirait :, Antonio ne regardait pas la beauté qui révolutionnait le public, parce que, il le confesse, il n'aimait pas-le supplice de Tantale. « Toute perfection de femme que je ne puis posséder, m'irrite. » écrivait-il... Cela ne l'empêcha pas, au sortir du spectacle, de s'élancer sur les traces de l'inconnue, de l'aborder, de s'en faire écouter;de se jeter à ses genoux sur le trottoir et enfin « de commencer une série non interrompue de jours heureux... »
Cet « ange» que Mellerio avait rencontrée se faisait appeler Anna de Beaupré. Son vrai nom était Anna Debacker, du nom d'un tailleur qu'elle avait épousé et bientôt quitté pour se jeter dans la vie aventurière du demi-monde. Le tailleur s'inquiéta peu de cet abandon. Il s'établit, il fit fortune, et ce fut alors qu'il réfléchit que' sa femme pourrait bien un jour venir réclamer des droits qu'il n'entendait pas lui reconnaître. C'est pourquoi il fit prononcer la séparation après constatation formelle de la conduite de son épouse; ce qui permit à Antonio de ne plus se gêner et de vivre publiquement avec sa maîtresse.
Mais un mécompte l'attendait. Antonio, fidèle à son système, s'était lié avec Anna Beaupré parce qu'il la croyait riche. Elle n'était rien moins qu'opulente, elle devait sa position à un amant qui, en apprenant ce qui se passait, rompit prudemment... Alors arrivèrent les créanciers ; mais la liaison .continua. Antonio s'installa à Tailleville avec sa maîtresse, qu'il fit passer pour sa femme, vivant luxueusement et sans s'inquiéter de sa famille. Il avait perdu son père, il était riche, il dépensait son argent, tandis que sa mère travaillait.
Mais un jour, à la suite d'un bain froid, il fut pris d'un accès de délire, il donna des signes de.folie. Sa santé parut gravement altérée et ce fut bien pis le jour où Antonio apprit la mort de sa mère à la suite d'une attaque d'apoplexie. Il parut très affecté de cette perte, il eut comme des remords en présence de cette tombe qu'il accusait'd'avoir creusée. « J'ai
tué ma mère, » disait-il. Puis il parla de rompre avec Anna il essaya même de mettre ce projet à exécution. Il brûla les lettres et les portraits de sa maîtresse et il apporta tant de rage et d'exaltation à consommer cet autodafé, qu'il se brûla horriblement les mains et qu'il dut subir l'amputation des dix doigts jusqu'à la première phalange...
Tout paraissait fini,... il avait réglé la position de Mr De backer : six mille francs de pension ; mais Madame Debacker n'était pas femme à lâcher prise. Elle poursuivit, elle relança son
amant: elle ressaisit sa proie... et dès lors elle gouverna le pauvre garçon qui, un beau jour, dans un accès de folie religieuse, se précipita du haut de son belvédère pour suivre, s'écria-t-il, les anges qui l'appelaient, » et se tua net. Après sa mort, Madame Debacker a produit un testament fait; en sa faveur, et contenant un legs au profit du monastère de la Charité dés orphelins de la délivrance.
C'est ce testament qui a été attaqué devant le tribunal de Caen. Une enquête a été demandée. Le tribunal l'a refusée.C'est de ce jugement que les héritiers naturels appellent aujourd'hui.
Les faits ont été exposés par Mc'Allou au nom des héritiers, tels ou à peu près que nous venons de les raconter. Mr Paris a plaidé pour la légataire. Toute la question est de savoir si ; Antonio, au moment où il testait, jouissait de ses facultés intellectuelles. Maitre Allou dit non, Maitre Paris prétend que si.
Nous ferons connaître l'arrêt de la Cour.
L'affaire Mellerio;
II a déjà été question dans ce Courrier de l'affaire Mellerio. Il va en être parlé plus que jamais. Vous savez probablement ce dont il s'agit, mais il n'est pas inutile de le rappeler. Histoire très simple au fond : un testament fait par un jeune homme épris en faveur de sa maîtresse et attaqué par la famille. Ces choses-là se voient tous les jours ; mais celle-ci est curieuse par ses détails.
