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De Alphonse à Jean Fouquet, de 1864 à 1937, en soixante treize ans la famille Fouquet a contribué a faire évoluer la Bijouterie Joaillerie, Alphonse: Georges: Jean: des joailliers de leur temps,et en avance sur leur temps. Ce dessin de 1878 conservé au musée des arts décoratifs résume ce que va devenir l' oeuvre de Jules Alphonse Fouquet. Il aimait le style "Renaissance" en utilisant des animaux fantastiques comme ces chimères.
Bijou de Jean Lambert Rucki réalisé pour Fouquet
Alphonse Fouquet aurait pu faire sienne la devise d 'un autre Fouquet, Nicolas, qui fut le malheureux surintendant des finances de Louis XIV. Sa devise était " Quò non ascendam ?" (Où ne monterai-je point ?) Le Roi Louis XIV en prit ombrage, mais Alphonse, puis ses deux fils allèrent au sommet de leur art et tous les admirèrent.
Alphonse naît le 22 juin 1828, son père a 29 ans , sa mère 32 ans, il est le 5 ème enfant dans une famille qui en comptera sept, détail intéressant son père est Chandelier, il fait et vend de la chandelle et des bougies. Je fais appel une nouvelle fois à H enri Vever, le grand historien de son temps en Joaillerie qui cite Alphonse Fouquet.
de dix ans à Paris, avec toute ma famille. »
L'année suivante, ses parents décidèrent de le placer chez un patron, « parce qu'il serait une bouche de moins à nourrir », et le jeune bambin de onze ans fut accepte par M. Henri Meusnier, bijoutier, 119, rue Saint-Martin, dont la spécialité était la monture du camée coquille, genre napolitain,
Alphonse va rester 5 ans chez Meusnier. Après avoir été successivement ouvrier chez différents
patrons, .....avec des gains de 3 à 4 francs par journée de douze heures, le jeune Fouquet, par suite d'un chômage de deux mois, dut, pour vivre, entrer dans une maison de roulage où il copiait des lettres de voiture moyennant 1 fr. 5o par jour. C'est après ce chômage qu'il se présenta comme ouvrier chez M. Pinard, bijoutier, rue Sainte-Avoye, lequel avait la spécialité de bracelets-maillons argent enfilés sur des élastiques de caoutchouc. Ce moment est un des plus importants de sa carrière, car le hasard lui suggéra l'idée de se faire dessinateur.
Écoutons-le encore
il se fit une lueur rapide dans mon cerveau et je me demandai, dans mon for intérieur, si je je pourrais pas essayer de dessiner un peu. Je le questionnai sur le genre qu'il désirait :
Je ne sais, me dit-il. Je le quittai et me proposai de dessiner quelques petits trophées ou attributs pour épingles de cravates. Le jour même je me rendis aux Musées de marine et d'artillerie et là, croquant tant bien que mal ce que j'y voyais, je me fis une provision de documents susceptibles de me servir. Je rentrai chez moi et dessinai une vingtaine de trophées, composés de trois ou quatre objets : casque romain ou grec avec bouclier ; enseigne romaine avec couronne de laurier ; casque Moyen-Age avec armes ad hoc; trophées ou attributs tenant aux armes de guerre, de chasse, de pêche, de m arine, etc. Ces compositions avaient 20 millimètres de hauteur. Quand je présentai mes dessins, M. Pinard me dit : - Ce n'est pas mal ça, jeune homme; mais sauriez-vous les exécuter ? — J'essaierai, dis-je. J'entrai donc dans son atelier, et j'y réussis si bien, qu'au bout de trois mois je gagnais 5 francs par jour ; c'était au delà de mes espérances. »
Voilà donc dans quelles conditions Fouquet devint dessinateur. Cela se passait vers le milieu de 1847. Malheureusement, les événements de 1848 survinrent et firent de lui un garde mobile. Pendant
une année, il fut obligé de cesser tout travail de bijoutier et toutes études de dessin. Il les reprit en 1849, le soir, chez lui, après de longues journées passées dans une fabrique de doublé où il avait dû
entrer, la fabrication d'or chômant beaucoup. D'après Vever
"Les parcours professionnels des grands bijoutiers montrent comment s'acquièrent les compétences professionnelles dans cette activité. Leur formation, qui inclut le dessin, le modelé, le travail du métal, l'enseignement de différentes spécialités, débute avec l'apprentissage. La plupart d'entre eux sont ensuite ouvriers pendant un certain nombre d'années, avant de « s'établir à leur compte. » Dans sa biographie d'Alphonse Fouquet (1828-1900), Henri Vever insiste sur les conditions de son apprentissage, qui dure cinq ans et demi. Apprenti à 1 1 ans chez un spécialiste de la monture du camée coquille, rue Saint-Martin, il travaille 14 à 15 heures par jour en été, jusqu'à 18 heures et même 20 heures en hiver. Le patron fournit le toit, un souper quotidien et du pain sec le matin et à midi. Les apprentis « graissent le pain » avec « les sous que donne le patron le matin » et les pourboires hebdomadaires (0,50 à 2 francs selon l'ancienneté). Devenu ouvrier, Fouquet reçoit 2 francs par jour pour 10 heures de travail. Il entre chez Charles Murât en 1850, tout en vendant des modèles en cire et des dessins, puis se place comme modeleur et dessinateur chez Jules Chaise en 1854. En 1855, il apprend la joaillerie chez Léon Rouvenat, et il a 32 ans quand il s'établit à son compte, au 176 rue du Temple, en 1860." Jacqueline Viruega
Donc tel qu' il est dit dans son dossier de Légion d honneur Fouquet a travaillé de 1849 à 1852 comme praticien en atelier
Dès 1854 il crée des modèles en cire pour des bijoux estampés et c'est son frère, qui, commis en bijouterie qui va les vendre aux fabricants. il travaillera chez différents patrons.Charles Murat, Alexis Falize et rentrer chez Rouvenat et un évènement va décider de son avenir relisons Vever.
(Charles Christofle n'hésita pas à donner en mariage à Rouvenat sa propre nièce, fille d'Isidore Christofle, fabricant de boutons.
Christofle (Charles) et Rouvenat-Christofle, rue de Bondy, 52. Fabrique de joaillerie et bijouterie pour la France et l'étranger (Azur de 1845).
pensant sans doute que je n'aurais pas le temps d'exécuter en cire un projet présentable en moins de cinq ou six jours. » Au moment où il prenait congé de nous pour partir à sa campagne, qui était à
Saint-Michel (Seine-et-Oise), je lui demandai si je devais m'en occuper.
« Si vous voulez », me répondit-il d'un ton délibéré, qui voulait dire qu'il ne faisait pas fond sur moi.
Piqué au vif, je descendis dans mon cabinet et méditai sur ce que je pourrais exécuter. Je conçus
immédiatement mon projet ; le voici : modeler grandeur nature un profil de tête de femme, haut relief, et grouper dans la chevelure, depuis le côté droit de la nuque jusqu'au haut du front, en le contournant entièrement, une gerbe de fleurs des champs, de grandeur naturelle également.
Piqué au vif, je descendis dans mon cabinet et méditai sur ce que je pourrais exécuter. Je conçus
immédiatement mon projet ; le voici : modeler grandeur nature un profil de tête de femme, haut relief, et grouper dans la chevelure, depuis le côté droit de la nuque jusqu'au haut du front, en le contournant entièrement, une gerbe de fleurs des champs, de grandeur naturelle également.
Un exemple du travail de Rouvenat a cette époque: Email et Pierreries
Cette gerbe se composait de deux épis de blé barbu, de liserons, de marguerites, de boutons d'or et d'avoines folles : les fleurs et les feuilles à différents degrés d'éclosion. Il y avait des guirlandes, des grappes de chatons, qui s'enchevêtraient comme des lianes et retombaient dans la direction de l'épaule. Étant à mon premier modelage de tête, ainsi que je l'ai déjà dit, je pris pour modèle, en le
modifiant, le profil de l'Impératrice Eugénie, dont j'avais un petit médaillon dans mon cabinet.
Dès quatre heures et demie, j'attaquai ma tâche; j'allai dîner de six à sept heures, et travaillai ardemment jusqu'à minuit et demi. Le lendemain, dimanche, j'étais à mon poste à six heures du matin ; je déjeunai et dînai à mon cabinet, ayant prié le concierge de me faire apporter mes repas
du restaurant, afin de ne pas perdre de temps, et le soir, à minuit et demi, je partis, ma tâche presque entièrement achevée, mais aussi courbaturé de partout des jambes, du dos, de la poitrine et des mains. J'avais accompli, en vingt-six heures de travail, la besogne de quatre- vingt-dix à cent heures de ma production ordinaire; je n'avais pas perdu une seconde. Cinq minutes après mon
départ, M. Rouvenat, rentrant pour son rendez-vous du matin, apprit du concierge, qui me le répéta, que je venais de partir et dans quelles conditions j'avais travaillé le samedi soir et toute la journée du dimanche ; il en parut étonné, n'ayant pas compté sur ma coopération dans le concours en question.
modifiant, le profil de l'Impératrice Eugénie, dont j'avais un petit médaillon dans mon cabinet.
Dès quatre heures et demie, j'attaquai ma tâche; j'allai dîner de six à sept heures, et travaillai ardemment jusqu'à minuit et demi. Le lendemain, dimanche, j'étais à mon poste à six heures du matin ; je déjeunai et dînai à mon cabinet, ayant prié le concierge de me faire apporter mes repas
du restaurant, afin de ne pas perdre de temps, et le soir, à minuit et demi, je partis, ma tâche presque entièrement achevée, mais aussi courbaturé de partout des jambes, du dos, de la poitrine et des mains. J'avais accompli, en vingt-six heures de travail, la besogne de quatre- vingt-dix à cent heures de ma production ordinaire; je n'avais pas perdu une seconde. Cinq minutes après mon
départ, M. Rouvenat, rentrant pour son rendez-vous du matin, apprit du concierge, qui me le répéta, que je venais de partir et dans quelles conditions j'avais travaillé le samedi soir et toute la journée du dimanche ; il en parut étonné, n'ayant pas compté sur ma coopération dans le concours en question.
A huit heures du matin, M. Rouvenat vint me voir et savoir ce que j'avais bien pu faire depuis son départ. « Eh bien, notre artiste, me dit-il, vous avez, paraît-il, beaucoup travaillé hier?. » Puis, jetant un coup d'oeil sur mon chevalet, qui était recouvert de lustrine, il ajouta : « Voilà l'oeuvre ? Peut-on voir ? » Je me levai pour lui éviter d'enlever la lustrine qui aurait pu accrocher quelques aspérités, et découvris mon travail. Un rayon de joie illumina son visage, et il me dit dans un élan d'enthousiasme : « Nous serons les vainqueurs Il n'y aura rien de comparable à cela! »
Alphonse changera souvent de maison, travaillera chez, Paris, Sustendal, Robin père, une excellente maison dont j ai déjà parcouru l histoire: https://www.xn--bijouxetpierresprcieuses-rfc.com/search?q=Robin mais aussi Dobbée frères et Savard une belle affaire fondée en 1829 par François-Auguste, qui deviendra et est toujours la Maison "FIX"
De 1852 à 1860 Alphonse Fouquet a dessiné, modelé, et sculpté pour son "industrie" , obtenant une médaille d''artiste à l exposition universelle de 1855.
De 1852 à 1860 Alphonse Fouquet a dessiné, modelé, et sculpté pour son "industrie" , obtenant une médaille d''artiste à l exposition universelle de 1855.
A partir de 1854, il va conserver tous ses dessins, ses croquis, rangés souvent dans des albums, le musée des arts décoratifs de Paris héritera plus tard des archives de Alphonse plus celles de Georges son fils, plus celles de Jean le petit fils, extraordinaire collection de plus de 3500 dessins.
1864 document conservé aux Arts décoratifs
C'est en 1860, après avoir été ouvrier, puis dessinateur et modeleur industriel, que Fouquet s'établit pour son propre compte, 176, rue du Temple, et prit pour associé Eugène Deshayes, alors commis chez M. Lefebvre aîné, rue des Archives.
« J'avais alors trente-deux ans, écrit-il ; mon associé en avait vingt-six. Mon apport social était de 7.000 francs espèces et 3.ooo francs de dessins, de modelures et de matériaux divers. Lui n'avait que 3.000 francs, dont 5oo francs lui étaient prêtés. C'est donc avec 10.000 francs espèces que nous commençâmes notre maison. Sur cette somme, nous dûmes payer six mois de loyer d'avance, 65o francs environ, et, d'autre part, 85o francs de matériel, plus nos frais de contrat et d'installation. Ce fut, en réalité, avec 7.500 francs que nous nous présentâmes chez Mme veuve Lyon-Alemand, à qui j'avais été recommandé par M. Hugot, son préposé aux matières précieuses.
» Nos débuts furent des plus modestes. Nos prélèvements mensuels étaient de 150 francs, sur lesquels j'en donnais 25 à ma mère, afin d'augmenter ses petites ressources et en attendant que je fisse mieux dans l'avenir. Je n'avais donc que 125 francs par mois pour ma nourriture, mon entretien et mes autres dépenses, aussi trouvait-on que je n'étais pas habillé à la dernière mode. Pendant la durée de l'association, je n'eus pas d'autres prélèvements. Le budget mensuel de ma nourriture, que je ne dépassais jamais, ou dans de très rares exceptions, était de 60 à 65 francs. Mes repas étaient pris dans le premier établissement que Duval avait fondé, boulevard du Temple, à côté de l'ancien Théâtre Lyrique. D'apres Henri Vever
Alphonse ne restera associé avec Eugène Deshayes que deux ans , il quitte la rue du Temple et après avoir été au 36, s'installe 53 rue aux Ours.
Alphonse fabrique des broches, des pendentifs dans lesquels il serti des pierres fines gravées, des camées, des émaux
Photos conservées au musée des arts décoratifs
Il voit grand, et "dès ses débuts il emploie une trentaine d'ouvriers qui produisent aussi bien pour l'Europe, que pour l'Amérique du sud ou Fouquet envoie de "riches fantaisies" réalisées dans ce qu il appelle "le beau genre " écrit Marie Noelle de Gary
1874- dans la revue le Joaillier, les dons à la chambre syndicale. Je serais curieux de savoir si les membres pratiquaient par dons ou par cotisations (élevée actuellement pour les artisans car fixe) Néanmoins Alphonse a souscrit pour 200francs pour la "société d encouragement" si la liste des donateurs est intéressante la liste des récompensés l'est encore plus, et c'est avec plaisir que je vous renvoie a des noms que j ai traité comme Bourdier
ou, Vaubourzeix
1875 dans la revue "Le Joaillier"
En 1875 Alphonse passe une annonce dans la revue "Le Joaillier" il recherche un commis et nous apprenons qu il est toujours au 53 rue aux ours ou il se trouve d'ailleurs depuis 1862.
Alphonse Fouquet avait de l ambition, mais il créait en fonction d une clientèle exigeante, difficile.
Cette clientèle voulait de la nouveauté, mais finalement c'est dans l époque Renaissance que Fouquet va chercher son inspiration , il va utiliser des représentations d'animaux fantastiques et va "couvrir" les possibilités offertes par les broches, les bracelets, les épingles diverses, cheveux etc, mais aussi les colliers, les chaines , les diadèmes et divers ornements de tête et les devants de corsage (ce que développera son fils Georges)
A partir de 1862 il va innover avec d audacieuses compositions, par l' emploi de saphirs, rubis, perles, onyx, grenats, améthystes, topazes, turquoises lapis.
Jusqu’en 1868 – installé à la tête d’un atelier qui massifie sa production, il exerce l’intelligence de son talent pluriel, sans être à l’écart du « bijou-fantaisie ».
Alphonse Fouquet est prêt, au sommet de son art, il va participer à l exposition Universelle de 1878 ou il va présenter de nombreuses pièces.
La Sphinge?
Est ce l oeuvre la plus importante de 1878, c'est une châtelaine en forme de Sphinx c'est peut être cette oeuvre qui explique le mieux l' esprit créatif de Alphonse Fouquet elle est inspirée du style Renaissance, accessoire de mode qui a cette époque soutient une montre .
Elle est composée d’une sphinge (je crois que c'est un mot créé par Rabelais à partir du mot Sphinx) assise de profil sur un socle orné, brandissant de sa patte droite une riche chaînette reliée à une montre ciselée. C'est en tous cas la marque de son style: L' inspiration Antique.
Cette photo de la fin du 19 eme de la Châtelaine de Bianca Capello est à comparer
Avec le dessin gravé de la gazette des beaux arts en 1878
Il me parait toujours important de consulter la presse de l'époque, car nous devons aussi nous imprégner de ce que pensaient critiques et publics et non ce que nos analystes actuels ont triés de leur propre chef: Ainsi dans le journal le Constitutionnel du 16-07-1878, que disait t on de Fouquet?
"Fouquet se distingue par une collerette Renaissance en diamants, légère et fine comme de la dentelle. C'est là une des plus jolies pièces de l'exposition. Nous la signalons tout particulièrement l'attention, a voir aussi le collier Égyptien d' un goût très original."
On pouvait y lire aussi:
Le bijou de luxe ne se vend pas aussi facilement, et ne se fabrique même pas avec une aisance complète. Souvent un bijoutier reste des années avant de trouver une pierre qui fasse exactement pendant à celles qu'il possède déjà. Pour assembler des perles d'Orient aussi pur, de pareille grosseur et de même forme, et en faire un collier, il faut des recherches nombreuses.
