Le peu de bijoux de Fonsèque & Olive qui circulent m'étonne, ces joailliers ont beaucoup produit, il ne reste presque rien?
Alors attention aux boites à bijoux, regardez les poinçons de Maître. Cela vaut aussi pour les professionnels qui ne le font pas assez. Ci-dessus un bijou "grain de café" or et diamants.
Emile Olive est mort à 49 ans c'est jeune! mais, comment leur aventure a commencé?
Emile Olive était le fils d'un caissier comptable de la Compagnie générale des Voitures , une compagnie de taxis a Cheval en quelque sorte. En 1854, il existait 145 compagnies de fiacres et voitures de place à Paris pour environ 1 992 voitures. Le nombre de voitures de remise toutes catégories confondues s'élevait à 3450.
L'état civil de Paris et plus généralement l'ensemble des Archives de Paris ont été profondément marqués par la destruction presque totale, lors des incendies de mai 1871 pendant la Commune de Paris, par les Communards, des registres paroissiaux du XVI° siècle à 1792 et des registres d'état civil de 1793 à 1859. Cette perte irréparable rend souvent difficile et lacunaire la recherche historique et généalogique à Paris.
C'est ainsi que son acte de naissance a été reconstitué d'après son acte de baptême , il est donc bien né le 18 mai 1853 fils de Jacques Louis Olive qui a cette date était épicier.
Sa mère s'appelait Emilie Constance Larchevêque et ils habitaient a l'époque 29 rue du four saint germain.(acte fourni par Mr Gilles Dubois apparenté à Emile Olive)
Si vous cherchez dans Paris la Rue du Four Saint Germain au N° 29, dans le 11 ème arrondissement, vous ne la trouverez pas car, par le décret du 16 février 1859 et la loi du 16 juin 1859, l’Empereur Napoléon III décide d'agrandir le territoire municipal de Paris jusqu'à l'enceinte de Thiers. Le 1er janvier 1860, la ville passe alors de douze arrondissements à vingt arrondissements en annexant en partie ou entièrement des communes de la proche banlieue.
Cette rue était auparavant dans le 11 ème arrondissement .
La rue du Four porta au XIII°siècle les noms de vicus Furni (1261), puis « rue de la Granche Jehan le Bouvier » (1296) ; au XIV°siècle, « Grand rue Saint-Germain » et « chaussée du Roi » (1398) ; auXV° siècle, « grand rue du Four », puis par corruption elle est devenue « rue du Bourg » (1412) et « rue de la Maladrerie » (1413), « chemin de Vaugirard » (1428), puis « rue de la Blanche Oie », entre la rue de Montfaucon et la rue des Canettes, et enfin, avant son nom actuel, « rue du Four Saint-Germain ».
C'est donc dans cette maison a l angle des deux rues que Émile Olive est né
Ce document (Archives de Mr Gilles Dubois) prouve la reconstitution a partir de l acte de baptême de la paroisse Saint Sulpice à Paris
Émile Louis Olive naquit à Paris, en 1853. Dès son enfance, il témoignait pour la géométrie des aptitudes spéciales que son père, épicier à l'époque, était loin d'apprécier, car il le plaça d'abord comme employé chez un marchand de fromages et de légumes secs, rue de la Verrerie.
Bien qu'un tel milieu ne semble pas propice au développement d'une vocation artistique, le jeune homme éprouvait un tel besoin de dessiner et avait le sens décoratif si développé, qu'il lui arrivait d'orner les vieux murs et même les fromages de dessins souvent fort curieux.
Ces dispositions précoces lui permirent de devenir plus tard un des élèves les plus distingués de l'Ecole des Arts décoratifs, dirigée par M. Louvrier de Lajollais a partir de 1877, qui l'affectionnait tout particulièrement et dont il resta l'ami.
Ce commerce de fromage ne lui plaisait pas, son père aurait aimé qu' il rentre dans une banque cela ne lui convenait pas non plus.
Heureusement sa mère, Constance Emilie Olive, née Larchevèque, avait un frère joaillier fabricant .
D'autre part en étudiant de près les reconstitutions de l acte de naissance de Emile Olive on s'aperçoit que son père est passé de la profession d'épicier en 1873 à celle de comptable 20 ans après et habitant au 74 rue de la folie Méricourt, belle ascension sociale!!
