C'est par son dossier militaire que j ai pu avoir sa date de naissance exacte.
Comme on peut le voir, il est né le 11 juillet 1875. donc je me suis rendu aux archives numérisées de Paris.
Voici le 9 rue Mandar à droite sur la photo. Je cite la rue car son histoire en vaut la peine:
J aurais pu vous entretenir de l'apothicaire Blaise Borde (1759-1828), rendu célèbre par sa pommade aphrodisiaque qui vivait au 12 rue Mandar , mais c'est hors sujet!!!
La rue Mandar est une voie publique située dans le sud-est du 2e arrondissement. elle débute au 57, rue Montorgueil et se termine au 66, rue Montmartre. Elle est longue de 162 m et large de 7,7 m.
Hormis à ses extrémités, la rue Mandar n'est rejointe ou traversée par aucune autre voie. .
Elle porte le nom de l'architecte Charles-François Mandar (1757-1844) qui y habitait et avait dessiné les immeubles riverains qui sont tous semblables et correspondent à l'idéal égalitaire de la Révolution.
Sous l'impulsion de Jean-Barthélémy Le Couteulx de Canteleu, cette voie est ouverte, entre 1792 et 1795, par l'architecte Charles-François Mandar, pour relier les rues Montorgueil et Montmartre sous le nom de « cour Mandar » et fermée à chaque extrémité par une grille de fer. Le 23 thermidor an IX (11 août 1803), elle devint une voie publique « pavée, éclairée et nettoyée aux frais de la commune » sous le nom de « rue Mandar ».
Journal: La Charente le 22/10/1892
Certains évènements peuvent marquer une vie, le 20 juin, Henri Lavabre a dix sept ans , il descend sur sa bicyclette les Champs Elysées, il arrive devant le" Palais de l'Industrie et des beaux arts..." appelé aussi palais de l'Industrie, il avait été construit pour l'Exposition universelle de 1855 sur l'avenue des Champs-Élysées. Il abrita en 1881 la première Exposition internationale d'Électricité, mais fut détruit à partir de 1896 pour laisser place au Petit Palais et au Grand Palais.Comme toujours les journaleux recopient les messages qu' on leur adresse.
De nos jours, les journalistes n' enquêtent plus, ils recopient les communiqués de l'agence France Presse, ainsi, ils sont couverts!
Certains exagèrent, ainsi le JDD
BULLETIN JUDICIAIRE
Tué par un vélocipède. Une opinion formulée on ne sait par qui à l'occasion des vélocipèdes, qui s'est propagée et a fini par être acceptée comme une loi physique, c'est que bicyclette, tricycle et autres variétés de cet instrument insupportable pour les piétons ne présentent aucun danger pour les passants en cas de choc contre une personne, fût-ce un enfant, on vous affirme que le vélocipédiste, perdant l'équilibre, est la seule victime de la rencontre. Il n'y aurait, si cela était, que demi-mal.
Mais voici un passant qui en est mort, tout simplement, et le jeune Henri Lavabre, le vélocipédiste écraseur, comparaissait hier en police correctionnelle, comme prévenu d'homicide par imprudence. Le 20 juin dernier, il descendait à toute vitesse, sur une bicyclette, l'avenue des Champs Elysées. En face du Palais de l'Industrie, il heurta et renversa un sieur Abraham. Celui-ci perdit immédiatement connaissance, le sang lui sortait par la bouche et les oreilles; il fut, par les soins des agents, transporté à l'hôpital Beaujon et finalement mourut dans la nuit. Devant le tribunal. le jeune prévenu reconnaît l'exactitude des faits. Il a été condamné à 200 fr. d'amende, et son père déclaré civilement responsable.
Un seul journal "la Lanterne" précisa:
Abraham Zénon transporté à l'hôpital Beaujon expirait dans la nuit même. Il fut reconnu que ce malheureux, dans sa chute, s'était fracturé le crâne.
Henri Lavabre comparaissait hier devant la onzième chambre qui le condamna à 200 francs d'amende.
Pour mémoire Le 15 juillet 1889, la loi Freycinet, sur le recrutement de l'Armée avait été promulguée.
Le service militaire passe de 5 à 3 ans, mais le tirage au sort perdure. Elle porte le sobriquet de « loi des curés sac au dos » car désormais tout le clergé doit servir sous les drapeaux (régulier et séculier)
Henri Lavabre a tiré le N° 449 du tirage au sort du 5 eme arrdt de Paris, il est affecté au 152 eme régiment d infanterie le 12/11/1896, il est dispensé de service parce qu il est fils unique de veuve, on l envoie donc en congé le 18/09/1897 en attendant son passage dans la réserve.
Le 20 octobre 1900 , Henri a 25 ans, il épouse Rosine-Jeanne Perriraz
Le service militaire passe de 5 à 3 ans, mais le tirage au sort perdure. Elle porte le sobriquet de « loi des curés sac au dos » car désormais tout le clergé doit servir sous les drapeaux (régulier et séculier)
Henri Lavabre a tiré le N° 449 du tirage au sort du 5 eme arrdt de Paris, il est affecté au 152 eme régiment d infanterie le 12/11/1896, il est dispensé de service parce qu il est fils unique de veuve, on l envoie donc en congé le 18/09/1897 en attendant son passage dans la réserve.
Le 20 octobre 1900 , Henri a 25 ans, il épouse Rosine-Jeanne Perriraz
Vous pourrez voir en fin d'article qu'il est décédé le 03 avril 1945 à l'âge de 70 ans.
La photographie de la princesse ci-dessous a été réalisée par le grand photographe Cecil Beaton.
Mais, le diadème a pour poinçon de maître celui de Henri Lavabre . On ne sait pas quand, ni dans quel magasin Cartier, la princesse a acheté le diadème.
En 1953, Cecil Beaton a pris la photo de la princesse Marie Louise marquant sa quatrième participation au couronnement d'un monarque britannique. Elle porte son diadème Cartier et porte également à son poignet droit les bracelets en diamants (convertibles d'un tour de cou) qu'elle a reçus de ses parents en cadeau de mariage .
La tiare a vraisemblablement été laissée au filleul de Marie Louise, le prince Richard de Gloucester, aujourd'hui duc de Gloucester. Il a été porté par son épouse la duchesse de Gloucester lors de nombreux événements importants de l'État.
En 1906 Cartier commença à produire ses propres objets de style Russe et le principal atelier spécialisé dans le travail de l'or et de l'émail etait celui de Henri Lavabre.
La tiare a vraisemblablement été laissée au filleul de Marie Louise, le prince Richard de Gloucester, aujourd'hui duc de Gloucester. Il a été porté par son épouse la duchesse de Gloucester lors de nombreux événements importants de l'État.
En 1906 Cartier commença à produire ses propres objets de style Russe et le principal atelier spécialisé dans le travail de l'or et de l'émail etait celui de Henri Lavabre.
Pourquoi Henri Lavabre est peu connu en tant que joaillier fabricant?
Je pense que c'est en raison de son contrat, signé avec Cartier. En effet il avait signé un contrat d'exclusivité de sa production avec Cartier pour 15 ans en 1906. Cartier prêta à Henri Lavabre 50.000 Frs. L'atelier travailla ensuite exclusivement pour Cartier, exécutant leurs modèles et dessins jusqu'en 1921.
Broche Exécutée par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1906.
Diamants sertis en platine et rubis sertis en or, les uns et les autres étant a monture ouverte. Doubles cercles entrelacés avec chacun un motif de feuillages, 1'un en diamants avec un saphir au centre, 1'autre en saphirs avec un diamant central.
Inscrite dans le registre de stock le 7 décembre 1906 ;
POINÇON : Bord gravé Cartier Paris. L. 6 cm.
Décrite dans le registre de stock de Paris comme" Broche 2 motifs gothiques, 1 en brillants centre 1 saphir, 1 en saphirs calibrés centre 1 brillant, monture platine et or. "
l'inspiration gothique de cette broche rappelle le travail de la maison parisienne Jules et Louis Wiése, qui réalisa une série de bijoux en or fondu et ciselé et présentant le même genre de motifs de feuillages . Vers 1900, Louis Wièse produisait toujours les dessins exécutés par son père dans les années 1860, tan-
dis que Froment-Meurice incluait ses dessins néogothiques dans sa rétrospective à 1'Exposition universelle de Paris de 1900.
Broche "losange" Exécutée par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1907.
Diamants à monture ouverte en platine serti millegrain. Motif répété d`écai1les encadré, à monture ouverte, avec un diamant rond incrusté dans chaque écaille, le motif étant exécuté séparément et riveté à la structure. Inscrite dans le registre de stock le 25 avril 1907 ; vendue le 3 août 1907.
POINÇON : Envers gravé Cartier Paris Déposé. du losange sur sa diagonale 3,8 cm. Collection Cartier, CL 99 A07. Le motif d”écailles s'inspire de sources chinoises ou japonaises.
Cet étui à cigarettes a été exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, en 1907.
Or émaillé. De forme plate et légèrement incurvée de manière a pouvoir se glisser dans une poche arrière.
Émail bleu roi sur fond guilloché avec trois sections se prolongeant autour des deux bords, chacune bordée d'une ligne ondulante d'émail blanc, et divisées par deux bandes de Cercles en émail vert et blanc. Rosette en haut au centre du dessus ; deux couvercles, l'un et l'autre ornés d'onglets en diamants, le plus petit couvercle étant probablement destiné aux allumettes, étant donné la présence d'un grattoir sur le bord le plus proche, Inscrit dans le registre de stock le 26 août 1907 ; vendu le 26 octobre 1909.
Poinçons: Cartier Paris gravé sur le bord intérieur du couvercle ; poinçon de garantie parisien a téte d”aigle pour l'or et poinçon de fabricant illisible. L. 9,7 cm, 1. 5,6 cm.
La décoration émaillée de cette piéce s'inspire directement des boîtes et étuis (boîtes plates pour carnets ou accessoires) en or qu'on fabriquait à Paris ou à Geneve à la fin du XVIII siecle ; Voir par exemple S. Grandjean .La collection de boîtes que possédait a Paris Edmond de Rothschild (1845-1934), et qui fut amenée a Waddesdon par son fils james, faisait partie des collections parisiennes que les dessinateurs de Cartier connaissaient sans doute fort bien. La décoration caractéristique d”émail translucide sur un fond guilloché, avec les bordures en or ciselé et les ornementations en relief en émail opaque, fut également copiée par Fabergé. Le recours à une forme incurvée permettant de le glisser dans une poche arrière remonte au début du XIX" siècle. Texte de Judy Rudoé, dans son livre Cartier
1907: Broche Noeud Japonais exécutée par Henri Lavabre, pour le stock, la broche ne sera vendu qu'en 1912. Monture en platine et rubis, sur monture en or, Diamants taillés en rose rubis calibrés et fleurettes en rubis ronds.