Souvent avant qu'un bijou soit vendu,- la monture en devient démodée et il faut la refaire; Les bijoutiers ne négligent rien pour soutenir leur réputation, ni argent ni peine ne les arrêtent. Et la splendeur de leur exposition en fait foi: Ils ont des dessinateurs habiles qui leur composent des modèles qui sont leur .propriété spéciale. C'est entre eux une perpétuelle lutte à qui fera mieux. Et c'est le public qui profite de ces progrès incessants. Mais il faut bien avouer qu'on les lui fait payer cher.
Depuis vingt ans, la joaillerie a fait des progrès immenses. Non contents de composer des parures, les fabricants se sont mis à imiter les grands orfèvres de la Renaissance. Ils font des reliquaires, ciselés avec un art merveilleux, des poignées d'épées, de ces merveilles dignes des grands seigneurs d'autrefois qui faisaient, comme a dit le poète ....... La poignée est de Gil, le fameux ciseleur, celui qui le mieux creuse, au gré des belles filles, dans un pommeau d’épée une boîte à pastilles.
la joaillerie est devenue un art exquis, qui rappelle les splendeurs du beau temps des Marcellin et .des Brunelleschi. Elle est un des plus beaux fleurons de la couronne artistique de la France.
1878 bracelet coquillage et Dauphins
Alphonse Fouquet est arrivé au bon moment , il fait partie de ceux qui ont préparé l'évolution de la bijouterie joaillerie.
1879 Alphonse Fouquet dans le Journal Officiel
En 1883 A-Fouquet participe à l Exposition Universelle de 1883 en Amsterdam, il présente de nombreux colliers transformables en diadème , ce dessin est un projet Fouquet avait mis au point un système de ressorts et de vis qui permettait de porter les éléments centraux d un bijou en collier, bracelet en diadème, etc.
Ce dessin gouaché de buste de femme ailée conservé au Musée des Arts Décoratifs, a été préparé pour devenir un bracelet ou un diadème devait il être réalisé ainsi, ou avec deux ailes d oiseau comme celle de gauche ou deux ailes style papillon? Je ne sais s 'il a été réalisé en bijou. Si l'aile de gauche peut paraître de style Renaissance, celle de droite est de l art nouveau
Or ciselé de plusieurs tons, émail peint sur or, diamants taille rose (photo de la RMN)
Ce dessin de 1883 est une évolution chez Fouquet , avant il ne représentait de portrait de femmes que peints, là, il utilise le volume en ronde bosse qui est une sculpture désignant un ouvrage exécuté en relief de trois dimensions
1883 Alphonse Fouquet Diadème Pompéien
1885 Fouquet Gueudet ? Un autre joaillier? Très connu à cette époque, ayant participé à de nombreuses manifestations dont l' exposition Universelle de 1873, une médaille de bronze en 1878 , il ne semble pas de la famille de Alphonse Fouquet.Mais il était troublant de lire qu'a la même époque il y avait un bijoutier nommé Fouquet-Geudet, et un autre appelé Fouquet Lapar et les Fouquet Lapar se firent connaitre comme des orfèvres de grande valeur.
Au cours de mes recherches j ai trouvé qu'en 1866 un certain Fouquet employé avait épousé une Melle Gueudet habitant rue de la Chaussée d 'Antin.
Puis en 1876 un Fouquet Gueudet spécialiste du corail au 18 rue de la chaussée d'Antin et notre Alphonse Fouquet 53 rue aux ours.
1876 Madame Gueudet
Puis un Fouquet Gueudet , toujours au 18 rue de la chaussée d'Antin qui se spécialise dans l horlogerie, mais aucun lien entre ces Fouquet.
J ai obtenu l explication avec cet acte de Mariage de Georges Fouquet qui n'a rien à voir avec Georges le grand joaillier. Il se nomme Georges Auguste Quintien Fouquetil, est né a Paris le 06-02-1868, il est le fils majeur de Albert Fouquet bijoutier et de Marie Françoise Elisabeth Gueudet. Georges auguste quintien épouse le 22-04-1896 Aline Lucie Gabrielle Lapar demeurant 25 rue de Choiseul à, Paris et elle est la fille de Bernard Leon Lapar Orfèvre et ce qui est étonnant c'est le texte dans la marge ; par ordonnance du tribunal civil Melle Lapar est autorisée a ajouter a son nom de femme mariée son nom de Lapar et ainsi de s'appeler légalement Fouquet Lapar au lieu de Fouquet.
Feministe avant d autres,? famille Lapar plus connue que les Fouquet?
Mais en 1885, Alphonse Fouquet est bien au 35 avenue de l Opéra et Georges notre grand joaillier de l art nouveau se mariera lui en 1894
35 avenue de l Opera
Ainsi d'après son dossier de légion d honneur de 1860 à 1888 Alphonse Fouquet a obtenu comme
" Chef de maison fabricant"
Le n°1 des médailles d Or à l exposition de 1878
Le N°1 des diplômes d honneur à Amsterdam.
Le N°1 des diplômes d honneur à Anvers
Le N°1 des diplômes d honneur aux arts industriels
Des médailles d'or hors concours et a été membres du jury aux expositions des Arts Décoratifs (union centrale)
1889 cette maquette est conservée aux arts décoratifs
On s'aperçoit aussi ( Revue des arts décoratifs 1889) que en 1889, Alphonse Fouquet décline toujours ses thèmes favoris comme celui du diadème de 1878, car 11 ans après il nous présente un collier tout a fait dans le style "louis XIII" mais aussi une plaque de ceinture "Empire" ou il semble que ces animaux aient des têtes de Cygne, en revanche je trouve que 11 ans après ses modèles de 1878 , ceux-ci sont plus lourds.
Cette pièce d'Alphonse Fouquet daterait de 1890, je l aurait datée 10 années avant.
En revanche celle ci est datée de 1893 comme étant de Georges Fouquet
J ai consulté le dossier de Légion d honneur de Georges , il est né en 1862, le 21 juillet, il termine ses études en 1879 en obtenant un "Diplôme de bachelier-es-sciences" puis il rentre en apprentissage chez son père jusqu'à son service militaire qui dure un an (31eme régiment d'artillerie 1881-1882 il est de la classe 1880.) Il revient ensuite comme collaborateur de son père. A partir de 1885 son père est tombe malade et s'absente, Georges devient le fondé de pouvoir d'Alphonse en 1891 il devient son associé, et lui succède en 1894.
Il prend part à l évolution de la bijouterie en participant au "mouvement qu'on a baptisé improprement de style moderne"(dixit Georges.)
1894-11-06- Le mariage de Georges Fouquet avec Mélanie Elisabeth Porterie
En
1879, Fouquet s'installa avenue de l'Opéra, no 35, continuant
sa fabrication de joaillerie et de belle bijouterie ciselée
avec mélange de camées, d'émaux, de miniatures et
de pierres de fantaisie. En 1883, ses envois à l'Exposition d'Amsterdam
furent très remarqués. Depuis longtemps déjà
il avait, ainsi que les Fannière, Froment-Meurice et quelques
autres, utilisé la figure
humaine dans ses bijoux.
Certains confrères le
critiquèrent et, se rangeant à
l'opinion vraiment trop
exclusive de Charles Blanc, et déclarèrent que c'était
là une hérésie et que les
règles de l'esthétique n'admettaient
pas qu'une femme
pût porter sur sa tête,
son cou et sa poitrine, la
reproduction quelconque d'une
figure humaine. Et, cependant,
la Renaissance nous
a laissé des exemples concluants
de bijoux où les figures
et les têtes sont de pures
merveilles.
Broche intitulée Sarah Bernhart de Alphonse Fouquet , datée de 1895 exposée à Darmstat
et je partage l' avis de Genevieve Tixier.
La bijouterie, la joaillerie, se transformeront successivement au cours des siècles en accord avec l'évolution des moeurs, de la civilisation et des besoins de la toilette féminine. C'est en 1894, que naquit la joaillerie moderne, avec Lalique qui présentait des bijoux conçus suivant des formules absolument nouvelles. Vinrent ensuite Georges Fouquet, Feuîllâtre, puis Lucien Gaaillard. Les bijoutiers et les orfèvres étaient largement représentés à l'exposition de 1900 : Boucheron, Vever présentaient de fastueux bijoux créés dans un style nouveau. De jeunes artistes vinrent chaque année grossir le nombre de ces précurseurs : Maurice Dufrène, Paul Fol lot, Plumet, Victor Prouvé et bien d'autres. L'idée de se grouper en Artistes Décorateurs se fit jour et ainsi fut fondée la Société des Artistes- Décorateurs.
A partir de 1911, apparut le nom de Raymond Templier, puis après la guerre ceux de Gérard Sandoz, Jean Puiforçat, Jean Fouquet, Bablet, etc. . . A l'exposition des arts décoratifs de 1925, ce fut une explosion de bijoux plus merveilleux les uns que les autres. A aucune époque, le bijou n'avait été si répandu. Réservé, il y a cinquante ans à peine aux classes fortunées, il appartient maintenant au grand public. Grâce à l'enrichissement des campagnes, les modestes joyaux d'autrefois, faits de fausses pierres et de minces plaques d'argent ou d'or estampées, sont remplacés aujourd'hui, par des brillants et des pierres précieuses. On peut envisager trois tendances dans la joaillerie des années vingt : la joaillerie de prestige, réservée principalement aux souverains, celle des grands joailliers de la rue de la Paix, et la bijouterie de fantaisie. Ces trois industries si différentes sont nées d'une même préoccupation : satisfaire un public d'acheteurs de plus en plus nombreux aux ressources financières très diverses.
Poinçons de Alphonse Fouquet et poinçon de Maître de Georges Fouquet
orfèvre | |
auteur | Fouquet, Georges |
patronyme(s) | Fouquet |
prénom (état civil) | Georges |
profession | Fabricant orfèvre |
initiales | G.F. |
symboles | un fouet |
n° de garantie | C161 |
n° de préfecture | 11493 |
date d'insculpation | 3 novembre 1897 |
lieu(x) d'activité | 75 |
Paris | |
adresse de l'atelier | 35 avenue de l'Opéra |
La joaillerie de prestige qui utilise le plus souvent des diamants de plusieurs dizaines de carats, est tenue à un dessin quasi classique. Mais si l'on rapproche un modèle d'aujourd'hui d'une parure d'avant- guerre, les différences s'accusent : le dessin est plus lisible, l'arabesque plus accusée. Le dessin 17 principal réalisé le plus souvent en pierres précieuses, se détache sur des lignes plus légères, ou des pavages formant jeu de fond. La symétrie, l'ordre et la mesure, s'imposent dans d'aussi somptueux joyaux. Cette joaillerie tire des ressources nouvelles que la taillerie du diamant lui apporte, des éléments de variété. Jamais, à aucune époque, on n'a poussé à une telle perfection l'art du lapidaire. Aux tailles classiques en rose, en brillant, en table, sont venues s'ajouter des combinaisons inédites, qui donnent au diamant son scintillement et son éclat. Le joaillier peut jouer des pierres comme le peintre de sa palette. Il ne craint pas, d'ailleurs de faire appel à quelques touches de pierres de couleur, au rubis, au saphir et surtout à l'émeraude, reine du moment. . . Dans ces bijoux princiers, la monture est invisible. Il faut les retourner pour découvrir la merveille de leur armature, prodigieuse de précision sur laquelle sont serties les gemmes. Certaines pierres uniquement retenues par la culasse, semblent suspendues comme des gouttes de rosée. Les bijoutiers de la rue de la Paix présentent dans leurs créations un dessin plus libre, plus en harmonie avec l'exposition de 1925. L'artiste joue habilement de verticales, d'horizontales, de cercles, de courbes. De l'opposition des matières, on tire des tons et des valeurs plus accusées. Le brillant est toujours souverain, accompagné de saphirs, d'émeraudes, de rubis, mais aussi de pierres semis -précieuses les topazes, l'onyx, les turquoises. On n'hésite pas à faire appel à l'émail et à la laque .
Georges Fouquet est devenu l associé de son père en 1894 mais a partir de cette date il est seul, son père n'a plus la santé suffisante pour travailler, Georges va travailler avec le poinçon de la maison de son père et continuer a poinçonner avec le poinçon Alphonse et c'est en 1897 le 3 novembre qu il obtiendra l'insculpation de son poinçon avec les initiales G.F à la verticale avec un Fouet et une flèche
Sotheby's date cette pièce de la fin du 19 eme , donc avant 1900. Perle
naturelle, ensemble de pierres précieuses et broche / pendentif en
diamant, Georges Fouquet
Conçue
comme une femme aux cheveux et coiffures fluides, le visage et les
cheveux composés de calcédoine sculptée, appliqués avec de
l'émail plique-à-jour et rehaussés de rubis ronds, de diamants ronds et roses, pendentif
Boucle, signée G. Fouquet et numérotée, poinçons français étui, Fouquet.
Les bijoux de fantaisie sont dessinés et fabriqués par les artistes eux-même, ainsi que l'avait fait aux environs de 1900 Lalique, Fouquet. S'ils n'occupent pas par leur nombre et la valeur intrinsèque de leur production une place prépondérante dans la bijouterie française, ils exercent par leur mérite artistique, une influence réelle sur le goût du public, et par répercussion, sur l'orientation des fabricants. L'accent est marqué sur le côté décoratif du bijou : ce sont des pièces de grandes dimensions destinées à compléter la toilette féminine. . . Il fait appel aux pierres semis-précieuses, soit qu'il les emploie en masses transparentes : aigue-marine, améthyste, topaze, soit qu'il recherche, par opposition, des valeurs opaques : lapis, onyx, jade, malachite, nacre ou cristal dépoli. C'est par le jeu des volumes aussi bien que par la gaieté des couleurs qu'il atteint à l'effet décoratif.
1899 photographie tirée du livre de Vever
C'est en 1899 que Alphonse Fouquet le père de Georges , revenant sur son passé dans son livre Histoire de ma vie industrielle et les critiques qu'il avait dû supporter au début de sa carrière déclara:
"J' ai créé des bijoux ou se trouvent combinées la figure humaine en or ciselé et des pierres précieuses. On m'a rapporté que mon confrère Massin, homme de grand talent que je respecte et admire beaucoup, partageant l idée fausse de Charles Blanc, me jugeait coupable d'une sorte d'hérésie, considérant que les règles du dessin esthétique interdisent à une femme de porter l'image humaine, sur la tête, autour du cou ou sur la poitrine. Telle n'a pas été l'opinion des critiques d'art qui étaient chargés de juger et d'apprécier ces pièces"
Mais a partir de 1900 tout changea l émancipation féminine arrivait en provenance d Angleterre
1899
Fils
du célèbre joaillier Art Nouveau Georges Fouquet, Jean Fouquet
rejoint la maison familiale en 1910. Proche de Louis Aragon et Paul
Eluard et fortement marqué par les avant-gardes de son époque.
Pendentif or; opale et émail Georges Fouquet 1899 environ.
La plaque représentant au premier plan une paire d'arbres avec un paysage de lac et de montagne, sertie d'opales, décorée d'émail plique-à-jour, suspendue à une perle baroque, à une chaînette fantaisie, d'une longueur d'environ 690mm, signée G. Fouquet, marque française, original étui recouvert de soie Georges-Fouquet, 35 avenue de l'Opéra, Paris.
J ai replacé cette plaque vendue par la maison Sotheby's en 1899 En effet L expert l a daté aux environs de 1910, et le style comme l'ecrin sont plutôt d'avant 1900, et si l ecrin est bien de Georges Fouquet il est imprimé au 35 avenue de l Opéra or en 1900 Georges Fouquet déménage Rue Royale, sans dessin daté , comme la plupart de ceux conservés au Musée des Arts Décoratifs, il est difficile de donner une date, d'ailleurs Sotheby's et Christie's ont vendu beaucoup de bijoux de Fouquet avec la date de 1900, a croire qu il n'a rien vendu les autres années
A l'exposition de 1900,Georges Fouquet présenta un grand nombre de bijoux, des joyaux aux formes
imprévues ; des parures complètes très importantes, Sarah Bernhardt était une grande admiratrice du talent de Mucha, et lui passa commande, en 1894.
l'affiche de Gismonda, fut celle qui commença la réputation du jeune artiste, dont le succès fut bientôt très grand. On lui reprocha plus tard, avec quelque raison, d'abuser de la formule, intégrante du costume féminin, auxquelles on trouvait bien en général un peu d'excentricité, mais qui n'en furent pas moins très justement remarquées.-D'après Henri Vever
Il représente ce qu'il y a de meilleur de la Joaillerie Art Nouveau.
C'est le résultat de la courte collaboration entre Georges Fouquet et Alphonse Mucha de 1899 à 1901.
Les origines de l art nouveau se situent à la moitié du XIX ° siecle, quand un anglais, William Morris lança un mouvement sous le nom de ARTS and KRAFTS (arts et métiers) William Morris,était opposé aux procédés de mécanisation de l'ère industrielle naissante , il pensait que l artisanat était menacé par la technologie et voulait revaloriser l'artisanat. Ce fut un antiquaire "Siegfried Bing" qui le baptisa ART NOUVEAU, ce fut une période très courte puisqu'elle dura de 1895 à 1914. La guerre limita la production de Joaillerie et le mouvement ne dura pas au delà de 1920.
Alphonse Mucha s'était rendu célèbre en produisant d'innombrables affiches, mais aussi décoration de livres, de panneaux divers, etc. Il parvint à cette célébrité, surtout avec sa première affiche lithographique réalisé pour Sarah Bernhardt et son théatre de la Renaissance au mois de janvier 1895.