L'auteur du testament qui fait l'objet.du procès est un type tout à fait étrange et spécial aux moeurs parisiennes. Antonio Mellerio, s'il n'était pas né à Paris, s'il n'y avait pas vécu, eût été jeté en dehors de sa sphère. Ce n'est pas en province que ce tempérament fougueux et désordonné eût trouvé son aliment. Pour s'en convaincre, il suffit de lire les lettres produites au débat par M Allou et dans lesquelles ce terrible jeune homme se peint tout entier. Tout d'abord Antonio Mellerio, fils d'un bijoutier possesseur d'une fortune considérable, se pose en homme à bonnes fortunes, en don Juan dédaigneux. Il .a des maîtresses tout autant et plus qu'il n'en veut, rnais le mot « amour » le fait rire. Amoureux, lui, jamais; au grand jamais. On l'aime, mais il n'aime pas. «Il mène, c'est lui qui parle, il mène les amours à la hussarde impériale. » Pourquoi impériale? Il me semble que tous les hussards se valent.
Toujours est-il que notre jeune homme, à vingt cinq ans, se laissait adorer et que cela ne lui coûtait rien, ce dont il se montre singulièrement fier dans sa correspondance.
Il y a de quoi. Nous voyons aujourd'hui tant d'imbéciles qui se ruinent! Antonio, lui, ne se mettait pas en frais, et il avait quatre maîtresses à lui seul. Vous allez juger de son système d'économie galante par ses propres révélations: «J'ai, ou j'ai eu quatre maîtresses, écrivait-il, 1°une Hongroise qui remplace Fanny par son mobilier somptueux (Antonio aimait les mobiliers tout trouvés) ;
2° la petite Anglaise qui est si jolie et qui possède le "cœur" du baron qui entretenait la dame D... plus le coupé d'icelle.» Le coupé de l'Anglaise lui plaisait à ce qu'il paraît autant que le mobilier de la Hongroise; c'est parfait.
3° Une femme à sensation (?), et 4° la petite S..., qui a beaucoup de succès dans la Chatte blanche, au Cirque Olympique...
Total des dépenses depuis quinze jours, deux ou trois louis, pas un louis par femme!
Mais je vais réformer mon sérail, ajoutait cet intelligent garçon, je ne garderai que la riche Hongroise pour aller prendre le thé et le chocolat chez elle... Elle a quatre chevaux, son mobilier d'une centaine de mille francs et la bêtise de s'attacher beaucoup à moi. »
Il est impossible, n'est il pas vrai, d'imaginer un libertin plus rangé que cet Antonio Mellerio, d'apporter plus d'ordre dans le désordre. Ce n'est pas tout: nous relevons dans la même lettre un passage non moins curieux : « Je vais écrire à Exupère pour qu'il m'envoie une dizaine de lapins, voulant faire un cadeau à R..., chez qui je me grise tous les samedis... » Ainsi l'amour ne lui coûtait pas grand-chose et il se grisait à bon compte, grâce aux lapins de M. Exupère...