L engagement d'Emile Olive fut très important au sein de la profession, un jour il piqua un coup de sang et adressa au président de la Chambre syndicale de la bijouterie une
réclamation relative à la propriété des modèles.
Presque toutes les Assemblées législatives qui s étaient succédé en France depuis 1793 avaient légiféré (1793, 1806, 5 juillet 1844, 28 juin 1857). Mais c'était insuffisant , trop de formalités, ignorance des conditions de la loi!!!
Ce n'est pas sur un dépôt au
greffe du tribunal de commerce, base de la loi, que la propriété des dessins et
modèles de bijouterie pouvait reposer. Malheureusement rien d officiel et de légal ne sortit du travail des commissions de la Chambre syndicale, mais...mais le chemin fut tracé et L'Office des brevets d'invention et des marques de fabrique sera créé en 1900 et prendra le nom d'Office national de la propriété industrielle (ONPI) en 1902. Celui-ci est remplacé par l'Institut national de la propriété industrielle (INPI)
Olive resta chez son oncle Larchevêque jusqu'en 1873 et entra alors chez Otterbourg le Successeur de Petiteau, qui fabriquait de la "haute fantaisie , plus tard, il conçut des broches et des bracelets représentant ce qu'on appelait des jeux pyrrhiques. Deux disques de couleurs différentes, superposés et ajourés, étaient actionnés par un mouvement d'horlogerie que l'on déclenchait à volonté sous la pression du doigt, et qui, faisant tourner en sens inverse les deux disques coloriés, produisait un effet d'optique analogue aux rosaces multicolores et mouvantes des lanternes magiques.
Intérieur du pavillon français en 1873 à Vienne
Mais dès son arrivée on lui demanda de préparer spécialement les objets que cette maison devait envoyer à l'exposition de
Vienne en 1873, et que l'originalité et le goût des compositions d'Olive contribuèrent
à faire remarquer, si bien qu'une place de dessinateur s'étant trouvée vacante
chez Falize, il se présenta et fut immédiatement choisi.
Lucien Falize
Chez Falize, où l'art tenait une si grande place, le talent d'Olive
put se donner un libre essor. Il se développa encore avec les conseils d'un
maître tel que Lucien Falize. La part qu'il prit comme collaborateur à
l'exposition si justement remarquée du célèbre orfèvre, en 1878, fut des plus
actives. Pendant les dix ans qu'il resta dans cette maison, il composa un grand
nombre d'objets remarquables, où toutefois le diamant et les pierres précieuses
n'occupaient qu'une place secondaire, car ses tendances personnelles le
portaient de préférence vers l'émail et la ciselure.
1885: Dans les archives commerciales: Achat de la maison Maillez par Fonsèque et Olive
Falize appréciait tellement les qualités de son collaborateur, qu'il le maria lui-même, en 1887, avec une amie de sa famille, Emilie Henriette Enot, bien qu'il eût quitté sa maison, puisque, en 1885, Olive s'était associé avec M. Fonsèque, bijoutier, son ami de longue date.
Y a t il eu erreur de N° , ces deux annonces indiquent le 84 rue Richelieu, mais les articles sur leur vie indiquent le 85.
Voici le poinçon de Maitre de Fonseque & Olive
Même poinçon
"En 1886, Fonsèque et Olive avaient demandé à Vernier un modèle de « Diane » qui n'obtint d'abord aucun succès ; mais on y revint un peu plus tard et ce fut là le point de départ des innombrables bijoux avec médailles dont la mode s'affirma ensuite et dura longtemps. Cette vogue était du reste justifiée, car ce genre permettait de donner au public une véritable œuvre d'art pour un prix peu élevé. Les mêmes bijoutiers éditèrent encore d'autres modèles très réussis et s'adressèrent aussi à Jules Chéret ; il traduisit dans le métal les plus fantaisistes et les plus « parisiennes a de ses compositions, qui sous la forme d'affiches multicolores et éclatantes, métamorphosaient, illuminaient alors tous les murs de la capitale." Henri Vever
Il est vrai que Chéret fut un grand affichiste et que les médailles fabriquées par Fonseque et Olive transposaient bien le souffle de ses affiches
1888 Ils sont installés au 85 rue Richelieu ils font dans le "Deuil riche"
Le
Moniteur de la Bijouterie de 1868 écrivait sur le
Deuil Riche
Il
est encore un autre genre qui ne le cède en rien, comme bon marché, à l'article
précédent, mais qui est mieux porté, c'est le bijou en verre noir soufflé monté
sur or, argent où doublé, et qui imite l'onix noir.
