C'est en ayant trouvé son acte de mariage que j ai pu remonter à sa naissance, il avait donc 32 ans lorsqu' il s'est marié.
Je pense que l'une des erreurs d Orthographe de son nom de famille vient de cet opuscule, datant de 1894 édité pour l exposition Universelle d'Anvers, que beaucoup ont repris.
Ceci est le dessous de l anneau de la bague chèvrefeuille que la Maison Tadéma de Londres, avait revendu. Faute d'archives la plupart des bijoux sur le marché sont datés de 1900
Antony Beaudouin avait en effet participé a l exposition Universelle, mais certains bijoux datent des années qui suivent
ANTOINE BEAUDOUIN
Bague Chèvrefeuille Art Nouveau: Or et émail :
H 2,40 cm (0,94 pouces) | L 2,50 cm (0,98 pouces)
Origine Français, c. 1900 Cas Étui à bague
Une belle bague Chèvrefeuille attribuée à Antoine Beaudouin en or et émail Chèvrefeuille dans le langage des fleurs symbolise `` Le lien de l'amour ''
Littérature: illustrée dans notre prochain livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 232
Beatriz Chadour-Sampson, The Power of Love: Jewels, Romance and Eternity, Londres 2019, illustré p. 111, fig. 6.10
Beatriz Chadour-Sampson, Anneaux des XXe et XXIe siècles, Collection Alice et Louis Koch, Arnoldsche, 1919, illustré p. 30, fig. 6
Collections
La collection Alice et Louis Koch au Musée national suisse, Zurich
Collection Alice et Louis Koch. Musée national suisse
Bague. Or. Peinture émail. "Anneau de chèvrefeuille". Antoine Beaudouin. Vers 1900.
Bague. "Anneau de chèvrefeuille". Production: créateur de bijoux Antoine Beaudouin, France. Vers 1900. Or. Peinture émail.
www.nationalmuseum.ch
Paru dans un livre de Maurice Rheims , je partage son avis sur la baisse de popularité de Antony Beaudouin . "Il disparaitra rapidement pour avoir perdu toute saveur après d'innonbrables répétitions sur des objets sans valeur"
Revendu par la maison Christie's ce Pendentif en vermeil émail plique a jour et perle d'eau douce alentour de 1900 à décor de jeune fille de profil avec écrin d origine marqué Beaudouin, 253 rue Saint Honoré Paris.
C'est aussi un bijou or jaune, perles et émail, revendu par Antony Beaudouin, mais fabriqué pour lui par Georges le Turcq
Celebre broche de Beaudouin qu'il reproduisit de multiples façons
Ce grand pendentif en argent et rubis s'appelle Modesty et est signé: Beaudouin, Paris (Antoine Beaudouin). La dame de ce pendentif a les yeux baissés et est entourée de violettes (Viola Odorata); les cheveux stylisés encadrant son visage déterminent également les contours du pendentif. Les violettes représentent la modestie aussi bien que l'amour romantique.
Broche 'Modestie', Atelier Beaudouin, Paris, 1900, or, émail, perles, Schmuckmuseum Pforzheim,
D'autres versions du même design sont connues. Par exemple, cette jolie broche en or avec une face émaillée et des diamants au lieu de rubis taille cabochon se trouve au Schmuckmuseum de Pforzheim . Il porte les marques d'Antoine Beaudouin (AB autour d'un bouclier) et de Georges Le Saché (LS autour d'un fil). Le Saché était l'un des orfèvres les plus célèbres actifs vers 1900, et a également travaillé pour Lucien Falize.
Que la broche de Phorzheim en or porte plus d'une marque de fabricant est exceptionnel et suggère que Le Saché n'a pas exécuté cette broche seul. Beaudouin doit non seulement avoir conçu la broche" Modesty"mais aussi avoir participé à son exécution. Le pendentif Modesty en argent est l'un des rares bijoux entièrement signés de Beaudouin. Il n'a pas de marque de fabricant, nous ne savons donc pas si Beaudouin l'a fabriqué, ou si Le Saché l'a fait pour lui.
Littérature: Martijn Akkerman, «De« Modestie »broche, een belangrijk juweel van de Parijse Art Nouveau goudsmid-juwelier Antoine Beaudouin», in: Antiek, 4, novembre 1986, pp. 210-215.
J ai écris un article sur Le Saché.
Sotheby's a revendu ce pendentif perle naturelle, en émail et diamant, de Beaudoin vers 1900
Représentant le profil d'une dame, peut-être Ophélie, sertie d'émail polychrome et plique-à-jour, suspendant une goutte de perle naturelle, rehaussée de diamants taille circulaire, signée Beaudoin, Paris, poinçons français
Le Laboratoire Gem & Pearl, indiquant que la perle s'est avérée être naturelle, d'eau salée.
