Le dernier Des Linzeler
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1825 Dans le Journal le Constitutionnel, un Linzeler Joaillier, mais celui que nous connaissons tous, est né en 1872 ! Alors Linzeler descendait-il d'une famille de Joailliers ?
Rémi Verlet dans son dictionnaire des Joailliers nous explique que le premier dans l'historique des "Linzeler" serait Alexandre Joseph poinçon insculpé en 1803-1804. Mais j'ai remonté les différentes généalogies et surtout l 'excellente généalogie de Jean Luc Marret. Lorsqu'on remonte à partir de Robert Linzeler , on arrive à l insculpation du poinçon de Maitre d'Auguste Linzeler en 1820. Auguste avait 9 frères et soeurs et aucun Alexandre Joseph.
Auguste serait-il le fils d'Alexandre Joseph ?
Non car le père d'Auguste Linzeler né en 1790 était inspecteur de Police.
Et ce Linzeler en 1826 au 398 rue St Honoré, même famille ? Oui.
Robert, le dernier des Linzeler descend d'une dynastie de bijoutiers orfèvres connus à Paris depuis 1833, fondée par Eugène Linzeler, graveur-ciseleur (1808-1888) qui associe à partir de 1864 ses deux fils aînés, Eugène (1834-1898) et Frédéric (1836...) puis les cadets Albert (1844-1907) et Georges (1853) qui dirigea la maison quelque temps avec Ernest (1863), le fils d'Eugène son frère aîné. Robert, est le fils de Frédéric Successeur de Jules Piault, fabrique sise 68 rue de Turbigo à Paris.
En tous cas cela nous apprend que Robespierre habitait à cet endroit, mais comment s'y retrouver dans tous les Linzeler ?
J'ai découvert que le descendant d'un grand joaillier de l'époque , Jean Luc Marret, était apparenté aux Linzeler et à d'autres grands noms de la Joaillerie, j'ai d'ailleurs cité Marret 15 fois dans un article sur Baugrand:
1826 le Bazar Parisien.
C'est ainsi qu'en remontant l'arbre généalogique de Robert Linzeler, on peut retrouver sa famille.
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1864 : aucun journal n'est inutile lorsque nous devons chercher a comprendre une histoire, même l'indicateur des mariages. Les deux freres avaient épousé les deux sœurs: Marie BONPAIX 1837-1919 &1864 Eugène Jean Frédéric LINZELER 1834-1898
Laure BONPAIX 1843-1867 &1864 Frédéric Henri LINZELER 1836-1908
Suite de Bijoux Améthyste, 2 -ème moitié du 19ème siècle
Comprenant un collier, un pendentif, un bracelet, une broche et une paire de boucles d'oreilles, chacune avec des améthystes en forme ovale, la broche et les boucles d'oreilles sont également équipées d'améthystes rondes et en forme de poire, montées en or, en collier et en bracelet 14 et 7 pouces, Collier avec boucle pendante. À la vente au détail avec un écrin en cuir estampillée Linzeler & Fils, 15. Boul.de la Madeleine, Paris.
Acte de naissance de Robert Linzeler en 1872
Étaient donc présents ce 9 mars 1872 pour signer l'acte : Le grand Père, Eugène Denis Etienne Linzeler , Joaillier 63 ans, et l'oncle Jean Frederic Eugene Linzeler Joaillier 37 ans, et évidemment le Père, Henri Frédéric Linzeler demeurant à la même adresse 17 Bd de la Madeleine Paris
Donc si nous reprenons les explications de l'arbre généalogique des "Marret"
Le
nom de Linzeler est estimé depuis longtemps dans la corporation et,
coïncidence curieuse, il se trouva trois frères exerçant la même
profession. Nous trouvons le premier ainsi désigné dans l’Azur de
1833. « Linzeler aîné, rue Saint-Honoré, 396,
orfèvre-joaillier-bijoutier, tient le change des monnaies » ; le second, Charles Linzeler, rue de l’Ancienne-Comédie, 5,
« joaillier-bijoutier, tient la curiosité » ; enfin, le
troisième, Eugène Linzeler père, avait fondé en 1840, avec
Laurent, rue Coq-Héron, nº 9, une fabrique de
« bijoutier-garnisseur » (flacons, nécessaires, etc.).
