Les champions du faux bijoux méritent un article, la maison Tecla vient de disparaitre au bout de 115 ans d'existence,Saviez vous que Burma fut créée par Tecla?
Burma est au 8 boulevard des Capucines depuis près de 100 ans et avant les Bijoux Burma , il y avait déjà un bijoutier Mr Simon au 8 bd des Capucines
Après lui, c'est compliqué, nous serons même plongés au centre d'une affaire d'espionnage! De magouilles!
Il nous faut remonter en 1902 , les archives commerciales de la France publiaient deux lignes au sujet de la formation d'une société "Kaplan et Goldsoll"
Nous verrons au cours de son procès que Goldsoll écrivit son nom de plusieurs manières et que le président du tribunal de Paris crut bon de dire que son seul vrai nom était "Godsoll".
Notre homme d'affaires américain naturalisé français, soupçonné de commerce frauduleux a d ailleurs un dossier aux archives nationales , pour la sûreté de l'état
1902, dans le journal le Matin nos deux associés ont monté une affaire:
"le Plimsaul Américan Diamond Palace" . je crois que cet article est une forme de publicité pour démontrer que les faux qu' ils fabriquent ne sont même pas découverts par la douane tellement ils sont de qualité!!!.
1906 Kaplan et Goldsoll font déjà dans le bijou par correspondance
1908" Plimsaul" liquide
En 1908 Kaplan et Goldsoll vont dissoudre leur société
Je ne sais quelle société Tecla avait été montée mais en 1908 sa formation est annulée
Pourtant cette publicité date de 1908!
On parle du "professeur Técla" qui est censé avoir découvert la synthèse des pierres et perles précieuses. Il a surtout découvert la publicité!!!!!
1908
1908 Pub Tecla: de nos jours cela passerait dans les publicités dites mensongères, avec ce texte.
"Le Rubis Técla est scientifiquement vrai, le Rubis d'orient est naturellement vrai"
En effet le "rubis Tecla" n'est qu'un corindon synthétique" et Tecla et plus tard "Burma", vont servir au public un festival de publicité mensongères d'une quantité et d une intensité jamais vue. Et si Emile Puissant (le gendre d'Alfred Van Cleef) avait des méthodes publicitaires peu communes à la même époque, il ne trichait pas sur le produit vendu.
1908 publicité aux USA
Et cette publicité nous permet de voir que la Maison Tecla existait bien en 1904 aux USA.
Wikipédia ou souvent les marques fabriquent une histoire plus proche des story telling que de la vérité note:
Técla est un joaillier français spécialiste des perles de culture depuis 1908 établi à Paris, au 2 rue de la Paix. Après avoir connu une expansion jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, avec des boutiques à Londres (Bond Street), New York (5e avenue), Berlin et Nice, le joaillier est resté familial et a recentré son activité autour de créations sur-mesure et de pièces uniques dans le cadre de sa boutique parisienne.
En 1908, peu après l’invention de la perle de culture, Jo Goldman fonde Técla, la première joaillerie spécialisée dans les perles de culture. La maison ouvre des succursales à Londres, New York, Berlin et Nice.
Grosse erreur , ce n'est pas ce Jo Goldman qui a fondé "Tecla"
Cette publicité date de 1908 mais elle se trouvait dans le Journal "Les Modes" de Paris
C'est une publicité dans le Figaro en 1908
1908 aussi , mais les professionnels commencent à s'agiter , en effet quand ils lisent "ce ne sont pas des perles fausses, ce sont des perles reconstituées avec les mêmes éléments que les véritables"
Texte de cet article: un charmant magasin aux blancheurs marmoréennes, agrémentées de guirlandes et de festons d`or, et qui attire par sa joliesse les regards des passants. Ce magasin, c`est celui des perles Tecla l`une des plus heureuses et des plus intéressante trouvailles dont notre coquetterie puisse se réjouir. Ces perles ne se différencient des autres qu'en ceci: elles coûtent infiniment moins cher._
Mais elles en ont la même transparence, la même beauté suave, la même dureté, le même poids, au point que les plus experts se trompent. Ce ne sont
pas des perles fausses, ce sont des perles reconstituées avec les mêmes éléments que les véritables. Seulement, la science, en les rassemblant leur a fait subir le travail que la nature met tant de temps a accomplir. Et quand on voit, aux vitrines de Tecla. toutes ces parures, tous ces colliers, toutes ces bagues, tous ces pendentifs précieux ou les perles sont le plus pur de leur charme et qu°on peut acquérir si facilement, on se demande si on n'est pas le jouet d`une éblouissante illusion. Mais non; ici l'illusion devient vite la plus adorable des réalités.