L'onix
noir est également employé très-avantageusement pour deuil, et l'on en fait de
très-jolies choses; c'est le deuil riche, opulent. On le monte toujours en or,
et quelquefois il est orné de perles. 11 existe peu de spécialistes pour ce
dernier genre, tous les fabricants de bijouterie, faisant la fantaisie,
l'emploient selon leur caprice. Nous reparlerons en temps utile de ces
différents genres de fabrication.
Il
est des articles anciens, complètement hors de mode, que l'on demande cependant
encore pour certaines loca_ lités. Il n'est pas sans intérêt d'avoir sur leur
genre de fabrication des renseignements qui, dans tous les cas, peuvent être
très-utiles. Nous citerons, par exemple, l'article jazeron. Cet article a été
porté d'un temps immémorial, il y a seulement une cinquantaine d'années qu'il
jouissait encore d'une grande vogue. Aujourd'hui il n'est plus demandé que par
la campagne. C'est pour le cultivateur le bijou traditionnel par excellence
qu'il n'abandonnera jamais. Aussi existe-t-il encore beaucoup de fabricants qui
le travaillent.
L onyx était écrit à l epoque Onix NDLR
Mais aussi dans le "Deuil soigné"
Heureusement que nous avons les ouvrages de Vever pour découvrir cette broche "Grains de Café"
"Olive composa aussi un grand nombre des intéressants modèles qui ont
contribué à la prospérité de la maison Fonsèque et Olive, entre autres les
broches «grain de café» en 1885, dont l'écrin représentait une balle de café,
et, en 1889, «le raisin» dans une petite caisse de chasselas de Fontainebleau,
qui eurent une si grande vogue pendant plusieurs années. Il fut également
l'initiateur, en 1886, du bijou-médaille dont la Diane de Vernier est le
prototype, genre si largement exploité depuis."
Cette broche fut déclinée dans plusieurs couleurs de raisins, ce fut un énorme succès, nombre de salle de ventes en ont à vendre actuellement d ailleurs, celle ci vient de 1stdibs.com qui a mis comme commentaire
Les quatre
derniers raisins succulents pendent et les tiges où trois ont été mangées sont
coiffées de diamants. Un chef d'oeuvre dans la conception de bijoux. Deux
feuilles de vigne dorées bien modelées complètent la pièce et au verso 18 kt.
Marques d'or qui est représenté par un poinçon à tête d'aigle. Ces broches
Opaline Grappe ont été fabriquées et brevetées par Fonseque et Olive de Paris à
partir des années 1890. Ce modèle date de 1900 environ.
Christie's a revendu cette broche de Fonseque et Olive, en verre et diamant la décrivant ainsi:
La tige naturalistiquement ( mot qui n est pas employé souvent ndlr)sertie de diamants taille rose montés
avec quatre raisins en verre rouge, vers 1890, poinçons français, 4,5 cm
Marque de
fabricant partielle.
1890 d'après le revendeur 1stdibs
Clarisse Jewelry qui revend ces boucles d'oreille créées par les bijoutiers parisiens Fonseque et Olive qui datent de
1889 signale. Les boucles d’oreilles présentent des tiges d’or de haute carat non
marquées avec des gouttes de verre d’uranium vibrant qui s’allument
lorsqu’elles sont placées sous la lumière UV. Les boucles d’oreilles sont
finies avec des crochets en métal doré.
Ce sont des boucles d' oreille revendues par Clarisse Jewelry placées sous une lumière UV, ou en boite de nuit, et à cette époque le verre type fluorescent se nomme l'ouraline.
L'ouraline commença à se populariser à partir de la seconde moitié du XIXeme siècle et a connu un âge d'or entre les décennies 1880 et 1920.
Tout le monde s'accorde à dire que le premier gros producteur d'objets en ouraline a été Josef Riedel. Il a donné leur nom à deux variétés d'ouraline, "annagelb" et "annagrün", respectivement jaune et vert-jaune, en l'honneur de sa femme Anna Maria. Riedel a été un souffleur d'ouraline prolifique et sa verrerie, établie à Dolni Polubny en Bohème, prospéra de 1830 à 1848.