Ernest
Linzeler père (1808-1888) était un graveur-ciseleur, ayant
travaillé antérieurement chez Joseph Legrand. Il était en relation
d’affaires suivies avec un bijoutier nommé Chanrolli qui avait une
petite boutique, boulevard de la Madeleine, 11. Ce dernier n’ayant
pas réussi, Eugène Linzeler, pour rentrer dans l’argent qui lui
était dû, reprit, en 1845, la boutique de son débiteur et y
transporta sa maison ; il ne tarda pas à lui donner plus d’importance
en y adjoignant aussi la bijouterie et la joaillerie. Eugène
Linzeler père avait épousé la fille d’un M. Laurent, qui n’avait
aucun lien de parenté avec son ex-associé, et qui tenait un magasin
de cannes et parapluies connu sous le nom de Verdier. Très fréquenté
par les élégants, ce magasin, situé d’abord 102, rue Richelieu,
fut transféré, vers 1862, boulevard de la Madeleine, à quelques
pas de celui de Linzeler.
En
1864, Eugène Linzeler père s’associa ses deux fils aînés :
Eugène (1834-1898) et Frédéric (1836), puis, un peu plus tard, son
troisième fils, Albert (1844-1907). Le dernier, Georges (1853),
dirigea quelque temps la maison avec son frère aîné Eugène, dont
il prit ensuite le fils, Ernest (1865), qui devint son associé. Tous
deux sont à la tête de cette maison de
joaillerie d’une excellente réputation. EugèneLinzeler père, ainsi du reste que tous les membres de sa famille,
fut très apprécié de ses confrères. Trésorier très dévoué de
la Chambre syndicale pendant de nombreuses années, il reçut
l’honorariat en 1883, au moment où il quitta les affaires ; ses
fils y remplirent aussi, à plusieurs reprises, les fonctions de
secrétaires et de membres du conseil. Frédéric Linzeler, le
sympathique vice-président de la
Fraternelle,
est le père de Robert Linzeler, l’orfèvre érudit, au goût très
sûr, dont les productions sont appréciées par une clientèle
d’élite.
Nous allons vérifier tout ceci, dans cet article.
La revue le Joaillier en 1875, une kyrielle de Joailliers qui feront légende
Plus tard nous retrouverons Joseph Marchak, qui est toujours en Russie en 1898
Cette soupière est donnée par Sotheby's comme fabriquée en 1880.
Une Soupière française Louis XV, une couverture et un stand, Robert Linzeler, Paris, vers 1880 Le couvercle avec un fini de grenade entièrement modélisé, le support soulevé sur quatre pieds de sabots, marqués sur tout et estampillés sur la base du support Robert Linzeler
On ne prête qu'aux riches, mais Robert Linzeler n'est né qu'en 1872, alors cette soupière fabriquée à l'âge de 8 ans......
En revanche : La maison Linzeler, est une bijouterie joaillerie estimée 400 000 francs, est également héritée, par Jean Frédéric Eugène Linzeler et Frédéric Henri Linzeler, qui fondent en 1872 la société Linzeler frères. Le plus jeune frère Linzeler, Charles, commis dans la société, pourra être associé aux mêmes conditions que ses aînés, mais deux ans plus tard, une fois son apprentissage terminé. Sa part portera le capital total à 600 000 francs. (Archives de Paris D31U3-32O.)
La société est déclarée Fabrication
et vente d'objets de joaillerie, bijouterie, orfèvrerie et
horlogerie et vente des produits de même nature fabriqués ou non,
15 boulevard de la Madeleine.
Henri
Vever mentionne
la maison Linzeler comme un commerce « important »,
Henri Vever, La
bijouterie française auXIXe
siècle 1800-1900, Paris, H. Floury, 1906-1908, p. 370.
1885 : dans le Journal des Sociétés modification de la Sté Linzeler Frères aux 15 boulevard de la Madeleine
1885 : Deux flacons à parfum avec montures en or et pierres précieuses, Paris, fin XIXe siècle
le premier, vendu par les Frères Linzeler, de forme verticale, les montures en or surmontées d'un cabochon de grenat bordé de diamants taillés en rose, le fermoir en grenat, poinçon de maître de Touyon & Stensmaght, Paris, 1879-1885, tête d'aigle ; le deuxième, plus petit, de forme identique, poinçon de maître de Leon Stensmaght, vers 1890.