Diamants a monture renfermée en platine et rubis a monture ouverte en or. Trois rangées de diamants taillés en rose entre des rubis calibres, sertis de têtes de fleurs en rubis Cabochons.
Inscrite dans le registre de stock le25 février 1907 ; vendue le 8 mars 1912.
Bord gravé Cartier Paris et frappé MD (pour "Métaux Divers ") ; poinçon de garantie français a tête
d'aigle pour l”or sur le chaton surélevé ; poinçon de fabricant HL de chaque côté d°un trefle à quatre feuilles. L. 4,5 cm.
Document associé: Moulage original en plâtre d'une version plus grande de cette broche sans les têtes de fleurs, archives Cartier Paris. Cette broche a la forme d'un nœud en papier japonais qui, dans la tradition nipponne, ne se dénoue pas facilement et symbolise donc les liens de l'amour et du mariage. Le dessin d'un noeud japonais similaire figure dans le recueil de dessins style guirlande des archives Cartier Paris. Au moins deux variantes de ce modéle figurent dans les albums d'archives photographiques de Cartier Paris, l'un et l'autre d'une dimension et d'un dessin différents .
Diamants a monture renfermée en platine et rubis a monture ouverte en or. Trois rangées de diamants taillés en rose entre des rubis calibres, sertis de têtes de fleurs en rubis Cabochons.
Inscrite dans le registre de stock le25 février 1907 ; vendue le 8 mars 1912.
Bord gravé Cartier Paris et frappé MD (pour "Métaux Divers ") ; poinçon de garantie français a tête
d'aigle pour l”or sur le chaton surélevé ; poinçon de fabricant HL de chaque côté d°un trefle à quatre feuilles. L. 4,5 cm.
Document associé: Moulage original en plâtre d'une version plus grande de cette broche sans les têtes de fleurs, archives Cartier Paris. Cette broche a la forme d'un nœud en papier japonais qui, dans la tradition nipponne, ne se dénoue pas facilement et symbolise donc les liens de l'amour et du mariage. Le dessin d'un noeud japonais similaire figure dans le recueil de dessins style guirlande des archives Cartier Paris. Au moins deux variantes de ce modéle figurent dans les albums d'archives photographiques de Cartier Paris, l'un et l'autre d'une dimension et d'un dessin différents .
En 1908 Henri Lavabre a éxecuté ce diadème Kokochnik pour Cartier, il est en platine. Quinze diamants de forme poire pour un total de 19 carats environ, des motifs servent à cacher la suspension des poires, Cartier appelle ce système le "Serti Muguet" dont les fleurs rappellent ces motifs, diamants et perles à monture ouverte en platine. Croissant courbe alternant en haut et en bas des rangs de diamants et des rangs de perles, entre lesquels pendent quinze diamants en forme de goutte d”eau. Ces gouttes pendent librement et bougent avec la tête.
Muni d`une structure se trouvant sous la base du diadème. Inscrit dans le registre de stock le 21 mai 1908 ; vendu le 27 mai
La structure qui se trouve sous la base était de rigueur à 1'époque. On passait les cheveux par-dessus la structure puis dans 1”intervalle de manière à maintenir le diademe en place.
Bien que décrit comme "diadème russe" dans les registres d”archives, ce diadème semble plutôt s'inspirer des diadèrnes néoclassiques du début du XIX" siècle, en forme de bandeau vertical qui s°elargissait au centre. Le terme de " diadème russe " se référait au kokochnik russe, (littéralement crête de coq), un ornement de tête plus large et plus solide consistant en un large bandeau qui encerclait la tête et pointait vers l'avant.
Signée Cartier Paris Londres sous douze heures sur le cadran de la pendule et Cartier sur celui du thermomètre.
Socle carré et quatre pieds ciselés. Colonne Louis XVI à canaux en vermeil, décor ciselé branches et guirlandes de laurier, deux médaillons ovales guilloché rayonnant et émail translucide mauve.
Boîte cylindrique vermeil et émail translucide mauve sur argent guilloché moiré. Heure : cadran rond émail blanc à chiffres romains, minuterie extérieure chemin de fer à points aux heures et à chiffres arabes de 5 en 5. Aiguilles flèches platine et diamants taille rose. Thermomètre : cadran rond émail blanc, indications degrés Celsius et dizaines noires, index et décor central dorés. Aiguille or. Mouvement rond 8 jours, doré, échappement à ancre, balancier bimétallique, spiral Breguet. Mise à l’heure au centre des aiguilles et remontage par clé à six heures. Elle se trouve dans la collection Cartier
Conçu comme un écureuil, serti de diamants taille rose et agrippant une perle de rocaille, longueur environ 80 mm, signé Cartier, numéroté, poinçon de maître Henri Lavabre; vers 1910, écrin ajusté estampillé Cartier Paris.
La photo n'est pas bonne mais on la distingue quand même et je trouve que ce bracelet des années 1910 est toujours d actualité il a été revendu par la maison Christie's
BRACELET BELLE ÉPOQUE EN RUBIS ET DIAMANT, DE CARTIER Composé de vingt-deux feuilles jumelées serties de diamants légèrement graduées avec détail de pince rubis sur le fermoir rectangulaire, serti millegrains, vers 1910, 18,4 cm. long, avec des marques de dosage françaises pour l'or et le platine, dans un étui d'origine en cuir rouge Cartier Signé Cartier Paris, nos 2621 1843 et quatre O estampillés (indiquant le changement de numéro de stock), avec le poinçon de maître HL pour Henri Lavabre
De contour rectangulaire, le dessus et la base sertis de panneaux d'agate polie, les côtés appliqués en émail guilloché bleu et vert bordés d'émail blanc, le poussoir serti d'un cabochon saphir, s'ouvrant pour révéler les compartiments à poudre et rouge à lèvres à couvercle avec un pinceau à charnière étui et porte-rouge à lèvres amovible, un miroir, un bloc-notes et un crayon, et un clip pour carte de visite, mesurant environ 89 x 64 x 19 mm, signé Cartier, numéroté, test français et poinçons de fabricant
.
Littérature
Cf .: Judy Rudoe, Cartier 1900-1939, The British Museum, Londres, 1997, p. 110 n ° 43, pour un meuble-lavabo supplémentaire en émail guilloché réalisé par Lavabre pour Cartier Paris, daté de 1907.
Hans Nadelhoffer, Cartier , Londres, 2007, p. 114-113, pour plus d'informations sur les bijoux de style russe de Cartier.
La trousse de toilette actuelle est un excellent exemple de l'influence que les joailliers russes Fabergé ont eu sur Cartier dans les premières années du XXe siècle. Le génie enviable de Fabergé pour les objets d'art était quelque chose que Cartier s'efforçait de rivaliser, et à partir de 1904-19 environ, Pierre Cartier a commencé à visiter la Russie, à importer des objets russes à vendre et à constituer un réseau d'ateliers et de fournisseurs russes, dont certains étaient également affiliés à Fabergé. En 1906, Cartier fabriquait ses propres objets dans le goût russe et exposait régulièrement dans un local loué à Saint-Pétersbourg à partir de 1907. La bordure en émail guilloché sur cette trousse de toilette illustre particulièrement les efforts de Cartier pour absorber le style russe à la mode. Fabergé de guilloché, ou tourné par moteur, l'émail était la pierre angulaire de leur esthétique, soigneusement construit couche sur couche pour obtenir une combinaison parfaite de translucidité et de saturation des couleurs, qui scintillait lorsqu'il était appliqué sur un sol métallique finement gravé. Leur palette de couleurs était étonnamment sophistiquée, avec jusqu'à 144 nuances distinctes disponibles. Bien que la palette de couleurs de Cartier n'ait jamais atteint cette complexité, leurs combinaisons étaient attrayantes et distinctives, comme la combinaison bleu / vert bordée de blanc, comme on le voit dans le lot actuel. Ce beau travail a été rendu possible par l'atelier d'émaillage d'Henri Lavabre, basé rue Tiquetonne, et employé exclusivement par Cartier de 1906 à 1921. Son poinçon de maître, les initiales HL encadrant un trèfle à quatre feuilles, est estampillé à plusieurs endroits à l'intérieur de la pièce actuelle. Cette trousse de toilette, avec ses couleurs délicates et sa fabrication complexe, parle d'une esthétique très raffinée qui a été brutalement interrompue par la Première Guerre mondiale et la révolution russe. Cependant, l'influence de la Russie sur Cartier et la joaillerie européenne en général était loin d'être terminée. Les designs audacieux et les couleurs vives des Ballets russes semaient déjà les graines d'une esthétique entièrement différente, qui conduisit à certaines des plus grandes œuvres de Cartier dans les décennies suivantes.
Ce tres beau nécessaire fabriqué par Henri Lavabre se trouve au Musée Lyang li à Hong Kong et date de 1910 env
Ce document vient des archives de la Chambre syndicale BJO de la rue du Louvre, c'est la demande d'admission de Henri Lavabre qui est parrainé par Fonseque et Marie .
Cela veut il dire que Fonseque eut un associé après l'avoir été avec Olive, (Fonseque et Olive) ? ou que Henri Lavabre avait un deuxième parrain en la personne de Charles Marie fils rentré dans l affaire paternelle et qui lui succède en 1887 ? je penche pour la deuxieme solution.
En tous les cas, la demande d admission date du 15 mars 1910
Pendentif pivotant I LOVE YOU, émaillé bleu et diamants, début XXe siècle par Cartier, Paris vers 1910, marque d'atelier pour Henri Lavabre
le panneau rond guilloché bleu avec des lettres serties de diamants roses, d'un côté: `` ILVYU '' et de l'autre `` OE O '', qui, une fois tournés, forment la devise, bordure sertie de diamants roses, à partir d'un arc en boucle serti de diamants roses et d'une suspension sertie de diamants cerceau, le serti millegrains diamants, monté en platine et or, numéro de série SL2057 Diamètre du panneau 2cm / Longueur avec cerceau 3,2cm / Poids: 7g
S.J. Phillips Ltd. Bijoux, bijouterie, tabatières, miniatures et argent. 139 New Bond Street, Londres, W1S 2TL, Royaume-Uni. T +44 20 76 29 62 61 - F +44 20 74 95 61 80. Du lundi au vendredi de 9h30 à 17h www.sjphillips
Cette pièce est un petit diadème conçu pour se porter légèrement en arrière, commande spéciale de Cartier, qui fut exécutée en 1910 et terminée en 1911 par Henri Lavabre. Diamants à monture ouverte en serti millegrains, rinceaux avec guirlandes et bourgeons stylisés.
Poudrier Exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1911.
Or émaillé avec onglet en diamants. Émail ombré rose pâle sur fond guilloché, couvercle bordé d'émail blanc avec les armes impériales russes en application d'or ciselé.
Inscrit dans le registre de stock le 27 avril 1911 ; vendu le 5 juillet 1911
POINÇON : Poinçon de fabricant partiellement visible sur le bord du couvercle.