Jusqu'en 1901 il réalisa les décors et les costumes du théatre de Sarah Bernhardt.C'était un véritable touche à tout, il peignait, sculptait, dessinait, des bijoux, des objets utilitaires et de décoration. Mucha était d'origine Morave, mais c'est à Paris qu'il connut la gloire. Il travailla donc avec Fouquet à la réalisation de ce bracelet, en or jaune et émail.
Les écailles de la tête sont faites de plaques d'opales cloisonnées d'or. Il tient dans sa gueule des chainettes qui le relient à une bague serpent identique dans son dessin au bracelet. que Sarah portait en scène.
Après le désastre de 1914 les bijoux redeviennent un symbole de prospérité, Walter Gropius fonde le BAUHAUS , avec des artistes comme Klee et Kandinsky. Le Bauhaus, avec le mouvement cubiste introduit des artistes comme Braque et Picasso . Pour l'art du bijou de cette période, les meilleurs représentants de la joaillerie géométrique furent Paul Brand et Jean Fouquet
Dans un ordre d'idées différent, l'exposition de M. Georges Fouquet, ainsi que celle de M. René Foy, ménageaient au visiteur attentif plus d'une surprise agréable. Chez l'un comme chez l'autre, bien que leurs productions ne se ressemblent en aucune manière, il y avait cette volonté très ferme, très évidente — poussée parfois presque jusqu'à l'exagération — de faire du nouveau quand même. Je répète qu'on ne saurait trop encourager ce que de pareilles tentatives peuvent avoir de hardi. Qu'importe si l'on se trompe quelquefois et si toutes les pièces ne sont pas toujours également réussies ! dans tout combat, il y a des morts et des blessés, et ces morts et ces blessures sont glorieuses, et, après tout, Lalique lui-même ne crée pas que des chefs-d'oeuvre. Les expositions de ces jeunes gens étaient des plus intéressantes.
Nous y retrouvons l'emploi très fréquent de l'ivoire et celui des gemmes, des pierreries, des matières diverses plus ou moins précieuses, dont la valeur dépend surtout d'un emploi judicieux et dont les colorations harmonieuses ajoutent souvent tant de charme et de douceur à un bijou. L'exposition de M. René Foy témoignait d'une recherche réelle de nouveauté ; rappelons rapidement le diadème aux violettes en cornaline blanche avec des feuilles d'émail translucide aux nervures d'or ; celui aux mimosas d'or, dont le feuillage était formé de 875 émeraudes. Un troisième diadème, formé d'un paon d'émail qui s'étale sur la coiffure, faisait un peu trop songer aux Égyptiens. Un petit cachet de bureau, d'apparence bien fragile, était formé par une statuette de femme en ivoire, les bras ramenés sur la poitrine, et dont la nudité s'apercevait sous la transparence d'un vêtement d'émail translucide.
D'autres objets encore étaient fort intéressants : un pendentif de. cinq fleurs de cyclamen sur une feuille d'émail, une boucle où deux naïades d'ivoire contemplent sous un saule pleureur un paysage endiamanté, des peignes avec clématites, des sautoirs, une coupe en jade ornée de vigne vierge, etc. Mais je n'aimais guère, je l'avoue, le grand éventail représentant la naissance de la perle, par Mlle Abbéma ; les branches d'ivoire sculpté et patiné personnifiaient, par des figures féminines d'un dessin et d'un arrangement insuffisants, les différentes pierres précieuses : le saphir, la turquoise, le rubis, le diamant, l'émeraude, l'améthyste, l'opale et la topaze. Des agencements ingénieux, souvent réussis, comme par exemple le collier formé par de longues traînées de lierre auxquelles sont suspendus un faune et une faunesse en ivoire se tenant par la main, méritent d'être retenus, et nous fermons volontairement les yeux sur l'exécution un peu sommaire, et sur le manque de pondération et d'harmonie de certains autres objets, en raison d'une inexpérience qu'excuse la jeunesse de leur auteur. Du reste, si nous avons été quelquefois un peu sévères — je le reconnais — pour juger les oeuvres de ceux qui sont « arrivés », c'est qu'il nous semble que ceux sur qui tout le monde a les yeux fixés comme sur des modèles ou des champions, ceux-là, dis-je, doivent produire des oeuvres supérieures, impeccables. Ils doivent être un exemple et un enseignement. Ce sont les chefs qui entraînent derrière eux, dans la voie nouvelle, la foule des jeunes dont la vocation n'est pas encore bien déterminée, dont les idées encore flottantes ont besoin d'expérience et qui, en attendant que cette expérience vienne, ont besoin d'encouragements. Nous escomptons, en quelque sorte, la maturité de leur talent encore mal défini, mal affirmé. Pour nous, tous ces jeunes gens sont des promesses pour l'avenir. C'est la génération qui remplacera ceux qui, par la force même des choses, paraîtront bientôt « vieux jeu ». Ils arrivent avec des idées nouvelles, avec l'audace et la confiance de la jeunesse inexpérimentée, et c'est pourquoi nous nous sentons disposés pour eux à plus d'indulgence.
M. Georges Fouquet avait fait appel au talent de M. Muçha — de même que MM. Vever avaient demandé à M. Grasset quelques dessins — et les objets un peu étranges qui sortirent de cette collaboration n'en étaient pas moins fort intéressants. Sans doute on les taxera d'exotisme, d'orientalisme, que sais-je encore ? et, pour employer la langue à la mode, ces poitrinaux,
ces temporaux, ces caparaçons, ne laissent pas de paraître bizarres. Il est bien certain qu'en s'adressant à M. Mucha on ne pouvait s'attendre à des productions d'un pur goût français. Appréciées par les admirateurs du talent de cet artiste, elles sont décriées par les autres. Tout cela n'a rien que de très naturel, comme aussi que de très prévu. Cependant, il faut savoir gré à M. Fouquet de s'être adressé à un peintre de valeur, dont les compositions décoratives sont pleines de recherche. C'est bien là la fusion des arts, et l'art industriel, en particulier, ne peut que gagner à de semblables collaborations. Nous voudrions en voir des essais plus fréquents encore, et les artistes peintres ou sculpteurs apporteraient de la sorte leur contingent d'idées et de talent; tout le monde en bénéficierait.
Je ne puis résister au plaisir de donner à nos lecteurs l'appréciation de M. Roger Marx, l'éminent critique, sur ces bijoux : « Le talent de M. Mucha a doué l'exposition de M. Fouquet d'un accent quelque peu exotique, non dépourvu de saveur ni de charme. D'aucuns ont manifesté certain dépit de cette collaboration. Elle n'est ni pour nous surprendre, ni pour nous déplaire.
M. Mucha n'a pas prêté à M. Fouquet le seul appui de sa verve décorative; il lui a apporté une conception originale et neuve du bijou. Il a imaginé des parures de tète d'un luxe barbare : à un casque d'or pendent des chaînes où s'attachent de grands anneaux qui encadrent l'oreille et se terminent par des croissants à breloques. Des agrafes de robe sont plus compliquées encore : le motif principal en est formé par un pendentif oblong à miniature, relié aux larges épaulières émaillées par cinq chaînes dont les maillons se constellent de pierreries. Je ne me mêle pas de déterminer dans quelle mesure de pareils ouvrages peuvent répondre aux habitudes de notre temps et convenir aux modes de notre pays. L'invention, le métier seuls sont en cause, et, à ce double titre, les bijoux de M. Mucha commandent l'intérêt. Ceux-là mêmes qui les censurent avec le plus d'àpreté ne failliraient pas à en célébrer le prix si, au cours de quelque excursion vers l'Orient, ils avaient pu s'attribuer le mérite de les découvrir. »
M. Albert Thomas, de son côté, conclut ainsi : « L'entreprise est assurément curieuse, elle relève du plus grand art; mais peutelle sembler tout à fait opportune ? Chaque époque réclame son
style. Notre siècle, siècle de la critique, de la compréhension universelle, en même temps qu'il accueille et chérit les formes d'art les plus diverses, prétend aussi les unir dans un accord discret et les modifier selon son goût bien personnel. L'appareil oriental, encombrant, jette aussi trop de rayons. Pour notre vie de société, pour nos réceptions du jour et du soir, il est besoin de bijoux plus discrets,
parés de couleurs moins vives, s'harmonisant sans effort aux nuances délicates des toilettes, à leurs reflets assoupis, à leur élégance volontairement voilée. »
Mais à côté de ces bijoux précieux, M. Georges Fouquet nous montrait une fort jolie série de pendants de cou, d'agrafes, de plaques de collier, de boucles de ceinture, qui étaient d'un goût charmant et d'une exécution très soignée. Quelques-uns étaient composés avec la collaboration de M. Desroziers. A ces objets, il n'y a rien à reprocher. C'est du moderne sans affectation, et je les préfère de beaucoup à ceux de l'artiste slave, dont la supériorité s'affirme surtout dans l'affiche, dans l'estampe et dans le livre, et dont les bijoux tiennent, à mon avis, plutôt du costume de théâtre et du harnachement que de la parure d'une Parisienne. Nous n'avons pas, nous autres femmes, un goût aussi prononcé pour les choses voyantes, cliquetantes et tintinnabulantes. Si nous apprécions comme il convient Salambô, Hérodiade ou Théodora, nous n'avons aucune prétention à vouloir leur ressembler, ni dans nos toilettes, ni dans nos parures, et nous exigeons plus de raffinement et de distinction de la part de nos bijoutiers : « Ne forçons point notre talent, nous ne ferions rien avec grâce », est une vérité qu'ils ne doivent pas perdre de vue. Restons donc avec notre goût personnel, français avant tout, et ne cherchons pas à exagérer la note, ni à trouver à l'étranger ce que notre propre fonds nous fournira en abondance mieux que partout ailleurs. Et, puisque j'ai cité notre bon La Fontaine, on me permettra encore de rappeler ce qui devrait être constamment dans la mémoire de chacun : «Travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins. »
Georges Fouquet Broche orchidée 1898 Or, rubis. Perle et émail
Anderson Collection d'Art Nouveau, Centre d'Arts Visuels Sainsbury, Université d'East Anglia, regardez bien la suivante , même idée, ce n'est pas le même bijou
1900:La bijouterie, la joaillerie, se transformeront successivement au cours des siècles en accord avec l'évolution des moeurs, de la civilisation et des besoins de la toilette féminine. C'est en 1894, que naquit la joaillerie moderne, avec Lalique qui présentait des bijoux conçus suivant des formules absolument nouvelles. Vinrent ensuite Georges Fouquet, Feuillâtre, puis Lucien Gaîllard. Les bijoutiers et les orfèvres étaient largement représentés à l'exposition de 1900 : Boucheron, Vever présentaient de fastueux bijoux créés dans un style nouveau. De jeunes artistes vinrent chaque année grossir le nombre de ces précurseurs : Maurice Dufrène, Paul Fol lot, Plumet, Victor Prouvé et bien d'autres. L'idée de se grouper en Artistes Décorateurs se fit jour et ainsi fut fondée la Société des Artistes- Décorateurs.(Librairie de l université de Toronto, Tixier Geneviève)
1899 Observez le motif central d'un visage et de ses cheveux en verre, comme inséré dans le feuillage d'un arbre , cabochon saphir et cabochon rubis.
1899
imprévues ; des parures complètes très importantes, Sarah Bernhardt était une grande admiratrice du talent de Mucha, et lui passa commande, en 1894.
l'affiche de Gismonda, fut celle qui commença la réputation du jeune artiste, dont le succès fut bientôt très grand. On lui reprocha plus tard, avec quelque raison, d'abuser de la formule, intégrante du costume féminin, auxquelles on trouvait bien en général un peu d'excentricité, mais qui n'en furent pas moins très justement remarquées.-D'après Henri Vever
Il représente ce qu'il y a de meilleur de la Joaillerie Art Nouveau.
C'est le résultat de la courte collaboration entre Georges Fouquet et Alphonse Mucha de 1899 à 1901.
Les origines de l art nouveau se situent à la moitié du XIX ° siecle, quand un anglais, William Morris lança un mouvement sous le nom de ARTS and KRAFTS (arts et métiers) William Morris,était opposé aux procédés de mécanisation de l'ère industrielle naissante , il pensait que l artisanat était menacé par la technologie et voulait revaloriser l'artisanat. Ce fut un antiquaire "Siegfried Bing" qui le baptisa ART NOUVEAU, ce fut une période très courte puisqu'elle dura de 1895 à 1914. La guerre limita la production de Joaillerie et le mouvement ne dura pas au delà de 1920.
Alphonse Mucha s'était rendu célèbre en produisant d'innombrables affiches, mais aussi décoration de livres, de panneaux divers, etc. Il parvint à cette célébrité, surtout avec sa première affiche lithographique réalisé pour Sarah Bernhardt et son théatre de la Renaissance au mois de janvier 1895.
Jusqu'en 1901 il réalisa les décors et les costumes du théatre de Sarah Bernhardt.C'était un véritable touche à tout, il peignait, sculptait, dessinait, des bijoux, des objets utilitaires et de décoration. Mucha était d'origine Morave, mais c'est à Paris qu'il connut la gloire. Il travailla donc avec Fouquet à la réalisation de ce bracelet, en or jaune et émail.
Les écailles de la tête sont faites de plaques d'opales cloisonnées d'or. Il tient dans sa gueule des chainettes qui le relient à une bague serpent identique dans son dessin au bracelet. que Sarah portait en scène.
Après le désastre de 1914 les bijoux redeviennent un symbole de prospérité, Walter Gropius fonde le BAUHAUS , avec des artistes comme Klee et Kandinsky. Le Bauhaus, avec le mouvement cubiste introduit des artistes comme Braque et Picasso . Pour l'art du bijou de cette période, les meilleurs représentants de la joaillerie géométrique furent Paul Brand et Jean Fouquet
1900 Georges Fouquet (Rmn)
Dans la Revue de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie : publication mensuelle illustrée un article important, peut être un peu long de nos jours, mais écrit par Maud Ernstyl .
Maud Ernstyl je le rappelle n'est pas une journaliste femme, mais le pseudonyme de Henri Vever
Nous y retrouvons l'emploi très fréquent de l'ivoire et celui des gemmes, des pierreries, des matières diverses plus ou moins précieuses, dont la valeur dépend surtout d'un emploi judicieux et dont les colorations harmonieuses ajoutent souvent tant de charme et de douceur à un bijou. L'exposition de M. René Foy témoignait d'une recherche réelle de nouveauté ; rappelons rapidement le diadème aux violettes en cornaline blanche avec des feuilles d'émail translucide aux nervures d'or ; celui aux mimosas d'or, dont le feuillage était formé de 875 émeraudes. Un troisième diadème, formé d'un paon d'émail qui s'étale sur la coiffure, faisait un peu trop songer aux Égyptiens. Un petit cachet de bureau, d'apparence bien fragile, était formé par une statuette de femme en ivoire, les bras ramenés sur la poitrine, et dont la nudité s'apercevait sous la transparence d'un vêtement d'émail translucide.
D'autres objets encore étaient fort intéressants : un pendentif de. cinq fleurs de cyclamen sur une feuille d'émail, une boucle où deux naïades d'ivoire contemplent sous un saule pleureur un paysage endiamanté, des peignes avec clématites, des sautoirs, une coupe en jade ornée de vigne vierge, etc. Mais je n'aimais guère, je l'avoue, le grand éventail représentant la naissance de la perle, par Mlle Abbéma ; les branches d'ivoire sculpté et patiné personnifiaient, par des figures féminines d'un dessin et d'un arrangement insuffisants, les différentes pierres précieuses : le saphir, la turquoise, le rubis, le diamant, l'émeraude, l'améthyste, l'opale et la topaze. Des agencements ingénieux, souvent réussis, comme par exemple le collier formé par de longues traînées de lierre auxquelles sont suspendus un faune et une faunesse en ivoire se tenant par la main, méritent d'être retenus, et nous fermons volontairement les yeux sur l'exécution un peu sommaire, et sur le manque de pondération et d'harmonie de certains autres objets, en raison d'une inexpérience qu'excuse la jeunesse de leur auteur. Du reste, si nous avons été quelquefois un peu sévères — je le reconnais — pour juger les oeuvres de ceux qui sont « arrivés », c'est qu'il nous semble que ceux sur qui tout le monde a les yeux fixés comme sur des modèles ou des champions, ceux-là, dis-je, doivent produire des oeuvres supérieures, impeccables. Ils doivent être un exemple et un enseignement. Ce sont les chefs qui entraînent derrière eux, dans la voie nouvelle, la foule des jeunes dont la vocation n'est pas encore bien déterminée, dont les idées encore flottantes ont besoin d'expérience et qui, en attendant que cette expérience vienne, ont besoin d'encouragements. Nous escomptons, en quelque sorte, la maturité de leur talent encore mal défini, mal affirmé. Pour nous, tous ces jeunes gens sont des promesses pour l'avenir. C'est la génération qui remplacera ceux qui, par la force même des choses, paraîtront bientôt « vieux jeu ». Ils arrivent avec des idées nouvelles, avec l'audace et la confiance de la jeunesse inexpérimentée, et c'est pourquoi nous nous sentons disposés pour eux à plus d'indulgence.