Les datations sont d'une grande difficulté pour les experts, mais en regardant bien Leon Stensmaght a exercé avec son poinçon de 1877 à 1879
Puis Touyon & Stensmaght, de 1879 à 1889
Enfin un Poinçon de Touyon Seul de 1885 à ?????
Nous pourrions en déduire si les poinçons ont été bien relevés que le Petit Flacon date au plus tard de 1879 et non de 1890 et le plus grand étant du même modèle de 1879, 1880 ???
D'après Sotheby's cette montre pendentif diamant et perles est de Linzeler Frères, vers 1890
Le cadran circulaire appliqué avec les chiffres romains, la piste hivernale extérieure arabe, le boîtier avec des perles de graines et mis en évidence avec des diamants roses, une broche et une connexion similaires, des analyses françaises et des marques de fabricant, une cuvette signée Linzeler Frères, 15 boulevard de la Madeleine, Paris et Numérotés, deux petites perles déficientes, trois petits diamants déficients.
En 1889 la société Linzeler Frères est dissoute et seul Georges garde le fonds de commerce
Ce qui n'empechera pas Georges Linzeler de se servir encore en 1902 de se servir du vieux papier à lettre
1895 Robert a 23 ans ces boutons de cols viennent de chez lui, il est au 9 rue d'Argenson Paris.
A cette époque, au vu la conception l'immeuble du 9 rue d'Argenson, il devait être installé en étage et faire fabriquer, car il n'avait pas de poinçon. Il avait en revanche succédé à l'important coutelier -orfèvre Jules Piault au 68 rue de Turbigo. Cette adresse figure d'ailleurs sur le registre de la Garantie.
Il a dû donc continuer un temps avec le poinçon de la maison Piault, puis s'étant déplacé au 9 rue d'Argenson, il a fait une nouvelle demande de Poinçon.
A propos de Jules Piault qui était l'un des orfevres de Napoléon III ;
François Piault etait coutelier de 1845 à 1857 au 293 rue Saint Denis En 1856 Jules s'installe 43 Bd de Sebastopol
Il y a trois frères Piault et les successeurs de François « Successeurs Piault Frères s'installent et prennent poinçon en 1857. 1873 Jules Piault est président de la Chambre Syndicale de la Coutellerie, il va exposer aux expositions universelles de 1878-1880-1881 et Sydney 1883
En 1887 il vend à L.Leroy et Cie qui revend à Linzeler.
Poinçon de Jules Piault en 1856
Cette pièce est marquée Jules Piault, mais c'est le poinçon de Linzeler et Cie
1896 J.O. d'Athènes
1897 il dépose et fait insculper son poinçon de maitre
Confirmation de son poinçon
Voici une photo encore plus précise du poinçon de Robert Linzeler, il a gardé la couronne de Jules Piault.
1897, Il est indiqué que Jules Piault fonda la maison en 1856, la revendit à Leroy et Cie vers 1887 et Leroy la revendit à Robert Linzeler en 1897
Une jardinière argentée en argent, Robert Linzeler, Paris, vers 1900. En forme oblongue, en style néoclassique avec des bourrelets en laurier, doublure en laiton détachable également estampillée Robert Linzeler. A ce propos Cher Monsieur Jean Jacques :
Il y a de nombreuses années, ma mère m'a donné une belle pièce d'argenterie, ce que nous appelons une « pièce maîtresse », dérivée de son placement au centre de la table pour la parure et l'admiration. Il contiendrait un arrangement de fleurs. Elle aimait cette pièce d'argent, c'était un cadeau de sa mère, et je suppose que ma grand-mère l'a achetée dans la bijouterie la plus établie de la Nouvelle-Orléans, Adler's, parmi leurs pièces de succession.
Maman m'a dit que c'était une très belle pièce, même si c'était de l'argenterie. Sa qualité était évidente, et il a été très bien protégé par moi. L'année dernière, ma mère est décédée (pas de Covid, heureusement, elle avait 99 ans). J'ai catalogué les belles choses qu'elle m'avait données afin que mes nièces et neveux soient conscients de leur qualité et de leur provenance.
