dimanche 15 novembre 2009

PUBLICITE: Van Cleef et Arpels innovent .VENTE SANS TVA

Certains croient avoir inventé les ventes sans TVA?
Van Cleef et Arpels l'ont fait avant, dans les années 20







Luc Rémi Paniagueg  signalait sur son blog a propos de Rachel Puissant/Van Cleef:


"elle est tombé amoureuse d'un lieutenant, Emile Puissant. Elle l'avait épousé, il était rentré dans la société, y faisait adopter des techniques de ventes révolutionnaires. Ainsi, une semaine était consacrée à la vente de bijoux à prix promotionnels, et des files se formaient devant la colonne Vendôme, ce qui irritait fort les autres joailliers".

 J'ai lu cet extrait au mois d'avril, j'ai fini par trouver un florilège de ces "réclames"
 

 Cliquez pour agrandir  Publicité de 1918






"Pour un bijou, , la garantie que donne un nom célèbre, Van Cleef et Arpels est une sécurité incontestable"

Voilà les prémices du célèbre:
"Il est des signatures auxquelles on tient"

 

N'oubliez pas de cliquer pour agrandir les images: Le Figaro 1922


"Les Artistes Joailliers de la Place Vendôme "
Publicité de 1920 Le Figaro







Journal "La Rampe" 1921 

Les bijoux de la vente  mis en vente seront exclusivement réservés à la clientèle particulière
 Sous entendu qu'à ce prix là les confrères seraient capables de venir acheter!!!


   Journal la rampe 1917
















 Publicité de 1925 on ne parle plus de Dinard














Les potins de Paris en 1927


Déjà  les "peoples",.....  mais  il n'est pas étonnant que les confrères de la Place Vendôme aient vu tout cela d'un mauvais oeil.
Pas très classe toutes ces opérations de soldes déguisées, et puis casser les prix en Décembre, le prestige en prenait un coup. 

  




Cela n'a pas disparu, mais de nos jours, on organise des ventes de charité au profit d'une association.

On refile les nanars (évidemment) parce qu'un grand nom de la Joaillerie ne peut "solder" cela détruit l'image de placement, donc il est organisé de grandes ventes en hôtels célèbres parisiens , ou des lieux chics en province.
On déplace du personnel, le week end , on ajoute les frais d'hôtel et de publicité, le restaurant, on le décompte de la vente , et c'est ce qui reste  qui va aux bonnes oeuvres concernées.
Si le directeur local de la Croix jaune ou du cancre a filé des adresses de gens potentiellement clients, il aura droit à une montre de la marque et une pour le Maire s'il autorise a ajouter son nom sur les cartons d'invitation.









Déjà on se battait en 1935, pour les brevets, les exclusivités, car apparemment ce n'etait pas une invention de Van Cleef mais des frères Rubel, qui ont beaucoup travaillé pour Van Cleef étant même partis aux états unis pendant la guerre avec les Arpels.
Ou ci dessous contre Kirby Beard


                                          





 

lundi 9 novembre 2009

La tombe d'ALFRED VAN CLEEF et de RACHEL PUISSANT


Déjà huit mois que j'écris cette Saga des Van Cleef et Arpels.

Depuis le mois d'avril , avec un ami, nous essayons de découvrir l'histoire de la maison V.C.A.
Nous  avons recueilli quantités d'informations (des centaines de mails) mais nous cherchions toujours ou était enterré le fondateur Alfred van Cleef et sa fille  Rachel (dite Renée) Puissant. J'ai cherché dans les articles de presse de l'époque et surtout dans le Figaro, car ils n'annoncent pas que les fiançailles et les mariages des BCBG. Enfin un article!




Il suffisait de consulter Wikipédia il y a encore cinq jours , il était noté qu'il était enterré dans le midi, sans plus de précisions.
Il nous a fallu remonter vers d'autres sources , ainsi nous savions par l'acte de décès de Rachel Puissant/Van Cleef que sa maman habitait  pendant la guerre à l'hotel Carlton à Cannes mais l'état civil de la ville de Cannes me répondit qu'aucun Van Cleef ou Arpels ou Puissant n'était décédé ou enterré à Cannes.
            De même en recherchant la tombe d'Emile Puissant le mari de Rachel, la fille du fondateur de Van Cleef et Arpels sur Monaco ou Nice, je n'obtenais pas de résultats , bien que je sache qu'il était mort dans un accident automobile à l'entrée de Monaco.
La SOMOTHA ( société monégasque de thanatologie à Monaco) toutefois me rappelait pour me préciser que le corps de Mr Emile Puissant avait été transporté à Dangu, sa ville natale dans le département de l'Eure.
J'avais grâce au Bottin Mondain de 1937 découvert que Alfred Van Cleef possédait un Chateau "la Minaudière" à Flins sur Seine, et peut être y était il enterré?