À partir des années 1840, le nombre de verreries à produire des objets en ouraline se multiplia en Europe et de nouvelles variétés furent créées. La cristallerie de Baccarat, en France, créa une ouraline verte et opaque qui fut baptisée chrysoprase à cause de sa couleur rappelant celle de la calcédoine verte.
À la fin du XIXeme siècle, les souffleurs de verre découvrirent qu'il était possible de tremper l'ouraline en induisant une micro-cristallisation par adjonction de minéraux afin de rendre le verre plus résistant. Le verre ainsi produit était d'un blanc opaque.
Voici une coupe en Ouraline à la lumière naturelle
La même coupe exposée sous une source rayons ultra violets
Un bracelet en diamant Fonseque & Olive, de la fin du 19ème siècle. Chaque paire de fleurs de lys en diamant taillé en rose, entre quatre trios de diamants taillés de la même façon, montés en argent et en or, poinçon de maître Fonsèque et Olive, poinçon de titre français, longueur 17,6cm.
revendu par https://www.bonhams.com
Ravissante broche miniature, en diamant, platine et or de FONSEQUE & OLIVE revendue par la maison "Tajan" qui nous indique:
- FONSEQUE &
OLIVE ET ROBIDA ANNÉES 1890 BROCHE MINIATURE Elle est de forme ovale à décor
rocaille ponctué de diamants taillés en rose. Au centre une miniature sur
papier "femme à la robe bleue", une perle fine en pampille. Travail
français non signé. Poinçon de maître. Monture en or jaune 18K et 14K. Poids
brut : 14,12 gr. Dimensions : 3,6 x 2,9 cm. Référence : catalogue Musée de
Darmstadt, collection Citroën. Miniature par Robida. A miniature, diamond and
gold brooch by FONSEQUE & OLIVE and ROBIDA, circa 1890.
La Maison Bonhams de Londres a revendu ce Collier avec pendentif de perles et de diamants, par Fonseque et Olive, vers 1890.
Les ailes évasées serties de diamants taille rose auxquelles est suspendue une perle, marque du fabricant, marque de titre français, perle non testée, largeur du pendentif 4,0 cm, longueur du collier 46,1 cm, coffret par Harvey & Gore
En 1891 Fonseque et Olive déposent un brevet pour des chatons invibles
Ces couronnes fabriquées en 1894 par Fonsèque et Olive ont une histoire: Le nouvel évêque du diocèse de Clermont, Monseigneur Belmont, annonce dès 1893 le projet du couronnement de la Vierge, négocie cette décision qui fait l'objet d'un décret papal, obtient la bénédiction du pape en vue des cérémonies de couronnement du 3 mai 1894, fête de l'Ascension. Les commanditaires, la comtesse Martha-Beker de Mons et ses petits enfants le comte et la comtesse Bonnevie de Pognat en confient la réalisation à un bijoutier Clermontois M.L. Coiffier, bijoutier à Clermont. La couronne du Christ porte la signature également des joailliers bijoutiers parisiens Fonsèque et Olive. Le modèle des couronne sera celui de la couronne impériale dite à l'époque "de Charlemagne" mais en réalité celle d'Otton 1er (Xème siècle) conservée au Musée d'histoire des arts de Vienne (Autriche).
Si Coiffier et Deval n'apparaissent pas dans les fabricants de cette époque, je pense que ce sont eux qui ont obtenu la commande et qu' ils ont confié le travail à Fonsèque et Olive.
Fonseque et Olive on fabriqué des médailles en grand nombre dont une série des quatre saisons:
Celle ci représente le printemps et est montée sur épingle
Vers 1900 dans le livre d Henri Vever
Pour Fonsèque et Olive , ce qui me désole, c'est qu' il n'y ait pas plus de bijoux en circulation, car ces broches sont sympathiques, elles ont du être démontées et finir en bague de fiançailles de l an 2000???
