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J ai en mémoire ce conflit récent entre des ouvriers de chez Cartier venus de Reims jusqu'au 13 rue de la Paix, pour demander des augmentations .
J ai réfléchi sur les causes de cette grève assez classique, des ouvriers comparent les super bénéfices de leurs employeurs avec leurs salaires, et je me suis souvent demandé "comment les choses se passaient autrefois dans nos métiers?" Souvent au cours de mes recherches, j ai trouvé des informations sur le travail des femmes au XIX eme . Mais dans ces métiers aux petites structures , y avait il des syndicats? Avions nous une profession plus sage que les autres? De quand date cette forme de protestation? la grève!
Le Papyrus qui relate la grève et la statue de Ramses
Les hommes et femmes qui travaillaient sur ce site il y a plus de 3000 ans n'étaient pas lapidaires en diamants mais presque , ils façonnaient et taillaient des pierres pour la Nécropole Royale, dans la Vallée des Rois.
Sous Ramsès III ces ouvriers de Deir-el-Médineh se mirent en grève, la plus ancienne grève que l' histoire connaissent, et il reste un Papyrus écrit par un scribe qui nous relate le pourquoi. Il est conservé à Turin.
Les ravitaillements, qui constituent les salaires, tardent à être distribués par les fonctionnaires royaux. En plus de ces retards, les ouvriers se plaignent aussi de la mauvaise qualité des rations alimentaires
" si nous en sommes arrivés à ce point, c'est à cause de la faim et de la soif ; il n'y a plus de vêtements, ni d'onguents, ni de poissons, ni de légumes; écrivez au pharaon, notre bon seigneur, à ce propos, et écrivez au vizir, notre supérieur, pour que les provisions nous soient données ».
Ces ouvriers pour montrer leur désarroi et leur colère vont faire grève et occupent des bâtiments administratifs et des temples, pour en bloquer l'activité.
Ils obtinrent satisfaction.......
Il faudra attendre 1830 pour s'apercevoir que la réduction du temps de travail devient une revendication syndicale. La journée de douze heures donne lieu à de nombreuses luttes sociales dès les années 1830. A cette époque, on travaille quinze à dix-sept heures par jour. Les rapports médicaux révèlent que ces effroyables conditions de travail sont à l'origine d'une morbidité importante, en particulier chez les femmes et les enfants.
Felix Philippoteaux Épisode de la Révolution de 1848 : Lamartine repoussant le drapeau rouge à l’Hôtel de Ville, le 25 février 1848
Un décret de 1848 fixe, pour la première fois, la journée de travail à douze heures. Pourquoi 1848?
La révolution française de 1848 est la troisième révolution française après 1789 et 1830, elle se déroule à Paris du 22 au 25 fevrier 1848
Sous l'impulsion des libéraux et des républicains, le peuple de Paris, à la suite d'une fusillade, se soulève à nouveau et parvient à prendre le contrôle de la capitale.Louis Philippe refusant de faire tirer sur les Parisiens, est donc contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d Orléans
Le même jour, dès 15 heures, la seconde république est proclamée par par le poète Lamartine entouré des révolutionnaires parisiens. C'est la fin de la Monarchie de Juillet. Un décret de 1848 fixe, pour la première fois, la journée de travail à douze heures. Mais ce verrou va rapidement sauter sous les coups de boutoirs des dogmes libéraux qui condamnent l'intervention de l'Etat. Le patronat impose l'allongement de la durée du travail sous le second Empire, alors que le pays s'industrialise de façon intensive. L'historien P. Pierrard rapporte ces propos tenus par un patron du textile à l'adresse d'un inspecteur des fabriques : " La science économique veut que l'homme, dut-il y périr, doit toujours suivre le rythme de la machine qui, elle-même, pour assurer la prospérité, ne doit jamais s'arrêter. "
En mai 1874, une loi prévoit des réformes et de nouvelles règles en ce qui concerne les conditions de travail des enfants et des femmes. Désormais, il est interdit d’employer un enfant de moins de 12 ans, sauf cas exceptionnel.
D’autre part, les femmes et les mineurs seront dispensés de travailler le dimanche ainsi que les jours fériés et leur journée de travail sera limitée à 12 heures. Une loi créant l'inspection du travail interdisant le travail des enfants de moins de douze ans, avec une limite à 6 heures par jour.