La gentillesse du personnel de la Ville de Flins nous permit d'apprendre qu'Alfred n'était pas mort à son domicile Parisien Rue de Villaret, près de l'Arc de Triomphe , mais à Flins sur Seine, et que le corps avait été transporté à Nice.
L'acte de décès nous précisait qu'il était décédé à "La Minaudière" à Flins sur Seine, mais ou était il enterré?, même si au vu du nom et adresse de l'entreprise de pompes funèbres domiciliée a Paris, je commençais par ecrire à Paris, ville qui ne donne pas de renseignements si vous n'êtes pas de la famille. J'ai épluché les journaux, mais aucune précision.

J'avais déjà écrit à Nice , mais sans succès, pourtant en feuilletant la presse!





j'écrivis à nouveau directement au Maire de Nice, Monsieur Christian Estrosi et la réponse me revint rapidement. Je remercie Monsieur le Maire de son intervention.

Monsieur,
Pour faire suite a votre demande de renseignements, je porte à votre connaissance que M VAN CLEEF et sa fille Rachel PUISSANT sont tous les deux inhumés dans une concession à perpetuité au cimetière du Chateau Israelite, concession familiale VAN CLEEF n° 26.


Je demandais alors par e-mail à un lapidaire en pierres précieuses niçois, très connu dans la profession Monsieur Frédiani, s'il pouvait me rendre le service d'aller au cimetière pour vérifier et photographier la tombe, ce qu'il fit . Parallèlement une autre personne intéressée a ce dossier m'adressait lui aussi deux photographies.





Cliquez sur les photos pour agrandir
L'un des cimetières les plus beaux de France comme tous les cimetières marins.
C'est dans ce Caveau que sont enterrés 
Alfred et Renée Rachel Van Cleef.

Si vous avez lu mon chapitre précédent qui traitait des Grands experts vis a vis de  Renée/ Rachel Puissant,
vous avez lu que Renée/Rachel était morte à Vichy dans une telle solitude qu'elle avait été mise à la fosse commune après qu'elle se soit "suicidée" le lendemain de l'entrée des allemands en Zone Libre le 12/12/1942.
En 1946, une fois la succession réglée  sa mère a donc fait transporter le corps dans le caveau familial.


Car vous le voyez ci-contre , il est inscrit au fronton
FAMILLE  A . VAN CLEEF.


Esther Van Cleef décédée en 1960, femme d'Alfred et Mère de Renée/Rachel est enterrée au carré juif de Montparnasse à Paris dans le caveau Arpels et non dans le caveau familial.
On pourrait penser que ses dernières volontés n'ont pas été respectées, mais peut être faut il chercher ailleurs.

Alfred depuis un certain temps vivait entre Nice et Paris, il aimait Nice, d'autres Van Cleef y vivaient, c'est lui aussi qui  avait conseillé à Eduard Van Cleef de venir habiter à Nice avec Magda Christina.

C'est Alfred qui avait présenté Magda à Eduard. Dès leur Mariage en 1925 Eduard vivait deux mois par an à Nice, puis plus tard en 1935 Eduard et Magda s'installèrent définitivement rue d'Angleterre.
Renée/Rachel vécut à Nice, elle jouait au tennis avec Magda et c'est Magda qui appelait Rachel," Nanette."
Cette fameuse Nanette Puissant dont on parle dans le livre "Femmes dans la guerre"
On dit aussi qu'Alfred aurait eu deux autres enfants à Nice , et que Rachel avait eu comme amie Nancy Cunard de la Cunard Line, puis Peggy Gugenheim, et surtout qu'elle était l'amie de Josée Laval la fille de Pierre Laval, le chef du gouvernement de Pétain, il fut fusillé le 15/10/1945 à Fresnes.
Est ce pour ces raisons qu'Esther et Rachel ne s'entendaient pas? .