En rouge un texte totalement frauduleux.
Et la maison "Tecla" pardon!! "le professeur Tecla ce savant moderne" va récidiver presque tous les jours dans la presse du monde entier
C'est un texte de 1936 "Les documents politiques et diplomatiques " qui nous permet de comprendre mieux les liens entre Goldman, Godsoll et Kaplan qui détermineront le sort des deux sociétés
Et voici que deux incidents de la vie parisienne semblent vouloir faire réapparaître l'ombre du Colonel Norris !
C'est, tout d'abord, une simple annonce commerciale spécifiant que « Madame
Sophie Balkin, veuve en premières noces de M. N. S. Kaplan et épouse en secondes noces de M. le Lieutenant-Colonel Francis Norris, avec lequel elle demeure à Londres...
cède à M. Jaçk Henry Goldman, industriel, demeurant à Louveciennes
(S.-et-O.), agissant en qualité de Président du Conseil d'administration
de la Société « Miracle — le Bijou Chic », le droit au bail des locaux du
36, boulevard des Italiens, occupé précédemment par la Société Kepla,bijouterie
fantaisie, dont Mme Kaplan était la propriétaire.
Or, le même M. Jack Henry Goldman est déjà administrateur, par ailleurs, de la Société Técla, qui exploite un commerce similaire, affaire qui avait été fondée, à l'origine, par le premier mari de Mme Norris et M. Golsoll,
précisément au 36, boulevard des Italiens, M. Golsoll ayant, à la suite de dissentiments entre les associés, reprit personnellement, l'affaire Técla qu'il transporta au 10, rue de la Paix et qu'il transforma— fin 1909 en société Anglaise.
Désormais Técla est installé au 10 rue de la Paix, il afffirme que ses rubis sont "composés de parcelles de vrais rubis fondues ensemble", des années plus tard "Gilson" affirmera aussi qu il fondait de vraies émeraudes pour les purifier....
"Ils remplacent peu à peu les rubis naturels" Heureusement La guerre de 1914-1918 permit à l administration française de commencer à définir des règles pour les importations, règles qui ne furent pas abrogées après cette guerre.
1909 Perles fausses et vrais diamants pour un bijou de qualité
Le Figaro du 30 mars 1909
Le Figaro du 4 aout 1909, pas un professionnel joaillier et vendant de vraies pierres et perles ne fait de publicité ou si peu, alors Tecla s'engoufre dans le vide laissé.
1909 fondation de la société anonyme " Société Tecla Limited" le 29-09-1909 au 10 rue de la Paix à Paris
Cette société est construite pour la gestion du "fonds" de commerce
1911 dans le journal l'Action Française le jugement du tribunal de commerce de la Seine. Peut être par antisémitisme, ce journal suivra les différents procès intentés à Tecla.
Les chambres syndicales ne tardent pas à réagir et lancent une procédure contre Golsoll..
Les attendus
L avocat des parties civiles cita un exemple dans Lequel le Joaillier Lacloche fut impliqué:
M. Goldsoll, qui n'aime pas qu'on se serve d'huissiers pour faire les constats,
mais qui aime beaucoup à s'en servir, envoya un jour acheter chez M. Lacloche
Une bague montée avec saphir artificiel ou synthétique. L'employé répondit: Saphir synthétique? je ne connais pas ça ; si vous y tenez, je vais m'adresser à une maison qui offre l'article. Une fois que Goldsoll eut entre les mains la facture délivrée par Lacloche,savez-vous ce qu'il fit? Il l'assigna devant le Tribunal Correctionnel pour se voir appliquer l'article 1er de la loi de 1905, qui punit la tromperie sur la substance de la chose vendue! C'est moi qui me suis présenté pour M. Lacloche ; je dois dire que Goldsoll, lui, n'est pas venu. Comment M. Lacloche s'est-il défendu? A-t-il dit: Ces termes-là sont dans le commerce courant? Non. Il a dit: M. Goldsoll a raison: c'est bien une tromperie sur la nature de la marchandise vendue, mais une tromperie involontaire; nous n'étions pas là, un employé a fait cette bévue; il s'en excuse; et nous nous en excusons. Et savez-vous ce qui a motivé le renvoi des fins de la Plainte? L'application d'une jurisprudence que vous connaissez, à savoir qu'on ne
peut écouter la plainte de celui qui a été l'organisateur, le provocateur du délit. La mauvaise foi du plaignant était certaine, puisqu'il avait envoyé quelqu'un tout
exprès pour surprendre la facture, base de sa poursuite. Voilà l'incident qu'on a
déformé, l'incident dont on s'est fait une arme et qui ne prouve que lès ruses d'une imagination sans scrupules !