D. 4 cm. Collection Cartier, IV 101 A11.
Dans la plupart des émaux de style russe il fallait cuire plusieurs couches successives d`émail avant d°obtenir l'intensité de couleur voulue sans pour autant perdre la transparence, de sorte que le fond en or ou en argent finement guilloché reste visible. L'émail ombré de ce poudrier fut obtenu en opérant des variations dans les couches d”émai1 à, mesure qu°elles étaient appliquées. Ce procédé permettait d'obtenir une surface iridescente ou opalescente.
Les armes russes semblent avoir été ajoutées par la suite étant donné que le registre de stock fait état d°un « écusson en réserve ›› au centre.
1910 Ce Sautoir avec glands de perles le Pendentif a été exécuté par Lavabre, la chaîne par Lenfant, pour le stock de Cartier Paris, Diamants et saphirs à monture en platine serti millegrain, glands et chaîne en perles. Un motif en diamants en forme de noeud d”où pendent deux glands, faits de rangées de semence de perles de taille décroissante maintenues par des anneaux de saphirs calibres et de diamants. Le pendentif attaché a la chaîne par quatre minuscules anneaux de saphirs et un mousqueton incrusté de diamants.
Chaîne inscrite dans le registre de stock le 14 octobre1908 ; pendentif inscrit dans le registre de stock le 13 septembre 1910 ; chaîne et pendentif vendus ensemble le 7 novembre 1910 à Mrs Townsend ;vente Sotheby”s New York le 23 avril 1992, lors de la succession de Mrs Donald McElroy (Thora StrongRonalds).
Pendentif, sur l”agrafe du haut, poinçon de garantie parisien a tête d`aigle (utilisé pour le platine avant 1912) et poinçon de fabricant HL de chaque côté d'un trèfle à quatre feuilles ; sur le mousqueton, BREVE TÉ SGDG ; chaîne, poinçon de garantie à tête d'aigle et poinçon de fabricant GL de chaque côté d"un dé et d`une aile. totale env. 44,3 cm, L. du pendentif 12 cm. Collection Cartier, NE 16 A10.
"Mrs Townsend" qui acheta cette pièce a Paris en 1910 était certainement Mrs Richard H. Townsend (Mary Scott), la grand-tante de Thora Strong Ronalds et membre important de la haute société de Washington . La piéce peut avoir été directement transmise à Thora Strong Ronalds, ou encore par Fintermédiaire de la fille de Mrs Townsend, Mathilde, qui épousa Sumner Welles (1892-1961), sous-secrétaire d°État sous le gouvernement Roosevelt, et mourut en 1949. Les registres des archives Cartier New York indiquent que T hora Strong Ronalds le possédait déjà en 1946.
La gradation des perles de semence des glands témoigne de 1'attcntion que Cartier prétait aux détails. Une autre version du gland-pendentif, achevée en juin 1909, a été présentée lors des rétrospectives Cartier de New York (1976, cat. 72) et de Los Angeles (1982, pl. 5) attaché a un collier très élaboré comportant 3 692 perles d”Orient.
Étui à cigarettes et briquet assorti. Probablement dessinés par Charles Jacqueau et exécutés par Lavabre l'étui à cigarettes pour le stock de Cartier Paris en 1912, le briquet fabriqué à Paris vers 1913-1915.
Or émaillé, onyx et diamants montés en platine. Les deux objets sont de forme plate et arrondis aux angles, entierement recouverts d`érnai1 sous forme de traits blancs et noirs. Étui avec poussoir en diamants et onyx ; briquet avec poussoir en diamants. À l`intérieur de l'étui, barrette en or articulée et repercée pour maintenir les cigarettes. Briquet muni d'un grattoir sur le dessous ; a l'intérieur une inscription gravée : L../1. Aug. 25th 1915.
La photographie d°un étui a cigarettes identique qui figure dans les albums d”archives photographiques de Cartier Paris peut être datée en juillet 1912 grâce au 'uméro du négatif. La décoration identique d`un étui a cigarettes de 1913, exécuté par Lavabre, permet d°attribuer celui-ci à cet atelier. Le briquet n°a pas été consigne dans les archives de Paris ; il a pu être fabriqué pour Cartier Londres ou New York.
POINÇONS : Rebord intérieur des deux objets gravé Cartier Paris Londres New York; poinçon de garantie parisien à tête d”aigle pour l”or et poinçon de garantie pour l'or au titre sur les deux.
Étui à cigarettes : L. 9 cm, 1. 8 cm ; briquet : L. 4,9 em, 1. 4,4 cm.
L une des plus belles pièce de Henri Lavabre elle a été créée en 1912 pour la Reine Elisabeth de Belgique, le talent est partagé car le dessinateur chez Cartier Henri Chenaud avait trouvé pour ce Kokochnik de superbes proportions, alliant la légèreté et la solidité du platine. Pierre Rainero en a fait une description végétale idyllique (des feuilles d Acanthes, des feuilles de Laurier etc ) je crois seulement au talent du dessinateur Chenaud, reprenant le style guirlande adapté à l art nouveau.
Elle l’a porté, en bandeau, lors du mariage de son fils le prince héritier Léopold de Belgique avec la princesse Astrid de Suède en 1926. (photo ci-dessous) Ce diadème fut au centre d 'une grande aventure.
En 1958, Elisabeth n'était plus Reine des Belges, elle se rendit à Moscou pour représenter le jury belge au prestigieux Concours international Tchaïkovski.
Etonnant de sa part en tant qu'ex Reine et mère du souverain de Belgique de s'y rendre à cette époque en pleine guerre froide, et d'être reçue par Kroutchev ,un fils de paysans, qui fut forgeron dans sa jeunesse avant de devenir commissaire politique durant la guerre civile Russe et de gravir les échelons de la hiérarchie soviétique avec l'aide de Lazare Kaganovitch. Il défendit les Grandes Purges de Joseph Staline et approuva des milliers d'arrestations. Mais Elisabeth comme beaucoup d 'intellectuels, tout en aimant la Russie profonde, elle admirait son régime communiste. Bien lui en prit puisque, Nikita Khrouchtchev, alors à la tête de l’URSS, lui redonna son diadème Cartier volé par les Nazis à Bruxelles, ce très beau bijou avait été récupéré par les Soviétiques à Berlin et ramené chez eux.
Quand elle décéda en 1965, Elisabeth le laissa à son fils, l’ancien roi Léopold III (suite à son abdication, il avait été remplacé en 1951 sur le trône de Belgique par son fils aîné, le roi Baudouin) qui le donna à sa deuxième femme, la princesse Liliane. Laquelle revendit cette tiare en 1987 à Cartier qui la conserve désormais dans ses collections patrimoniales.
Si les monuments-men en avaient fait autant?????,
"Merci à la maison Cartier" de m'avoir confirmé que ce diadème avait bien été fabrique par Henri Lavabre"
Datant de 1913 vendu par Cartier, mais fabriqué par Henri Lavabre .
Ce diadème a été prêté par Irène, Lady Logan, fille d'Alexandra Comnène Everts, à la mémoire de sa mère, 2003. Accepté par HM Government au lieu de droits de succession et attribué au Victoria and Albert Museum, en 2015.
Ce diadème en diamant et rubis synthétique a été fabriqué en septembre 1913 par Cartier, Paris, pour le mariage d'Alexandra Comnène, une artiste d'origine grecque vivant en Italie, avec Robert Everts, un diplomate belge. Il était en grande partie fabriqué à partir de pierres fournies par la mariée. Elle a d'abord fait évaluer les pierres en vrac à Naples, puis les a emmenées avec elle à Paris, où elle a séjourné à l'hôtel Régina et a chargé Cartier de fabriquer le diadème. Sur la facture, la tiare est décrite par Cartier comme un «bandeau», le coût du montage et la fourniture d'un petit nombre de diamants supplémentaires facturés à 4000 francs. Elle portait le diadème lors de la cérémonie de mariage civil le 15 novembre 1913 à Bruxelles à la Mairie d'Ixelles. La valeur d'assurance de la tiare était de 30 000 francs.
Epingle a cliquet fabriquée par Henri Lavabre vers debut 1914
Il est en or émaillé ombré rose pale, avec les armes impériales russes en application d'or ciselé il est vendu en juillet 1914. Or Henri Lavabre qui l a réalisé est appelé sous les drapeaux dans quelques jours pour la guerre 1914-1918
Étui à cigarettes en jade, c'est presque incroyable comme travail, il fut exécuté par Lavabre (montures en or) et Varangoz (jade sculpté) pour le stock de Cartier Paris, 1914.
Jade avec montures en or et émail, onglets sertis d”onyx, calibres et dégradés. Boîte sculptée dans une seule masse de jade, couvercle compris. Compartiment pour les allumettes au sommet du dessus, avec grattoir à l'intérieur du couvercle ; mèche en soie noire ornée d'un gland à son extrémité et attachée à une chaînette en or en haut de l'étui, avec une boule d'or permettant de la tirer de son logement. Bordures en or torsadé soulignées d'émail noir.
Inscrit dans le registre de stock le 81 mars 1914 avec un onglet en diamant ; vendu le 16 avril 1914 au "Comte de Quinsonas ". Racheté pour le stock le 15 mai 1914, puis 1'onglet remplacé par de l°onyx, et revendu le 2 octobre 1916 à Mrs W. B. Leeds.
POINÇONS : Sur le tube en or renfermant la mèche, poinçon de garantie parisien a tète d`aigle pour 1'or et fragment de poinçon de fabricant. L. ll cm, 1. 6,7 cm.
Cet étui, sculpté dans une seule pièce de jade, est un chef-d'oeuvre de l”art lapidaire. Le cordon servait de mèche. Après avoir frotté une allumette sur le grattoir, on allumait la mèche de façon a obtenir une flamme assez puissante pour permettre d”allumer une cigarette même en plein vent ou de se la passer à la cantonade. La flamme s'éteignait dès que l”on rentrait la mèche dans son logement. Ces mèches se composaient d`ordinaire d”un cordon de coton imprégné de salpétre afin de mieux brûler, et que 1'on entourait ensuite de soie. Il fallait souvent les changer, aussi, peu de ces étuis ont-ils conservé leur mèche d'origine. Celle-ci n'est sans doute pas la mèche d'origine, qui se tirait au moyen d”un anneau, et non d”une boule.
La mode des étuis à cigarettes munis d'une mèche apparut aux environs de 1900. Bien qu'ils soient généralement associés au nom de Fabergé, ils étaient en vogue partout en Europe. Les mèches avaient une fonction supplémentaire : on pouvait sortir l”étui de sa poche en tirant dessus, dans un geste d'une élégance pleine d'affectation.