Esther était surement tiraillée entre sa famille, la  vie trépidante de son mari, les amitiés de sa fille, et les Arpels,  c'est peut être pour cela qu'elle fut enterrée a Montparnasse et non dans le caveau familial.



La tombe aux dires d'un témoin semble ne pas avoir été ouverte ou visitée depuis longtemps.
Le monument est en bon état à part de la rouille sur le bas de porte, mais en agrandissant la photographie , on voit qu'il y avait de la vigne vierge et que la pierre a été nettoyée.
Pour nous, une énigme de résolue, il en reste peut être encore à découvrir.

dimanche 25 octobre 2009

Collier d'Esclavage

"De s'y mettre en ménage, ce n'est qu'un trépas certain....penser à son ouvrage.
Adieu plaisirs, adieu beau temps, je suis dans l'esclavage"
Texte d'une chanson de mariage du Poitou.







Le collier d'esclavage,en or, était au XIX° siècle, le plus beau cadeau qu'un mari puisse faire à sa jeune épouse, sous l'empire ou la Restauration.
Il est généralement composé de plusieurs chaines en feston, reliées généralement a trois médaillons ovales, rectangulaires, émaillés ou pas.
On offrait ce type de Collier à Paris et dans certaines provinces, en Bresse, en Auvergne, et surtout en Normandie ou j'ai eu la chance d'en réparer beaucoup, et de faire comprendre à des gens qu'ils ne fallait pas les fondre, car ils étaient en plus de leur beauté, typiques d'une époque. J'en ai vu certains ou les plaques d'or étaient remplacées par de la Cornaline, il en aurait existé avec des Camées ou des micro-mosaiques.
Celui  ci-contre a été poinçonné en Normandie, son poinçon est une tête de coq à droite , bec fermé, petite garantie, département , situe sa date de fabrication entre 1809 et 1819. 
Il y a également un poinçon Hibou (répété 24 fois) avec différent du bureau de Rouen. Il n'y a qu'une partie du poinçon de maître qui est lisible (losange avec une lettre F  en haut)
Il n'a qu'une seule plaque, histoire de faire mentir ce que j'écrivais plus haut.
Sa plaque est repercée, Deux des chaînes sont émaillées en bleu.
(Signalé dans le livre Naître Vivre et mourir en Normandie au siècle dernier N° 143 Martainville  1991/1992)


Cliquer pour agrandir toutes les images

Certains sont exposés au Musée de Martainville à coté de Rouen et a 120 km de Paris, c'est une occasion que de visiter ce très beau Musée départemental des traditions et arts normands, situé dans un joli château .







Ces colliers étaient très légers, celui ci-contre a droite, pesait huit grammes, de nombreux colliers étaient assemblés avec des chaînes "Jaseron" , la plupart avaient des fermoirs simples comme celui ci. Encore, que j'en ai vu avec de beaux fermoirs cliquets, forme plate ou ronde et souvent tonneaux à pans.

Vu son poinçon , il est postérieur à 1838. Il y en eut de fabriqués avant 1800 puisque Brigitte Bouret nous signale que dans l'inventaire des bijoux de la Comtesse du Barry, un collier d'esclave est noté volé.
Au début, il se fabriquait deux types de colliers, plusieurs chaînes dont le fermoir fantaisie est l'unique décor, ou une plaque centrale retenue par plusieurs chaînes. J'en ai vu qui dissimulaient un fermoir cliquet dans la plaque centrale.
Selon une tradition orale Normande, à chaque  naissance, la mère faisait ajouter une chaîne supplémentaire.
Vers 1866 un lecteur de la Revue intermédiaire des chercheurs et des curieux ( qui existait encore récemment), en réponse a une question, écrivait: "Les paysans des environs de Rouen quand ils étaient accordés et avant mariage ne manquaient jamais d'aller à Joyaux chez quelques uns des orfèvres de la place Notre Dame. La principale pièce acquise pour la mariée avec la grande croix en métal repoussé était un esclavage, c'est a dire une chaîne d'or signe de la condition de l'épouse"
Est ce la raison, est ce que la femme était symboliquement enchaînée, ou tout simplement; d'être enchaînes l'un à l'autre dans un couple comme les esclaves?





Ce texte est dans l encyclopédie de Diderot



Dictionnaire Turc Français de 1837 A l usage des agents diplomatiques. Donc a l'époque l'esclavage se pratiquait en Turquie.