Comment aurait-on pu prévoir qu'un gaillard méthodique, si méthodique, et qui réglait avec une si rare habileté l'ordre et la marche de ses passions, tomberait un jour lui-même dans les filets et sous la dépendance d'une femme? Ce fut pourtant ce qui arriva. La destinée d'Antonio Mellerio voulut qu'il allât un beau soir voir la Revue des Variétés. Si cette idée ne lui fût pas venue, et franchement elle aurait pu ne pas lui venir, sa vie eût été changée et nous n'aurions pas ce procès à raconter. Mais il est entré aux Variétés et le hasard voulut encore que là pièce l'ennuyât. Pour se distraire, il se mit à regarder la salle. Dans une loge, il aperçut une femme qui faisait sensation par sa beauté... Son premier mouvement fut de détourner les regards de ce dangereux objet non par discrétion ou par vertu, bien au contraire, mais par un sentiment assez étrange et pourtant plus commun qu'on ne le croirait :, Antonio ne regardait pas la beauté qui révolutionnait le public, parce que, il le confesse, il n'aimait pas-le supplice de Tantale. « Toute perfection de femme que je ne puis posséder, m'irrite. » écrivait-il... Cela ne l'empêcha pas, au sortir du spectacle, de s'élancer sur les traces de l'inconnue, de l'aborder, de s'en faire écouter;de se jeter à ses genoux sur le trottoir et enfin « de commencer une série non interrompue de jours heureux... »
Cet « ange» que Mellerio avait rencontrée se faisait appeler Anna de Beaupré. Son vrai nom était Anna Debacker, du nom d'un tailleur qu'elle avait épousé et bientôt quitté pour se jeter dans la vie aventurière du demi-monde. Le tailleur s'inquiéta peu de cet abandon. Il s'établit, il fit fortune, et ce fut alors qu'il réfléchit que' sa femme pourrait bien un jour venir réclamer des droits qu'il n'entendait pas lui reconnaître. C'est pourquoi il fit prononcer la séparation après constatation formelle de la conduite de son épouse; ce qui permit à Antonio de ne plus se gêner et de vivre publiquement avec sa maîtresse.
Mais un mécompte l'attendait. Antonio, fidèle à son système, s'était lié avec Anna Beaupré parce qu'il la croyait riche. Elle n'était rien moins qu'opulente, elle devait sa position à un amant qui, en apprenant ce qui se passait, rompit prudemment... Alors arrivèrent les créanciers ; mais la liaison .continua. Antonio s'installa à Tailleville avec sa maîtresse, qu'il fit passer pour sa femme, vivant luxueusement et sans s'inquiéter de sa famille. Il avait perdu son père, il était riche, il dépensait son argent, tandis que sa mère travaillait.
Mais un jour, à la suite d'un bain froid, il fut pris d'un accès de délire, il donna des signes de.folie. Sa santé parut gravement altérée et ce fut bien pis le jour où Antonio apprit la mort de sa mère à la suite d'une attaque d'apoplexie. Il parut très affecté de cette perte, il eut comme des remords en présence de cette tombe qu'il accusait'd'avoir creusée. « J'ai
tué ma mère, » disait-il. Puis il parla de rompre avec Anna il essaya même de mettre ce projet à exécution. Il brûla les lettres et les portraits de sa maîtresse et il apporta tant de rage et d'exaltation à consommer cet autodafé, qu'il se brûla horriblement les mains et qu'il dut subir l'amputation des dix doigts jusqu'à la première phalange...
Tout paraissait fini,... il avait réglé la position de Mr De backer : six mille francs de pension ; mais Madame Debacker n'était pas femme à lâcher prise. Elle poursuivit, elle relança son
amant: elle ressaisit sa proie... et dès lors elle gouverna le pauvre garçon qui, un beau jour, dans un accès de folie religieuse, se précipita du haut de son belvédère pour suivre, s'écria-t-il, les anges qui l'appelaient, » et se tua net. Après sa mort, Madame Debacker a produit un testament fait; en sa faveur, et contenant un legs au profit du monastère de la Charité dés orphelins de la délivrance.
C'est ce testament qui a été attaqué devant le tribunal de Caen. Une enquête a été demandée. Le tribunal l'a refusée.C'est de ce jugement que les héritiers naturels appellent aujourd'hui.
Les faits ont été exposés par Mc'Allou au nom des héritiers, tels ou à peu près que nous venons de les raconter. Mr Paris a plaidé pour la légataire. Toute la question est de savoir si ; Antonio, au moment où il testait, jouissait de ses facultés intellectuelles. Maitre Allou dit non, Maitre Paris prétend que si.
Nous ferons connaître l'arrêt de la Cour.