Diadèmé de Cartier de 1913 pour May Stewart
Nancy Mary (May) Stewart (1873-1923), veuve du magnat américain de Pétain William Bateman Leeds (1861-1908) qu'e1le avait épousé en secondes noces -, était l'une des clientes les plus fidèles de Cartier. Elle résidait à Londres, à Grosvenor Square, où elle recevait princiérement, avec sa compatriote américaine Lady Paget comme marraine auprès de la haute société. Elle était également une habituée de la maison londonienne de Fabergé où elle acheta entre autres, entre 1907 et 1917,
huit étuis à cigarettes en or émaillé et pierres dures . Elle possédait certaines des plus fabuleuses créations de Cartier ornées de grosses pierres, ainsi qu'un ravissant bandeau " broderie " en diamant et platine de 1912 (Nadelhoffer 1984-p. 73, ill. 67).
En 1920, elle épousa le prince Christophe de Grèce et devint princesse Anastasia. Sur son portrait de 1920 par Philip de Laslo, elle porte sa tiare et son collier
Cartier (1921) en diamants et émeraudes (Nadelhoffer 1984, p. 69, ill. 58).
Puis, le 28/07/1914 la guerre est déclarée. Henri Lavabre rejoint l' armée le 4/08/ 1914, mais il est fait prisonnier le 25/08/1914 et interné en Senne qui est une région du nord-ouest de l'Allemagne.
Madame Lavabre n'a pas de nouvelles et s inquiète, elle passe une petite annonce dans le journal "le Matin" du 23/09/1914. Elle devra attendre son retour d' Allemagne jusqu' au 15 aout 1918.
Epingle Jabot vendu par Skinner
Cristal de roche Art Déco, diamant et onyx Jabot, Cartier, Henri Lavabre, v. 1915, conçu comme une plume en cristal de roche sculpté avec des rehauts de diamant et d'onyx chamoisé, poinçon de maître pour Henri Lavabre, timbres de garantie français, no. 0378, signé Cartier Paris, Londres, New York.
Epingle a jabot revendue par Skinner
En forme de serpent, le corps en platine finement serti de diamants anciens taille brillant dans un motif en écailles bombé, son corps enlacé pour former le cou.
Rigide une fois porté, le corps est suffisamment souple pour s'écarter et être porté autours du cou, si le motif écailles fut souvent repris il est toutefois exceptionnel sur un ruban Bombé
Attribué à l'atelier Lavabre.
Voir Cartier 1900-1939, Judy, British Museum Press, 1997, numéro 201.
Inscrit en stock le 22/09/1919 vendu le 11 juin 1921
Poudrier rond et étui à rouge à lèvres cylindrique et strié en or jaune 18 carats (750 millièmes) ornés de frises géométriques émaillées noir (manques). Le poudrier portant le chiffre «SL», le poussoir serti d’un cabochon d’onyx, l’étui agrémenté de diamants taillés en rose. Signés. Poinçon d’orfèvre Henri Lavabre. Vers 1920.
Ayant pris langue avec Olivier Bachet grand spécialiste des objets de Cartier, nous pensons que le tube de rouge à lèvres a du être ajouté après, ce n est pas le même décor.
Poudrier et rouge a lèvre Lavabre Bonhams vers 1920
Décoré d'une scène en émail polychrome de style indien d'oiseaux et de fleurs sur un fond en émail bleu profond, dans un entourage en émail noir accentué par des diamants taille rose, le périmètre décoré d'une bordure en émail noir de conception arabesque, s'ouvrant pour révéler un miroir et compartiment à poudre, suspendu à un porte-rouge à lèvres décoré de la même manière avec des bornes en diamant et rubis taille rose, via une longueur de chaîne à maillons torsadés en émail noir, rehaussée d'une rondelle centrale en diamant taille rose, montée en or et platine, signée Cartier Paris Londres New York, numéroté, poinçons partiellement frappés HL pour Henri Lavabre, repères français, longueur du porte-rouge à lèvres 5,0 cm, diamètre de la poudre compacte 5,0 cm
• Pour un étui à cigarettes avec une plaque en émail d'inspiration indienne presque identique, voir J. Rudoe, «Cartier 1900-1939», 1997, p.170, ill. plaque 94. La présence d'émail bleu foncé apparaît dans les bijoux et objets d'art indiens de la seconde moitié du XIXe siècle et le dossier de Cartier pour cet étui à cigarettes en particulier suggère que la plaque était d'origine indienne authentique provenant d'une boîte indienne. »qui est entré dans le stock de Cartier le 21 août 1911. La plaque en émail sur ce compact de poudre peut avoir des origines similaires puisque les archives de Cartier rapportent que l'expert hongrois, Imre Schwaiger, s'est procuré la« boîte indienne »et a également négocié d'autres achats pour Cartier.
Littérature
Cf. E. Nussbaum, F. Chaille, La Collection Cartier: Bijoux , Flammarion, Paris, 2004, p. 135 pour les autres bracelets 'soudanais' revendu par Christie's
Huit versions ultérieures de ce modèle sont répertoriées en 1919, avec des variantes de décorations
D'après Judy Rudoe la maison Cartier aimait à baptiser ses modèles de noms à résonnance exotique. Même si la composition et les motifs n'ont rien de typiquement soudanais ce nom et le recours à l'Ivoire visaient évidemment à l'entourer d une aura africaine.
Une lorgnette Art Déco en diamants La poignée géométrique stylisée sertie de diamants circulaires et taille unique aux montures en diamant taille rose, vers 1920, avec des marques de dosage françaises pour le platine, avec pochette en soie noire et or Signé Cartier Paris no. 63244, poinçon de maître pour Henri Lavabre
De contour rectangulaire, rehaussé d’un morceau de pouce coupé en rose et de charnières, accentués par des rubis taillés dans le calibré et le cabochon, l’avant est rehaussé d’un motif feuillage rond rubis taille brillant et diamant taille rose; signé Cartier Paris, Londres, New York; avec marque de fabricant pour Henri Lavabre; monté en platine; mesurant: 1 1/16 x 1 1/4po.
De forme rectangulaire, le couvercle et le fermoir rehaussés de diamants taille rose et de rubis et pierres rouges taille calibrée et cabochon, dimensions 97 x 62 x 16 mm environ, signé Cartier, numéroté, poinçon français pour l'or 18K (750°/00), poinçon de maître pour Henri Lavabre, poids brut 114.96 g, vers 1920.
UN BRACELET ART DÉCO ONYX, DIAMANT ET PERLE, PAR CARTIER Conçu comme trois perles d'onyx sphériques incrustées de diamants taille circulaire, entrecoupées de rondelles serties de diamants sur le bracelet en maille de perles et les bornes et fermoir en émail noir, vers 1920, 19,0 cm de long , avec poinçon français pour le platine Avec marque de fabricant pour Henri Lavabre,
Ce nécessaire-étui à cigarettes cylindrique de forme ovale a été éxecuté par Henri Lavabre pour le stock de Cartier en 1920, il est en or émaillé, diamants montés sur platine, Laque, Intérieur pour les cigarettes avec fume cigarettes les deux extrémités pour laisser apparaitre un compartiment à poudre et un autre pour les allumettes muni d'un grattoir. Poinçon de Lavabre
La plaque centrale conçue comme un capitule stylisé avec un gros diamant en forme de coussin sur un sol pavé serti de petits diamants anciens taille brillant, sur une sangle articulée effilée à motif d'écailles ajouré, serti millegrains avec des pierres de taille similaire et avec deux plus petites motifs de capitules à chaque borne, diamants environ 12,70 carats au total, signés Cartier, Paris, Londres, New York, deux marques d'essai françaises partielles, longueur 17,7 cm., ensuite raccourcie à partir d'un bandeau, étui Cartier d'origine
Cf: Rudoe Judy, Catalogue de l'exposition: Cartier 1900-1939, British Museum, Londres, 1997, no 204 pour un bandeau en diamant de conception similaire, réalisé par Lavabre pour Cartier Paris, 1923 et maintenant dans la collection Cartier. L'entrée du catalogue indique que les bandeaux étroits et flexibles étaient à la mode de 1913 environ au milieu des années 1920. Ce modèle particulier, dans lequel les trois plaques pouvaient être enlevées et portées séparément comme broches, a été répété plusieurs fois avec des variations de taille et de conception.
Trousse de toilette en or 18ct et émail Pékin, Henri Lavabre pour Cartier, Paris, vers 1920
forme cylindrique, section ovale, or finement rayé et émail noir, chaque extrémité en émail noir, agrémentée de bagues en diamant rose, pièce de pouce en diamant et onyx, sur chaînes en diamant rose et émail noir dépendant d'une bague en cristal de roche avec pompon en soie noire, ouvrant sur révèlent quatre compartiments dont un avec miroir, poinçon d'Henri Lavabre, tête d'aigle 3me titre, gravé: Cartier, Paris, Londres, New York, et numéroté 361
Cette trousse de toilette est un modèle iconique parmi les créations Cartier. L'émail rayé or et noir est connu sous le nom de motif `` Pékin '' tandis que sa forme a été inspirée de Japanese inrō , une boîte avec des compartiments à l'origine utilisée pour transporter des médicaments et portée à la taille. Un trousse de toilette similaire avec un porte-cigarette assorti fait maintenant partie de la collection Cartier et est régulièrement exposée et publiée (voir G.Gautier, The Cartier Legend , Londres, 1980, p. 96; F.Cologni & E. Moccheti, L'Objet Cartier , Paris, p. 79; et L'Art de Cartier , op. Cit., Cat. 89). Un exemple presque identique, numéroté 0109, se trouve dans les collections du Liangyi Museum, Hong Kong, et a été publié par M. Etherington-Smith dans Vanities, 2011, fig. 31.
Les inrō, littéralement « panier de cachets », sont de petites boîtes originaires du Japon à vocation utilitaire. Les inrō font partie des objets appelés sagemono et sont portés uniquement par les hommes.
Selon Judy Rudoe, le cercle de diamants taillés en roses sertis à une extrémité était destiné à contenir un monogramme si le client le souhaitait (Judy Rudoe, Cartier 1900-1939, catalogue d'exposition, Metropolitan Museum of Art, New York, 1997, p. 127).
Ce pendentif a été dessiné par Henri Lavabre en 1913 et exécuté en 1921, il est en diamants, onyx, rubis, émeraudes, perles et pierres de Lune Belière en onyx et grosse attache en perle montée en pendentif sur un cordon noir.
Diamants, onyx, rubis, émeraudes, perles et pierre de lune à monture ouverte en platine. Structure en forme de pylône avec corniche à cavet en onyx, contenant des fleurs de lotus stylisées en rubis et émeraudes sur fond de pavage en diamants, surmontées par un sphinx en pierre de lune gravée et pavage de diamants, avec coiffe de rubis et émeraudes. Bélières d`onyx et grosse attache en perle montée en pendentif sur un cordon noir avec un rang de diamants sertis clos Six diamants sertis clos a la base.