Ophélie était le personnage tragique du «Hamlet» de Shakespeare. Beaucoup d'artistes pré-Rafaelite se sont inspirés du personnage et l'une des peintures les plus célèbres était de John Everett Millais, représentant Ophélie flottant sur une rivière.
Le poinçon de Antony Beaudouin était composé des initiales A.B. dans un losange et le symbole un bouclier.
Et pourtant j ai lu au moins trois fois à propos du bijou ci-dessous qu il était de Beaudouin.
Entre autres ceci
AUGUSTE BEAUDOUIN; une broche Art Nouveau en métal émaillé jaune et ornée de perles, modelée en lys stylisé de la vallée, dans la boîte d'origine Tessier of London ajustée, longueur de goutte environ 3,3 cm, environ 7g.
Vente des commissaires-priseurs et évaluateurs Adam Partridge: jeudi 31 octobre 2019
Dommage que les poinçons n'aient pas été relevés.
mais la Vente de Brightwells: mercredi 18 mars 2020 [Lot 00196] décrivait : éventuellement dessinés par Georges Le Turcq : Je pense que c'est un bijou fabriqué par Georges le Turcq pour Antony Beaudouin qui a insculpé son poinçon.
Mais tout est érroné car une personne Sonya qui tient le site "Tadéma Gallery" de main de maitre, a relevé les poinçons sur ce bijou
Et ce poinçon est celui d'André Rambourg
orfèvre |
auteur | Rambour, André |
patronyme(s) | Rambour |
prénom (état civil) | André |
profession | Fabricant bijoutier |
initiales | A.R. |
symboles | une pomme |
n° de garantie | B428 |
n° de préfecture | 10788 |
date d'insculpation | 20 février 1891 |
date de biffage | 30 mars 1906 |
lieu(x) d'activité | 75 |
| Paris |
adresse de l'atelier | 43 rue de Turbigo
|
Et la Galerie Tadéma de Londres indique:
ANDRÉ RAMBOUR
Pendentif / Broche Art Nouveau Lily-of-the-Valley.
Or, émail, diamant, perle H 3,50 cm (1,38 pouces) | L 2,80 cm (1,10 pouces)
Origine Français, c. 1900
Des marques AR avec une pomme
Coffret d'origine ajusté: la soie marquée: A.RAMBOUR, 81 B'ard de Sébastopol, Paris Haut de l ecrin marqué: 'MR 18 Mars 1903'
illustrée dans notre prochain livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, cat. non. 119
cf. The Paris Salons 1895-1914, Jewellery II: The Designers LZ, Alastair Duncan, 1994, pp.175 & 176 pour plus de bijoux de Rambour
Voila ce qu on pourrait souhaiter des ventes publiques et privée, indiquer toujours le poinçon qui se trouve sur le bijou
Exposition de 1900, bijou fabriqué par Georges Le Turcq , commercialisé par Antony Beaudouin
Idem 1900 Le Turcq pour Beaudouin
Journal "Le Matin" en 1900, l "étoile du bonheur" l un de ses nombreux ouvrages réalisés en série
Broche "Modestie" argent et émail réalisée en 1900
Antony Pierre-Auguste BEAUDOUIN (XIX-XXème) ci- dessus et ci- dessous
Coupe-papiers en bronze argenté et ivoire à décor floral en relief Signé «Beaudouin HC» Modèle probablement exécuté et présenté dans une Exposition Universelle, vers 1900 L : 40,5
La galerie Tadéma de Londres a toujours une excellent analyse et un excellent choix dans ce qu elle achète pour revendre, elle a revendu cette Broche Fée Art Nouveau d'Antoine Beaudouin, en Or, émail plique-à-jour, émail et diamants
Origine Français, c. 1900
Littérature: illustrée dans leur livre:
Beatriz Chadour-Sampson & Sonya Newell-Smith, Tadema Gallery London Jewellery from the 1860s to 1960, Arnoldsche Art Publishers, Stuttgart 2021, p. 215
Cette broche en or fut initialement identifiée à tort comme étant de Antony Beaudouin, elle fut réalisée par René Bouvet et se trouve au British Muséum
Broche en or en forme de tête profilée à cheveux fluides en or ciselé avec une face de corail et un bonnet de nacre, sertie de rubis et de diamants et d'une goutte de perle. Le revers avec un monogramme, une marque de garantie et une marque de fabricant.
1902 (vers) Fabriquée à: Paris (France)
Matériaux: or ,rubis, diamant, nacre, corail.
poinçon de maître, Contenu de l'inscription: CD : Note d'inscription: marque de garantie Paris 'tête d'aigle' : Type d'inscription: monogramme Contenu de l'inscription: RB
Commentaires du conservateur : Texte du catalogue du Hull Grundy Gift (Gere et al) no. 1109: Peut - être de René Beaudouin, cette pièce est similaire dans le style et la technique à un pendentif, «Modestie», attribué à Beaudouin qui est illustré dans Becker 1980 (pl. 41). Une autre version de ce pendentif se trouve au Schmuckmuseum de Pforzheim, et est cataloguée comme Maison Beaudouin .