Mais entre temps les élèves de Polytechnique se voient confier la garde le l'artillerie et des remparts, plus précisément aux bastions 86 et 87 à la porte d'Italie et au milieu d'eux un Mellerio .
Dans le journal le Menestrel de 1870 , il est relaté un passage d'un livre "Impression d'un hospitalier" il concerne un des fils du grand bijoutier Mellerio de la rue Castiglione surnommé "Fleuve de Miel"
Je pense l'avoir retrouvé, c'est le fils de Jean Antoine Mellerio et Caroline Gripper, tout simplement avec une astuce de chercheur, toutes les familles bourgeoises de ces époques aimaient les rubans , surtout celui de la Légion d'Honneur, or dans le dossier de Marie Antonio Mellerio, figure entres autres ceci:
Apres avoir revérifié tous les hommes de cette famille et de cette époque, je crois pouvoir affirmer que c'est lui.
En 1870 aussi l'Annuaire
Mellerio dits Meller est noté 9 rue de la Paix comme industriel d'Art.
Mais un autre Mellerio-Meller est inscrit au 25 quai Voltaire, est ce celui qui était parti rue du Bac?
Pendant le siège de 1870 , il n'y avait pas de courrier qui pouvait sortir de la Capitale et ce courrier fut perturbé pendant longtemps, mais on pouvait faire passer en 1871 des dépêches.
Eugénie fait état de frères prisonnier à Coblentz
La reine Isabelle II d'Espagne se prit de ne pas vouloir les bijoux qu'elle avait acheté chez Mellerio Hernanos, elle perdit ses procès et dut payer
Qu'entendaient ils en 1872, par "bijouterie riche"?
1873
Cliquer pour agrandir |
Dans "l'univers illustré", des cambrioleurs audacieux, les joailliers parisiens agressés, volés, des voleurs utilisant des moyens innommables tels que d'employer une très jolie femme, qui séduit de son regard les pauvres bijoutiers!!!!!!
1874 La couronne offerte à Saint Michel par le peuple chrétien, sur concours, mais fabriquée par la Maison Mellerio ayant de bonnes relations catholiques!!
1875
Si je puis apporter ma petite pierre!!
Montre Mellerio Borgnis |
VENTE ANTIQUORUM N°95
Mellerio - Borgnis, 6 rue d'Argenteuil, Paris, circa 1880
VENTE AUX ENCHÈRES ANTIQUORUM N°95 - 12 AVRIL 1997 - LOT N°513
Mellerio - Borgnis, 6 rue d'Argenteuil, Paris, circa 1880. Very fine and unusual rock crystal, silver gilt and enamel watch in the Renaissance style, in original fitted box.
Car en 1880 les Mellerio Borgnis avaient été expropriés de leur magasin de la Rue d'Argenteuil et étaient réinstallés à deux pas de là , au 9 rue du 29 juillet, a moins que la montre ne soit marquée au 6 rue d'Argenteuil et dans ce cas, c'est un "Nanar"!!
Ce doit être de la famille de Jean François Mellerio, mais, c'est encore un autre magasin que celui de la rue de la Paix.
En 1878
MM. Garlier Belleuse, Jacquemart, Lafrance, Lucien Falise, Mellerio Meller ont été récompensé à l exposition Universelle de 1878 pour une bibliothèque monumentale, chef-d’oeuvre d'orfèvrerie d'église, destinée à l'une des salles du Vatican et qui doit contenir la collection linguistique, des bulles de l'Immaculée-Conception.
:
Mais en 1878, à en croire le Figaro du mois de Juin qui nous rapporte un fait divers et le compare à la pendaison de Gérard de Nerval, la faim est partout, alors que Mellerio "étale ses deux millions de diamants" Eternel dilemme entre les Riches et les Pauvres!
Les bijoutiers achetaient déjà de l'or?