Achevé en mars 1921.
Bien que ce pendentif n'ait été exécuté qu'en 1921, il fut conçu des 1913. En novembre de la même année, un pendentif de conception identique avait été commandé à Cartier Paris par lady Paget : la photographie d°époque donne à. penser que le visage du sphinx était en onyx et non en pierre de lune ; il n'y a qu'une seule perle à la base au lieu d”une rangée de diamants, et la chaîne a elle aussi des perles et non des diamants ; enfin, au lieu d'une grosse perle, c'est une pierre sombre qui attache le pendentif à sa chaîne.
« Broche draperie ›› Dessinée par Charles Jacqueau en 1914 et exécutée par Lavabre pour Cartier Paris
sur commande spéciale, 1922.
Corail, onyx et diamants montés en platine. Un vase en corail suspendu à une guirlande de feuilles ornée de baies en corail et onyx. Achevée en novembre 1922.
Poinçons, Cartier Paris gravé; poinçon de garantie français à tête de chien pour le platine.L. 13,8 cm,
Bibliographie: Nadelhoffer 1984, pl. coul. 51.
Nécessaire-étui à cigarettes cylindrique Exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1922.
Or émaillé, onyx et diamants montes cn platine. Corps de forme ovale entierement émaillé de cercles et points noirs, bordures de diamants, poussoir en onyx et diamants ; extrémités en émail noir -avec un cercle de diamants en haut. Chaîne formée de deux bâtons d'onyx entre des maillons d'ernail noir, double belière d”attachc en diamants réunie par une barrette d”onyx sur un anneau de suspension en onyx. Interieur aménagé de façon a contenir des cigarettes dans le couvercle muni d”une barrette repercée en or pour les maintenir, deux compartiments munis de couvercles dans la base, celui de gauche pour les allumettes avec un grattoir à l'intérieur du couvercle, celui de droite pour la poudre, avec un miroir au sommet du couvercle.
Inscrit dans le registre de stock le 17 octobre 1922, à l'origine avec un gland de soie noire suspendu à
Panneau d”onyx ; vendu le 15 decembre 1922.
POINÇONS : Rebord intérieur de la base gravé Cartier
Paris Londres New York ; sur le couvercle du compartiment à poudre, poinçon de garantie parisien a tête d`aigle pour l'or et poinçon de fabricant HL (pour Henri Lavabre)de chaque côte d'un trèfle à quatre feuilles.
Comme les deux objets precedents, ce necessaire s'inspire des info japonais, tant dans sa forme que dans sa décoration de cercles et points, que l”on retrouve souvent sur les info en fil ou en poussière d”or incrustés dans la laque noire. Toutefois, le gland de soie noire qui était à l'origine attache à l'anneau d”onyx ne se serait jamais trouvé sur un "inro" japonais ; cetteidée s'inspirait des pendentifs chinois. Le cercle de diamants figurant en haut était destiné à l'inscription d”un monogramme si l'acquéreur le souhaitait.
Cette broche cliquet a double tête a été exécutée pour Cartier par Henri Lavabre, elle est en Jade, onyx et diamants monture ouverte en platine.. Deux feuilles de palmier en jade et rubis.
1924 un employé indélicat vole pour 40.000frs de bijoux à son patron Henri Lavabre , publié dans le journal "Le Gaulois"
Le boîtier en onyx sculpté avec un fermoir à boucle rehaussé de diamants taille rose et de rubis cabochons, mesurant environ 3 1/8 sur 1 7/8 sur 5/8 pouces, signé Cartier Paris, Londres, New York, numéroté 4263, avec poinçon de Maitre pour Henri Lavabre; vers 1925.
BRACELET ART DECO DIAMANTS Formant un ruban souple entièrement serti de diamants ronds rehaussés d'une double ligne de diamants baguettes dans un décor géométrique, monture en platine, 18,0 cm. Porte le poinçon des ateliers Lavabre (partiellement effacé), no. 82 Les ateliers de H. Lavabre ont travaillé exclusivement pour Cartier de 1906 à 1921; Leur collaboration s'est poursuivie pendant les années 30 Revendu par Christie's
Henri Lavabre a fabriqué pour Cartier ce motif gravé en corail centré d'une perle bouton, encadré de diamants et onyx suspendu a deux noeuds et diamants et anneaux de corail…
Merci a Véronique Bamps antiquaire en joaillerie de Monaco.
Nécessaire avec figure dans une chapelle Exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1924.
Or, nacre, Corail, lapis-lazuli, Onyx et diamants, avec personnage en faience bleue jouant de la flûte à deux banches sur fond en lapis-lazuli et surmonté d'un lotus en corail, onyx et diamant. lncrusté sur les quatre côtés de plaques de nacre gravées d'hiéroglyphes, encadrées de colonnes de papyrus en corail et d'une corniche, sur base en onyx, avec panneau de lapis-lazuli au sommet.
Arrière identique, avec simple panneau de lapis-lazuli. Suspendu par une bague d°onyx et des lanières de cuir avec attaches en forme de lotus. Intérieur coulissant sur la base, avec miroir dans le couvercle, deux compartiments et un rouge à lèvres.
Inscrit dans le registre de stock le 13 mai 1924 ; vendu le 30 septembre 1924 au parfumeur François Coty.
Poinçons Cartier Paris gravé ; poinçon de Maitre H.L.(pour Henri Lavabre) dc chaque côté d`un trèfle à quatre feuilles.
L. de la boîte 9,5 cm, 19 cm avec bague et lanières.
La statuette en faïence égyptienne, qui pourrait représenter Bes, le dieu du foyer, date de la période ptolémaïque, probablement des trois derniers siècles av. J.-C. Destinée à être portée en amulette, elle a été traitée ici comme divinité et placée au centre d'une chapelle. L'idée provient des autels miniatures en bronze gravés d'hiéroglyphes avec une divinité centrale. Pour des exemples au British Museum, voir Andrews 1994, pl. 9a. Les hiéroglyphes reproduits sur le nécessaire sont lisibles, quoiqu' inexacts; ils représentent le nom et les titres de Touthmosis III. (Texte de Judy Rudoe)
Au dessus, un nécessaire en émail incrusté de pierreries, or et platine, conçu sur le modèle des sarcophages égyptiens; dessiné par Jacqueau (dessin initial de Louis Cartier) et réalisé
dans les ateliers Lavabre en 1925. Cette pièce a été acquise la même année par
Mrs. George Blumenthal femme du célèbre banquier de New York. Le dessus concave
(que Louis Cartier avait acheté a un antiquaire parisien comme une pièce d'ivoire) est en os,
probablement gravé au XVIII eme siècle, et représente une princesse perse avec une tulipe. Le cadre du couvercle est décoré de colonnes de lotus en émeraude gravée de rondelles d'émeraudes et d'onyx, et de tubes en pavage de diamants. Le fond est formé d'un panneau en or cloisonné figurant une mendiante égyptienne appuyée contre une fleur de lotus avec un ibis a ses côtés, réalisé dans le style de la bijouterie archéologique du XIX° siècle.
Or, nacre, Corail, lapis-lazuli, Onyx et diamants, avec personnage en faience bleue jouant de la flûte à deux banches sur fond en lapis-lazuli et surmonté d'un lotus en corail, onyx et diamant. lncrusté sur les quatre côtés de plaques de nacre gravées d'hiéroglyphes, encadrées de colonnes de papyrus en corail et d'une corniche, sur base en onyx, avec panneau de lapis-lazuli au sommet.
Arrière identique, avec simple panneau de lapis-lazuli. Suspendu par une bague d°onyx et des lanières de cuir avec attaches en forme de lotus. Intérieur coulissant sur la base, avec miroir dans le couvercle, deux compartiments et un rouge à lèvres.
Inscrit dans le registre de stock le 13 mai 1924 ; vendu le 30 septembre 1924 au parfumeur François Coty.
Poinçons Cartier Paris gravé ; poinçon de Maitre H.L.(pour Henri Lavabre) dc chaque côté d`un trèfle à quatre feuilles.
L. de la boîte 9,5 cm, 19 cm avec bague et lanières.
La statuette en faïence égyptienne, qui pourrait représenter Bes, le dieu du foyer, date de la période ptolémaïque, probablement des trois derniers siècles av. J.-C. Destinée à être portée en amulette, elle a été traitée ici comme divinité et placée au centre d'une chapelle. L'idée provient des autels miniatures en bronze gravés d'hiéroglyphes avec une divinité centrale. Pour des exemples au British Museum, voir Andrews 1994, pl. 9a. Les hiéroglyphes reproduits sur le nécessaire sont lisibles, quoiqu' inexacts; ils représentent le nom et les titres de Touthmosis III. (Texte de Judy Rudoe)
Au dessus, un nécessaire en émail incrusté de pierreries, or et platine, conçu sur le modèle des sarcophages égyptiens; dessiné par Jacqueau (dessin initial de Louis Cartier) et réalisé
dans les ateliers Lavabre en 1925. Cette pièce a été acquise la même année par
Mrs. George Blumenthal femme du célèbre banquier de New York. Le dessus concave
(que Louis Cartier avait acheté a un antiquaire parisien comme une pièce d'ivoire) est en os,
probablement gravé au XVIII eme siècle, et représente une princesse perse avec une tulipe. Le cadre du couvercle est décoré de colonnes de lotus en émeraude gravée de rondelles d'émeraudes et d'onyx, et de tubes en pavage de diamants. Le fond est formé d'un panneau en or cloisonné figurant une mendiante égyptienne appuyée contre une fleur de lotus avec un ibis a ses côtés, réalisé dans le style de la bijouterie archéologique du XIX° siècle.
Les deux côtés de la pièce sont décorés de fleurs de lotus en émaux champlevés bleus, verts et blancs, et de motifs de fleurs en or. L'intérêt de l'étui réside dans ses deux extrémités, chacune décorée d'un sphinx avec un corps en onyx et diamant, des pattes en émeraude et un visage pharaonique taillé dans une seule émeraude. Suivant l'engouement général pour Toutankhamon depuis la découverte de son tombeau en 1922, Cartier représente le masque funéraire de ce souverain, qu'il incruste de saphirs et décore d'un cobra (symbole de sa puissance) en diamant.
Ci-contre, un ancien scarabée égyptien en faïence bleue serti sur une brochve en or 18 carats et platine, incrustée de topazes, citrines, diamants, émeraudes et rubis; les ailes sont en onyx. A l'origine, cette broche, réalisée par Cartier Londres en 1925, pouvait être transformée en boucle et montée sur une ceinture de soie. Broche en platine formée d'un profil de faucon en faïence d”Egypte ancienne, et décorée de fleurs de lotus stylisées, en corail, onyx et diamants (Lavabre, 1925).
En bas a Gauche, en 1925 broche à tête d'Horus en faience, la tête d Horus date de la seconde moitié du premier millénaire avant Jésus Christ
Broche à tête d'Horus en faïence Exécutée par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1925.