Celui ci provient d'une collection particulière, et a été présenté lors d'une exposition à la Malmaison sur les bijoux des deux Empires. Époque (grâce au poinçon) 1809-1819 or gravé et émaillé)
Paris et la Normandie utilisaient surtout les plaques ovales, les plaques rectangles sont rares.

Pour la fabrication, la plupart des Bijoutiers Orfèvres de 
l' époque,  achetaient leurs chaînes au mètre chez des fournisseurs Parisiens ( déjà) et ils donnaient le choix à leurs clients, avant de les assembler.
Les motifs étaient la plupart du temps "estampés", c'est à dire l'action de repousser dans une empreinte, ou une matrice gravée ou décorée en creux par frappe ou par compression d'une contrepartie, un métal plus mou sur son envers, pour obtenir à l'endroit, un motif en relief. Généralement la matrice mâle et femelle étaient gravées dans l'acier et  les motifs intégraient le creux qui permettrait d'émailler en fin de travail.






Le vendeur Hollandais de ce collier d'esclavage vend aussi des 
médailles d'amour Augis et il signale bien que les pierres de couleur sont synthétiques, ce  qui a toujours été le cas pour ces médailles d'amour marquées du " +  qu'hier et - que demain" mais beaucoup omettent de l'indiquer
J'en parlais hier avec mon marchand de journaux, aux Angles près d'Avignon, il me répondit du tac au tac "Rosemonde Gérard" Il connaissait le poème de Rosemonde Gérard qu'il avait appris à l'école, il m'a épaté.
Rosemonde était la femme d'Edmond Rostand, je ne vous en dis pas plus, j'ai traité le sujet il y a quelques mois:
http://richardjeanjacques.blogspot.com/2009/02/plus-quhier-et-moins-que-demain.html




Ce dernier collier est aussi un collier d'Esclave , mais j'ajouterais ....un vrai.
C'est encore un site interessant:
http://atlanticportal.hil.unb.ca/ac
va/blackloyalists/fr/

Madame Conrad qui tient une chaire de recherche au Canada en études du canada atlantique  est l'animatrice d'un projet que vous retrouverez sur ce site? Voir la galerie d'images.



Double gourmette en Argent et la plaque gravée  est en Bronze.


Le collier établit que l'esclave qui le porte autour du cou appartient à Abraham DeMill. DeMill est le fils de John DeMill, un Loyaliste de Stamford, au Connecticut, qui arrive au Nouveau-Brunswick avec la flotte du printemps en 1784. John, qui est charpentier, s'établit avec sa famille à Hampton, au Nouveau-Brunswick. Sa famille ne possède pas d'esclave, mais, au début des années 1800, son quatrième fils, Abraham, déménage à Sussex, au Nouveau-Brunswick, avec sa femme. Il est probable que sa belle-famille lui lègue l'esclave. 

vendredi 23 octobre 2009

Qu'est ce qu'un "je ne baise plus"

Il y a quelques temps , je vous avais expliqué ce qu'était une belle ferronnière

http://richardjeanjacques.blogspot.com/2007/10/une-ferronnire.html




Mais qu'est ce qu'un je ne baise plus?
Vous allez penser que l'âge aidant.... ma pensée s'égare!  Non  pas plus que Saint Simon qui disait  que le "je ne baise plus" était réservé aux dames canoniques et aux jeunes Duchesses indisponibles"
Des écrivains comme Jean François Noël, Benoist Rey, Constance Coline, Eric Olivier, Pierre Jean Rémy, en parlent!
Il y avait des codes vestimentaires et le bijou y participe toujours, les bijoux de deuil , de mariage ...les broches de baptème etc.
De nos jours qu'attend-t-on pour créer un "bijou de divorce" , il y en a plus que de mariages!! Créer une sorte d'obligation morale pour Monsieur d'offrir un bijou de séparation pour se quitter en bons termes, et si le snobisme s'en mêle , on entendra dans les soirées chics et snobs
"Tu as vu? il ne s'est pas foutu de moi" et les copines répondront "Comment, montre nous! du Maubier!!!!du Cartoussin!!!!t'en as de la chance!!!"

Donc  un "je ne baise plus" est un ruban  de satin noir porté autour du cou et qui peut soutenir selon les moyens, un pendentif en or ou camée, ou diamants.