M. Georges Fouquet avait fait appel au talent de M. Muçha — de même que MM. Vever avaient demandé à M. Grasset quelques dessins — et les objets un peu étranges qui sortirent de cette collaboration n'en étaient pas moins fort intéressants. Sans doute on les taxera d'exotisme, d'orientalisme, que sais-je encore ? et, pour employer la langue à la mode, ces poitrinaux,
ces temporaux, ces caparaçons, ne laissent pas de paraître bizarres. Il est bien certain qu'en s'adressant à M. Mucha on ne pouvait s'attendre à des productions d'un pur goût français. Appréciées par les admirateurs du talent de cet artiste, elles sont décriées par les autres. Tout cela n'a rien que de très naturel, comme aussi que de très prévu. Cependant, il faut savoir gré à M. Fouquet de s'être adressé à un peintre de valeur, dont les compositions décoratives sont pleines de recherche. C'est bien là la fusion des arts, et l'art industriel, en particulier, ne peut que gagner à de semblables collaborations. Nous voudrions en voir des essais plus fréquents encore, et les artistes peintres ou sculpteurs apporteraient de la sorte leur contingent d'idées et de talent; tout le monde en bénéficierait.
Je ne puis résister au plaisir de donner à nos lecteurs l'appréciation de M. Roger Marx, l'éminent critique, sur ces bijoux : « Le talent de M. Mucha a doué l'exposition de M. Fouquet d'un accent quelque peu exotique, non dépourvu de saveur ni de charme. D'aucuns ont manifesté certain dépit de cette collaboration. Elle n'est ni pour nous surprendre, ni pour nous déplaire.
M. Mucha n'a pas prêté à M. Fouquet le seul appui de sa verve décorative; il lui a apporté une conception originale et neuve du bijou. Il a imaginé des parures de tète d'un luxe barbare : à un casque d'or pendent des chaînes où s'attachent de grands anneaux qui encadrent l'oreille et se terminent par des croissants à breloques. Des agrafes de robe sont plus compliquées encore : le motif principal en est formé par un pendentif oblong à miniature, relié aux larges épaulières émaillées par cinq chaînes dont les maillons se constellent de pierreries. Je ne me mêle pas de déterminer dans quelle mesure de pareils ouvrages peuvent répondre aux habitudes de notre temps et convenir aux modes de notre pays. L'invention, le métier seuls sont en cause, et, à ce double titre, les bijoux de M. Mucha commandent l'intérêt. Ceux-là mêmes qui les censurent avec le plus d'àpreté ne failliraient pas à en célébrer le prix si, au cours de quelque excursion vers l'Orient, ils avaient pu s'attribuer le mérite de les découvrir. »
M. Albert Thomas, de son côté, conclut ainsi : « L'entreprise est assurément curieuse, elle relève du plus grand art; mais peutelle sembler tout à fait opportune ? Chaque époque réclame son
style. Notre siècle, siècle de la critique, de la compréhension universelle, en même temps qu'il accueille et chérit les formes d'art les plus diverses, prétend aussi les unir dans un accord discret et les modifier selon son goût bien personnel. L'appareil oriental, encombrant, jette aussi trop de rayons. Pour notre vie de société, pour nos réceptions du jour et du soir, il est besoin de bijoux plus discrets,
parés de couleurs moins vives, s'harmonisant sans effort aux nuances délicates des toilettes, à leurs reflets assoupis, à leur élégance volontairement voilée. »
Mais à côté de ces bijoux précieux, M. Georges Fouquet nous montrait une fort jolie série de pendants de cou, d'agrafes, de plaques de collier, de boucles de ceinture, qui étaient d'un goût charmant et d'une exécution très soignée. Quelques-uns étaient composés avec la collaboration de M. Desroziers. A ces objets, il n'y a rien à reprocher. C'est du moderne sans affectation, et je les préfère de beaucoup à ceux de l'artiste slave, dont la supériorité s'affirme surtout dans l'affiche, dans l'estampe et dans le livre, et dont les bijoux tiennent, à mon avis, plutôt du costume de théâtre et du harnachement que de la parure d'une Parisienne. Nous n'avons pas, nous autres femmes, un goût aussi prononcé pour les choses voyantes, cliquetantes et tintinnabulantes. Si nous apprécions comme il convient Salambô, Hérodiade ou Théodora, nous n'avons aucune prétention à vouloir leur ressembler, ni dans nos toilettes, ni dans nos parures, et nous exigeons plus de raffinement et de distinction de la part de nos bijoutiers : « Ne forçons point notre talent, nous ne ferions rien avec grâce », est une vérité qu'ils ne doivent pas perdre de vue. Restons donc avec notre goût personnel, français avant tout, et ne cherchons pas à exagérer la note, ni à trouver à l'étranger ce que notre propre fonds nous fournira en abondance mieux que partout ailleurs. Et, puisque j'ai cité notre bon La Fontaine, on me permettra encore de rappeler ce qui devrait être constamment dans la mémoire de chacun : «Travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins. »
Dessin Sabot de Vénus de Georges Fouquet en 1898
Anderson Collection d'Art Nouveau, Centre d'Arts Visuels Sainsbury, Université d'East Anglia, regardez bien la suivante , même idée, ce n'est pas le même bijou
1900
Vendu par l hotel des vente de Monte Carlo
1900:La bijouterie, la joaillerie, se transformeront successivement au cours des siècles en accord avec l'évolution des moeurs, de la civilisation et des besoins de la toilette féminine. C'est en 1894, que naquit la joaillerie moderne, avec Lalique qui présentait des bijoux conçus suivant des formules absolument nouvelles. Vinrent ensuite Georges Fouquet, Feuillâtre, puis Lucien Gaîllard. Les bijoutiers et les orfèvres étaient largement représentés à l'exposition de 1900 : Boucheron, Vever présentaient de fastueux bijoux créés dans un style nouveau. De jeunes artistes vinrent chaque année grossir le nombre de ces précurseurs : Maurice Dufrène, Paul Fol lot, Plumet, Victor Prouvé et bien d'autres. L'idée de se grouper en Artistes Décorateurs se fit jour et ainsi fut fondée la Société des Artistes- Décorateurs.(Librairie de l université de Toronto, Tixier Geneviève)
1900 de Georges Fouquet en vente chez Stdibs : https://www.1stdibs.com/
Georges FOUQUET, Vers 1900. Photo Hôtel des Ventes de Monte-Carlo
Exceptionnel pendentif en or jaune mat, figurant un génie acquatique, la chevelure ajourée et ciselée, couronnée d'un aileron d'émail à jour piqué de diamants. Il est casqué de cabochons d'émeraude et de petits diamants taillés en rose et se termine par une algue diamantée, émaillée vert, piquée de diamants sertis clos. Le visage se détache sur une mosaïque d'opales bordée d'émail vert. Signé G FOUQUET, numéroté 3386. Dans son écrin d'origine à la forme en cuir brun gravé d'une couronne de marquis. Poids : 24,6 g. Dimensions : 5,2 x 7,2 cm.
A figuré à l'exposition du Musée des Arts Décoratifs, Les Fouquet Bijoutiers et Joailliers à Paris 1860-1960.
Signé G. Fouquet, no. 11788,Provenance Michel Perinet vente Sotheby's
La Vénus en ivoire
sculptée émergeant d'une coquille dorée sculptée et texturée,
sur fond de branches sculptées de corail rouge, émail bleu et vert cadre arqué, décoré de motifs d'algues, émail
vert pâle, une perle en forme de goutte, or 750/1000° vers 1900, Signé G. Fouquet pour
Georges Fouquet , non. 3221
Il fait un grand usage des émaux dont il apprécie la transparence et la couleur délicate. Il les associe fréquemment aux opales choisies pour leurs reflets changeants et aux perles baroques qui présentent des irrégularités de surface et de matière. Il trouve l’essentiel de son inspiration dans la flore et la faune qui lui fournissent un répertoire inépuisable de formes et de couleurs.(Petit Palais Paris)
Ecrit-on Desrosiers ou Desroziers, les 2 apparemment?????
Henri Vever appartient à cette catégorie de fabricants et d'amateurs du XIXe siècle, qui, dans le sillon des actions menées dans le cadre de l'Union Centrale des Arts décoratifs, ont été les historiens ou les chroniqueurs de leur art comme en témoignent les publications variées et importantes pour l'histoire des arts décoratifs d'Eugène Fontenay (1824-1887), de (1853-1921), de Henri Bouilhet (1830-1910) ou de Lucien Falize (1839-1897). Cette pratique se prolongea encore au XXe siècle lorsque Georges Fouquet (1862-1957) dirigea l'ouvrage La bijouterie, la joaillerie, la bijouterie de fantaisie au XXe siècle, publié en 1934.
Pendants d oreille opale et émail pliques à jour , suspendues chacune à une paire d'opales en forme de goutte, montées en or, 1900, 3,7 cm, en étui Georges Fouquet Non signé Christie's
Roger Marx a propos de Fouquet à l exposition de 1900 écrivait dans "la décoration et les industries d'art à l'Exposition universelle de 1900"
Le talent de M. Mucha a doué l'exposition de M. Fouquet d'un accent quelque peu exotique, non dépourvu d'étrangeté ni de charme. D'aucuns ont manifesté certain dépit de cette collaboration. Elle est ni pour nous surprendre, ni pour nous alarmer. M. Mucha n'a pas prêté à M. Fouquet le seul appui de sa verve décorative; il lui a apporté une conception personnelle du bijou; il a imaginé des parures de tête d'un luxe barbare : à un casque d'or pendent des chaînes où s'attachent de grands anneaux qui encadrent l'oreille et se terminent par des croissants à breloques. Des agrafes de robe sont plus compliquées encore : le motif principal en est formé par un
pendentif oblong à miniature, relié aux larges épaulières émaillées par cinq chaînes dont les maillons se diaprent de pierreries. Je ne me mêle pas de déterminer dans quelle mesure de pareils ouvrages peuvent répondre aux habitudes de notre temps et convenir aux modes de notre pays. L'invention, le métier seuls sont en cause, et, à ce double titre, les bijoux de M. Mucha commandent l'intérêt. Ceux-là mêmes qui les censurent avec le plus d'âpreté ne failliraient pas à en célébrer le prix si, au cours de quelque excursion vers l'Orient, ils avaient pu s'attribuer le mérite de les découvrir.
Un collier, et pendentif
Modélisé comme un paysage rural, la rivière émaillée et les arbres sous un ciel d'opale, dans un décor d'arbre, à l'entourage foliolé émaillé une perle baroque suspendue, vers 1900, pendentif 8.5 cm, chaîne 66,0 cm,
Signé G. Fouquet, no. 10399
Pendentif or ivoire et diamant
Conçue comme une sirène, son corps d'ivoire sculpté, tenant une branche de laurier dans la main droite et une lyre rehaussée de diamants taille rose à sa gauche, le fond de l' émail plique-à-jour représentant le ciel et la mer, encadré par une paire de hérons stylisés , bélière pendentif. Christie's
Bague or, opale et émail, Georges Fouquet, vers 1900-1910
Enchâssée au centre d'une opale de forme fantaisie, dans un cadre de motif foliacé appliqué d'émail vert bleuté, taille 7, signée G. Fouquet, numérotée 9730, marque de fabrique, marque française. Vente Sotheby's
Conçu avec un émail plique-à-jour vert et un serpent de mer en or sculpté, le corps serti d'une agate en cabochon mousse, dans une bordure émeraude calibrée, mailles en or texturé, perle d'eau douce et émail,, vers 1901, Signé G. Fouquet pour Georges Fouquet
Dans la revue de la bijouterie en 1901
EXPOSITION DE LIEGE LA JOAILLERIE ET LA BIJOUTERIE DE LA Maison G. FOUQUET Entre les diverses branches de l'Industrie dans lesquelles Paris a toujours joui d'une supériorité incontestable, la joaillerie, la bijouterie et les industries similaires viennent au premier rang.
Les qualités de clarté, d'élégance et de beauté qui caractérisent la France, en général, et Paris, en particulier, ces qualités ne sauraient, en effet, recevoir de meilleures applications que dans l'art délicat de façonner l'or et l'argent et de les sertir de pierres précieuses.
Sans entrer ici clans de longs détails, ni remonter trop haut, on nous permettra de rappeler ces merveilleux bijoux que portaient nos grand'mères, et qui sont si recherchés aujourd'hui de leurs petites-filles, ces chefs d'œuvre de bijouterie que nous ont laissés le dix-septième et le dix-huitième siècles.
De nos jours, la joaillerie et la bijouterie sont arrivées à un point de perfection rarement atteint jusque-là, car, en dehors de l'étude des bonnes époques de l'art, les qualités de fabrication et de dessin sont accomplies.
Nous n'en voulons pour preuve que la récente participation de la joaillerie parisienne à l'Exposition de Liège, où son succès a été fort grand.
Parmi les maisons qui ont contribué à ce beau résultat, il nous faut citer celle de M. G. Fouquet, rue Royale, à Paris, qui nous présentait différentes pièces de sa création, entre lesquelles nous mentionnerons :
Une agrafe de corsage en or, diamants, opale, émail, ivoire et miniature, grande pièce décorative du plus bel effet et d'une exécution irréprochable ;
Un collier gui, les feuilles en émail, les liges en diamant, les fruits en perles, avec pendentif central portant saphir et coins d'émeraude entourés d'une rangée de brillants ;
Un collier hausse-col composé d'une grande plaque avec mélange d'opales, perles et diamants par des entrelacs systématiques ; le cadre ornemental est en diamants avec feuilles en émail translucide et pendentif opale entouré d'une premier rang de diamants et d'un deuxième rang émail avec points d'émeraude ; le tout est attaché au cou par une torsade de perles dont les extrémités viennent s'emboîter dans des ornements de même motif ;
Un collier composé de libellules en émail avec des feuilles en diamants et un gros pendentif formé d'une libellule plus grande faite d'émeraudes, d'émail, de diamants et d'une grosse perle ;
Un collier algues en émail avec gouttelettes d'eau en diamants et grandes graines formées de rubis et de diamants. -
A côté de ces pièces merveilleuses par la beauté et par l'éclat, il nous faut encore mentionner celles-ci, qui sont également très remarquables :
1° Une série d'agrafes de corsages, comprenant, notamment : une broche feuilles de sagittaire, mélange de diamants, émeraudes, rubis, saphirs et perles, et une broche, grappe de glycine, les feuilles en émail, les tiges en diamants, les fleurs en brillants et les perles fantaisies
2° Une série de bracelets, dont. un figurant un serpent en or, tres harmonieux comme lignes, avec une tête en opale gravée ;
3° Une série de bagues, parmi lesquelles une va avec le bracelet précédent, dont elle répète le motif ; les autres portent des rubis, des émeraudes, un mélange de rubis, ou des rubis et des perles ;
4 ° Quantité d'autres articles, tels que : coiffures en corne sculptée, avec applications d'opale et de brillants, plaques de cou de différents modèles, etc.
Toutes ces pièces étaient rangées avec beaucoup de goût et d'une façon très heureuse dans la vitrine de M. Fouquet. Alors qu'on a plutôt pour habitude d'entasser les bijoux, de les serrer les uns contre les autres, M. Fouquet les avait espacés ; chaque objet, bien détaché, faisait ainsi ressortir ses lignes et son fini.
Du reste, M. Fouquet a eu l'idée d'exposer dans son magasin de la rue Royale la plus grande partie des articles ayant figuré à Liège, et on peut les admirer dans trois vitrines garnies de crêpe de Chine et recouvertes de mousseline.
Fondée en 1860) par le père du propriétaire actuel, la maison G. Fouquet a obtenu, en 1900, une médaille d'or et elle a exposé plusieurs fois au. Salon, où ses créations ont été toujours très appréciées.
Elle a obtenu à Liège un grand prix.
En 1901, Georges Fouquet demanda à Mucha de réaliser une idée qu'il caressait depuis longtemps : créer un magasin dont la décoration fût en harmonie avec les bijoux d'art qu'il devait contenir. L'artiste hongrois s'acquitta fort bien de cette tâche et, dès la fin de l'année, G. Fouquet put transférer sa maison rue Royale, dans une installation somptueuse et d'une élégance inédite et raffinée.
Intérieur du magasin de Fouquet , tout le magasin est conservé et exposé au Musée Carnavalet à Paris
Souhaitant renouveler l'art de la joaillerie, vers 1900, le bijoutier Georges Fouquet fait appel à Alphonse Mucha (1860-1939). D'origine tchèque, Mucha s'est fait un nom à Paris en réalisant une série d'affiches pour Sarah Bernhardt. Il y a imposé son goût pour les arabesques, les motifs entrelacés : enroulements de chevelures dénouées, foisonnement de plis soyeux, de fleurs et de tiges stylisées. Encouragé par le succès des bijoux dessinés par Mucha, Fouquet lui confie la décoration de son nouveau magasin, 6, rue Royale.
Vente Christie's Genève
1900
Sertie
d'une aiguë-marine rectangulaire dans un panneau bombé rectangulaire
avec aiguilles de pin stylisées , émail vert et bleu et
six grenats spessartites en forme de poire, vers 1900,Signé G. Fouquet, no. 11788,Provenance Michel Perinet vente Sotheby's
Bague Art Nouveau de Georges Fouquet: Feuillage et trois perles baroques les feuilles en émail à jour vert bleu, les branches sont en émail brun, vers 1900 signée G.Fouquet N° 10551
1900 pendentif Cascade, de Mucha, Fouquet et Desroziers, ce bijou est conservé au musée du petit palais à Paris. photo roger violet
Georges Fouquet succéda en 1895 à son père Alphonse Fouquet Sous l’impulsion de collaborateurs animés d’idées nouvelles comme Alphonse Mucha et Charles Desroziers, Fouquet transforma complètement l’art du bijou.