À la fin du 18 ème et au début du 19eme siècle la durée de la journée de travail d'un ouvrier est de plus de 10 h dans la plupart des pays industrialisés : les registres indiquent que les cadences peuvent atteindre 12 à 16 heures par jour, souvent six jours par semaine. Les avancées techniques du début du capitalisme et les stimulants coloniaux comme le Café le Thé ou le Sucre ont rendu possible un travail de 70 heures par semaine et par personne. Elle peut également aller jusqu'à 12 ou 14 heures pour les employés de boutique
D un pays à l' autre les informations commençaient a circuler à la fin du XIX ème siècle, ce siècle qui connut l'industrialisation; la démocratisation, le nationalisme.
En 1891 il fut inscrit dans les statuts des organisations d'ouvriers diamantaires d'Amsterdam, non seulement dans la grande "organisation générale administrée par des socialistes, mais aussi dans les organisations religieuses (qui sont, par exception, des organisations sérieuses et fidèles à la cause ouvrière), un article défendant à leurs membres de travailler avec des collègues non organisés.
Il faudra attendre 1830 pour s'apercevoir que la réduction du temps de travail devient une revendication syndicale. La journée de douze heures donne lieu à de nombreuses luttes sociales dès les années 1830. A cette époque, on travaille quinze à dix-sept heures par jour. Les rapports médicaux révèlent que ces effroyables conditions de travail sont à l'origine d'une morbidité importante, en particulier chez les femmes et les enfants.
Felix Philippoteaux Épisode de la Révolution de 1848 : Lamartine repoussant le drapeau rouge à l’Hôtel de Ville, le 25 février 1848
Un décret de 1848 fixe, pour la première fois, la journée de travail à douze heures. Pourquoi 1848?
La révolution française de 1848 est la troisième révolution française après 1789 et 1830, elle se déroule à Paris du 22 au 25 fevrier 1848
Sous l'impulsion des libéraux et des républicains, le peuple de Paris, à la suite d'une fusillade, se soulève à nouveau et parvient à prendre le contrôle de la capitale.Louis Philippe refusant de faire tirer sur les Parisiens, est donc contraint d'abdiquer en faveur de son petit-fils, Philippe d Orléans
Le même jour, dès 15 heures, la seconde république est proclamée par par le poète Lamartine entouré des révolutionnaires parisiens. C'est la fin de la Monarchie de Juillet. Un décret de 1848 fixe, pour la première fois, la journée de travail à douze heures. Mais ce verrou va rapidement sauter sous les coups de boutoirs des dogmes libéraux qui condamnent l'intervention de l'Etat. Le patronat impose l'allongement de la durée du travail sous le second Empire, alors que le pays s'industrialise de façon intensive. L'historien P. Pierrard rapporte ces propos tenus par un patron du textile à l'adresse d'un inspecteur des fabriques : " La science économique veut que l'homme, dut-il y périr, doit toujours suivre le rythme de la machine qui, elle-même, pour assurer la prospérité, ne doit jamais s'arrêter. "
Les enfants au travail
En mai 1874, une loi prévoit des réformes et de nouvelles règles en ce qui concerne les conditions de travail des enfants et des femmes. Désormais, il est interdit d’employer un enfant de moins de 12 ans, sauf cas exceptionnel.
D’autre part, les femmes et les mineurs seront dispensés de travailler le dimanche ainsi que les jours fériés et leur journée de travail sera limitée à 12 heures. Une loi créant l'inspection du travail interdisant le travail des enfants de moins de douze ans, avec une limite à 6 heures par jour.
À la fin du 18 ème et au début du 19eme siècle la durée de la journée de travail d'un ouvrier est de plus de 10 h dans la plupart des pays industrialisés : les registres indiquent que les cadences peuvent atteindre 12 à 16 heures par jour, souvent six jours par semaine. Les avancées techniques du début du capitalisme et les stimulants coloniaux comme le Café le Thé ou le Sucre ont rendu possible un travail de 70 heures par semaine et par personne. Elle peut également aller jusqu'à 12 ou 14 heures pour les employés de boutique
D un pays à l' autre les informations commençaient a circuler à la fin du XIX ème siècle, ce siècle qui connut l'industrialisation; la démocratisation, le nationalisme.
En 1891 il fut inscrit dans les statuts des organisations d'ouvriers diamantaires d'Amsterdam, non seulement dans la grande "organisation générale administrée par des socialistes, mais aussi dans les organisations religieuses (qui sont, par exception, des organisations sérieuses et fidèles à la cause ouvrière), un article défendant à leurs membres de travailler avec des collègues non organisés.