mais qui aime beaucoup à s'en servir, envoya un jour acheter chez M. Lacloche
Une bague montée avec saphir artificiel ou synthétique. L'employé répondit: Saphir synthétique? je ne connais pas ça ; si vous y tenez, je vais m'adresser à une maison qui offre l'article. Une fois que Goldsoll eut entre les mains la facture délivrée par Lacloche,savez-vous ce qu'il fit? Il l'assigna devant le Tribunal Correctionnel pour se voir appliquer l'article 1er de la loi de 1905, qui punit la tromperie sur la substance de la chose vendue! C'est moi qui me suis présenté pour M. Lacloche ; je dois dire que Goldsoll, lui, n'est pas venu. Comment M. Lacloche s'est-il défendu? A-t-il dit: Ces termes-là sont dans le commerce courant? Non. Il a dit: M. Goldsoll a raison: c'est bien une tromperie sur la nature de la marchandise vendue, mais une tromperie involontaire; nous n'étions pas là, un employé a fait cette bévue; il s'en excuse; et nous nous en excusons. Et savez-vous ce qui a motivé le renvoi des fins de la Plainte? L'application d'une jurisprudence que vous connaissez, à savoir qu'on ne
peut écouter la plainte de celui qui a été l'organisateur, le provocateur du délit. La mauvaise foi du plaignant était certaine, puisqu'il avait envoyé quelqu'un tout
exprès pour surprendre la facture, base de sa poursuite. Voilà l'incident qu'on a
déformé, l'incident dont on s'est fait une arme et qui ne prouve que lès ruses d'une imagination sans scrupules !
Je pense que Mr Lacloche avait subi une certaine influence afin de tempérer ses propos.
31-05-1911
le 02-06-1911 un article très antisémite de l Action Française en première page mais sur la page 2!
ce même jour en 1911, on ne peut dire que la condamnation est sans appel, puisque l'appel devant les tribunaux a échoué et que Tecla-Godsoll est clairement condamné.
(Goldsoll C. Chambres syndicales de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie de Paris, et Chambre syndicale des négociants en diamants, perles, pierres précieuses et lapidaires).
M. Goldsoll, fabricant de perles et de pierres vendues sous le nom et la marque
de « Pierres reconstituées Técla », s'est pourvu en cassation contre un arrêt de la Cour de Paris du 8 févr. 1911, rendu au protit des Chambres syndicales de la bijouterie de Paris et de la Chambre syndicale des négociants en diamants de Paris, et qui l'avait condamné à 1 fr. de dommages-intérêts, et à des insertions, à raison de ce que, en vendant au public, sous le nom de perles et de pierres reconstituées, et présentées mensongèrement comme possédant toutes les propriétés spécifiques des perles et pierres naturelles, des produits qui n'étaient en réalité que de simples imitations, il avait commis des faits de concurrence déloyale.
ARRÊT.
LA COUR; - Sur le moyen unique:— Attendu qu'il résulte des qualités et des motifs du jugement et de l'arrêt que les Chambres syndicales de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie de Paris et des industries s'y rattachant, et la Chambre syndicale des négociants en diamants, perles, pierres précieuses et lapidaires, imputaient au sieur Goldsoll, ès qualités, de provoquer dans l'esprit du public, à l'aide d'une publicité mensongère, une confusion entre les véritables diamants, perles, etc., et les produits imités qu'ils utilisaient, soit seuls, soit mélangés avec des diamants véritables, dans la composition de leurs bijoux, prétendant que cette confusion inévitable, qui tendait à déprécier aux yeux des acheteurs la valeur des diamants et pierres précieuses employés par la collectivité des bijoutiers et autres adhérents aux syndicats demandeurs constituait une concurrence préjudiciable à la collectivité des membres adhérents à ces syndicats
Pourtant la société "Tecla" dépose des brevets intéressants comme celui ci pour des boutons de manchettes démontable qui rappelle nos systèmes pour oreilles percées.
En 1914 une marque déposée par la société Tecla Limited and Co de New York pour la France dans l annuaire du cinéma car Tecla et Burma fourniront beaucoup de bijoux accessoires pour le tournage des films
1914 Tecla dans la gazette du bon ton
Aout 1914 apparaît le nom de Mr Kepta dans le journal L'intransigeant
Le 19 aout 1917 : C'est un télégramme de M. Tardieu haut commissaire de la République
Française aux États-Unis à M. Ribot, président du Conseil, concernant les
agissements de Goldsoll, qui touchaient des commissions sur les achats d'automobiles, qui va attirer l attention des autorités françaises .