A Mucha, il commanda quelques parures exceptionnelles comme le bracelet destiné à Sarah Bernhardt et lui confia la décoration de son nouveau magasin, installé en 1900 au 6, rue Royale. Desroziers, un ancien élève de Grasset, dessina pour lui des bijoux d’un usage plus courant. Les bijoux de Fouquet s’imposent par leur caractère décoratif et par leur clarté d’exécution. Fouquet entoure fréquemment le contour de ses pièces d’une ligne de brillants de manière à mieux isoler le motif principal.Il fait un grand usage des émaux dont il apprécie la transparence et la couleur délicate. Il les associe fréquemment aux opales choisies pour leurs reflets changeants et aux perles baroques qui présentent des irrégularités de surface et de matière. Il trouve l’essentiel de son inspiration dans la flore et la faune qui lui fournissent un répertoire inépuisable de formes et de couleurs.(Petit Palais Paris)
Ecrit-on Desrosiers ou Desroziers, les 2 apparemment?????
1900 émaux et pierres dans le livre de Vever
Henri Vever appartient à cette catégorie de fabricants et d'amateurs du XIXe siècle, qui, dans le sillon des actions menées dans le cadre de l'Union Centrale des Arts décoratifs, ont été les historiens ou les chroniqueurs de leur art comme en témoignent les publications variées et importantes pour l'histoire des arts décoratifs d'Eugène Fontenay (1824-1887), de (1853-1921), de Henri Bouilhet (1830-1910) ou de Lucien Falize (1839-1897). Cette pratique se prolongea encore au XXe siècle lorsque Georges Fouquet (1862-1957) dirigea l'ouvrage La bijouterie, la joaillerie, la bijouterie de fantaisie au XXe siècle, publié en 1934.
Boucle
de ceinture en argent et vermeil en forme de chardon, signée G.
Fouquet, Paris, vers 1900
de
forme rectangulaire légèrement convexe, la boucle ornée d'une
fleur de chardon est sertie d'une opale noire, la partie gauche ajourée
en treillis serti de six petits cabochons de rubis (un
manquant),
signée au revers G.
Fouquet
Pendants d oreille opale et émail pliques à jour , suspendues chacune à une paire d'opales en forme de goutte, montées en or, 1900, 3,7 cm, en étui Georges Fouquet Non signé Christie's
Une bague art nouveau de Georges Fouquet Email sur l anneau en or et les oeillets
en émail blanc, au centre un saphir en forme
de coussin, vers 1900, Signé
G. Fouquet, n°. 9473 revente de Christie's
Le talent de M. Mucha a doué l'exposition de M. Fouquet d'un accent quelque peu exotique, non dépourvu d'étrangeté ni de charme. D'aucuns ont manifesté certain dépit de cette collaboration. Elle est ni pour nous surprendre, ni pour nous alarmer. M. Mucha n'a pas prêté à M. Fouquet le seul appui de sa verve décorative; il lui a apporté une conception personnelle du bijou; il a imaginé des parures de tête d'un luxe barbare : à un casque d'or pendent des chaînes où s'attachent de grands anneaux qui encadrent l'oreille et se terminent par des croissants à breloques. Des agrafes de robe sont plus compliquées encore : le motif principal en est formé par un
pendentif oblong à miniature, relié aux larges épaulières émaillées par cinq chaînes dont les maillons se diaprent de pierreries. Je ne me mêle pas de déterminer dans quelle mesure de pareils ouvrages peuvent répondre aux habitudes de notre temps et convenir aux modes de notre pays. L'invention, le métier seuls sont en cause, et, à ce double titre, les bijoux de M. Mucha commandent l'intérêt. Ceux-là mêmes qui les censurent avec le plus d'âpreté ne failliraient pas à en célébrer le prix si, au cours de quelque excursion vers l'Orient, ils avaient pu s'attribuer le mérite de les découvrir.
L art (en général) est de décliner un dessin pour exécuter plusieurs oeuvres proches , mais avec une petite différence, on exploite une ligne ou une idée mais on reste dans la pièce unique, ainsi, cette pièce, agrafe de corsage que j ai trouvée dans un livre : La décoration et les industries d'art à l'Exposition universelle de 1900 de Roger Marx est très proche de celle ci dessous baptisée : Californie.
Le thème de l ornement de corsage cité plus haut est repris pour ce pendentif
Modélisé comme un paysage rural, la rivière émaillée et les arbres sous un ciel d'opale, dans un décor d'arbre, à l'entourage foliolé émaillé une perle baroque suspendue, vers 1900, pendentif 8.5 cm, chaîne 66,0 cm,
Signé G. Fouquet, no. 10399
Conçue comme une sirène, son corps d'ivoire sculpté, tenant une branche de laurier dans la main droite et une lyre rehaussée de diamants taille rose à sa gauche, le fond de l' émail plique-à-jour représentant le ciel et la mer, encadré par une paire de hérons stylisés , bélière pendentif. Christie's
1900 environ , un peigne incurvé en écaille de tortue blonde COMBINAISON
GEM-SET ET DIAMANT, GEORGE FOUQUET, CIRCA 1900en haut des volants foliacés, sertis d améthystes calibrées, opales chamoisées diamants ronds et roses en diamants signé G Fouquet Vente Sotheby's
Or,
gemme et chaine de corsage en émail, Georges Fouquet, vers 1900. vente sotheby's
Composé
de onze sections, chacune unique et sertie de pierres précieuses
diverses dont calcédoine, rubis, saphirs et émeraudes, perles
naturelles baroques et diamants roses, mises en évidence entre
chacune avec un motif géométrique orné d'émail plique-à-jour, se
terminant sur des plaques de feuillage rehaussé de plique -à-jour et
d'émail translucide et de perles naturelles baroques, d'une longueur
d'environ 1280mm, de dosages français et de marques de créateurs
pour Georges Fouquet.
Enchâssée au centre d'une opale de forme fantaisie, dans un cadre de motif foliacé appliqué d'émail vert bleuté, taille 7, signée G. Fouquet, numérotée 9730, marque de fabrique, marque française. Vente Sotheby's
Conçu avec un émail plique-à-jour vert et un serpent de mer en or sculpté, le corps serti d'une agate en cabochon mousse, dans une bordure émeraude calibrée, mailles en or texturé, perle d'eau douce et émail,, vers 1901, Signé G. Fouquet pour Georges Fouquet
1901 Desroziers et georges Fouquet broche frelon, tout a fait dans les thèmes de Lalique et autres
1901 c'est un collier de Georges Fouquet.
EXPOSITION DE LIEGE LA JOAILLERIE ET LA BIJOUTERIE DE LA Maison G. FOUQUET Entre les diverses branches de l'Industrie dans lesquelles Paris a toujours joui d'une supériorité incontestable, la joaillerie, la bijouterie et les industries similaires viennent au premier rang.
Les qualités de clarté, d'élégance et de beauté qui caractérisent la France, en général, et Paris, en particulier, ces qualités ne sauraient, en effet, recevoir de meilleures applications que dans l'art délicat de façonner l'or et l'argent et de les sertir de pierres précieuses.
Sans entrer ici clans de longs détails, ni remonter trop haut, on nous permettra de rappeler ces merveilleux bijoux que portaient nos grand'mères, et qui sont si recherchés aujourd'hui de leurs petites-filles, ces chefs d'œuvre de bijouterie que nous ont laissés le dix-septième et le dix-huitième siècles.
De nos jours, la joaillerie et la bijouterie sont arrivées à un point de perfection rarement atteint jusque-là, car, en dehors de l'étude des bonnes époques de l'art, les qualités de fabrication et de dessin sont accomplies.
Nous n'en voulons pour preuve que la récente participation de la joaillerie parisienne à l'Exposition de Liège, où son succès a été fort grand.
Parmi les maisons qui ont contribué à ce beau résultat, il nous faut citer celle de M. G. Fouquet, rue Royale, à Paris, qui nous présentait différentes pièces de sa création, entre lesquelles nous mentionnerons :
Une agrafe de corsage en or, diamants, opale, émail, ivoire et miniature, grande pièce décorative du plus bel effet et d'une exécution irréprochable ;
Un collier gui, les feuilles en émail, les liges en diamant, les fruits en perles, avec pendentif central portant saphir et coins d'émeraude entourés d'une rangée de brillants ;
Un collier hausse-col composé d'une grande plaque avec mélange d'opales, perles et diamants par des entrelacs systématiques ; le cadre ornemental est en diamants avec feuilles en émail translucide et pendentif opale entouré d'une premier rang de diamants et d'un deuxième rang émail avec points d'émeraude ; le tout est attaché au cou par une torsade de perles dont les extrémités viennent s'emboîter dans des ornements de même motif ;
Un collier composé de libellules en émail avec des feuilles en diamants et un gros pendentif formé d'une libellule plus grande faite d'émeraudes, d'émail, de diamants et d'une grosse perle ;
Un collier algues en émail avec gouttelettes d'eau en diamants et grandes graines formées de rubis et de diamants. -
A côté de ces pièces merveilleuses par la beauté et par l'éclat, il nous faut encore mentionner celles-ci, qui sont également très remarquables :
1° Une série d'agrafes de corsages, comprenant, notamment : une broche feuilles de sagittaire, mélange de diamants, émeraudes, rubis, saphirs et perles, et une broche, grappe de glycine, les feuilles en émail, les tiges en diamants, les fleurs en brillants et les perles fantaisies
2° Une série de bracelets, dont. un figurant un serpent en or, tres harmonieux comme lignes, avec une tête en opale gravée ;
3° Une série de bagues, parmi lesquelles une va avec le bracelet précédent, dont elle répète le motif ; les autres portent des rubis, des émeraudes, un mélange de rubis, ou des rubis et des perles ;
4 ° Quantité d'autres articles, tels que : coiffures en corne sculptée, avec applications d'opale et de brillants, plaques de cou de différents modèles, etc.
Toutes ces pièces étaient rangées avec beaucoup de goût et d'une façon très heureuse dans la vitrine de M. Fouquet. Alors qu'on a plutôt pour habitude d'entasser les bijoux, de les serrer les uns contre les autres, M. Fouquet les avait espacés ; chaque objet, bien détaché, faisait ainsi ressortir ses lignes et son fini.
Du reste, M. Fouquet a eu l'idée d'exposer dans son magasin de la rue Royale la plus grande partie des articles ayant figuré à Liège, et on peut les admirer dans trois vitrines garnies de crêpe de Chine et recouvertes de mousseline.
Fondée en 1860) par le père du propriétaire actuel, la maison G. Fouquet a obtenu, en 1900, une médaille d'or et elle a exposé plusieurs fois au. Salon, où ses créations ont été toujours très appréciées.
Elle a obtenu à Liège un grand prix.
1901 Georges Fouquet
Grand Ferret en or et émail de Georges Fouquet
En 1901, Georges Fouquet demanda à Mucha de réaliser une idée qu'il caressait depuis longtemps : créer un magasin dont la décoration fût en harmonie avec les bijoux d'art qu'il devait contenir. L'artiste hongrois s'acquitta fort bien de cette tâche et, dès la fin de l'année, G. Fouquet put transférer sa maison rue Royale, dans une installation somptueuse et d'une élégance inédite et raffinée.
L' atelier était situé au 1 er étage
L intérieur du magasin de la rue Royale en 1900
Étude de Mucha pour le magasin de la rue Royale
Autre étude pour le magasin par Mucha photo RMN
Intérieur du magasin de Fouquet , tout le magasin est conservé et exposé au Musée Carnavalet à Paris
Souhaitant renouveler l'art de la joaillerie, vers 1900, le bijoutier Georges Fouquet fait appel à Alphonse Mucha (1860-1939). D'origine tchèque, Mucha s'est fait un nom à Paris en réalisant une série d'affiches pour Sarah Bernhardt. Il y a imposé son goût pour les arabesques, les motifs entrelacés : enroulements de chevelures dénouées, foisonnement de plis soyeux, de fleurs et de tiges stylisées. Encouragé par le succès des bijoux dessinés par Mucha, Fouquet lui confie la décoration de son nouveau magasin, 6, rue Royale.
Rendez vous sur le site du musée: http://www.carnavalet.paris.fr/fr/collections/la-boutique-du-bijoutier-georges-fouquet
Une autre agrafe de manteau Art Nouveau avec des opales de Georges Fouquet. Le fermoir de manteau est orné de 14 plaques d'opale . Le bijou est conçu comme deux paons entrelacés avec des «plumes» de fouet extravagantes. Circa 1900. Inspiré par une collaboration remarquable avec le célèbre innovateur Art Nouveau Alfonse Mucha, ce fermoir de manteau dans tous ses détails exquis et lignes voluptueuses représente parfaitement l'esprit de l'époque. Le thème du paon était un des motifs préférés de Fouquet et Mucha. en vente chez stdibs : https://www.1stdibs.com/
Pendant de cou intitulé les Bleuets
Plaque de collier "Roses de Noel" Georges Fouquet dans la revue BJO en 1901
1901 dans la revue BJO cette agrafe de manteau
Re-voici cette broche en 2002, vendue par Christie's la broche "Paons"
Conçus comme deux paons opposés, leurs corps en or sculptés , ornés de grenat démantoïde, d'opale calibrée et de plumes ajourées émaillées vert bleuté pâle, de plumes rehaussées d'opales cabochon, terminés par une perle rose blister suspendue, vers 1900
Signé G. Fouquet no. 3207
Dans la Revue BJO de Paris en 1901
Revue BJO 1901
Journal les modes en 1902
Dessin de Fouquet conservé au Musée des Arts décos
Le pendentif vu de dos
Pendentif cèdre
Modélisé comme une cascade ajourée de diamants entre les panneaux d'opale, au surmonté de cèdre d'or texturé, suspendu à une perle baroque, 1901, pendentif 11,5 cm, chaîne 52,0 cm , monté en or, dans un coffret Georges Fouquet signé G. Fouquet
L'Art décoratif aux Salons de 1902, dans le tres populaire journal "Les Modes"
Les bijoux qu'a signés et que signe, soit en collaboration avec M. Mucha, soit en collaboration avec M. Desrosiers, M. Georges Fouquet, ont un charme composite, une séduction subtile. Ils témoignent d'une fraîcheur d'imagination toute particulière, d'une virtuosité technique que sa souplesse et sa fantaisie rendent sensibles aux regards même des profanes, enfin et surtout, du plus louable désir de nouveauté.
Les vrais débuts, dans le sens du moins qui nous occupe, de M.G. Fouquet,datent, si je ne me trompe, de la dernière Exposition universelle. On se souvient du succès qu'il y remporta. L'idée était peu banale, en effet, de s'assurer s'assurer le concours d'un artiste tel que M. Mucha. Quels devaient être les résultats de cette entente, Roger Marx l'a noté, avec son habituelle finesse de pénétration, dans la Décoration et les Industries d'art à l'Exposition universelle de 1900. Ces bijoux étrangement somptueux, d'une richesse bizarre et délicate, d'une polychromie tout orientale, j'en ai revu quelques-uns récemment, et j'ai eu plaisir à les revoir. Pièces de parade pour le triomphe de quelque impératrice authentique ou de théâtre, ils sont empreints d'une magnificence qui allie à des souvenirs d'ornementation asiatique.
les raffinements les plus modernes ; tels la grande agrafe de corsage à la tête auréolée ; le peigne de forme circassienne, aux fleurs d'émail bleu turquoise; le bracelet avec bague, au serpent ailé dont la tête s'écrase sur le dessus de la main; la parure de cheveux en trois pièces, deux petits peignes et une aigrette d'émail bleu et d'or, surtout la fameuse parure de corsage avec épaulières, chaînettes ornées, pendentifs.
Depuis, la production de M. Fouquet et de son collaborateur habituel M. Desrosiers s'est assagie; ils se sont préoccupés, l'un et l'autre, de créer des bijoux plus portables, moins exceptionnels, des objets de parure plus en rapport avec les moeurs de l'élégance féminine contemporaine, et, dans cet ordre de recherches, ils font preuve d'une fantaisie vraiment exquise.
Nombreux sont les bijoux de MM. Fouquet et Desrosiers qui m'apparaissent entièrement réussis. Voici, dans la série qui leur a été inspirée par le monde marin, l'exquis diadème, formé d'algues en émail vert rosé translucide aux cloques d'opale, aux gouttelettes d'eau en brillants, que fleurit une étrange fleur marine dont les pétales sont faits de morceaux de coquillages découpés, d'une espèce de perles rosées d'une coloration délicieuse ;. voici l'agrafe de corsage aux coquillages dans des algues, émail et perles ; la broche au crabe pris dans des algues; l'agrafe de corsage formée d'une espèce de libellule marine, entraînant au-dessous d'elle sa nichée à l'état embryonnaire ; l'agrafe de corsage au gros serpent marin tenant dans sa gueule une branche d'algue fleurie ; et celte délicate, précieuse broche au poisson glissant parmi des algues et emportant du bout de sa queue une fleur marine.
La série florale ne comprend pas un moindre nombre de pièces séduisantes et où le charme de la composition s'enrichisse d'un de la polychromie moins délicat et moins harmonieux. Le pendant aux fleurs des champs dont la grappe est faite de turquoises brutes, de saphirs et d'émeraudes, avec les étamines en or, émail et perles ; le pendant aux chardons en opaline ; la plaque de cou aux cyclamens d'opale, les tiges et les feuilles en or ciselé sur un treillis ornemental en brillants; le peigne au papillon d'écaille brune, avec des taches en incrustation d'opales et des filaments d'or stylisés; le pendant aux cacatoès d'émail blanc parmi des fleurs ; celui à la cascade de diamants coulant entre des rochers d'opaline et des arbres d'or ciselé; l'agrafe aux deux paons d'argent, d'or, d'opalines et d'opales; le collier aux sauterelles ; la grande broche-pendant faite d'une grappe de glycines de perles roses, aux feuilles d'émail diamanté, voilà des bijoux de vraie valeur artistique, modernes de sentiment et d'exécution, et où sont mises en oeuvre, avec une mesure et un goût parfaits, toutes les ressources d'un art accompli. J'aime particulièrement, et pour sa nouveauté et pour les riches effets que MM. Fouquet et Desrosiers réussissent à en tirer, l'emploi, dans quelques-unes de ces pièces de colorations plus franches, plus énergiques que d'usage par exemple, ces harmonies de bleus et de verts brillants obtenues soit par des émaux et des pierres, soit par des pierres seulement, saphirs et émeraudes.