Or serti de diamants, entourant une plaque d'aquarelle miniature de René Pean
Marqué avec poinçons français, monogramme «FO»vendu avec écrin
Or serti de diamants, entourant une plaque d'aquarelle miniature
Légèrement différent Ce bijou a été revendu par la galerie Tadéma de Londres la miniature est réalisée par un peintre et affichiste français René Péan (1875-1955),. Il fût l'élève de Jules Chéret, il est connu pour ses nombreuses affiches sur le monde du spectacle. Il sera très ami avec Alfons Mucha.
1895 à 1900 des bracelets de Fonseque & Olive dans le livre d'Henri Vever
C'est le portrait d'émile Vernier par Paul Laurence. Emile Olive fut
également l'initiateur, en 1886, du bijou-médaille, dont la Diane de Vernier
est le prototype, genre si largement exploité depuis et auquel est due en
grande partie la renaissance de l'art du médailleur en France.
Ce tableau est au musée d'Orsay.
Autre broche raisins
Broche de Fonseque et Olive, le graveur est Séraphin Emile Vernier, ce serait la médaille "Printemps"
Et celle-ci avec entourage et système broche, perles et diamants
Celui qui a trouvé ce bijou et fait les photos, écrit
Une bonne trouvaille sur un chantier :Les raisins sont en verre d'uranium dépoli, la photo montre la lueur intense sous la torche UV.Or non marqué, seul le pendentif a un léger "deposé" sur la tige.
Cette conception a été introduite par la firme française Fonseque et Olive en 1889.4,5 cm de large.
C’est un cas particulier, avec le sécateur détaillé, les feuilles de la mienne sont moins fines que celles des maillons ...
Elles peuvent porter un poinçon français, la marque de fabricant FO ou déposé".
Ces raisins d'uranium sont très distinctifs pour le fabricant
Le système broche et le dos de la paire de ciseaux
Le ciseau qui coupe la grappe. Je ne pense pas que le coeur bleu fasse partie du bijou
La maison Antique Jewels a revendu ce bracelet avec un texte dithyrambique que je vous livre en partie sans aucune responsabilité
"Ce fascinant bracelet Belle
Époque en platine de Maison Fonsèque et Olive incarne un univers parfaitement
structuré de neuf galaxies diamantées en diminution. Un total de 288
diamants tourbillonne autour de neuf diamants taillés en brillant de la vieille
mine centrale, chacun créant une supernova de lumière flamboyante. La
gravité est une force faible comparée à notre attirance humaine pour ce joyau
d’un autre monde dans un continuum de spectacles sans perturbation des agrafes
ni des fermetures.Groupe d'objets
de Bijouterie: bracelet / bracelet
souple
Pays d'origine: Bien qu'il ne porte pas de marques de contrôle
lisibles, nous croyons qu'il s'agit d'une origine française."
C'est en effet le bracelet qui est photographié dans le livre d Henri Vever, ci dessous en bas de la photo
Cette broche de Fonsèque & Olive a été revendue par la Maison Bonhams, new bond street à Londres
Broche / pendentif en diamant Art nouveau de Fonsèque et Olive, vers 1900
Placez au centre un ancien diamant taillé en brillant, pesant 1,90 carats, dans une bordure en forme de défilement sertie de vieux diamants taillés en brillant et à taille unique, suspendant une goutte de diamant taillé en brillant, deux marques de fabricant partiel consistant en [?] O avec un bouchon entre un losange vertical et F [?] avec un bouchon entre un losange vertical, attribué à Fonsèque et Olive, numéroté, marques de dosage françaises, ajustement de broche détachable, longueur 5.0cm.
La firme de joaillerie parisienne Fonsèque et Olive a été fondée en 1885. Emile Olive était la force créatrice, ayant auparavant travaillé comme designer pour Falize.
Cf. Vever (Katherine, trad. Purcell), `Bijoux français du XIXe siècle`, Londres, 2001, page 1021 pour les motifs d'Emile Olive pour une broche / pendentif en diamant similaire, vers 1895-1900
La maison Berganza de Londres situe cette broche en 1895
Art Nouveau broche de Jules Chéret , française, vers 1900. Broche circulaire en or jaune avec un buste de femme aux cheveux et au ruban richement sculptés, portant un tour de cou en diamant serti de trois diamants taille rose , le poids total approximatif étant de 0,03 carat . Signé par Jules Chéret, marque partielle du fabricant pour Fonseque et Olive.