Tant qu'a insister sur ce thème un tant soi peu érotique je vous montre un exemple célébre "L'Olympia de Manet"

Elle porte autour du cou  un "je ne baise plus" avec une pierre en pendentif, comme quoi avec deux bijoux je la trouve très habillée.

Ce tableau avait été refusé au salon annuel et à l'époque , on marquait le tableau d'un grand "R"  (refusé au salon)ce qui le rendait invendable
Quand Manet mourut tous ses tableaux furent mis en vente, et l'"Olympia" ne trouva pas preneur.
La veuve le garda et le remit en vente six ans après, et ce fut Monet qui lança une souscription pour l'acheter et l'offrir a l'état.
Le Louvre le refusa , on le mit au palais du Luxembourg.  Les souscripteurs n'étant pas contents du tout, ce fut encore Monet qui insista auprès de Clémenceau pour qu'il intervienne et que le tableau rentre au Louvre.
Les mauvaises langues y voient pleins de signes , tels que la queue du chat en l'air, la main posée fermement sur le sexe comme si Olympia se refusait ..... et encore d'autres choses .
Je précise que c'est une prostituée qui servit de modèle .



samedi 10 octobre 2009

Van Cleef & Arpels , des réponses!

Une précision et une rectification
Internet nous offre des possibilités par sa rapidité, le fait aussi de pouvoir toucher des gens que nous n'aurions jamais connu qui nous offrent leurs connaissances, leurs archives

Pour ce qui est de la maison ou Alfred Van Cleef a fait son apprentissage de diamantaire, c'est bien la maison David et Grosgogeat.
Ci-dessous une partie de la liste des adhérents de la Chambre Syndicale de la rue du Louvre ayant participé au banquet du cinquantenaire en 1927, vous observerez que les Grosgogeats étaient trois Jules Felix et Georges. Cliquez pour agrandir l'image



Sur cette liste que de noms connus, et que de Maisons encore existantes!

J'avais, dans mon article sur le Château de la Minaudière fait appel, à une personne qui pourrait avoir des documents sur ce Château.
Le président d'une association travaillant sur le passé de Flins sur Seine a bien voulu nous faire un cadeau, en nous adressant provisoirement un petit historique du Château de la Pépinière à Flins et des copies de sa collection de cartes postales
Je publie son mail:

-->
Bonjour,
En attendant d'aller aux archives communales, je vous envoie des fichiers photos d'une partie de ma collection de cartes postales de Flins. Il s'agit de CPA du début du siècle dernier, donc des vues du château, antérieures au château de La Minaudière, propriété des Van Cleef et Arpels (sauf 2 vues nommées La Minaudière).

Ce même château a eu des appellations différentes au gré des propriétaires successifs; château de La Pépinière, de La Musardière, De La Minaudière puis château du Bois Bodin et aujourd'hui, morcelé en plusieurs appartements dans le château et ses communs restaurés, "Résidence du château de La Pépinière".
L'aspect extérieur de la propriété a conservé son cachet d'antan, je vous enverrai une photo récente.
Dès que j'ai de nouvelles informations, je vous les transmets.
Bien cordialement, Jean-Louis LAZE



 

Château de la Pépiniere


Ce même château appelé Bois Bodin

Donc la carte postale que j'avais trouvé n'était que les Communs du Château , ici au temps du Château de  la Pépiniere .



Ci dessous voici donc le Château de la Minaudiere de Monsieur Van Cleef:





J'avais donc fait une erreur, elle est réparée, j'attends les études des archives communales pour compléter cet article

En dernier, une carte postale colorisée de l'autre façade du Château de la Pépinière/Minaudière

N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour agrandir

Qu'est devenu le Château d'Alfred, d''Esther et de Rachel ? il n'a pas eu la chance du Château qui appartenait  au Comte Yves de la Motte Montgoubert et à la Vicomtesse Franciane (épouse de René de Vançay) qui en héritèrent en 1932,Le ville de Flins l'acheta en 1983 le rénova entièrement et en fit le siège de la Mairie.
Le Château de la Minaudière eut beaucoup d'avatars ( nous en parlerons bientôt) et fut transformé en appartements. Sur la photographie ci-dessous due à Google Earth, vous le distinguez à droite en bas dans l'axe du rond point, au dessus à gauche c'est le parking du magasin Carrefour.



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