La place me manque pour parler, comme j'aurais aimé à le faire, de la série des ferrets que la fantaisie de M. Fouquet
Fouquet remis en honneur, et des bagues ; il en est d'exquis, il en est de délicieuses ; ceux-ci, d'une ingéniosité de composition véritablement charmante, celles-là, précises de lignes sans sécheresse, bellement dessinées et exécutées pour faire se jouer aux doigts fins et blancs l'éclat scintillant des pierres précieuses.
En résumé, je discerne dans la production de MM. Fouquet et Desrosiers une orientation louable vers des recherches qui les amènent à une simplicité savante et raffinée, à l'abandon de formules complexes à l'excès et dont l'emploi ne tardera pas à devenir stérile ; j'y vois un souci dominant de la pureté des lignes, une étude de plus en plus serrée des formes naturelles, une inquiétude de l'équilibre et des strictes proportions, toutes qualités sans lesquelles, dans l'art du bijou comme dans toutes les autres branches des arts décoratifs, il ne peut exister d'oeuvres durables et belles.
GABRIEL MOUREY.
Un poisson de fantaisie avec un corps de perle ormeaux au plique -à Jour et la queue suspension d' une châtelaine, quatre chaînes de perles baroques et lapis ornements lazuli, 1901, dans son étui d'origine en cuir vert G. Fouquet Signé G. Fouquet, no. 3475
Avec le certificat n ° 33504 du 23/3/1999 du SSEF Swiss Gemmological Institute indiquant que la perle d'abalone est naturelle et ne montre aucune indication de modification de couleur artificielle
Collier opales et diamants Revue BJO 1902
1902 dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie Orfèvrerie
Chaque
exposition, qui marque un nouveau triomphe dans l'art du bijou,
incite les maîtres jeunes et partant plus audacieux à marcher de
l'avant. On en voit déjà rue Royale. Leurs magasins se distinguent
par le caractère qu'ils ont tenu à leur donner. Ils ne se
préoccupent pas des splendeurs de la rue de la Paix, ils veulent
être simplement eux, ils tendent à particulariser leur magasin à
leur personne, à l'identifier, pour ainsi dire, avec les bijoux
qu'ils créent. C'est au moins l'impression que je ressens chaque
fois que je contemple le magasin de M. Georges Fouquet, dont
l'installation causa un étonnement semblable à celui que fit naitre
Baugrand. Elle est réellement très curieuse et très attirante au
point de vue artistique, cette façade dessinée par Mucha ; on la
regarde avec plaisir et on est pris de la tentation d'entrer dans
l'intérieur du magasin. Là, on éprouve un étonnement, on se
croirait presque dépaysé; où donc s'est-on instantanément
transporté? Est-ce le style moderne
qui nous trouble ainsi? Non pas. C'est une vision effacée, mais
pourtant perceptible, qui vient de passer devant nos yeux. Nous
sommes chez un bijoutier qui rêve les somptuosités de Byzance et va
chercher ses inspirations dans le palais de Justinien. La note
dominante, si je peux associer ces deux idées, la note dominante de
son style moderne est le byzantin.
La
reproduction de la façade et d'un coin intérieur du magasin de M.
Fouquet, de même que celle de quelques-uns de ses bijoux que l'on trouve au cours de cet article, permettra au lecteur de décider si mon appréciation est juste. Dans tous les cas, je ne la regretterai point, car-j'avoue éprouver moi-même un goût particulier pour le byzantin, que ne sauraient modifier les délicieuses mièvreries de la Renaissance.
Mais,
pour en revenir à nos métamorphoses, le progrès, qui emporte le
style moderne avec lui, va-t-il planter définitivement sa tente rue
Royale, ou même plus loin vers l'Ouest, suivant la marche que l'on
dit fatale, et comme semblerait l'indiquer l'émigration récente,
près des Champs-Elysées, d'un de nos plus jeunes et plus actifs
orfèvres, et l'installation sensationnelle du Maître le plus en vue
de l'époque actuelle au Cours-la-Reine, dans un hôtel qui fait
penser à celui de Jacques Coeur.
La rue de la Paix serait elle déjà
menacée par ces tentatives de déplacement, au demeurant très
intéressantes? Assurément non, elle reste la voie triomphale des
joailliers de luxe ; car, plus heureuse que le Palais-Royal, elle
peut, et elle sait, par des modifications incessantes, se maintenir
au niveau des exigences du progrès. Elle l'a toujours fait, et on
peut encore aujourd'hui suivre les traces de cette évolution
continue, depuis la pharmacie Béral, du pur style Empire datant de
la création même de la rue, en passant par le magasin si remarqué
de Baugrand, que nous venons de citer, et par celui de Boucheron,
aménagé en 1893. Nous avons donc la conviction que la rue de la
Paix continuera sur place à rester comme un musée vivant, véritable
Acropole de ce qui se produit de plus magnifique et de plus raffiné
dans le monde entier, sanctuaire intangible de la perfection d'un art
dont la suprématie nous est reconnue par l'universalité de ceux qui
s'intéressent aux oeuvres les plus exquises
destinées à embellir encore ce chef-d'oeuvre de la nature qu'est la
Femme.
1902 dans le journal "Les Modes" Georges Fouquet
1902 Journal les Modes Georges Fouquet
1902 journal les modes Georges Fouquet
1902 Journal "Revue BJO" Georges Fouquet
1902 Revue BJO Georges Fouquet
C'est une agrafe de corsage baptisée "Glycines" émail vert translucide perles fantaisies, tiges et fleurs en diamants et coeurs en améthystes article de juillet 1902 dans le journal "Les Modes"
1903: Broche en or et argent de Georges Fouquet, avec un bandeau de jeunes femmes en second plan, encadrées de diamants et ornées d'une branche de gui en or et en perles émaillées.
Dessin de cette broche coquillage conservé au Musée des Arts décoratifs et la photo de Vever
Revue BJO 1903
la
vitrine de M. Georges Fouquet, un jeune maître qui, en collaboration
avec M. Charles Desroziers, offre toujours à la séduction de nos
yeux des parures et des bijoux fort intéressants et portant la
marque de leur personnalité. M. Fouquet, lui aussi, a cédé aux
tentations qu'offre la corne et il s'en est servi pour créer des
parures de tête fort originales. Il semble, pénétré par une idée
toute nouvelle; il veut, dirait-on, remplacer avec ses parures les
chapeaux au théâtre. Pourquoi non? Elles ont une sorte de majesté
qui, assurément, ne saurait convenir à. toutes les. personnes, et
cela: pourrait les faire taxer d'une certaine lourdeur, si on ne les comprenait
pas sur la tête d'une femme de taille élevée et de port
majestueux. Peut-être aussi certaines de ces parures sont elles un
peu trop décoratives, ceci dit sans critique; car elles sont, en
somme, la manifestation du désir continu, de l'idée suivie, depuis
déjà quelques années par M. G. Fouquet, de faire du bijou le
complément indispensable du costume. Ses bagues, ses bracelets, sont
conçus dans le même esprit de renouveau. Il est donc hanté par des
réminiscences de byzantin, qu'il essaie d'assouplir au goût
moderne, et ses bijoux semblent imposer le retour des superbes
soieries d'autrefois. Quelle élégante pourrait s'en plaindre?
1903
C'est une parure de tête Georges Fouquet en 1903
Pendentif en platine, onyx, cristal de roche et diamant, Georges Fouquet, France
Le boîtier en onyx de forme carrée centrant un cadran rond avec des indicateurs de chiffres arabes, l'inverse centrant une plaque de cristal de roche sculptée en forme de carré représentant une jeune fille éteignant un feu, sertie de diamants taille unique et rose pesant environ 2,80 carats, mouvement manuel, le cadran signé G. Fouquet; vers 1915. Avec boîte signée
1905 : Bague de Georges Fouquet en or jaune retenant en son centre une tourmaline sertie clos d’époque Art Nouveau. La monture ajourée, de forme triangulaire retenant un diamant serti clos de taille ovale et soulignée de deux lignes de diamants sertis grains. Signé G.Fouquet. Poids brut : 6,4 g vendue par la maison Osenat
Formée de deux fleurs de lotus stylisées en émail de couleur sertie d une pierre rose au centre entourée de petits diamants, 1905 environ Christie's Geneve
Collier Fuchsia le collier est en émail translucide a jour et la chute est en opales perles et diamants, ce bijou est au Musée du Petit Palais à Paris Collier de Georges Fouquet aux environs de 1905
Motif en forme de coquille par Georges Fouquet et probablement dessine par Charles Desrosiers
Entre 1905 et 1910 ce pendentif Sycomore Peridot émail exposé au musée Petit Palais à Paris
1906 Desroziers et Fouquet
1906 Les Gemmes de Georges
Au départ 5 motifs pouvant etre portés en broche et plus tard montée en diadème
Beau collier Algues par Georges Fouquet
Le motif central composé de deux algues en émail à jour parsemé de petits diamants et de deux aigues-marine retenant par des tiges en diamants trois graines en culot serties de bandes de diamants et grenats hessonites calibrés, le tour de cou en émail serti d'opales et de diamants alternés, vers 1905, 21.0 cm., dans son écrin d'origine griffé G. Fouquet, 6 Rue Royale, Paris, daté du 10 février 1910 aux initiales de l'acheteur Signé G. FouquetCe collier est accompagné de la photocopie d'une lettre de Monsieur Georges Fouquet du 17 février 1933 à Paris, adressée au propriétaire du collier afin de solliciter son prêt pour l'exposition organisée par l'Union Centrale Des Arts Décoratifs en avril 1933. Dans cette lettre, G. Fouquet décrit ce bijou comme l'un des plus beaux qu'il ait réalisé au cours de la période 1900.
Il est possible que le projet original (voir dessin) comportait des rubis et que par la suite Georges Fouquet leur préféra des grenats. Vendu par la maison Cristie's
Le poids est de 378 grs vendu par la maison Christie's
de l'association, mais il y prend une part conquérante. Durant plusieurs années, il en est le secrétaire. « L'idéal est-il incompatible avec l'intérêt ? », lance-t-il, tout feu tout flamme, au cours de leurs interminables réunions." * Note N° 1
Collier "Murier" (1912) en or émail à jour, sur paillons or et perles rosées. Musée des Arts décoratifs
Bague émail opale et rubis, avec un doublet d'opale rehaussé d'émail vert translucide à jour, ponctué d'un petit rubis rond, monture en or jaune Signée Fouquet
En 1912 la Revue Art et décoration consacrait un grand article sur "Le Bijou Nouveau"
La Part prise prise par M. Georges Fouquet y fut, du premier coup, considérable. Et elle s'accroît au cours des années en s'équilibrant autour d'un idéal de plus en plus précis. M. Georges Fouquet eut d'abord l'ambition, très logique et très légitime, d'orner la femme moderne, de la décorer comme les joailliers de l'antiquité leurs contemporaines c'est-a-dire en réalisant des ensembles, des parures dont les pièces diverses, colliers, bracelets, bagues, diadèmes, seraient comme les strophes harmonieuses d'un poème. Des peintres lui fournirent, dans ce genre, plusieurs thèmes qu'il réalisa magnifiquement. Toutefois de tels ensembles ne peuvent être qu'exceptionnels dans la vie moderne, où les anneaux, les broches, les ornements de toute sorte s'en viennent l'un après l'autre en souvenir de ces jours qu'on ne marque plus d'une pierre blanche, mais d'un petit caillou scintillant. M. Georges Fouquet a donc aussi disséminé les ressources de son esprit inventif et de son goût très personnel dans une multitude de joyaux indépendants, que leur indépendance n'empêche pas d'être décoratifs. Ce qui caractérise avant tout ses oeuvres, c'est l'amour de la couleur et l'amour de la matière. L'or et le platine y jouent par eux-mêmes un rôle essentiel ; au lieu d'être masqués par les pierreries qu'ils ^supportent, ils fournissent la forme, une forme qui reste nettement apparente et sur laquelle des émaux ou des pierreries chantent en sourdine autour d'une gemme centrale du plus bel éclat. Ce thème n'est pas invariable, mais l'auteur en a tiré beaucoup d'effets très réussis, et c'est, je crois, celui qu'il préfère. 11 reflète en tous cas très nettement sa personnalité qui est celle d'un artiste dont le sens très particulier de l'élégance défend victorieusement une conception souvent hardie du bijou.
Nous disions plus haut que les émaux offrent des ressources très étendues.
M. Georges Fouquet les emploie comme M. Lalique et comme M. Vever, mais ils sont encore loin d'avoir reçu en bijouterie les multiples applications dont ils sont susceptibles.
Comment concilier ce qui est éphémère avec ce qui devrait être éternel? Comme l'ont fait les grands artisans de tous les temps: en unissant une absolue sûreté de goût à une personnalité.
Pendentif en or 18 carats, pierres colorées et émail, Georges Fouquet, vers 1910
Le pendentif en forme de triangle centré par un cabochon turquoise de forme ovale, avec neuf topazes taillées par étapes, dans des entourages géométriques appliqués avec l'émail blanc et surmonté par un plus petit cabochon turquoise, signé G. Fouquet, numéroté 2577. Vente Sotheby's
Pendentif en or 18 carats, pierre de couleur, diamant et émail, Georges Fouquet, vers 1910
Sertie au centre d'une turquoise cabochon en forme d'oeuf, encadrée de lotus en forme d'éventail appliqués avec émail turquoise, vert, noir et blanc, rehaussé de topazes de forme rectangulaire et fantaisie, et de segments d'opale blanche, soutenant une poire Pendentif d'opale blanche en forme de cercle, encadré de petits diamants taille rose, signé G. Fouquet, numéroté 2349. Boîte en cuir rose, soie et velours signée G. Fouquet, 6. Rue Royale, Paris. vente Sotheby's
Pour un exemple de l'œuvre de Georges Fouquet dans le style renaissance égyptienne, voir Les Fouquet: Bijoutiers & Joailliers à Paris 1860-1960 , par Marie-Noël de Gary, p. 88, Bague Sarabée et Bague Mouche, et p. 89, Fleur de Lotus.
L'influence de l'Égypte sur l'Occident remonte à l'époque romaine. Bien que cette influence n'ait jamais totalement disparu, elle a atteint son apogée après certains événements historiques comme la campagne de Napoléon en Égypte à la fin du XVIII e siècle et l'ouverture du canal de Suez en 1869. De tels événements ont permis d'approfondir, souvent connaissance de première main de la culture et de la mythologie égyptiennes et d'une plus grande disponibilité de sources de conception à la fois directes et indirectes.
Les artistes de l'Art Nouveau n'étaient pas à l'abri de l'attrait de l'Egypte ancienne, comme en témoignent les deux bijoux de Georges Fouquet présentés ici. Fleurs de lotus et papyrus sont plus que de simples embellissements, leurs formes courbes font partie intégrante du design. La palette de couleurs principalement turquoise et vert fait écho aux teintes souvent trouvées dans la faïence égyptienne, les scarabées et les perles. La symétrie globale de la broche et du peigne (lot 256-257)
anticipe le mouvement Art Déco qui devait éventuellement dépasser le style Art Nouveau.
Épingle de jabot en nacre, onyx et diamant, Georges Fouquet, vers 1920
Sertie de nacre dans un cadre en losange serti de diamants roses et d'onyx, la garde est composée d'onyx sculpté rehaussé de diamants roses, signée G. Fouquet, numérotée, française et de marques de créateurs.
L'épingle à jabot, l'ancêtre probable de l'épingle de cravate était constituée de 2 épingles de cravate, une de dimensions plus petites que l'autre et elles étaient reliées entre elles par une courte et fine chaine.
Bague platine, émeraude, opale, diamant et émail, Georges Fouquet, vers 1920.
Le cabochon émeraude mesure environ 11,6 sur 11,3 sur 8,8 mm., Encadré par des opales ovales, de petits diamants taille ancienne et des rayures émail noir, signé G. Fouquet, numéroté 25952.
Platine, cristal de roche et diamant, Georges Fouquet, Paris Composé de cristal de roche sculpté en forme de chevron, décoré de diamants taillés en Europe et anciens, avec marque de fabricant, numéroté 19091; vers 1930.
1920 dessin de Georges Fouquet conservé au Musée des Arts décoratifs
Le bijou des années vingt est porté vers la simplification des lignes, la sobriété du décor et ainsi répondent parfaitement au goût de l'époque. Il y a un style général "1925", mais il ne saurait y avoir un type de bijou, car chaque artiste n'obéit qu'à son inspiration. Il y a l'oeuvre de tempéraments individuels souvent très éloignés les uns des autres, dont le mérite est d'avoir assuré par leurs créations le renouveau de la joaillerie, et tracer la voie de la joaillerie contemporaine (genevieve Tixier)
Comment concilier ce qui est éphémère avec ce qui devrait être éternel? Comme l'ont fait les grands artisans de tous les temps: en unissant une absolue sûreté de goût à une personnalité.