1917 journal "La Montagne" presque tout est expliqué
La sûreté nationale françaises va enquêter sur Frank Joseph Godsoll cet homme d'affaires américain naturalisé français, soupçonné de commerce frauduleux et émettre un rapport d'information sur l'intéressé. Ce rapport est aux archives nationales.
1917 l 'Ouest Eclair
1917 dans l Action Française: simple soldat pendant la guerre à un franc par jour, deux ans après il est a la tête d une fortune de 10.000.000 de francs, évidemment cela attire l'attention.
Journal L oeuvre en 1917
La croix 1917
Le" Carnet de la semaine" 1917 l'orthographe est bonne "Godsoll"
journal le XIX ème siècle
Le "Rappel" 1917
Le Rappel " 1917
1917 dans la revue "Le Rire
Voyez
ce Goldsoll qui, mobilisé à cinq sous par jour, a gagné dix millions en -six
mois. Avant peu, on aura bien oublié la plainte de M. Tardieu, le discours de
M. Albert Thomas, les menus potins des journaux ; les événements vont si vite
!. Goldsoll sera peut-être condamné à quelques mois de prison, ce qui lui
permettra de se faire oublier tout à fait. Et, un beau jour, il reparaîtra
tout battant neuf, — avec ses dix millions. Dix millions — malgré la vie chère
— c'est quelque chose. Quand on a dix millions, on est-plus et mieux qu'un
honnête homme: on est au-dessus de notre morale courante, laquelle est
d'ailleurs une morale galopante.
Avec
dix millions, on peut devenir directeur de journal, philanthrope, mécène,
gentilhomme, auteur dramatique, que sais-je?
Goldsoll
pourra même, lui qui vendait des perles fausses, en offrir de vraies aux
actrices des théâtres subventionnés, — et il se classera, définitivement, parmi
ces personnalités bien parisiennes qui fréquentent les répétitions générales et
auxquelles tout le monde serre la main. S'il le veut, Goldsoll aura chez lui, à
sa table, des magistrats, des politiciens et des policiers,.. Aucune porte ne
se fermera devant lui : aucune figure non plus. On sourit à dix millions.
Et rien n'empêchera Goldsoll' de raconter, plus tard,
ses souvenirs
de guerre ».
J'ai pris part, racontera-t-il, à de très grandes opérations.
J'ai
couru de grands dangers ; j'ai même été fait prisonnier.
Mais
je m'en suis tiré.
-
Vous avez été rendu par la Suisse?
-
Non, par l'Amérique !. Et comme, au fond, chacun se moque de l'histoire du
voisin, personne ne demandera d'explication, — d'autant plus que le foie gras
sera excellent.
Tout de même, avec dix millions : il n'y a pas de quoi faire des folies. Le
prix de la vie atteint des hauteurs fantastiques. ,
1918 les Potins de la Commère
1918 dans l'"Humanité"
Étant donné les nombreux intérêts français et étrangers dans cette affaire, elle fut étouffée.
1920
1920
1921 dans Comoedia
Tout est dit, d'après la publicité, personne ne voit la différence.
1921: Annuaire du Commerce Didot Bottin Rue Carpeaux, c'est à cet endroit qu' on fabrique les fausses perles Tecla.(dans le texte)
En 1921 c'est un magasin Tecla qui se trouve au 16 avenue de Verdun à Nice
Je ne sais quand le magasin Tecla de Nice est devenu un magasin Burma à la même adresse, mais c'est encore un magasin Burma aujourd'hui au 16 avenue de Verdun à Nice.
Sur ce bracelet qui a déjà quelques années de vie , on voit la différence entre un bijou toc et un vrai, l' éclat des pierres évidemment, et le fait qu'en le retournant le métal est plein, pas de mises a jour pour laisser entrer la lumière et pouvoir nettoyer le dessous des pierres
1922: 10 rue de la Paix , dans l annuaire Didot Bottin la maison Técla : ce ne sont plus des fausses perles mais des perles imitation
1922 c'est aussi le dépôt d'un Brevet d'invention pour un procédé et dispositifs pour l'identification des colliers de perles et articles analogues, Brevet déposé par la société Tecla Limited résidant en France.