Il y aurait sur ce bijou cette marque pour René Bouvet
Et ce poinçon C.D., que je n'ai pas trouvé
1902 exposition à Monte Carlo
En 1902 , dans le Figaro, Antony Beaudouin est décoré des palmes académiques
L ' Etat, par le biais de ses musées( en l occurrence le Musée des Arts décoratifs pour ce légumier") achetait de par le passé des oeuvres présentes à des expositions, ce "Légumier avec couvercle" en fait partie , composé d'une partie céramique et de son habillage en vermeil: Clément Massier , céramiste, Golfe-Juan, Antony-Pierre-Auguste Beaudouin , orfèvre, Paris, 1902 (vers)
Matières et techniques: faïence, monture en vermeil
Sujet représenté: lierre, céleri (branche), tige (en forme de), violette, feuillage (en forme de), racine, brun violacé, art nouveau
Date/époque représentée: Epoque Art Nouveau (1889-1909)
©Photo Les Arts Décoratifs, Paris/Jean Tholance.
Acquisition/dépôt: achat Antony-Pierre-Auguste Beaudouin, 1902.
Ci-dessus et ci-dessous, Maître Pestel de Bord a revendu cette Épingle en or jaune 18 carats (750 millièmes) surmontée d’une guêpe ornée d’une perle. Travail français, poinçon de maître du bijoutier. Accompagnée d’un écrin à la forme, signé Beaudouin. Hauteur : 7 cm
Grace à la Galerie Ydan Déma installé au Village Suisse à Paris qui possède cette épingle, ce serait le poinçon de Frédéric May.
Ce serait donc l' un des fournisseurs de Antony Beaudouin au même titre que l'était Le Turcq,
Photographie de la galerie Ydan Dema
L'Orfèvrerie à l'Exposition d'Hanoï 1903 Beaudouin participe
MONSIEUR Henry Vollet, l'artiste peintre bien connu, qui fut professeur de Composition d'art appliqué à l'école de la Chambre syndicale de Paris, est en ce moment à Hanoï, où il a été appelé pour exécuter les grandes compositions décoratives qui ornent les palais de l'Exposition. Il a bien voulu nous envoyer, spécialement pour la Revue, l'intéressant article suivant, que nous sommes heureux d'offrir à nos lecteurs. Hanoï, la ville encore adolescente, puisque son développement date de vingt années, a réalisé le très grandiose effort conçu par le gouverneur général Doumer, qui s'est montré, pour toute l'Indo-Chine, comme un génie bien faisant. Avant son départ, il avait doté la colonie d'une Exposition, où étaient conviées toutes les nations asiatiques, qui devaient mesurer leurs efforts avec ceux de la métropole.
Cette Exposition, ainsi qu'une fleur des tropiques éclose dans une atmosphère surchauffée et dont la frêle existence est comptée a vécu trois mois, puis a refermé son calice sur les splendeurs venues de toutes parts.
Nous avons pu admirer l'art asiatique dans son ensemble et les produits de l'art chinois puissant et coloré, aux dragons toujours furieux, roulant des yeux terribles ; mais, heureusement figés dans la contemplation du passé !
L'art japonais, d'une compréhension plus facile, délicat et maniéré, inspirateur de tant de jolis chefs-d'oeuvre en France, où les artistes ont rajeuni les anciennes formules décoratives au contact des produits de ce petit peuple très moderne et très remuant, qui est en train, malheureusement, de gâcher, par un production hâtive, son goût inné traditionnel et très pur, qui ne sera plus, dans quelques années, qu'un souvenir historique.
Art cambodgien, flamboyant comme un bol de punch et doré comme le soleil !
Art siamois, hiératique et contorsionné, qui nous montre les bas-reliefs aux adorables figures accroupies devant d'invraisemblables éléphants et ses Bouddah si dignes et si gravement bénisseurs.
Art cochinchinois, variante du génie chinois, déjà déformé par le goût français et qui nous montre les délicats travaux d'or filigrané.
Art annamite, vrai produit du sol du Tonkin, qui fournit les admirables orfèvres, brodeurs, incrusteurs, laqueurs, etc., peuple méconnu, où naissent les artisans habituels des patients labeurs.
Puis, trônant sur toutes ces productions des artistes jaunes, blancs et noirs, l'Ecole d'Extrême-Orient expose, dans les spacieuses galeries du Grand Palais, l'art rétrospectif, depuis le kmer ancien jusqu'au japonais de choix. Plus loin, les sculptures barbares des îles Bornéo, Java, et les étoffes tissées d'or de Sumatra. Plus loin encore se dresse le village philippin, dont fart est représenté par quelques sculptures et des tableaux très visiblement imprégnés des souvenirs de l'école espagnole et que le voisinage de drapeau américain torture.