Pendentif en or 18 carats, pierres colorées et émail, Georges Fouquet, vers 1910
Le pendentif en forme de triangle centré par un cabochon turquoise de forme ovale, avec neuf topazes taillées par étapes, dans des entourages géométriques appliqués avec l'émail blanc et surmonté par un plus petit cabochon turquoise, signé G. Fouquet, numéroté 2577. Vente Sotheby's
Sertie au centre d'une turquoise cabochon en forme d'oeuf, encadrée de lotus en forme d'éventail appliqués avec émail turquoise, vert, noir et blanc, rehaussé de topazes de forme rectangulaire et fantaisie, et de segments d'opale blanche, soutenant une poire Pendentif d'opale blanche en forme de cercle, encadré de petits diamants taille rose, signé G. Fouquet, numéroté 2349. Boîte en cuir rose, soie et velours signée G. Fouquet, 6. Rue Royale, Paris. vente Sotheby's
Pour un exemple de l'œuvre de Georges Fouquet dans le style renaissance égyptienne, voir Les Fouquet: Bijoutiers & Joailliers à Paris 1860-1960 , par Marie-Noël de Gary, p. 88, Bague Sarabée et Bague Mouche, et p. 89, Fleur de Lotus.
L'influence de l'Égypte sur l'Occident remonte à l'époque romaine. Bien que cette influence n'ait jamais totalement disparu, elle a atteint son apogée après certains événements historiques comme la campagne de Napoléon en Égypte à la fin du XVIII e siècle et l'ouverture du canal de Suez en 1869. De tels événements ont permis d'approfondir, souvent connaissance de première main de la culture et de la mythologie égyptiennes et d'une plus grande disponibilité de sources de conception à la fois directes et indirectes.
Les artistes de l'Art Nouveau n'étaient pas à l'abri de l'attrait de l'Egypte ancienne, comme en témoignent les deux bijoux de Georges Fouquet présentés ici. Fleurs de lotus et papyrus sont plus que de simples embellissements, leurs formes courbes font partie intégrante du design. La palette de couleurs principalement turquoise et vert fait écho aux teintes souvent trouvées dans la faïence égyptienne, les scarabées et les perles. La symétrie globale de la broche et du peigne (lot 256-257)
anticipe le mouvement Art Déco qui devait éventuellement dépasser le style Art Nouveau.
1911 Georges Fouquet dans le catalogue des artistes décorateurs
Épingle de jabot en nacre, onyx et diamant, Georges Fouquet, vers 1920
Sertie de nacre dans un cadre en losange serti de diamants roses et d'onyx, la garde est composée d'onyx sculpté rehaussé de diamants roses, signée G. Fouquet, numérotée, française et de marques de créateurs.
L'épingle à jabot, l'ancêtre probable de l'épingle de cravate était constituée de 2 épingles de cravate, une de dimensions plus petites que l'autre et elles étaient reliées entre elles par une courte et fine chaine.
Bague platine, émeraude, opale, diamant et émail, Georges Fouquet, vers 1920.
Le cabochon émeraude mesure environ 11,6 sur 11,3 sur 8,8 mm., Encadré par des opales ovales, de petits diamants taille ancienne et des rayures émail noir, signé G. Fouquet, numéroté 25952.
Platine, cristal de roche et diamant, Georges Fouquet, Paris Composé de cristal de roche sculpté en forme de chevron, décoré de diamants taillés en Europe et anciens, avec marque de fabricant, numéroté 19091; vers 1930.
1920 dessin de Georges Fouquet conservé au Musée des Arts décoratifs
Le bijou des années vingt est porté vers la simplification des lignes, la sobriété du décor et ainsi répondent parfaitement au goût de l'époque. Il y a un style général "1925", mais il ne saurait y avoir un type de bijou, car chaque artiste n'obéit qu'à son inspiration. Il y a l'oeuvre de tempéraments individuels souvent très éloignés les uns des autres, dont le mérite est d'avoir assuré par leurs créations le renouveau de la joaillerie, et tracer la voie de la joaillerie contemporaine (genevieve Tixier)
Une oeuvre maitresse, a tel point qu elle se trouve au Metropolitan, The MET, est ce une pièce unique, il semblerait que celle ci fasse partie d une collection particulière ( photo Tomas Heuer)
C'est un devant de robe (1920-1925) représentant un masque Chinois Le visage est en émail les yeux et les cheveux en onyx perle et jade,l encadrement en diamants
Elle est de forme rectangulaire à pans coupés portant deux nacres grises et blanches sur une plaque d'or gris rehaussée de plaques laquées noires. Monture en or gris 750/1000°. Travail français signé G. Fouquet et numéroté. Poids brut : 27 gr. - Dimensions : 7, 6 x 3,1 cm vente étude Tajan
Bague art déco perle fine et diamant de Georges Fouquet, perle bouton brun grisde 14,8 cm de diamètre, avec diamants Signée G Fouquet N° 17653
Le boîtier rectangulaire en émail noir et bleu s'ouvre pour révéler un miroir dans le couvercle, trois compartiments à poudre et un porte-rouge à lèvres, avec un compartiment dissimulé dans le couvercle, années 1920, poinçon pour l'argent 10cm5 de long Signé Jean Fouquet, nos. 22351 et 128
Revendu par christie's
En 1923 Georges Fouquet refait sa façade et l intérieur de son magasin , il semble que le magasin de Fouquet après sa faillite ait été séparé en deux petits magasins, et en 1936 c'est Fred Samuel qui lui succédera sous la griffe "FRED" j'ai consacré un article a cet homme courageux.
Pendentif en cristal de roche dépoli, jade , lapis, diamants taille brillant émeraudes calbrées, monture en platine Photo Musée des arts décoratif 1923-1924
Dessin de 1923 georges Fouquet
Dessin du masque Chinois 1924 en collaboration avec Louis Fertey
1924
1924
1925 dessin de Jean Fouquet pour un étui à cigarettes
« Je suis joaillier, je suis le fils de Georges Fouquet », répétait Jean Fouquet, au terme de sa vie. Litanie d'un homme âgé qui n'en est pas moins révélatrice du poids de l'autorité paternelle. Son père, imposante figure qui représente la deuxième génération de cette lignée. *note 1
Vendu par un bijoutier de New York sur le site https://www.1stdibs.com
1925 Georges Fouquet Le Dessin
Le bijou réalisé en 1927 dans la revue L'Officiel
Enfin le bijou, tel que je l ai vu le 13-11-2017 chez Christie's à Genève
Pour mieux comprendre le volume, j ai pris cette photo moi-même
1925 Dessin de georges Fouquet et andré Leveillé
1925 Dessin de Georges Fouquet (RMN)
Pendentif réalisé avec une aigue Marine paru en 1925 dans le journal L' Officiel
1925 dessin de Georges Fouquet (RMN)
Ce superbe modèle est très proche du dessin ci-dessus et ce bracelet est de 1925
C'est la maison Christie's qui l a revendu en 2019
MANCHETTE ART DECO MULTI-GEM ET ÉMAIL UNIQUE, GEORGES FOUQUET
Cabochon émeraude, topazes rectangulaires orange, diamants taille unique, émail noir, or (marques françaises), 1925, circonférence intérieure 16,4 cm, signé G.Fouquet, marque de fabrique, non. 19404, étui ajusté marron G. Fouquet
Bracelet Art Deco onyx et jade, par Jean Fouquet. Photo: Christie's Images Ltd 2012
Semi-flexible, formé d'une alternance de maillons carrés en onyx et ponctué d'un cabochon de jade carré et de maillons rectangulaires en or jaune et or rose, 17 cm., monture en or, poinçons français, poids brut: 109.45 gr., vers 1925.
Signé G. Fouquet pour Georges Fouquet sur le fermoir et Jean Fouquet sur le bracelet, no. 20336
1925 Jean Fouquet
FOUQUET. Broche Art Déco rectangulaire en platine à décor géométrique. Vers 1925. Photo Tajan
La partie supérieure amatie est sertie de deux diamants coussins (TA). La partie inférieure droite délimitée par une ligne de petits diamants porte au centre un saphir ovale facetté en serti clos sur fond uni. Epingle en or. Poinçon de maître. Dans son écrin d'origine à la forme. Poids brut : 23,2 g. Dim. : 2,6 x 5,1 cm environ La broche serait de Jean Fouquet mais signée Georges la collaboration du Père et du Fils ne s'étant jamais démentie.
Photo de Jean Fouquet par Thérèse Bonney
1925 pendentif de Jean Fouquet la photo est d'une célèbre photographe Thérèse Bonney
Le dessin (ci-dessous) de cette broche a été exécuté par André Leveillé
1925 de Jean Fouquet pendentif en or gris et Citrine, à l'origine la partie supérieure était ornée d'un bandeau de platine serti de diamants fut supprimée par jean Fouquet , une chaine en or remplace le cordon de soie d'origine Photo Musée des Arts décoratifs
Bracelet art deco, rare, conçu par Adolphe Mouron réalisé par georges Fouquet
Conçu comme un large bracelet jonc géométrique, ajouré, serti de diamants taille unique et de lapis-lazuli, de corail, d'améthyste et d'aigue-marine , la moitié du bracelet dans une bordure dorée et l'autre en platine, 1925, Signé G. Fouquet, no. 19806, avec la marque du fabricant
Composé de maillons hexagonaux serties de cabochons de jadéite et de lapis-lazuli polis, encadrés d'émail bleu, alternant avec des mailles rectangulaires serties de diamants circulaires, longueur 180 mm environ, signée G. Fouquet, numérotée,et marques de fabrique, étui estampillé G. Fouquet. vente Sotheby's
Le motif en forme de croissant appliqué avec émail noir, le terminal serti de trois cabochons turquoise mesurant environ 12,6 sur 9,0 par 5,6 mm, chacun encadré par émail noir, accentué par de vieux diamants européens et coupe simple pesant environ 0,30 carat, signé G. Fouquet, numéroté 22693, ; vers 1925-1930. Vente Sotheby's
Collier
pendentif en or blanc 18 carats, cristal de roche, diamant et émail,
Georges Fouquet, France, vers 1925La
goutte de cristal de roche en forme de poire givrée surmontée d'un
capuchon en pointe de diamant, suspendue par un anneau de cristal de
roche dépoli, rehaussée d'une bordure en diamant rose bordée
d'émail noir, complétée par des perles de cristal de roche
allongées, longueur
25 pouces, marque du fabricant, vendu par Sotheby's
Motif en cristal de Roche
Le collier de perles en cristal de roche dépoli suspendu à un cerceau d'onyx noir avec des motifs géométriques , dôme en cristal de roche sculpté et givré glands terminés en perles de cristal de roche et d'onyx noir, montés en or blanc, vers 1925, Signé G. Fouquet pour Georges Fouquet
Collier jean Fouquet "Collage" Suspension d'un pendentif en cristal de roche dépoli ovale orné d'un collage de plaques géométriques en jaspe, onyx noir, corail et pierre de lune d'une chaîne à maillons serpent monté en or blanc, vers 1925, 33 ins. Signé Jean Fouquet
Jean Fouquet Pendentif 1925-1930 acier poli. Signé JEAN FOUQUET sur le pourtour
Jean Fouquet a fait ce collier en or , platine , laque noire et une superbe aigue Marine. une date précise , difficile 1925-26? Splendide pièce qui a fait souvent la couverture de livre ou d article en particulier le livre de madame Raulet
1926 Fouquet
1926 Dessin de Georges Fouquet
En 1926 c'est la fin de sa lettre adressée au grand chancelier de la Légion d Honneur, et j aime beaucoup sa dernière phrase, apparemment il est frustré de voir qu'avec toutes ses connaissances, ses etats de services civils et militaires, il obtient la même Légion d Honneur que d'autres qui n ont fait que du commerce!!!!!!!!
1927 robe de Patou bijou de Fouquet
1927 dans la revue l'Officiel bijou de Jean Fouquet
1927 Jean Fouquet
Etonnant pendentif "Obus", ou "Bombe" en cristal de roche dépoli avec attaches géométriques en or et platine, la chaine est faite avec des cylindres en cristal de roche, la monture est en or et platine aux environs de 1927. exposé le 13/11/2017 à Genève par Christie's
De forme géométrique, le diamant serti d'une plaque d'onyx rectangulaire, deux côtés et la galerie sertie de diamants taille carrée, circa 1927, taille 6, avec marque de dosage française pour platine
Signé G. Fouquet: vente Christie's
La bijou est une œuvre d'art, qu'il s'agisse d'ailleurs d'un ensemble précieux ou d'un objet de peu de
valeur. Comme toute œuvre d'art nous le situons dans le cadre de notre vie et nous le jugeons selon notre vision actuelle des choses Or, celles ci, conditionnées par les facteurs psychologiques de l'existence moderne, a évolué suivant une esthètique nouvelle qui a surpris peut-être au début, mais dont la logique triomphe On ne saurait s'étonner dès lors, de voir apparaître dans le bijou les lignes, les formes, les coloris que nous apprécions dans tous les domaines de l'art contemporain.
Pour savoir ce que doit être le bijou moderne, demandons nous ce que nous attendons de lui : Nous désirons qu'il orne le vêtement, mais pas d'une façon banale.
Nous devons tenir compte, en effet, que nous sommes à l époque de la vitesse que nous n'avons plus le temps, comme autrefois, de scruter le détail et que nous aimons par dessus tout. l'impression d harmonie que dégagent les ensembles bien équilibrés.
Il en résulte que dans la. symphonie que constitue la femme habillée, le bijou est appelé à jouer sa note particulière: - note visible et lisible d'une orchestration générale.
Il sera donc d'une certaine importance, afin que nous puissions le voir de loin, mais il ne devra pas immobiliser le regard au détriment du tout.
Ce que nous demandons au bijou c'est qu'il vienne relever l'austérité du costume, s'il s'agit d'une toilette de sport ou de ville, ou donner plus de richesse à l'ensemble s'il convient d'orner une robe du Soir.
Mais il reste entendu que dans tous les cas, le bijou devra présenter un caractère nettement personnel et être construit les lignes et les couleurs s'y balançant suivant un rythme harmonieux les volumes et les masses s'y heurtant dans une opposition voulue.
Ces considérations apparaissent clairement dans les bijoux qui illustrent cet article, ils sont de Fouquet qui, à mon sens, est un des artistes qui ont le mieux compris les aspirations de notre époque et ont dû réaliser, avec le plus de bonheur, des œuvres qui répondent à mes sentiments présents.
Chacun d'eux est conçu suivant une idée très moderne. Cela n'empêche pas Fouquet, lorsqu'il la définit, de citer Platon, ce qui prouve que la beauté véritable n`appartient pas uniquement à une époque, mais porte en soi le caractère même de l'éternité.
Ce dessin de Jean Fouquet est conservé aux Arts décoratifs de Paris il est de 1927 ,
La bague et le bracelet or et topazes sont aussi au musée des arts décoratifs, mais certains les datent de 1937 Il est vrai que le dessin du bracelet est un peu différent (corps ajouré) et que la bague et le bracelet sont dessiné en or gris, alors que la bague et le bracelet ci-dessus sont en or jaune. Peut être une réédition dix ans après?
L illustration en 1927 consacre un article à nos métiers et l intitule " Le Bijou Moderne
Deux pendules de jean Fouquet en 1927, dans la revue l'Officiel onyx et colonnes cristal dans le journal Vogue de 1927
Photo de pendule de Jean Fouquet en 1927
La Réunion des Musées Nationaux date ce dessin de 1928-1929, fions nous au journal Vogue qui le publie en 1927
12-1927 article dans la revue l'Officiel
Nous avions l' article de presse de décembre 1927 et Sotheby's a vendu la broche recemment
Broche en or blanc, citrine, améthyste, diamant et émail, attribuée à Jean Fouquet.
De conception géométrique, centrée par cinq citrines carrées, encadrées par des diamants taille unique pesant environ 0,95 carat, la frontière appliquée avec de l'émail turquoise, accentué aux coins par des motifs circulaires, sertie d'améthystes triangulaires, non signé, attribué à Jean Fouquet; vers 1927.
Couverture de la revue l officiel en 1927 consacrée à Jean Fouquet
A l intérieur du journal de 12-1927 début de l article
Broche en or jaune de jean Fouquet eu or jaune et or gris cristal de Roche onyx, et laque .Photo T Heuer
Très beau bracelet manchette en platine et émail noir de Jean Fouquet dans la revue Mobilier et décoration en 1927
1927 Pendentif argent vert et rouge à gauche, pendentif platine mat, email vert et émail noir
1927
Et de savourer l'article de l époque 1927 ou le journaliste écrit:
D'un art encore plus hardi, sont les bijoux de Georges et Jean Fouquet, qui correspondent à un goût de somptuosité cossue, qui, s'est abattu depuis quelques années sur la joaillerie et ou je verrais apparaître, pour mon compte, l'influence discutable du dancing, du jazz-band et des célébrités tapageuses, telle Joséphine Baker. Ce qui peut sauver des pièces de ce genre, outre l'amour de la mode, c'est le goût de la tenue, la perfection technique, toutes qualités que possèdent parfaitement MM. Fouquet.
1928 Coffret en laque et requin de chine "Galuchat?"
1928 dessin de bague de Jean Fouquet
1928 dessin de bracelet de jean Fouquet RMN
Avril 1928
Pauline Simmons.