Dessin accompagnant le dépot de brevet
en 1922 le bijoutier Kepta est toujours au 36 boulevard des italiens
1922 publicité Tecla dans la "gazette du bon ton "
1924 Comoedia raille un peu les deux maisons
Le
programme présente Mlle Edmonde Guy comme la plus jolie Française de France. Ne
discutons pas ce « topo », car Mlle Guy est réellement jolie à souhait. Mais la
« joliesse » n'est pas en elle-même un « fait théâtral ». Or, les numéros ou
sketches présentés par Mlle Guy et M. Van Duren sont d'une indigence de
conception et d'exécution qui étonne à l'Olympia, arène de l'imagi.
nation
et de l'adresse. Le music-hall est implacable et lucide. Ici, l'habit ne fait
pas le moine. Et la nudité n'est pas en elle-même une valeur d'art. Elle doit
être utilisée dans un sens saisissant, qu'il soit pathétique, décoratif ou
ironique. Songez à la beauté de certains groupes du « duo Téséo » (quoique nous
préférions aux deux hommes vilainement patinés les ombres qu'ils projettent sur
la toile de fond), faite d'expression plastique et d'équilibres savants. Et
mesurez cette attraction, qui ne sort d'ailleurs point des rangs et ne saurait
prétendre à la vedette, à la nudité, sans plus, des danseurs. Danseurs est du
reste un euphémisme.
Mais
une partie parodique vient corser le gala Van Duren. Parodie n'est, au fond,
pas tout à fait le mot. Il aurait fallu dire imitation. Ce que font Mlles Mary
et Christiane Guy n'est point une déformation burlesque ou une exagération
voulue et créatrice de la manière des Dolly Sisters. C'est, pour la
présentation et la technique, la même chose, à des nuances près, que telle
entrée des fameuses sœurs. Pourquoi cette imitation aboutit-elle si facilement
? Mais parce que ni modèles, ni imitatrices n'ont de personnalité réelle. Ce
sont des enfants truquées issues des mêmes officines de fausses vedettes. Elles sont conçues au sein de la même mère Gigogne: la publicité.
Disparaîtraient-elles, elles seraient immédiatement remplacées par des
équivalents, car c'est un hasard qui les a fait sortir du rang. En appliquant à
n'importe quelle girl ou au premier chorus.boy venu les mêmes procédés, en
dardant sur 'eux les projecteurs monstrueux de la réclame, on obtiendra un
résultat analogue. Que les demoiselles Guy se méfient. En imitant si bien les
Dolly, elles démasquent le système. Demain, on les imitera à leur tour — et
aussi facilement, à l'aide d'un coiffeur, de quelques plumes d'autruche et d'un
jazz bien pétulant. Ce qu'elles font n'est pas de la parodie, c'est le
succédané d'un succédané. Il pourrait être curieux de comparer une perle
synthétique japonaise à une perle véritable. Mais il manque d'intérêt de voir
Técla imiter Kepta ou vice versa.
Tous
les soirs, à l'Olympia, il y a au moins une chanteuse qui imite Damia. Je n'ai
vu réussir, aucune, comme on ne saurait réussir le moulage de la Marseillaise
de Rude ou la décalque d'un dessin de Daumier. Quelque chose manquera :
l'accent inimitable.
Mais,
après tout, voilà bien des propos de chorégraphe timide égaré dans le
musichall, parmi les fumées opaques du promenoir et les hoquets de trombones en
rut.
André
Levinson..
1924 Paris soir annonce que Monsieur Kaplan à qui appartient la maison Técla vient de mourir
1925 dans "Vogue"
1926 Tecla 10 rue de la Paix
Ne pas confondre cette société Burma avec la société française
Décembre 1926 dans "Vogue"
1927
Bugatti Tecla de 1925
La Bugatti Type 35A apparaît en 1925 sous la dénomination « Course Imitation 35 A ».Première déclinaison de la Type 35 vendue à environ 130 exemplaires jusqu’en 1928, elle n’est pas destinée à la compétition et dispose donc d’une mécanique simplifiée et « assagie » même si le châssis, les trains et la boîte de vitesses sont les mêmes.
Son moteur, le 8 cylindres en ligne de 1 991 cm3 de la Type 35, est ainsi bien moins sophistiqué : le vilebrequin est constitué de trois paliers lisses sur lesquels reposent les roulements uniquement à billes — le régime moteur est ainsi limité à 4 000 tr/min25 —, les trois soupapes par cylindres sont plus petites et l’allumage est réalisé par distributeur et non par magnéto comme sur la Type 35. La puissance développée est tout de même de 75 ch à 4 000 tr/min. Enfin, l’essieu avant est plein. Associée à la même boîte de vitesses mécanique à 4 rapports, la Type 35A parvient à une vitesse maximale estimée à 173 km/h.
Ainsi plus fiable et plus simple d’entretien, la Type 35A est également moins chère ; son prix est environ les deux tiers de celui de la Type 359. D’ailleurs, les roues en alliage sont en option, les roues à rayons Rudge ayant été préférées pour ce modèle. «l' Imitation course » de la Type 35, la 35A sera surnommée « Técla » du nom du joaillier français de bijoux d’imitation.