Plus près de nous en 1892;
Les Diamantaires Français commençaient à s'organiser
Malgré la grogne cet article fut maintenu fermement par tous les organisés,
1897 Journal "Le Radical"
En 1897 une très grande grève qui fera tache d huile dans tous le métier en Europe, se déclara
a cause d'un conflit avec une maison de joaillerie, la maison Asscher.(la maison qui tailla le Cullinan) Les organisations proclamèrent la grève contre ce patron et après un certain temps, elles eurent gain de cause.(Voir pour Asscher un texte en fin d article)
Dans le journal le Temps de 1897, on ne parle que d 'Anvers et Amsterdam, mais les diamantaires français observent.
la Société des joailliers, qui connaît depuis sept ans l'existence de l'article, s'occupa elle aussi de la question et exigea que l'organisation des diamantaires enlevât l'article de ses statuts.
Le but des joailliers était clair. Il y a, depuis le commencement de la guerre sud-africaine, un terrible malaise dans \n joaillerie parce que la plus grande partie de matière première doit venir de Kimberley, où on ne peut travailler depuis longtemps que très irrégulièrement. Le chômage et par conséquent la misère ont été terribles parmi les ouvriers et c'est ce moment qui a paru propice aux patrons pour écraser l'organisation ouvrière.La Fédération patronale des diamantaires tint une réunion dans le palais de l'industrie, où 400 membres étaient présents, et, après un débat solennel, on vota sur la revendication des joailliers. 491 voix furent pour et 3.275 contre. Les patrons joailliers avaient déclaré que, si les organisations refusaient d'accéder à leurs ordres, ils ne donneraient d'ouvrage qu'après avoir obtenu satisfaction. On avait donc à attendre un lockout général : c'est ce qui arriva. Les joailliers le votèrent, mais ils résolurent de ne publier cette résolution qu'après quelques temps, lorsque l'ouvrage en cours serait fini.Mais les organisations ouvrières prirent l'offensive et le 2 janvier,' à midi, toutes les organisations proclamaient la grève pour tous les ouvriers travaillant pour des membres de la société des joailliers, c'est-à-dire presque tous les patrons diamantaires d'Amsterdam, il y a 700 (sur 8 à 900) ouvriers diamantaires, qui sont dans la rue.
En 1899 le "Petit Parisien" observe que des grèves sont en cours en France
La plupart de ces ouvriers sont des juifs; il y a un syndicat religieux de juifs, un de catholiques et un de calvinistes, qui ont ensemble environ 1.500 membres ; le syndicat général, administré par des socialistes, compte 6.500 membres. Il n'y a environ que 1,000 diamantaires non organisés à Amsterdam, la plupart sont des gens qui ont été chassés de leurs organisations, et qui ne constituent aucun danger pour l'ensemble des ouvriers diamantaires. En 1895, les ouvriers diamantaires d' Amsterdam avaient soutenu une lutte de 4 mois, dont 16 semaines sans toucher un centime de secours.
En 1900 c'est dans la "Dépêche Tunisienne" qu' on peut trouver un article relatant la reprise des grèves.
En France personne ne prend garde.
Pourtant le jeune député Millerand fait accepter une loi du 30 mars 1900, elle limite la journée de travail à dix heures soit 70 heures par semaine et en fixant l'application progressive sur un délai de quatre ans.La limitation du temps de travail concerne pour la première fois toute la population.
Fonctionnant par paliers, la limitation horaire absolue est de onze heures par jour.
Par ailleurs, on s’oriente vers une réglementation du travail qui n’est plus unilatérale mais qui inclut les syndicats dans les négociations.
Millerand a l extrême gauche au début de sa carrière finira président du conseil, à droite
1903, pourtant , Le Petit Parisien fait état d une grève des bijoutiers d'art? Les bijoutiers d'art par exemple en 1907, des noms très intéressants
La revue socialiste de 1905 nous rappelle que les Belges se manifestent encore.
L intransigeant de 1905 montre que les Français sont toujours dans la contestation
Mais en 1906, le patronat n'applique rien , les diamantaires s'impatientent alors que l'ensemble des salariés va bénéficier d'un progrès considérable pour l'époque:
la
loi institue pour la première fois un jour de repos hebdomadaire
obligatoire, le dimanche.