Fouquet devient membre de l'UAM et même membre très actif il déclare:
"Le bijou doit être composé de masses lisibles de loin, la miniature est haissable. L industrie nous fournit en grande série des articles utiles, séduisants, précis. La Joaillerie et l Orfèvrerie sont tenus à employer des procédés de fabrication essentiellement Archaiques. La production en est limitée. Bijouterie et pièces d'Orfèvrerie doivent constituer des oeuvres d'art tout en répondant aux mêmes besoins que les articles industriels" Jean Fouquet
Necessaire de beauté à compartiments en argent, vermeil et laque noire et rouge, numéroté 23373 aux environs de 1930
On peut rappeler que Jean Fouquet était membre de l'AEAR (association des étudiants et artistes Révolutionnaires , a cette époque vers 1928 il se lie d' amitié avec le corbusier (qui sera 10 ans plus tard un grand admirateur de Pétain)
1929 dans la revue l'Officiel, bijoux de Jean Fouquet, le bracelet est en or et onyx, la bague de gauche jade et platine, au centre le pendentif platine et émail, la chevaliére a droite jade onyx et platine.
Cette bague publié dans la page "Bijoux de Sport" ci-dessus, avait déjà été publiée en 1928 dans la revue l officiel.
Quand Jean Fouquet expose en 1930 au premier salon , au pavillon de Marsan, il expose plusieurs bijoux, mais les réactions sont mitigées comme par exemple Marcel Eahar qui écrit dans l'Art et industrie de 1932 "les roulements à billes montés sur des bras de femmes" Il ajoutera "Messieurs Fouquet et Templier devraient chercher d'autres inspirations"
Bijoux de Georges Fouquet dans la revue Vogue
1929 madame Jean Lassalle porte des bijoux de georges Fouquet dans la revue Vogue
1929 Une grande exposition eut lieu au Musée Galliera et le président de l exposition fut Georges Fouquet il tira un bilan des années 1925 à 1929 et je trouve sa façon de voir les choses vaut la peine d'être relatée. Et pour ceux qui ne connaitraient ses photos de l exposition Galliera parues dans le Figaro!!!
"l 'Exposition des
Arts Décoratifs de 1925 a marqué une étape de
l'évolution de l'Art Décoratif dans tous les domaines Elle a eu le
grand mérite, entre autres, de permettre au public de se familiariser
avec les formules nouvelles.
Après le grand
succès qu'y ont obtenu nos industries, il nous a semblé
intéressant, à cinq années de date, de montrer aux amateurs
français et étrangers que si l'Art
Décoratif dans son ensemble a évolué, les joailliers ne s'étaient
pas tenus à l'écart du mouvement général.
Avec la vie moderne
et ses exigences il ne peut plus être question d'avoir des bijoux avec des
petits nœuds Louis XVI ou des ornementations empruntées à d’autres époques.
La caractéristique
de la vie actuelle est la vitesse.
ll faut que la
composition d’un bijou soit vivement comprise, et celui-ci doit
donc être conçu avec des lignes simples, dépourvu de toute
mièvrerie et de tout détail superflu. ll doit avoir comme point de
départ un principe de construction où se manifeste le rythme
harmonieux des proportions, des masses et des coloris.
Tous ceux qui créent
des modèles de bijoux comprennent aujourd'hui ces règles primordiales du décor de la toilette féminine, et on pourra voir au
Musée Galliera l'application affirmée de ces tendances .
Tout bijou, doit
comporter une idée dans sa conception aussi bien pour celui fait
d’une pierre seule, fût-elle de grand prix, que pour celui
composé d'un ensemble de pierreries. ll ne doit pas donner
l'impression d'un insigne de société par l'uniformité répétée
de sa monture : il doit au contraire être empreint d'une note
personnelle.
Toute femme ne peut
porter indifféremment le même bijou : celui-ci doit s'adapter en
quelque sorte à la personne elle-même, selon sa taille, son teint,
selon l'ambiance dans laquelle elle se meut.
Un bijou ayant cette
caractéristique fait aussi bien bon honneur à celle qui le porte
qu'à celle qui a su le choisir, et qu'à celui qui l'a conçu et
exécuté.
Il faut laisser à
ceux qui veulent faire étalage d'une fortune nouvellement acquise
le mauvais goût d'exposer ostensiblement leurs nouvelles richesses.
Mais les vrais ,amateurs comprennent tout le charme d’avoir un
objet qui reflète une recherche, une création. quelle 'que soit la
valeur des
pierres qui le
composent; et il ne doit pas être la seule représentation d'un
échange d'un nombre plus ou moins élevé de billets de banque.
Nous constatons, du
reste, depuis quelques années une évolution très caractérisée
dans ce sens, évolution qui ne semble que s'affirmer de plus en
plus.
Paris possède une
pléiade d'artistes tout prêts et très qualifiés pour composer les
pièces empreintes de note artistique ; nos ouvriers sont des
techniciens parfaits et avec de tels éléments de coopération nous
réalisons des bijoux qui ne se rencontrent en aucun pays dans le
Monde. C’est à paris qu'on vient chercher les bijoux de goût, ce
n'est qu'à Paris qu'on peut les y trouver.
Cette suprématie de
nos deux industries, nous devons l'affirmer et nous devons de temps
en temps, à des dates fixes, faire une Manifestation d’art comme
celle qui est actuellement au Musée Galliera. Le public et tous ceux
que les bijoux intéressent y verront les nouveautés conçues et
réalisées, et ils y trouveront aussi les "tendances ".
Nos créations
appréciées et consacrées par nos élégantes sont recherchées de
l'étranger, où elles vont diffuser la culture et la pensée
françaises, faisant de la propagande à l'égal des autres
productions de l'esprit.
ll est incontestable
que dans quelques centaine d'années nos bijoux seront recherchés pour les
Collections et pour les Musées où ils auront leur place.
Nous voyons les
amateurs s'intéresser déjà aux créations de l'époque de 1900, et rechercher, dès maintenant, à ce premier tiers du XXe siècle, des
pièces exécutées à cette époque qui a vu donner le premier coup
de pioche à tous ces vieux errements, époque qui fut le berceau de
ce renouvellement de l'Art appliqué. Ceci n'est-il pas
pour nous rendre rêveurs
Georges FOUQUET,
Président de
l'Exposition.
De même, ce mannequin porte aussi en 1929 dans Vogue des bijoux de Fouquet
En janvier 1929 Arletty fait la une de l Officiel avec des bijoux de Georges Fouquet
Assemblée générale de l'U.A.M. en janvier 1929
,Bracelet
en jadéite et saphir rose, Georges Fouquet, vers 1930 revendu par Sotheby's
Composé
de deux plaques octogonales de forme bombée, une sertie de cabochons
en jadéite polie, alternant avec des mailles serties de saphirs
roses ovales et coussin, d' environ
170mm, signée G. Fouquet, , étui estampillé G Fouquet.
Platine,
cristal de roche et diamant, Georges Fouquet, Paris
Composé
de cristal de roche sculpté en forme de chevron, décoré de diamants tailles anciennes taillés en Europe , avec
marque de fabricant, numéroté 19091; vers 1930.
Dommage Sotheby's n a pas expliqué comment le bijou était porté! Une chaine? un collier or?
1930 dessin de georges Fouquet
Jean Fouquet déclara : « Un bijou doit être composé de masses lisibles de loin" .
Il explique ses idées ainsi "Les objets entrevus à 120 à l'heure se déforment et ne nous apparaissent que par leur volume utile. Les rythmes ultrarapides ou bien très ralentis des images sur l?écran bouleversent nos perceptions visuelles.Aujourd'hui nous sommes habitués à lire vite. » Aussi, pour qu'un joyau soit capté d'un regard, il faut bannir de sa composition tout décor, toute surcharge, toute mièvrerie, complications inutiles. L'artiste opte pour les plans simples, le triangle, le demicercle, la pyramide. À dessiner une broche, il joue des lignes brisées, des figures géométriques découpées. Construction cubiste, il associe un motif de forme ronde, ainsi un anneau de jade, à un plan rectangulaire qu'il trouve dans une plaque de métal émaillé. Admirable « de loin », le bracelet manchette, à l?évidence, l'inspire. Ses bagues sont massives. « Ce jeune artiste a pensé, justement que la main féminine qui maintient le volant de l'auto ne saurait s'orner d'une bague trop fragile. » Note N°1
1930 Georges Fouquet photo RMN
1930 Jean Fouquet, revendu par Christie's
Paire de clips de revers en argent rhodié stylisés chacun d’une corne laquée noire, coupée de bandeaux flammés ondulés sertis de diamants taillés à l’ancienne, à l’amortissement l’un d’eux plus importants, les systèmes gravés de feuilles et d’un décor semblable (petits manque). Signés J. par Jean Fouquet vendu par Maitre Fraysse
Jean FOUQUET (1899-1994) Bague chevalière en or jaune (c. 1930) ornementée au centre, d'une plaquette rectangulaire cintrée de lapis-lazuli et épaulements latéraux en plaquettes façon jade. Signée Jean Fouquet. Poids brut : 12,5 g
Remarquez la signature
Broche or diamants et citrines de jean Fouquet chez leslie Hindman :https://lesliehindman.zendesk.com
1930, boite à cigarettes de Jean Fouquet
En 1930 dans le journal Vogue, les bijoux sont de Georges Fouquet
Pendentif en or blanc, diamant et émail, Jean Fouquet, France, vers 1930.
Plaque rectangulaire en or blanc poli, centre bombé serti d'un diamant vieille mine, diamants taille ancienne et taille rose pesant environ 5,00 carats, rehaussés d'une bande d'or blanc ondulé bordée de bandes d'émail noir, signée Jean Fouquet, numérotée 22555. crochets de suspension plus tard ajoutés.
Poignée angulaire avec incrustation en or rose stylisée avec diamants au-dessus d'un
manche en bois dur de 85 cm de hauteur, poignée de ( 8 cm.) De long vente Christie's
Bague en platine et or ,calcédoine
ambrée jadéite ,conservé par le Victoria et Albert Muséum
Poids du diamant: 3.30 cts exécutée vers 1935 Signée Jean Fouquet Poids brut: 9.69 g
Dessins de georges Fouquet conservés au musée des arts décoratifs Photo RMN
Le 7/02/1936 l'affaire de la rue Royale est mise en liquidation. La crise de 1929? peut être! indirectement, je pense que c'est plus la faillite de Lyon Alemand qui a causé toutes ces faillites dans notre profession y compris celle de Fouquet voir : https://www.xn--bijouxetpierresprcieuses-rfc.com/2011/09/la-faillite-du-comptoir-lyon-alemand-et.html
1936-1937 Georges Fouquet et Lambert Rucki
1936-1937 Georges Fouquet et Lambert Rucki
Dessin de Lambert Rucki pour georges Fouquet en 1936-1937
Broche executée par Fouquet conservée au musée des arts décoratifs
une pancarte, apposée à l'intérieur de la vitrine du joaillier, indique une nouvelle adresse : 3, rue de Cérisoles, Paris 8e ; celle de la rue Royale n'existe plus.
3 rue des Cerisolles Paris
Mais dans cette vitrine de l exposition de 1937 on peut voir de nombreuses pièces maitresses dont ce fameux bracelet ci dessous.
Bague en émail et quartz, G. Fouquet, années 50
Sertie d'une plaque carrée en quartz aventurine, aux épaules décorées d'émail orange, taille K, signée G. Fouquet, indistinctement signée , poinçons français et marque de fabrique, étui ajusté à la bague estampillé G. Fouquet
" Nous voici dans l'après-guerre ; l'artiste, courageux, s'est refusé à travailler durant l'Occupation. Il milite encore. Il a rejoint le groupe « Décoration » du Front national des arts et signe l?éditorial deson premier bulletin. Un organisme agissant sous la direction du Général de Gaulle et qui veut rendre à la France « sa grandeur, son rang, son rayonnement dans le monde ». En matière de style, l'heure n'est plus à la rigueur géométrique. Les formes se font galbées. Le bijoutier travaille l'or en filigrane, pour économiser le métal sans doute. Les fils d'or qui s'enroulent, s'entrelacent, enserrent, parfois, de petites pierres de couleur, fines ou précieuses. Une collection de clips et bagues baptisée « Tourbillon ». Toujours actif, toujours engagé, en 1951, Jean Fouquet participe à l'exposition
« Preuves » à la galerie Bernheim-Jeune à Paris, avec Hélène Henry, créatrice de textiles, Alexandre Noll, sculpteur de meubles en bois, l'orfèvre Tétard Frères, le verrier André Thuret et d'autres. Tous sont disposés à démontrer que leurs objets, à qualité égale d'exécution, peuvent s'adapter à différents
budgets. " * Note N°1
Une pièce unique de Jean Fouquet 1936-1937: Le
bracelet design en argent martelé, sur le haut comme un visage
stylisé avec un masque d'or, la bague est de conception similaire, bracelet circonférence intérieure 16,5 cm, Bracelet
signé Jean Fouquet, bague avec marque de créateur pour Charles
Girard Créé d'après un dessin de Jean Lambert-Rucki
(1888-1967)
Provenance Bague Madeleine
Fouquet Michel Perinet
Christie's Genève le 11-11-2017 veuillez m excuser j ai raté ma profondeur de champ pour la bague
29-11-1938 dessin de bague tres connue de Jean Fouquet photo RMN
1940 Jean Fouquet
Tandis que Georges occupe une position honorifique, en tant que président de la section bijouterie-joaillerie, pour la classe 55, Jean Fouquet expose dans la catégorie artistes décorateurs. À l'occasion de cette manifestation, l?État
français lui commande cinq bijoux, dont les admirables parures, composées d'un bracelet et d'une bague, l'une ornée d'améthystes et pierres de lune, l'autre sertie de topazes. Jean continue, en effet, à signer des pièces qui sont fabriquées par divers ateliers, dont celui de Louis Fertey, ancien collaborateur de la maison. Nous voici dans l'après-guerre ; l'artiste, courageux, s'est refusé à travailler durant l'Occupation. Il milite encore. Il a rejoint le groupe « Décoration » du Front national des arts et signe l'éditorial.
Après la Guerre Jean Fouquet a toujours des clients privés, les bijoux seront fabriqués par Charles et Pierre Fertey le fils et le petit fils de l ancien chef d'atelier de Georges Fouquet
Bague en émail et quartz, G. Fouquet, années 50
Sertie d'une plaque carrée en quartz aventurine, aux épaules décorées d'émail orange, taille K, signée G. Fouquet, indistinctement signée , poinçons français et marque de fabrique, étui ajusté à la bague estampillé G. Fouquet
" Nous voici dans l'après-guerre ; l'artiste, courageux, s'est refusé à travailler durant l'Occupation. Il milite encore. Il a rejoint le groupe « Décoration » du Front national des arts et signe l?éditorial deson premier bulletin. Un organisme agissant sous la direction du Général de Gaulle et qui veut rendre à la France « sa grandeur, son rang, son rayonnement dans le monde ». En matière de style, l'heure n'est plus à la rigueur géométrique. Les formes se font galbées. Le bijoutier travaille l'or en filigrane, pour économiser le métal sans doute. Les fils d'or qui s'enroulent, s'entrelacent, enserrent, parfois, de petites pierres de couleur, fines ou précieuses. Une collection de clips et bagues baptisée « Tourbillon ». Toujours actif, toujours engagé, en 1951, Jean Fouquet participe à l'exposition
« Preuves » à la galerie Bernheim-Jeune à Paris, avec Hélène Henry, créatrice de textiles, Alexandre Noll, sculpteur de meubles en bois, l'orfèvre Tétard Frères, le verrier André Thuret et d'autres. Tous sont disposés à démontrer que leurs objets, à qualité égale d'exécution, peuvent s'adapter à différents
budgets. " * Note N°1
1950 dessin d une broche de Jean Fouquet conservé au musée des arts décoratifs, cette broche et celles qui vont suivre sont typiques du travail des années 1950, un travail en "Fils" ce travail ne supportait pas de retouches, en effet une marque ou autre défaut ne pouvait se limer, se "rattraper"
Broche vendue par Artcurial
Broche vendue par Aguttes
1950 jean Fouquet
De l émail plique à jour sur des bijoux en forme de feuilles, de palmettes, des bagues et c'est l ancien élève de Tourrette l émailleur Gaston Richet qui travaillera avec lui
Broche des années . 50 Broche stylisant une corne marine, en or jaune à décor d'émaux polychromes bleu et vert, sertie de petits diamants. Signée Jean FOUQUET. Ecrin d'origine.
Haut. : 5,2 cm Poids brut : 12,4 g vente Maison ArtcurialJEAN FOUQUET Bague A spatule filetée en or jaune 18k (750) ornée d'un rubis entre deux diamants taillés à l'ancienne Signée Jean Fouquet Tour de doigt: 47, Poids brut: 7.19 g
JEAN FOUQUET (1899-1994) Bague en platine (950) et or jaune 18k (750), à deux spatules serties de diamants taillés à l'ancienne, encadrant deux diamants plus importants, épaulés de diamants baguettes Vers 1950 Signée Jean Fouquet Poids brut: 16.08 g
Collier
à maillons interchangeables en or, Jean Fouquet, Composé
de deux segments de maillons fantaisistes interchangeables, le
collier chevron et forme arc articulée longueur 8 pouces, signé
Jean Fouquet, avec marque de fabricant; vers 1955-1958;
Dessins de fermoir de sac de Jean Fouquet Photo RMN
Dessin de boite a cigarettes Photo RMN
Dessin pour etui à cigarette Jean Fouquet Photo RMN
Jean Fouquet disparait en 1984 , au moment ou les Arts Décoratifs lui rendent un bel hommage
1984 le Musée des arts décoratifs leurs font une belle rétrospective .
*note 1:Biographie extraite du catalogue "Bijou Art déco et avant-garde", Les Arts décoratifs; Norma Editions, 2009, p.
148-159
J ai du oublier des évènements, j'espère que vous ne m en tiendrez pas rigueur!
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