A l exposition universelle de 1878, le ministère de l Agriculture et du Commerce (je m imagine de nos jours les grandes surfaces et les paysans ayant le même ministre!!!!!) donc le ministère avait accepté un jury très compétent:
qui attribua entres autres, une médaille d'or à Mellerio, et c'est le bon puisqu'il est dit...Meller
1879 le figaro du mois de Novembre
Le Château de Neuilly, actuellement Couvent des Sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve
Il est situé 52 boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile Nord, dite pavillon de madame Adélaïde.
Le figaro nous explique que le conseil municipal de Neuilly chassa les sœurs de l école qu'elles occupaient rue des poissonniers. Mais Mr Mellerio s'empressa de céder à titre gracieux le grand pavillon qu'habitait autrefois Madame Adélaïde, la fille de Louis Phillipe Duc d'Orleans, Pavillon qu'il avait acheté 10 ans auparavant.
Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve.
Mellerio.
Une montre or rose 750/1000°émail, diamants, rubis qui est signée Mellerio Borgnis environ 1880.
devise "L'Honneur Guide Mes Pas" sur de l'émail blanc,
Le Château de Neuilly, actuellement Couvent des Sœurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve
Il est situé 52 boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile Nord, dite pavillon de madame Adélaïde.
Cette aile est acquise en 1907 par les sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve.
Mellerio.
Une montre or rose 750/1000°émail, diamants, rubis qui est signée Mellerio Borgnis environ 1880.
devise "L'Honneur Guide Mes Pas" sur de l'émail blanc,
1882
C'est une page intéressante car elle nous indique que les Mellerio étaient très imprégnés par la foi catholique.
Tabatière fin XIX Eme siècle travail de Mellerio dit Meller 9 rue de la Paix , vendue par la maison Christie's
On ne prête qu'aux riches
J'ai traité en 2010 de ce fait divers ou de nombreux journaux avaient reproduit les informations erronées d'un journal Gil Blas attribuant ce fait divers aux Mellerio de la Rue de la Paix, alors que c'étaient les Mellerio du Palais Royal
Quel lien de parenté ?, tous les Mellerio venant de Cravegia, certainement un lien, mais lequel?
Voir mon article:
Ce mois-ci a fourni tout particulièrement deux modèles du genre : pour le
conjungo, madame la baronne de Chabaud-Latour, née Roux; pour «l'autre
motif» madame Mellerio, la bijoutière de la rue de la Paix.
A-t-il été assez honteux, ce dernier procès, et comme la plus condamnée des
deux n'est vraiment pas la maîtresse !
M. Octave Mellerio, qui avait déjà fait des frasques sans nombre, au point qu'il était rationné par sa maman à deux cents francs par mois, rencontre un jour Marie-Stella Target.Ce n'est ni une cocotte au sens vulgaire du mot, ni une intrigante. Elle est de bonne souche, a été mal mariée, n'a pas eu de torts, puisque, plus tard, le divorce a été prononcé à son profit.
Alors, donc, comme elle était jolie et pauvre, il lui est survenue l'inévitable aventure qui survient à toute femme en ces conditions. Elle a eu, successivement, plusieurs amants, dit l'acte d'accusation je voudrais bien qu'on ait demandé au substitut, combien, dans le même laps de temps, il avait eu de maîtresses !
Toujours est-il que lorsque elle connut M. Octave Mellerio, elle était riche, heureuse. Avec ses deux cents francs par mois elle l'accepta, lui prêta trente mille francs, quitta pour lui tout ce qu'elle avait alors, y compris un avenir assuré.
Alors, piqué d'honneur, ayant d'ailleurs promis le mariage pour en arriver à ses fins, le beau bijoutier enleva Marie Target — plus 850,000 francs dans la caisse à maman.
Celle-ci courut après lui, à l'étranger :
— Octave, rends-moi mon sac !
— Non, maman !
— Tu veux le garder?
— Oui, maman !
— Alors, ta gueuse ira en prison ! Toi pas, tu es mon fils; la loi t'exempte, et,
d'ailleurs, il faut ménager la raison sociale.