1906 les ouvriers de Saint Claude vont tenir une grève de huit mois, la ville est en état de siège, c'est une petite ville mais 400 gendarmes y sont envoyés. Les grevistes sont explusés de la Bourse du travail« Henri Ponard s’adresse aux ouvriers : “On nous chasse ? Possédons nos locaux !” C’est ainsi que naît l’idée de la maison du peuple, qui sera finalement inaugurée en 1910 »,
A saint Claude dans le jura , la taille de diamant était a l instar de l horlogerie une industrie idéale car les ouvriers pouvaient travailler les mois d hiver chez eux, avant l'électricité , la force motrice était l'eau, les diamantaires étaient situés près des cours d eau à fort débit car les meules demandaient beaucoup d'énergie alors que les lapidaires se situaient au bord de rivières a plus faible débit. Mais cette industrie isolait l ouvrier qui se trouvait a la merci du patron.
Des coopératives de diamantaires se développèrent à Saint Claude
Saint Claude Jura coopérative des diamantaires
1906 les ouvriers de Saint Claude vont tenir une grève de huit mois, la ville est en état de siège, c'est une petite ville mais 400 gendarmes y sont envoyés. Les grevistes sont explusés de la Bourse du travail« Henri Ponard s’adresse aux ouvriers : “On nous chasse ? Possédons nos locaux !” C’est ainsi que naît l’idée de la maison du peuple, qui sera finalement inaugurée en 1910 »,
Alors arrive 1907 et des grèves très importantes:le journal "Les
temps Nouveaux " l expliquent si bien ....
LES GRÈVES PARIS Dans la Bijouterie. - Les ouvriers de la bijouterie-imitation et petit bronze, réclament la journée de 9 heures et 50 0/0 d'augmentation sur les heures supplémentaires. Les syndicats patronaux ayant refusé d'entrer en pourparlers avec le syndicat ouvrier, la grève a été déclarée dans cette spécialité de la bijouterie.
Mais, à l'exemple des ouvriers gainiers, qui vinrent à bout des résistances patronales en déclarant la grève par maison, au lieu d'une grève généralisée à toutes les maisons ; les bijoutiers emploient la même tactique, et déjà des résultats favorables sont obtenus.
A mesure qu'une maison cède, le travail reprend, et la mise-bas s'opère dans une autre.
Cette tactique de grève, qui donne actuellement d'excellents résultats, se heurtera certainement un jour contre la coalition patronale.
Lorsque les maisons continuant à travailler, consentiront à exécuter les commandes des maisons frappées par la grève, cette méthode n'aura plus autant d'efficacité, mais, en ce moment, elle est féconde en résultats, et les bijoutiers s'y tiennent.
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Mars 1907, on tirait encore sur les grévistes cette époque et si ce n est un joaillier, c'est un docker que l on enterre tombé d une balle dans la tête lors de manifestation.
1907 les horlogers se joignent aux mouvements vous pouvez voir sur cette carte postale d un atelier qui fabrique des boites de montre qu'il y a femmes et enfants au travail
1907 le mouvement grandit
La grève des horlogers
1907 statistiques gouvernementales, les grèves des métaux fin augmentation de 1Frs pour les hommes et de 25 à 40 centimes pour les femmes
Ce fut quand même la profession des métaux fins qui eut le plus gros pourcentage de grévistes
Vint le 1 er mai 1907 avec la revendication des 8 heures de travail
Il n'y eut pas que Nemours, Paris, Saint Claude a accueillir des diamantaires par exemple en 1921 dans l'Univers Israélite
La taillerie de diamants Asscher.Vendredi dernier, comme nous annoncions la promotion de M. Joseph Asscher dans la Légion d'honneur, le nouvel officier inaugurait, avec son frère M. Louis Asscher, la taillerie de diamants qu'ils ont créée à Versailles. Les journaux ont longuement parlé de cette inauguration, à laquelle assistaient le ministre du Travail et de nombreuses personnalités du monde politique et commercial. M. le grand-rabbin de France était parmi les invités.
Nous n'avons pas la prétention d'ajouter à la propagande de la grande presse. Disons cependant qu'à côté des discours officiels, le chéhéhéyanou de M. le grand-rabbin n'eût pas été déplacé. L'industrie que MM. Asscher introduisent en France est florissante à Amsterdam et à Anvers ; elle y a dû en grande partie son essor et sa prospérité aux juifs, à ceux d'Espagne depuis la fin du XVIe siècle, à ceux de Pologne depuis la fin du XIXe siècle. Spinoza, s'il ne taillait pas des diamants, polissait des verres. Si un nouveau Spinoza pouvait sortir de Versailles !