Cette broche est typique du travail de joaillerie de Chéret, qui était souvent fait d’or et de diamants et qui mettait en vedette une femme centrale à la mode. L'image sur cette broche est similaire à une lithographie de l'artiste intitulée 'Dance' (1899), affichant la même pose inhabituelle, les cheveux coiffés d'un noeud supérieur et décorée de fleurs et de rubans. On sait que Chéret a souvent incorporé ses œuvres sur papier directement dans ses bijoux.
C'est bien une broche fabriquée par Fonseque et Olive , qui ont fait appel a un dessinateur graveur ciseleur nommé Cheret.
A cette époque , on mettait en avant ses apprentis(es) et de plus on versait de l' argent sur un compte à la caisse d'épargne.
Pendentif-broche Belle Époque impressionnant de Fonsèque &
Olive, français, c.1895. Photo Galerie Tadema:
Or argent émail
Plique-à-jour émeraude diamant perle. H: 9 cm (3,54 pouces) de largeur: 5,25 cm
(2,07 pouces). Marques: 2 x tête de sanglier et monogramme «FO». avec l'écrin
Littérature: Henri
Vever, La Bijouterie Française au XIXe Siècle, traduit par Katherine Purcell,
p. 1021.
Notes: Emile Olive a succédé à Georges Le Sache en tant que designer pour Lucien Falize. Il quitte Falize en 1885 pour former un partenariat avec Georges Fonsèque à Paris. Après la mort d’Olive en 1902, Fonseque poursuivit son activité pendant encore vingt ans.
Ce pendentif est un exemple exceptionnel de la fusion du japonisme et de l’Art nouveau en France. Le fond en émail plique-à-jour représente un bassin de nénuphars à la cloisonnée japonaise sur laquelle semble flotter une magnifique perle vésiculeuse sertie en or. Le cadre de cadre délicatement serti de diamants montre les tourbillons élégants et caractéristiques du style Art nouveau français.
Décès de Emile Olive le 31-10-1902 à 49 ans
"Mais ce n'est pas seulement à la bijouterie qu'Olive consacrait son
incessante activité. Esprit très épris de l'art dans toutes ses manifestations,
il aimait et collectionnait, avec une égale compétence, les livres, les documents
et les bibelots. Nos lecteurs ont pu voir, l'année dernière, la reproduction
d'un bijou corporatif du XVIe siècle, fort curieux, remarqué par lui à
l'Exposition de 1900 dans la section hongroise, qu'il offrit à notre Chambre
syndicale; ils ont pu également apprécier ses qualités littéraires, car, aussi
habile à manier la plume que le crayon, Olive fut plusieurs fois pour la Revue
un collaborateur précieux, et sa disparition nous cause d'unanimes et vifs
regrets".Henri Vever
Emile Olive est mort(jeune) et Fonseque va déposer un poinçon et continuer l 'affaire de la rue de Richelieu
Ceci démontre aussi la qualité de travail de Georges Fonsèque et c'est la maison Delvaux à Paris qui l a revendu.https://delvaux.auction.fr/
Collier en platine (950) et or jaune (750) formé d’une ligne souple de diamants taillés en brillant en serti clos perlé, coupés de neuf
noeuds de ruban retenant chacun un diamant demi-taille, l’ensemble en légère chute. Fin du XIXème siècle. ( c'est postérieur à 1903 NDLR.)
Poids du diamant central : environ 2,90 ct. Poids brut : 36,41 g. Long. : 37 cm.
Dans son écrin de la Maison G.Fonsèque où sont dissimulés une monture d’aigrette, une de pendentif ornée d’un anneau serti d’onyx
calibrés et de diamants taillés à l’ancienne, deux montures de bague et une de barrette.
Georges Fonsèque à gardé l adresse de l affaire 85 rue de Richelieu
1910 dans le journal La Croix (groupe Bayard) le représentant a perdu son coffre, ce qui voudrait dire qu'a l époque , une belle collection de bijoux voyageait en coffre de ville en ville?
Quel andouille, surtout a cette époque, il n avait plus qu'a changer de métier.
La femme de Georges Fonsèque était une suffragette , elle adhérait au "Conseil national des femmes françaises "
1921 Conseil municipal de la ville de Paris
1925 dans "l annuaire industriel"
24 décembre 1939 décès de Georges Fonseque