— Bien, maman !
Et, en effet, plainte fut déposée, extradition accordée, compliquée par ceci d'odieux que, sur les 850,000 francs soustraits, 780,000 francs étaient rentrés au bercail. C'est donc uniquement pour la différence — 70,000 francs — et l'infinie jouissance de faire bien souffrir la bonne amie de son fils, que la mère Mellerio a provoqué ce lessivage public d'un linge qu'on eût eu tout intérêt à rincer discrètement dans l'arrière-boutique de la rue de la Paix.
Mais, mazette, que le séduisant négociant a donc perdu une belle occasion de venir, à l'audience, réclamer hautement - Marie Target n'était là que comme complice - sa responsabilité d'accusé !
Et de dire aussi que les 30,000 francs saisis sur la malheureuse, et que le famille s'est empressée d'empocher, n'étaient que le remboursement de sa dette, à lui, le joli jeune homme !
Mes filles, garez-vous des fils à maman !
Comme disait une de mes tantes, "je sors mes coqs, rentrez vos poules" !ndlr
Je rappelle donc que ce n'est pas la Maison de la Rue de la Paix, mais une bijouterie du Palais Royal, mais il semble que la presse (y compris le journal La Croix) n'aurait pas fait autant de bruit s'il n'avaient pas cru sincèrement que c'était le joaillier de la Rue de la Paix.
Si vous trouvez quel cousin, est-ce vous pouvez faire un commentaire en bas de cet article.
1893 les honorables Mellerio Verriers
1899
C'est une souscription pour l' érection d'une statue pour le pape Saint Urbain II, mais on peut voir dans cet article que la vie des Mellerio était guidée par une éducation Catholique.
Le 29-6-1882 mais publié dans le figaro Le 1-7-1882
C'est l avis de décès de Antoine Mellerio , fondateur de la société d'encouragement de la Joaillerie et Bijouterie en l'église de la Madeleine à Paris
Le 17-10-1882 déclaration de faillite de Madame Mellerio , négociante en bijoux Rue du Bac
En novembre 1882
Le journal des sociétés annonce la dissolution de la société du 9 rue de la Paix, certainement suite au Décès d'Antoine.
1883: L'écrivain Mr Lesolc en 1883 dans son livre : Documents pour servir à l histoire,
s'indignait des abus de biens sociaux d'un comte, chambellan de Napoleon III
1885
Demande de permis de construire pour madame Mellerio , les Mellerio eurent un important patrimoine immobilier.
Bulletin municipal de Paris de 1889 , l immobilier placement éternel des français...aisés!
Dans l annuaire de 1889 des adresses de bons joailliers et Mellerio est au 7 rue de la Paix
BROCHE ET PENDENTIF PERLE ET DIAMANTS, PAR MELLERIO 1890, signé, vente de Christie’s
Bulletin des Musées un don des Mellerio Verriers
Dissolution de leur société avant refonte de la maison, ce furent des Verriers importants
Quand le batiment va, tout va
On ne prête qu'aux riches
J'ai traité en 2010 de ce fait divers ou de nombreux journaux avaient reproduit les informations erronées d'un journal Gil Blas attribuant ce fait divers aux Mellerio de la Rue de la Paix, alors que c'étaient les Mellerio du Palais Royal
Quel lien de parenté ?, tous les Mellerio venant de Cravegia, certainement un lien, mais lequel?
Voir mon article:
Dans le Petit Journal de 1892, ce compte rendu savoureux
Ce mois-ci a fourni tout particulièrement deux modèles du genre : pour le
conjungo, madame la baronne de Chabaud-Latour, née Roux; pour «l'autre
motif» madame Mellerio, la bijoutière de la rue de la Paix.
A-t-il été assez honteux, ce dernier procès, et comme la plus condamnée des
deux n'est vraiment pas la maîtresse !