Zangwill a remarqué que ce trait de la vie de Spinoza « le mettait de pair avec les grands rabbis du Talmud », qui tenaient aussi à gagner leur vie par un travail manuel. Ce qui apparenterait plutôt MM. Asscher avec le judaïsme, c'est leur souci d'assurer à leurs ouvriers le confort, l'agrément et comme la joie du travail. Cette préoccupation philanthropique est la meilleure des propagandes pour la question sociale. et pour la question juive.
Il y a quelques semaines, un professeur de l'Université de Leyde a fait une conférence sur le péril juif, au grand scandale du public néerlandais, pour qui l'antisémitisme est un produit inconnu. Un membre de la communauté israélite d'Amsterdam, M. Asscher - sans doute un parent de nos diamantaires — a lancé un défi au professeur ; les arguments ne lui manqueront pas, pris dans la plus récente actualité.
A ce sujet je vous conseille de visiter le site de Monsieur Eric Hamers Son arrière-grand-père, Adrianus Hamers, venu de Hollande en 1898, a formé le personnel de ce qui était alors, à Versailles, la plus importante taillerie de diamants de France.
Dans "l'Echo Annamite" de 1926 au mois de décembre
1927 La "Révolution Prolétarienne
15-06-1927 la nouvelle revue socialiste 106 jours de grève a Saint Claude
Saint Claude dans le Jura fut un grand centre pour les industries lapidaires et diamantaires
1936 Revue des pères de la compagnie de Jésus, une certaine différence de vue avec la photo suivante
1936 dans l humanité
1936 "Le populaire" la grève des diamantaires est terminé
En 1936, le Front Populaire vote les 40 heures hebdomadaires. Le temps de travail dans la plupart des pays industrialisés descend jusqu'à environ 40 heures après la seconde guerre mondiale Ce n'est cependant qu'en 1978 que le temps de travail hebdomadaire effectif des ouvriers atteindra ce niveau. Ainsi, en France, dans les années 50 et 60 alors que la durée légale est de 40 heures, les durées effectives moyennes oscillent entre 45 et 46 heures hebdomadaires.
Albert Leon dans le "livre de l outil"
Je profite de cet article pour rendre hommage a Mr Albert Leon qui m'a précédé à la Présidence de la FNAMAC pendant plus de 30 ans , il était diamantaire et dut affronter de nombreuses épreuves dans sa vie.
*https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/cartier-des-ouvriers-en-greve-manifestent-rue-de-la-paix-a-paris_1292257.html
Abraham Asscher (Amsterdam, 19 septembre 1880 – 2 mai 1950) était un Néerlandais, diamantaire et homme politique, qui, au cours de la Seconde Guerre mondiale, a été l'un des deux présidents du Conseil juif d'Amsterdam.
Son père et son frère avaient à Amsterdam une entreprise de diamants ; par la suite Asscher en devint directeur et sa firme jouissait d'une notoriété mondiale, en particulier pour s'être occupée de tailler le Cullinan, le plus grand diamant qui ait jamais été trouvé.
En 1917, Asscher devint pour le Parti libéral membre des États provinciaux de Hollande-Septentrionale. De plus, il était actif dans de nombreuses organisations et associations juives, au point que pendant plusieurs années, il présida le Comité spécial pour les intérêts juifs particuliers.
En 1941, Asscher et David Cohen furent désignés par les occupants allemands pour présider le Conseil juif d'Amsterdam. C'est ainsi que – bien involontairement – ils jouèrent un rôle dans la déportation de nombreux juifs néerlandais. En septembre 1943, d'ailleurs, tous deux furent à leur tour déportés et Asscher se retrouva au camp de concentration de Bergen-Belsen, mais il put en revenir vivant. Après la guerre, Asscher et Cohen furent accusés par un jury d'honneur juif d'avoir contribué par leur adhésion à ce qui était arrivé aux Juifs néerlandais et il leur fut interdit à jamais d'exercer une activité dans une organisation juive. Asscher entra dans une telle colère qu'il renonça à être membre de la communauté juive. Une des conséquences est qu'il n'a pas voulu être enterré au cimetière juif de Muiderberg, mais au cimetière de Zorgvlied à Amsterdam.