Faïence égyptienne bleue avec diamants, corail et onyx montes en platine et or. (Ei1 en onyx et émeraude, clous en onyx bordant le sommet de la tête, et rangée de fleurs de lotus stylisees le long de la base. Inscrite dans le registre de stock le 30 juillet 1925 ; vendue le 20 octobre 1925.
POINÇONS : Cartier Paris, avec poinçon de garantie français à tête de chien pour le platine, et poinçon de garantie parisien à tête d”aigle pour l”or. L. 7 cm.
Document Associé: Dessin original au crayon, encre, aquarelle et gouache sur calque beige dans le registre de dessins du stock, 1925, p. 13a, archives Cartier Paris (voir Nadelhoffer 1984, pl. coul. 16, et Paris 1994-, cat. 358).
La tête d'Horus, le dieu a tête de faucon, en faïence égyptienne date de la seconde moitié du
premier millénaire av. J.C. Cette piece constituait à 1”origine la terminaison d'un collier « faucon en or ››, l”un des bijoux qui devaient accompagner les défunts dans l'autre monde. Ces têtes de faucon sont généralement plus longues, ce qui donne à penser que celle-ci est peut-être incomplète.
Le collier « faucon en or ›› se composait d'un collier à plusieurs rangs se terminant par des têtes de faucon, et il figurait souvent sur les décorations des sarcophages. Ces colliers funéraires étaient généralement en faïence plutôt qu”en or, sauf dans le cas de funérailles royales
83.1: Têtes de faucon en or terminant un collier provenant du tombeau des épouses de Touthmosis
III, Thèbes, 18" dynastie ; dans les funérailles plus modestes, les têtes de faucon étaient en faïence.
La broche armoriale aux armes de Smith of Bristol, County Somerset, sertie de rubis et de saphirs chamois rehaussés de diamants taille unique pesant environ 0,30 carat, signée Cartier, Paris, partiellement numérotée L636, avec marque de dosage français et marque d'atelier pour Henri Lavabre.
Vase en laque burgauté monté sur or, fabriqué par Lavabre pour Cartier Paris, 1926 revendu par Sotheby's et avant par Christie's
De forme angulaire effilée, les côtés et le cou incrustés de laque noire décorée de figures et de pavillons en nacre, les épaules et le bord de la jante supérieure laquées en rouge corail, montures en cage d’or, signature gravée: Cartier,
Donné comme cadeau de Noël en 1926 par le baron James Armand de Rothschild (1878-1957) du Manoir Waddesdon.
Selon Judy Rudoe, en novembre 1926, le baron commande 34 vases selon quatre dessins de Cartier. Comme ils devaient être offerts à Noël la pression de l'urgence devait être énorme et c'est seulement d’un client aussi important qu'on pourrait accepter, si tardivement,une grande commande spéciale
LA FLEUR BAROMÈTRE MAGIQUE
Apparemment, certains des panneaux de laque utilisés étaient déjà en stock, mais selon les livres boursiers d’autres ont été achetés spécifiquement pour cette commission de L. Michon Frère et la Compagnie de la Chine et des Indes. Différentes quantités ont été faites des quatre modèles (dix de l’exemple actuel), vraisemblablement pour que la famille et les amis proches ne reçoivent pas tous des cadeaux identiques. Chacun, cependant, a été inspiré par les formes de bouteilles de snuff laque burgauté du 19ème siècle fabriquées au Japon pour le marché japonais local. La collection Cartier possède un autre exemple du modèle actuel, bien qu’on ne sait pas à qui elle a été donnée. La collection Lindemann a l’un des autres modèles, toujours avec son étui en cuir rouge d’origine (avec lequel chacun a été fourni).
Ce terme, qui provient de burgau, nom vulgaire de diverses coquilles nacrées, désigne des laques unis, ou des porcelaines laquées, incrustés de nacre Il a été créé par Jacquemart et Le Blant (Histoire artistique commerciale et industrielle de la porcelaine, Paris, 1862) à propos de porcelaines chinoises ainsi ornées. Il n'est employé actuellement que pour les pièces de la dynastie Qing, parmi lesquelles celles de la période Kangxi sont les plus remarquables. La technique des incrustations se distingue de celle des époques antérieures : les parcelles de nacre, beaucoup plus petites, se combinent avec de la nacre pulvérisée et, parfois, avec des applications d'or et d'argent. De plus, la nacre est souvent teintée, à sa surface inférieure, de tons rosés, pourprés, verts ou bleus, dont les reflets chatoyants varient selon les éclairages. Ce mode de décor est utilisé sur des laques de petites dimensions (boîtes, plats, etc.), notamment pour des paysages où, par exemple, les feuilles des arbres, les aiguilles des pins sont détaillées à une échelle miniature. Sur les porcelaines, des couches de laque noire, polies avec soin, reçoivent les fragments de nacre avant le séchage de la dernière couche. Le tout est alors revêtu de laque transparent, frotté jusqu'à passer inaperçu pour laisser jouer les reflets de la matière. Les objets de ce type (petits plats, bols, etc.) constituaient des articles précieux très appréciés en Europe au XVIIe et au XVIIIe siècle.
De forme angulaire effilée, les côtés et le cou incrustés de laque noire décorée de figures et de pavillons en nacre, les épaules et le bord de la jante supérieure laquées en rouge corail, montures en cage d’or, signature gravée: Cartier,
Donné comme cadeau de Noël en 1926 par le baron James Armand de Rothschild (1878-1957) du Manoir Waddesdon.
Selon Judy Rudoe, en novembre 1926, le baron commande 34 vases selon quatre dessins de Cartier. Comme ils devaient être offerts à Noël la pression de l'urgence devait être énorme et c'est seulement d’un client aussi important qu'on pourrait accepter, si tardivement,une grande commande spéciale
LA FLEUR BAROMÈTRE MAGIQUE
Apparemment, certains des panneaux de laque utilisés étaient déjà en stock, mais selon les livres boursiers d’autres ont été achetés spécifiquement pour cette commission de L. Michon Frère et la Compagnie de la Chine et des Indes. Différentes quantités ont été faites des quatre modèles (dix de l’exemple actuel), vraisemblablement pour que la famille et les amis proches ne reçoivent pas tous des cadeaux identiques. Chacun, cependant, a été inspiré par les formes de bouteilles de snuff laque burgauté du 19ème siècle fabriquées au Japon pour le marché japonais local. La collection Cartier possède un autre exemple du modèle actuel, bien qu’on ne sait pas à qui elle a été donnée. La collection Lindemann a l’un des autres modèles, toujours avec son étui en cuir rouge d’origine (avec lequel chacun a été fourni).
Ce terme, qui provient de burgau, nom vulgaire de diverses coquilles nacrées, désigne des laques unis, ou des porcelaines laquées, incrustés de nacre Il a été créé par Jacquemart et Le Blant (Histoire artistique commerciale et industrielle de la porcelaine, Paris, 1862) à propos de porcelaines chinoises ainsi ornées. Il n'est employé actuellement que pour les pièces de la dynastie Qing, parmi lesquelles celles de la période Kangxi sont les plus remarquables. La technique des incrustations se distingue de celle des époques antérieures : les parcelles de nacre, beaucoup plus petites, se combinent avec de la nacre pulvérisée et, parfois, avec des applications d'or et d'argent. De plus, la nacre est souvent teintée, à sa surface inférieure, de tons rosés, pourprés, verts ou bleus, dont les reflets chatoyants varient selon les éclairages. Ce mode de décor est utilisé sur des laques de petites dimensions (boîtes, plats, etc.), notamment pour des paysages où, par exemple, les feuilles des arbres, les aiguilles des pins sont détaillées à une échelle miniature. Sur les porcelaines, des couches de laque noire, polies avec soin, reçoivent les fragments de nacre avant le séchage de la dernière couche. Le tout est alors revêtu de laque transparent, frotté jusqu'à passer inaperçu pour laisser jouer les reflets de la matière. Les objets de ce type (petits plats, bols, etc.) constituaient des articles précieux très appréciés en Europe au XVIIe et au XVIIIe siècle.
Quel travail, quelle qualité, déja c'est difficile réussir une boite parfaite qui ferme bien avec des charnières impeccables, puis exécuter sans bavures les motifs géométriques en émail, à la manière des Inro japonais ajuster parfaitement en ligne les têtes de fleurs serties de diamants taillés en rose , je suis sincèrement en admiration devant ce travail de l atelier de Henri Lavabre pour Cartier qui l avait vendu au baron Eugène de Rothschild le 22 juillet 1927.
Nécessaire Exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1927.
Or émaillé incrusté de diamants montés en platine. Sur chaque face, motif géométrique en émail noir de style chinois, celui du dessus incrusté de têtes de fleurs serties de diamants taillés en rose ; poussoir en diamant. Miroirà l'intérieur du couvercle, deux compartiments pour le fard à joues et la poudre, et un espace prévu pour un peigne.
lnscrit dans le registre de stock le 31 mai 1927 Poinçon de garantie parisien à tête d'aigle pour 1'or et poinçon de fabricant HL(pour Henri Lavabre) de chaque côté d°un trèfle à quatre feuilles. L. 8,5 cm, 1. 5,5 cm. Collection Cartier, VC 10 A27.
Dessin original au crayon, encre et gouache sur calque beige dans le registre de dessins du stock de 1926, archives Cartier Paris. Au moins quatre autres nécessaires de conception similaire furent exécutés pour le stock en 1927-1928. Le peigne, qui n'a pas été conservé, était en écaille blonde avec le dos en or. Le motif géométrique peut avoir été repris des inro japonais, où l'on retrouve souvent le même motif d”origine chinoise, généralement en or sur une base en laque noire.
Il est en or émaillé, diamants taillé en carrés et en baguettes, montés sur platine Une pagode en diamants appliquée sur le fond en émail noir, fabriqué en mai , il a été vendu le 8 aout 1927
Ci dessous.:Cartier, Bracelet chimère sculpté, Paris, 1954. Corail, 24 émeraudes cabochons, or jaune et 116 diamants de taille mixte, 8,4 x 7,1 x 2 cm (3,3 x 2,8 x 0,8 po). Signé 'Cartier Paris', numéroté N6648 et avec des marques de dosage françaises © Siegelson
Un bracelet conçu comme deux têtes de chimère de corail sculptées serties d'émeraudes cabochons rondes et ovales et de diamants carrés, ronds et circulaires, les charnières serties de diamants ronds en or jaune et chacune pivote dans le sens opposé; monté en platine et or jaune,
En 1923, Louis Cartier crée une épingle de cliquot à tête de chimère de corail rose parsemée de diamants et d'émeraudes sertis d'or et de platine. Cette épingle importante était la première des chimères Art Déco et ce qui allait devenir une forme emblématique de Cartier. La chimère est une figure mythologique ayant des racines dans de nombreuses civilisations anciennes, généralement représentée avec la tête d'un lion, le corps d'une chèvre et la queue d'un dragon. La chimère chinoise, la figure qui se rapproche le plus de la forme Cartier, est un symbole de longévité et de succès interchangeable avec un dragon. Cartier a ensuite créé plusieurs bracelets chimères de 1927 à 1929.