En examinant cette pièce en particulier hier soir, j'ai remarqué qu'elle avait des poinçons, plus inhabituels pour l'argenterie. J'ai retrouvé le cachet « Robert Linzeler » et son poinçon [marque de maître] RL avec couronne. Il y avait aussi plusieurs autres timbres. J'ai reconnu qu'il ne s'agissait pas de timbres anglais, alors j'ai commencé à rechercher le nom « Robert Linzeler ».
Je suis tellement reconnaissant et reconnaissant que vous ayez cumulé l'histoire de RL et des autres grands artistes avec lesquels il était associé. J'ai pu en apprendre beaucoup hier soir sur lui et sa carrière. Et tout simplement stupéfait que je possède une de ses jolies créations en argent.
Jeannette de la Nouvelle Orléans
Argent massif service 24 personnes comprenant 24 fourchettes,
24 couteaux, 24 cuillères, 24 cuillères à thé, 6 fourchettes et 6
cuillères à provisions. L'ensemble présente un style étonnant,
richement doré, Chaque pièce est en
argent français marqué (950 Standard, Minerva's head), Paris, année
1900, poinçon couronne et RL pour Robert Linzeler.
1900 deux brûles parfums vendus par Art net
Journal le grand air en 1900
1900 dans le Panthéon de l'industrie
Seau à rafraîchir en argent, par Robert Linzeler, Paris, vers 1900, reposant sur un piédouche mouluré de feuilles, le corps ciselé de côtes, le haut du seau appliqué de guirlandes de laurier, les anses appliquées de feuillages, estampé ROBERT LINZELER sur la bâte
Revue de la BJO en 1900
Texte recopié ci-dessous
L'exposition
de M. Linzeler est correcte, les modèles sont assez bien choisis et
pourtant elle semble froide et terne. Peut-être est-elle mal
présentée ? Elle manque surtout de ces pièces décoratives ou de
ces bibelots qui dans d'autres expositions sont la joie des yeux.
Elle ne doit satisfaire que des gens de métier proprement dit ; elle
arrête peu les artistes, malgré qu'un essai de service moderne soit
d'une forme distinguée et assez nouvelle et que deux coupes de
yachting très différentes de conception et d'exécution signalent
une intéressante aptitude à renouveler le sujet d'un même
programme.
Cela n'empêche pas Robert Linzeller d'obtenir 2 médailles d'or a l'exposition universselle de 1900
Environs de 1900 un petit temple (18 cm de haut) Argent-doré, lapis lazuli, pierre dure et ivoire
Revue BJO 1901 Céramique et argent
1901 Revue de la B.J.O
1902 Jean Linzeler va épouser Madeleine Cardeilhac, un grand orfèvre
1903 Journal BJO: Linzeler est Vice-président de la caisse de retraite : La Fraternelle
Robert Linzeler cette même année 1903 change de locaux, et du 63 rue de Turbigo, va s'installer le 30/04, dans le grand hotel particulier qui appartint à Helie de Tallerand-Périgord, prince de Sagan. La maison prend le nom Société Robert-Linzeler Argenson.
1906 dans le figaro
1906 très beau surtout, dans la Revue des Modes
En 1907, condamnation de Linzeler qui voulait vendre pendant la saison et la mairie d'Houlgate lui fit payer à l'année.
1907 dans le Jardin des Modes
Brevet
1908 dans le Journal "l'Action Française"
Linzeler était propriétaire depuis le début des années 1900 de ce Château à Carsix
fabricant : Linzeler Robert (19e-20e)
Date de création : 1908: dessinateur : Chabannes La Pallice Charles comte de (19e-20e)
Trois ouvriers orfèvres ont travaillé pendant 3 mois : MM. Delaigue, Langer, Jean Martin sous la direction de R. Linzeler.
Titre : Fronteau de dunette du Pourquoi-Pas ? Honneur et Patrie.
Cette plaque est composée d'une planche de support en acajou sur laquelle est fixée un bas-relief en cuivre et argent. Il représente le Pourquoi-Pas? dans la banquise, se profilant sur le globe solaire sur fond d'aurore boréale.