Bugatti Tecla en 1927
Autrefois on aurait appelé Burma, un "bijoutier en faux" comme l'indique ce manuel des contributions directes en 1857.
Depuis toujours il y avait cette distinction et cette spécialité, on le voit bien dans les annuaires anciens
Avec "Burma " et ses publicités nous aurons des bijoux aussi beaux que les vrais ,
1927 Le magasin Burma 8 boulevard des capucines
Formation d'une société Burma, le "Palais des Bijoux" 1927 1er juillet
1928 Burma cherche des vendeuses et vendeurs pour son magasin
7 juillet 1928 dans l'Intransigeant
22 juin 1929 transfert du siège rue Scribe
Dans le journal l'Intransigeant, l immeuble devant être détruit, Kepta liquide
Pub Kepta
1929 dans le journal illustré quotidien de l Exelsior
1930 dans le journal l' Exelsior
décembre 1930 dans "Le Petit Parisien"
1931 l 'Excelcior
1931 de nos jours appeler "gemmes" des synthétiques serait passible de publicité mensongère.
1932 l' Excelcior
1932
1932 l' Excelcior
1932 l Excelcior
1932 l Excelcior
1933 dans "le petit Marseillais"
1933 catalogue Burma réalisé par Jean Gabriel Domergue
1933 catalogue Burma réalisé par Jean Gabriel Domergue
1933 journal l'excelcior
1933 la semaine à Paris
1933 journal Le Matin
1933 Burma est au 20 rue de la Paix
il a souvent changé d'adresse rue de la Paix
26 avril 1933 Liquidation de la société de fabrication Tecla
1933
1934 Dans Marianne
En 1934-35 la Revue des Lectures qui est une Revue très catholique soutenue par les autorités les plus hautes de la religion catholique publie une attaque en règles contre des commerçants qui publient des publicités sur des journaux "horribles" qui sont en réalités des Revues sur le cinéma dont les dirigeants de "Burma" sont friands
Qui
publiera la liste des francs-maçons et des soeurs maçonnes de la T. S. F. ?
Industriels
et commerçants qui
alimentent les journaux pornographiques et
coopèrent ainsi à
la démoralisation générale
Nous
avons publié en janvier 1934 (p. 17) la liste des « industriels et commerçants
qui alimentent L'Humanité et Le Populaire, et soutiennent ainsi le Front commun
».
L'un
de nos collaborateurs a voulu compléter notre travail,
et il a établi une liste d'industriels et commerçants qui se rendent coupables
de la même coopération en faveur des publications ordurières et délictueuses.
La voici.
L'Aéro
(journal).
L'Art
chez soi.
L'Atelier
75.
Bakerfix
(brillantine).
Bar
Littré (11, rue Littré).
Bénédictine.
Brunswick
(fourrures).
Burma
(bijoux).
...................................
Que
penser et que faire ? Ceux de nos lecteurs qui voudraient agir sont vivement
priés de se reporter aux instructions que nous avons données dans notre numéro
de janvier 1934 (p. 19). Et-qu'ils se mettent à la besogne.
La suite sur Gallica car la liste est trop longue
1935 dans le journal Candide
1935 Bureau de Paris du journal Alger Magazine
1935
1935: l' Afrique du Nord Illustré
1935 Paris Alger Magazine
1935 Kepta!!!toujours là, gagne un concours de vitrine
Jack Henry Goldman est propriétaire du château de La Croix-des-Gardes à Cannes, sur la côte d'Azur. Cette somptueuse propriété de dix hectares sera le théâtre de fêtes mondaines et de tournages cinématographiques
une des plus grandes propriétés de la Côte d’Azur, rendue célèbre par Hitchcock grâce à certaines scènes du film « La Main au collet » avec Grace Kelly et Cary Grant. Même Alain Resnais est tombé sous le charme de cette propriété, au point d’y tourner à son tour « L’Année dernière à Marienbad » en 1961.
La propriété se situe à Cannes, et plus particulièrement sur une colline offrant une vue panoramique sur la baie de Cannes et la mer Méditerranée. Au sommet, on peut également profiter de la vue des montagnes enneigées. Le château de la Croix-des-Gardes se trouve dans le Quartier des Anglais, sorti de terre au XIXe siècle. Le château a été construit par l’industriel suisse Paul Girod qui, en 1919, acheta le haut de la colline afin de construire une résidence très haut de gamme. La propriété a été acquise plus tard par de célèbres propriétaires comme en 1925 par M. Goldman, propriétaire des bijoux Burma, avant de la revendre en 1960 à M. Leven, un des propriétaires des boissons "Pschitt".
Septembre 1935 dans le journal illustré lequel allait trop vite? Lady Wemyss est la femme de l'Amiral Lord Wemyss.