M. Octave Mellerio, qui avait déjà fait des frasques sans nombre, au point qu'il était rationné par sa maman à deux cents francs par mois, rencontre un jour Marie-Stella Target.Ce n'est ni une cocotte au sens vulgaire du mot, ni une intrigante. Elle est de bonne souche, a été mal mariée, n'a pas eu de torts, puisque, plus tard, le divorce a été prononcé à son profit.
Alors, donc, comme elle était jolie et pauvre, il lui est survenue l'inévitable aventure qui survient à toute femme en ces conditions. Elle a eu, successivement, plusieurs amants, dit l'acte d'accusation je voudrais bien qu'on ait demandé au substitut, combien, dans le même laps de temps, il avait eu de maîtresses !
Toujours est-il que lorsque elle connut M. Octave Mellerio, elle était riche, heureuse. Avec ses deux cents francs par mois elle l'accepta, lui prêta trente mille francs, quitta pour lui tout ce qu'elle avait alors, y compris un avenir assuré.
Alors, piqué d'honneur, ayant d'ailleurs promis le mariage pour en arriver à ses fins, le beau bijoutier enleva Marie Target — plus 850,000 francs dans la caisse à maman.
Celle-ci courut après lui, à l'étranger :
— Octave, rends-moi mon sac !
— Non, maman !
— Tu veux le garder?
— Oui, maman !
— Alors, ta gueuse ira en prison ! Toi pas, tu es mon fils; la loi t'exempte, et,
d'ailleurs, il faut ménager la raison sociale.
— Bien, maman !
Et, en effet, plainte fut déposée, extradition accordée, compliquée par ceci d'odieux que, sur les 850,000 francs soustraits, 780,000 francs étaient rentrés au bercail. C'est donc uniquement pour la différence — 70,000 francs — et l'infinie jouissance de faire bien souffrir la bonne amie de son fils, que la mère Mellerio a provoqué ce lessivage public d'un linge qu'on eût eu tout intérêt à rincer discrètement dans l'arrière-boutique de la rue de la Paix.
Mais, mazette, que le séduisant négociant a donc perdu une belle occasion de venir, à l'audience, réclamer hautement - Marie Target n'était là que comme complice - sa responsabilité d'accusé !
Et de dire aussi que les 30,000 francs saisis sur la malheureuse, et que le famille s'est empressée d'empocher, n'étaient que le remboursement de sa dette, à lui, le joli jeune homme !
Mes filles, garez-vous des fils à maman !
Je rappelle donc que ce n'est pas la Maison de la Rue de la Paix, mais une bijouterie du Palais Royal, mais il semble que la presse (y compris le journal La Croix) n'aurait pas fait autant de bruit s'il n'avaient pas cru sincèrement que c'était le joaillier de la Rue de la Paix.
Si vous trouvez quel cousin, est-ce vous pouvez faire un commentaire en bas de cet article.
1893 les honorables Mellerio Verriers
Le Journal La Justice 6/1/1894
Mr Mellerio avait constaté la disparition d'une montre de valeur, puis il apprit qu'elle avait été mise en gage au crédit municipal par un dénommé Trouzin.
Heureusement le commissaire ne tarda pas a découvrir que Trouzin avait un parent nommé Goisset qui travaillait chez Mellerio
Affaire Classée
1894, le journal "La Croix" rend compte des noces de diamant de l'abbé Millault, l'église ne faisait pas voeu de pauvreté !!!!, mais permettait à Mellerio dits Meller de remporter une belle commande.
Là , on ne construit plus! !! On exproprie !
1897
Je tiens à préciser que le Cardinal "Richard" n'a aucun lien généalogique avec l'auteur de ce blog!
1899
Rectificatif, Raphaël n'a pas 9 enfants, mais 7....
C'est sur cette très belle couronne avec sa fiche du ministère de la Culture que je termine la première partie de cet article sur les 400 ans de Mellerio qui n'en a que 220. Vous pouvez compléter cet article, en transmettant des réflexions , des précisions. A richard.jeanjacques@gmail.com D'ici peu la 2 Eme partie de 1900 à 1950 |