En 1933, Jeanne Toussaint prend la direction du département de joaillerie de luxe. Elle a éloigné la société des bijoux structurés de l'Art Déco pour se tourner vers des pièces plus figuratives qui ont apporté du jeu aux temps sombres de la Seconde Guerre mondiale. Toussaint est restée profondément liée aux racines du design de l'entreprise - après tout, elle a été l'inspiration de la panthère - et s'est tournée vers les bracelets chimères importants, faisant revivre le design à la fin des années 1940 lorsque la duchesse de Windsor a acheté un bracelet chimère rose corail très similaire à celui-ci. Daisy Fellowes a acheté un exemple en 1961 qui fait maintenant partie de la collection Cartier.
Conçu comme une manchette avec deux têtes de chimère, cette pièce rappelle la forme antique des bracelets se terminant par des têtes d'animaux que l'on trouve dans de nombreuses civilisations anciennes du Moyen-Orient et de la Méditerranée, de l'Assyrie à la Grèce. Louis Cartier a combiné l'ancienne forme de bracelet avec la mythologie de la chimère chinoise, et Toussaint a modernisé le design avec des motifs décoratifs surdimensionnés d'inspiration indienne incrustés de diamants et d'émeraudes offrant des touches de couleur. Selon Hans Nadelhoffer, ce bracelet aurait nécessité 250 à 300 heures de travail pour des artisans qualifiés. Les designers Cartier ont créé des dessins précis pour l'atelier lapidaire de Durand où le bracelet a été sculpté à partir d'une tige de corail rose particulière disponible au Japon uniquement par le concessionnaire italien Borelli. Le bracelet a ensuite été transporté à l'atelier Lavabre pour le sertissage et le mécanisme pivotant. Le bijou achevé, alliant mythologie, matériaux précieux et artisanat raffiné, est une magnifique pièce créée pour une femme pleine d'assurance et de raffinement.
Formidable bracelet de Cartier donc magnifique exécution de Henri Lavabre
Bracelet à tête de dragon en corail et émeraudes Dessiné par Charles Jacqueau ; têtes de corail sculptées par le lapidaire Dalvy ; bracelet exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1928.
Or émaillé, têtes de corail sculptées, ornées de cornes en saphirs, les yeux et les dents en diamants, supportant deux boules d'émeraudes taillées en melon de 48,43 carats, les extrémités en onyx. Corail également pour le cannelage autour et au centre du cerclage, avec des motifs émaillés de feuilles, en relief, bleus et verts, de chaque côté.
Inscrit dans le registre de stock le 31 août 1928 ; vendu le 12 juillet 1929 à Mrs McCormick
(Ganna Walska) ;
POINÇONS : Cartier Paris FRANCE gravé. Dans une analyse du stock de cette même année (cahiers d'idées de Louis Cartier),il est en effet question d'un « bracelet indien pivotant ›› dont une des branches pivote vers l'extérieur sur une charnière latérale Le premier exemple de bracelet a tête de dragon aussi élaboré date de 1922 et son dessin d'exécution, avec boules de corail, diamants en crête de coq, boules d'émeraudes et motif d'écailles émaillé sur le cerclage, a été conservé.
Cette pièce, remarquable, est une confluence de sources chinoises, indiennes et peut-être népalaises. Par sa forme et le traitement de 1`érnai1, elle s'inspire directement des émaux de
Jaipur du XIX° siecle : on trouve d'ailleurs dans les dessins de Jacqueau une photographie d'un bracelet de Jaipur (n° 74-6) couverte d'annotations de sa main Dans cette tradition, cependant, on ne trouve pas de dragons portant des émeraudes gravées mogholes, ni le
style de motif émaillé bleu et vert présent ici, qui est en fait la même improvisation à partir
d`un rinceau chinois que celle décorant le poudrier de style chinois
Plusieurs ateliers ont collaboré pour fabriquer cette pièce, Selon Nadelhoffer ce genre de bracelet nécessitait de 250 à 300 heures de travail
Deux broches perroquets fabriquée par Henri Lavabre pour Cartier dessinées en 1926-1927 exécutée en 1928-29
UNE RARE BROCHE ART DÉCO AGATE, DIAMANT ONYX ET ÉMAIL, PAR CARTIER La panthère sculptée en diamant taille rose, à taches noires émaillées, allongée sur un socle en agate et onyx, montée en platine, vers 1928, avec marques de dosage français Signé Cartier, Paris , Fabriqué en France .
Conçue pour le boxeur américain Gene Tunney par Cartier et réalisée par l'atelier Lavabre.
Littérature
The Los Angeles County Museum of Art, "Retrospective Louis Cartier: Masterworks of Art Deco", The Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, 1982, planche 32
Hans Nadelhoffer, "Cartier: Jewelers Extraordinary", Harry N. Abrams, Inc ., New York, 1984, page 21
A. Kenneth Snowman, "The Master Jewelers", Harry N. Abrams, Inc., New York, 1990, page 193
Exécuté par Lavabre pour le stock de Cartier Paris, 1928.
Or, émail et diamants, nacre incrustée de jade, corail, émeraudes, aventurine verte (quartz d'un jaune-brun ou bien vert), saphirs et turquoises. Une dame chinoise en robe de saphirs, turquoises et corail est assise dans un jardin clos de murs, avec un prunus en corail et jade, une balustrade de corail et émeraudes, et une table en émeraude, aventurine et nacre sur laquelle est posé un vase contenant des branches en fleurs. Les côtés sont en nacre gravée, la base laquée de noir.
À l'intérieur, deux compartiments et rouge à lèvres. lnscrit dans le registre de stock le 30 mai 1928 ; vendu le 23 novembre l933
Poinçon Cartier Paris gravé Poinçon de maitre de Lavabre
Nadelhoffer 1984, pl. coul. 39.
Cette pièce est directement inspirée d'une source chinoise, sans doute de livres aux gra-
vures sur bois du XVI°, XVII° siècles ou plus tardifs. Nadelhoffer, toutefois, estime que le
personnage de la dame a pour modèle la décoration d'une assiette appartenant à la collection de Louis Cartier, mais il ne précise pas l'origine de cette information (Nadelhoffer 1984)
La femme est assise sur un tabouret devant une table sacrée, avec des rochers au premier plan qui représentent peut-être ces roches exceptionnelles que les Chinois collectionnaient
souvent dans leurs jardins et tenaient pour sacrées. À gauche, on aperçoit un feuillage de
bambous, et derrière un arbre qui pourrait être un pin. Les fleurs dans le vase sont peut-être des prunus. Réunis, ces éléments forment les "Trois amis"de la mythologie chinoise.
Conçue pour le boxeur américain Gene Tunney par Cartier et réalisée par l'atelier Lavabre.
Littérature
The Los Angeles County Museum of Art, "Retrospective Louis Cartier: Masterworks of Art Deco", The Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles, 1982, planche 32
Hans Nadelhoffer, "Cartier: Jewelers Extraordinary", Harry N. Abrams, Inc ., New York, 1984, page 21
A. Kenneth Snowman, "The Master Jewelers", Harry N. Abrams, Inc., New York, 1990, page 193
Or, émail et diamants, nacre incrustée de jade, corail, émeraudes, aventurine verte (quartz d'un jaune-brun ou bien vert), saphirs et turquoises. Une dame chinoise en robe de saphirs, turquoises et corail est assise dans un jardin clos de murs, avec un prunus en corail et jade, une balustrade de corail et émeraudes, et une table en émeraude, aventurine et nacre sur laquelle est posé un vase contenant des branches en fleurs. Les côtés sont en nacre gravée, la base laquée de noir.
À l'intérieur, deux compartiments et rouge à lèvres. lnscrit dans le registre de stock le 30 mai 1928 ; vendu le 23 novembre l933
Poinçon Cartier Paris gravé Poinçon de maitre de Lavabre
Nadelhoffer 1984, pl. coul. 39.
Cette pièce est directement inspirée d'une source chinoise, sans doute de livres aux gra-
vures sur bois du XVI°, XVII° siècles ou plus tardifs. Nadelhoffer, toutefois, estime que le
personnage de la dame a pour modèle la décoration d'une assiette appartenant à la collection de Louis Cartier, mais il ne précise pas l'origine de cette information (Nadelhoffer 1984)
La femme est assise sur un tabouret devant une table sacrée, avec des rochers au premier plan qui représentent peut-être ces roches exceptionnelles que les Chinois collectionnaient
souvent dans leurs jardins et tenaient pour sacrées. À gauche, on aperçoit un feuillage de
bambous, et derrière un arbre qui pourrait être un pin. Les fleurs dans le vase sont peut-être des prunus. Réunis, ces éléments forment les "Trois amis"de la mythologie chinoise.
Il est en or émaillé, onyx, corail, émeraudes, rubis et saphirs , diamants sur monture platine
UN ÉTUI À CIGARETTES EN OR ET MULTI-GEM, DÉBUT 20E SIÈCLE, PAR LAVABRE POUR CARTIER revendu par Christie
De contour rectangulaire, le centre appliqué avec un motif indien multicolore rehaussé de diamants taille rose, le contour d'un design indien similaire en émail blanc et bleu, la poussée -pièce sertie de saphirs, vers 1929, 10,0x6,4 cm, 163 gr Signée Cartier Paris Londres New York, VCA, no. 46108
Littérature J. Rudoe, Cartier 1900-1939 , Londres, 1997, p. 170 pour un exemple très similaire
Judy Rudoe précise que selon les registres d'archives, la plaque émaillée provenait d'une "boite indienne" entrée en stock Cartier le 21aout 1911.
C'est une montre-pendentif exécutée par Lavabre (cadran émaillé) et Jaeger pour le stock de Cartier Paris, 1925.
Or émaillé, onyx, corail et diamants a monture en platine. Barrette en onyx garnie aux deux bouts de diamants et corail _ ganse en soie noire avec bèlieres et coulant en diamants. La montre est suspendue a une bèliére garnie de diamants des deux côtés, avec de 1'onyx calibré sur la tranche extérieure. Le boîtier de la montre est en or émaillé de noir, le cadran bordé d"émai1 vert et blanc. Le sceau intérieur est émaillé d`un motif dans le style jaipur, un vase de fleurs en vert et blanc sur fond rouge, la face émaillée avec un décor de deux perroquets.
Inscrite dans le registre de stock le 30 septembre 1925, a l'origine montée sur un collier en cordon de soie ; remontée en montre de gousset le 14 octobre 1926 ; vendue le 5 novembre 1926. La face émaillée décorée de deux perroquets fut ajoutée plus tard.