Octobre 1935 Joséphine Baker cliente de Burma
Elle signe même un autographe de remerciements a la maison Burma
En effet "Burma" a l instar des marques américaines a compris que les vedettes de cinema ou de la chanson, sont de bons supports publicitaires et c'est ainsi que les bijoux BURMA lancent
leur grande
campagne célébrités
avec des stars toujours plus belles
et toujours plus nombreuses telles
que Edwige FEUILLERE,
MISTINGUETT, Viviane ROMANCE, Gaby
MORLAY, Elvire POPESCO ou Madeleine
RENAUD.
1936 page entière de Burma dans Vogue
1936 dans Vogue
1937 dans "Marianne"
1937 Nouveautés et modes
Paris Alger Magazine 1937
Paris Alger Magazine 1937
1937 Publicités avec des actrices qui seraient clientes
1937 dans le journal "Ciné France"
1937 le Cambrioleur a été arrêté
1938 Dans le journal "confidences"
1940 journal Le matin ,c'est la débacle, mais de plus en plus de bijoutiers mettent ces annonces dans de plus en plus de journaux
1941 Journal Le Matin
Apres l aryanisation il semble qu'une partie du personnel ait été licencié , on réembauche, mais maintenant il faut parler Allemand
C'est l une des références du dossier d'Aryanisation de Burma, je suis dans l attente de documents sur cette aryanisation et ne manquerai pas de revenir sur cette période lorsque que je serai en leur possession
20 mars 1941 Journal Officiel nomination de l' administrateur nommé par Pétain avec l aval des Allemands l administrateur sera Mr Guerquin 5 rue de l'Alboni à Paris 16 eme
le 19/05/1941 Aryanisation de la société Tecla 41 bd des capucines
À la suite de la Seconde Guerre mondiale et du décès
de Jo Goldman( en réalité Jack Henri Goldman), Técla est reprise par les nièces de son fondateur jusqu’à son
rachat en 1995, ou elle fut reprise a nouveau, par un jeune couple, Bruno Ledoux et sa femme Sonia de Maigret,
1946 Burma dans le journal "Combat" un article bien senti
BIJOUX
VRAIS,FAUX
BIJOUX
La
mode nouvelle décore la femme de
fourragères de fantaisie.
IL
y a quelques jours, un grand couturier assemblait dans ses salons la fleur de
la société française. Cette réunion avait quelque chose d'extraordinaire :
c'est que toutes les femmes portaient leurs vrais bijoux.
Bien
que la réunion ait été tenue secrète, on avait jugé prudent de truffer les
salons d'inspecteurs de police et de faire cerner l'immeuble par un barrage
d'agents.
D'habitude,
les propriétaires de bijoux ne portent que leurs copies.
Rien
d'étonnant à cela, le nombre croissant des attentats et les impôts imprévus qui
guettent sans cesse les capitaux
visibles constituent des obstacles bien suffisants à leur exhibition. Et si
les bijoux restent comme par le passé une marque de richesse, ils ont cessé
d'être une parure. Le fait de posséder une automobile est à notre époque tout
aussi flatteur pour la vanité et autrement pratique. D'ailleurs, devant la
cherté des matières précieuses, les joailliers ont adopté la formule des deux
bijoux en un. C'est ainsi que le clips de diamant qui éclaire le revers d'un
tailleur peut s'adapter sur le bracelet que l'on porte en soirée.
Devant
la désertion des bijoux précieux, la mode, jamais prise au dépourvu, a trouvé
autre chose. Premier principe, elle a renié l'opulence passée et préconisé une
sobriété toute opportuniste : le port d'un seul bijou est devenu un signe
d'élégance.
Mais
comme cet ornement solitaire représente malgré tout une petite fortune, il a
fallu trouver autre chose. Et l'on arrive aux bijoux faits en matière non
précieuse. Il suffisait d'y penser. Bien entendu, il n'est pas question
d'imiter le vrai, de faire du Burma. Non, mais le bronze doré, le cuivre, le
bois, l'argile émaillée, le verre filé, même l'ardoise, ont été mis à
contribution. Les bijoux précieux se sont trouvés quasi démodés au profit des
bijoux en " toc "
Les
conséquences en sont multiples.
1952 Burma
En 1956, il suffit de lire cette annonce mais je crois que cela ne concerne que le magasin des Champs Elysées, je ne connaissais pas Madame Paulette Laubie, j' ai essayé de me renseigner mais c'est très difficile, elle n aurait jamais été présidente ou membre de la Chambre Syndicale de la BJO à Paris ou d'ailleurs il m a été rappelé qu'aucune femme n'avait jamais occupé de telles fonctions
Fiche de la Réunion des musées nationaux
Madame Laubie existe bien, elle eut de nombreuses activités et de nombreuses décorations, et en retour elle a parrainé des légions d honneur pour nombre de dames.
Mais la maison Burma que j ai même jointe au téléphone ne m'a pas répondu, il existe cette fiche à la Réunion des Musées Nationaux qui traite le sujet du fac- similé du collier de la Reine Marie-Antoinette et qui indique que ce don est de madame Paulette Laubie en 1963. J ai écrit à la chambre syndicale de la BOCI, j attends la réponse.
La parution de cet article décidera peut être une personne a se manifester
Je l ai trouvée comme présidente de l Union des femmes décorées de la Légion d Honneur , L'Union des femmes décorées de la Légion d'honneur (UFDLH) a rendu, en 2004 , un vibrant hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son implication personnelle dans la réforme de la Moudawana.
Présidente Fondatrice du Conseil Européen Femmes Entreprises et Commerce etc etc
C'est un passage du livre de Robert Sabatier "Les Allumettes Suedoises"
En 1980: La bijouterie mène a tout, quand j' étais en activité, je fabriquais et vendais des bijoux, mais comme la pietonisation du centre ville de Rouen dans les années 80 chassait la clientèle , en tant que président des commerçants , j animais plusieurs fois par an, le centre ville avec de nombreuses animations relayées avec 1500 hauts parleurs pour nos quinzaines commerciales. A 12h je recevais les invités du jour comme ce jour la avec Robert Sabatier et en retraite je fais en ce moment un article sur "Burma" et Sabatier en avait parlé dans les allumettes Suedoises .
Robert Sabatier , une immense culture, qu'il vous narrait d une voix lente et posée en bourrant ses conversation d anecdotes, la visite de mon atelier l' avait passionné et il était resté avec nous dans l atelier a regarder nos façons de travailler
1980 un beau slogan
1983 dans l'été meurtrier, la sublime Isabelle Adjani portait des bijoux de Burma
Le site Joli Closet vend cette bague , mais les termes sont tous bons et il n'y a pas de publicité mensongère
Burma, Bague
450€
480€*1 600€-71%
Splendide bague Burma en argent sertie d'une très grosse pierre imitant à merveille le rubis, entourée de burmalites blanches De chaque côté, 2 libellules pavées également de burmalites, blanches pour le corps et vertes pour les yeux. 2,5cm x 2cm T 54
En 2012 un article est publié sur la ligne future de la Maison Burma
Cette pierre précieuse qu’est la Burmalite à cette
faculté rare de se confondre à un diamant. Beaucoup plus accessible que ce
dernier elle est devenue au fil des années une spécialité de la maison
joaillière Burma. Une marque familiale qui existe depuis 1927 et qui transmet
ses valeurs de génération en génération. Aujourd’hui c’est Alexandra Zarcate, fille de Bruno Zarcate, PDG actuel, qui a souhaité
créer une ligne qui lui ressemble et ainsi entrer dans l’histoire de la maison.
Après des expériences professionnelles au sein de maisons de joaillerie telles que Chanel, Lorenz Bäumer ou encore Harry Winston, la jeune femme affirme définitivement sa passion avec cette ligne qui s’intitule « Alexandra pour Burma » … Alexandra a choisi pour cette collection le thème floral, symbole à ses yeux de renouveau, de gaieté et d’amour, un symbole d’esthétisme, faisant appel à sa sensibilité. Cette collection en argent et burmalites blanches inspirée des « Fleurs du Mal » de Baudelaire se compose de 10 pièces reflétant non seulement l’élégance, le modernisme mais aussi l’ADN de la maison Burma avec des créations originales tels des serre-têtes, ceintures mais aussi des grands classiques tels des bagues, bracelet, pendentif.
Chez Fashions-addict.com
Le Yag et le CZ sont connus sous divers
noms de fantaisie dont les plus connus sont : Diemlite, Gemolite, Blue River,
Djevalite, Burmalite, .Il est impossible de confondre une burmalite avec un diamant ce n'est que l'imitation la plus proche et la plus convaincante .
Le magasin actuel 8 boulevard des Capucines
Magasin en 2019 de Burma, 8 boulevard des Capucines
Extrait du Livre de Fanny Deschamps "Monsieur Folies-Bergère" albin Michel
L excellente Maison Aguttes https://www.aguttes.com/ a même vendu du Burma!!
Une Burmalite actuelle, vendue au crédit municipal
Il est bon je crois de rappeler la loi:
De nouveaux documents doivent me parvenir et je les publierai dès réception. une remarque une réflexion? richard.jeanjacques@gmail.com