POINÇONS : Sur le cadran, CARTIER; poinçon de garantie français a tête de chien, pour le platine, et poinçon de fabricant E.J. de chaque côté d'un sablier, au dos de la montre et sur la broche-épingle.E.J. Sablier comme symbole est le poinçon d'Edmond Jaeger
I.. 9,7 cm, 1. 2,7 cm.
Il s'agit, d'une montre en forme de cachet Cette idée paraît être venue à Louis Cartier vers 1918, et il prit des notes a ce sujet dans ses cahiers d'idées. Il semble cependant que la plupart des pièces de ce genre aient été réalisées dans les années vingt. Vogue Londres les signale comme des nouveautés en janvier 1923 : "Cartier lance une montre tout à fait nouvelle, en forme de chevalière avec le cadran de montre en guise de sceau et un anneau émaillé noir et blanc"
De contour rectangulaire, le centre appliqué avec un motif indien multicolore rehaussé de diamants taille rose, le contour d'un design indien similaire en émail blanc et bleu, la poussée -pièce sertie de saphirs, vers 1929, 10,0x6,4 cm, 163 gr Signée Cartier Paris Londres New York, VCA, no. 46108
Littérature J. Rudoe, Cartier 1900-1939 , Londres, 1997, p. 170 pour un exemple très similaire
Judy Rudoe précise que selon les registres d'archives, la plaque émaillée provenait d'une "boite indienne" entrée en stock Cartier le 21aout 1911.
C'est une montre-pendentif exécutée par Lavabre (cadran émaillé) et Jaeger pour le stock de Cartier Paris, 1925.
Or émaillé, onyx, corail et diamants a monture en platine. Barrette en onyx garnie aux deux bouts de diamants et corail _ ganse en soie noire avec bèlieres et coulant en diamants. La montre est suspendue a une bèliére garnie de diamants des deux côtés, avec de 1'onyx calibré sur la tranche extérieure. Le boîtier de la montre est en or émaillé de noir, le cadran bordé d"émai1 vert et blanc. Le sceau intérieur est émaillé d`un motif dans le style jaipur, un vase de fleurs en vert et blanc sur fond rouge, la face émaillée avec un décor de deux perroquets.
Inscrite dans le registre de stock le 30 septembre 1925, a l'origine montée sur un collier en cordon de soie ; remontée en montre de gousset le 14 octobre 1926 ; vendue le 5 novembre 1926. La face émaillée décorée de deux perroquets fut ajoutée plus tard.
POINÇONS : Sur le cadran, CARTIER; poinçon de garantie français a tête de chien, pour le platine, et poinçon de fabricant E.J. de chaque côté d'un sablier, au dos de la montre et sur la broche-épingle.E.J. Sablier comme symbole est le poinçon d'Edmond Jaeger
I.. 9,7 cm, 1. 2,7 cm.
Il s'agit, d'une montre en forme de cachet Cette idée paraît être venue à Louis Cartier vers 1918, et il prit des notes a ce sujet dans ses cahiers d'idées. Il semble cependant que la plupart des pièces de ce genre aient été réalisées dans les années vingt. Vogue Londres les signale comme des nouveautés en janvier 1923 : "Cartier lance une montre tout à fait nouvelle, en forme de chevalière avec le cadran de montre en guise de sceau et un anneau émaillé noir et blanc"
Les maillons bombés sertis de diamants taille circulaire et carrés, chacun encadré de diamants baguette, longueur environ 177 mm, non signés, indistinctement numérotés, marque française pour le platine et poinçon de maître pour Henri Lavabre.
Chacun de dessin géométrique avec des centres bombés, sertis de diamants taille circulaire et baguette, signé Cartier, marques de dosage français pour l'or et le platine, poinçons de maître pour Henri Lavabre.
UNE BOÎTE À PILULES EN OR ET ÉMAIL, PAR CARTIER De forme circulaire avec un contour en émail blanc et noir, le couvercle avec un détail en diamant s'ouvrant pour révéler un miroir, vers 1930, 4,2 cm de diamètre, avec une marque de dosage française pour l'or et la marque de maître HL flanquant un trèfle à quatre feuilles pour Henri Lavabre Signé Cartier Paris, Londres, New York, no. 391
Registre de commandes, 26 juin 1935, archives Cartier Paris. Crayon, aquarelle et gouache sur papier gris. 29,8 cm x 18,6 cm.
Ce dessin était l' un des documents pour une importante commande passée par le maharajah de Patiala. A l'avant une frise de perles et de rubis montés très serrés au-dessus d'une rangée de feuilles de palmier recourbées en diamants, chacune décorée d'un rubis.
Au centre, un maillon polygonal en diamants contenant une grappe de rubis, avec
deux glands de boules de rubis et perles. Le collier est maintenu à l'arrière par des cordons de soie tissés.
La pièce fut exécutée par l'atelier Lavabre à partir de pierres entièrement fournies par le
client : 1 159 perles, 283 boules de rubis, 13 rubis taillés en poire, 59 autres rubis et 834 dia-
mants. Alors que les précédentes commandes du maharajah de Patiala, entre 1925 et 1928,
concernaient surtout des parures officielles destinées à être portées par lui-même, cette seconde série comporta plusieurs pièces réalisées pour la maharani, comme une paire de bracelets en boules de rubis et perles sur monture de diamants.
Varujan Chrysian, propriétaire de la maison Gorky "http://www.gorkyantiq.fr/" m a adressé une photo d une bague qu' il a en vente, bague en or diamants saphirs montés sur platine et fabriquée par Henri Lavabre . il m écrivit le 9 janvier 2021 en me souhaitant une bonne année
J’ai une nouvelle bague de HENRI LAVABRE ,un bon maître qui mérite un article !!!!!
Pourriez-vous me renseigner aussi si le symbole de Manassevitz est deux lignes ou un sabot ?
Bonne soirée
Varujan
Alors j ai commencé mes recherches pour faire cet article
Bracelet Lavabre pour Cartier revendu par Bonhams.
BRACELET JONC EN OR 18 CARATS, CARTIER, FRANÇAIS, 1935
la forme légèrement bombée avec des cerfs stylisés et des chiens parmi les arbres fleuris, sur un fond ciselé et gravé, aux bords relevés; signé Cartier Paris, no. L2535, avec marque de dosage française et marque de fabricant partiellement masquée pour Henri Lavabre; poids brut environ: 88,8 grammes; diamètre: 3in. (peut-être assez grand pour être porté en brassard).
Ce bracelet insolite, éventuellement destiné au haut du bras, est un exemple du travail de Cartier dans le goût persan. Dans les années 1930, la vogue des bijoux indiens et persans, que Cartier avait contribué à créer, a stimulé le goût réémergent pour l'or. Le design décoratif audacieux du bracelet d'une scène de chasse stylisée, probablement dérivé de la superbe collection de manuscrits et de miniatures persans de Louis Cartier, ressemble à celui du boîtier en or émaillé fabriqué sur commande spéciale de Mme Virginia Vanderbilt en 1932. Voir Rudoe, juillet, Cartier 1900 -1939, New York, 1997, page 168.
Le 21/04/1936 un rat d' hôtel vole les bijoux de Madame Lavabre.
Deux ans après: La responsabilité des hôteliers, avril 1938, dans le journal "le Temps"
Le tribunal de commerce de Nice vient de rendre un jugement des plus intéressants en ce qui concerne la responsabilité des hôteliers. Jusqu'ici, il était de jurisprudence constante que les hôteliers devaient être considérés comme responsables des vols commis dans leurs établissements et la pancarte placée dans les chambres avertissant les clients de déposer à la caisse tout objet de valeur n'était considérée que "Somme" une indication ne dégageant pas la responsabilité du propriétaire de l'hôtel. Le jugement du tribunal de commerce de Nice vient d'en décider autrement.
M. et Mme Henri Lavabre, bijoutiers à Paris, se trouvaient au mois d'avril 1936 à Nice où ils étaient descendus dans un grand hôtel du quartier de Cimiez. Au cours de la nuit, un cambrioleur passant par le balcon de la chambre située au premier étage, s'introduisit dans celle-ci et sans éveiller M. et Mme Lavabre s'empara de bijoux placés sur un meuble et estimés cent mille francs environ.
Les victimes du vol assignèrent l'hôtelier devant le tribunal de commerce mais les juges consulaires les ont déboutés, estimant qu'ils n'avaient pas pris toutes les précautions nécessaires pour mettre à l'abri leurs valeurs
Voici le dessin original au crayon, à comparer avec la photographie ci-dessous
C'est l un des fameux colliers de Cartier qui a été fabriqué par Henri Lavabre sur une commande de Daisy Fellowes en 1936
Les pierres utilisées pour ce collier provenaient de trois modèles Cartier, achetés auparavant par Daisy Fellowes : un collier de 1928 un bracelet de 1929 et un autre bracelet. L'atelier Cartier a modifié ce collier à la demande de la fille de Daisy Fellowes , la comtesse de Casteja.
J'ai créé depuis un article sur Daisy Fellowes: https://www.richardjeanjacques.com/2023/12/daisy-fellowes-et-ses-founisseurs.html
Le 03-04-1945, à l age de 70 ans Henri Lavabre décède, à son domicile, son atelier avait il été repris ? puisque le poinçon n'est biffé qu en 1975.
AVIS DE RECHERCHE
Ce bijou de Henri Lavabre a été volé à un de mes amis antiquaire en joaillerie en décembre 2019: me contacter si vous savez quelquechose : richard.jeanjacques@gmail.com
Ce bijou est tres intéressant car il porte la marque de Janesich
J aime voir le dessous des bijoux , une grande partie du métier est là
Le poinçon de Henri Lavabre se trouve sur le coté
Un autre mail d une lectrice qui est une professionnelle que je remercie.
Cher Jean-Jacques,
Voici la photo de la parure par Henri Lavabre vers1920,
Il pourrait avoir choisi le bleu et le vert en hommage aux Ballets Russes, Serge Diaghilev adorait cette combinaison de couleurs.
Parure comprenant un pendentif et une paire de boucles d'oreilles, éléments allongés à godrons émaillé vert, diamants et gouttes en lapis lazuli poinçons francais, aigle chien .
Poinçon de maître de Henri Lavabre H,trèfle 4 feuilles,L, s Cartier Paris Londres New York sur les trois pièces.
Bien cordialement,
Véronique
Si je complète le prénom, c'est Véronique Bamps de Monaco
Des compléments, des commentaires? vous pouvez si vous avez un compte google le faire ci dessous, sinon m' écrire à: richard.jeanjacques@gmail.com
Je vous recommande le livre de Hans Nadelhoffer de 1984 sur Cartier, livre dune grande honnêteté et le merveilleux livre de Judy Rudoe sur Cartier aux éditions d'art SOMOGY