Cette plaque fut offerte par le révérend père Le Guébriant à Charcot en reconnaissance de lui avoir sauvé la vie. En effet, c'est grâce à son intervention décisive auprès de la Marine, qui envoya des troupes, que le missionnaire et sa mission furent sauvés in extremis d'un massacre organisé par les Boxers chinois en 1905. Ce fronteau de dunette fut recueilli sur la grève d'Akranes (Islande), après le naufrage du navire le 16 septembre 1936.
Matières et techniques : argent (repoussé) cuivre (repoussé) étain (repoussé) émaillé étain (soudé)
fer (riveté) acajou. Mesures : H. 90 cm, l. 173 cm, Poids 40 kg
Pièce intéressante, qui nous montre qu'une "Marque" d'orfèvre avait été créée par Robert Linzeler pour Jules piault et lui-même avec la couronne de son poinçon.
1910 Iribe et Linzeler
1911, une très grande vente aux enchères de l'époque celle des biens de Abdul Hamid II qui était le 34ème sultan de l'empire ottoman et le dernier sultan à exercer un contrôle efficace sur l'état. Il a supervisé une période de déclin.
Une grande vente, une quantité très importante de bijoux, Le Sultan avait treize femmes
1912 Paul Iribe et Linzeler
Iribe a dessiné des bijoux, exécutés par Linzeler , En 1913 il créa des meubles qui annonçait l'art déco.
Pendant et après la guerre Paul Iribe fut un dessinateur satirique qui collabora à divers journaux, dont "la Baionnette" plus tard, en 1932 Gabrielle Chanel, eut une relation sentimentale avec Paul Iribe, rédacteur et éditeur du journal politique "Le Témoin" présentant la France comme la victime des autres, tels Mussolini, Hitler, Chamberlain. Designer, il a créé des meubles "art deco" en particulier pour Coco Chanel, mais l'a t-il assisté pour sa collection de bijoux ? Ne serait-ce pas plutot Verdura ?
1914 La renaissance
1915 c'est un tamis de thé fabriqué par Robert Linzeler, pour la maison Cartier, Hans Naldelhoffer le cite d'ailleurs dans son livre "Cartier" au même titre que l'atelier parisien de Queille, ainsi que Wolfers à Bruxelles qui travaillèrent pour Cartier
1916 : dans "Les élégances Parisiennes"
Encrier de bureau en marbre et argent. Modèle à rapprocher des productions de la maison Cartier. Gravé d'un fanion venant probablement d'un bateau. Linzeler était passionné de Voile. Manque un couvercle d'un encrier. Poinçon minerve. Orfèvre : Robert LINZELER Dim.: 40,5 x 14 cm, vente de Maitre Delon.
Au sujet des trophées de compétition à la Voile : L'exécution de plusieurs trophées de Voile lui est confiée. Il dessine le trophée de la One Ton Cup, une compétition du cercle de la voile de Paris, créée en 1899 La Coupe internationale de l'exposition Universelle de 1900, qui sert de support aux épreuves de voile des jeux olympiques de Paris est aussi de sa création. (Wikipedia)
Votre article mentionne que RL a été impliqué dans la création de trophées de vainqueur vers 1900, mais ce qui n'est pas mentionné dans votre article actuel, c'est que Robert Linzeler était le représentant de la France dans la compétition de voile des Jeux olympiques de 1900 en France et a pris la deuxième place dans deux compétitions. Et l'article sur Wikipédia ne mentionne pas qu'il était un joaillier de renom ! Jeannette de la Nouvelle orléans
Il est cité dans le rapport de Bill Mallon, président de la Société internationale olympique de 1900 ; néanmoins le rapport officiel de 1900 mentionne deux fois Robert Linzeler mais seulement en tant qu'artiste. Lors de la Première guerre Mondiale il dirige le service des évacuations de la IVe Armée.
Il est dans l'entre-deux-guerres président de la Fédération française des Artistes mobilisés.
1917 toujours propriétaire du Chateau De Carsix
1918 grand mariage de la fille de Ernest Linzeler avec Pierre Vever fils de Paul Vever
1918, médaille commémorative, il y en eut beaucoup, celle-ci est en Bronze
1918 un certain Nicolas Marchak dépose un poinçon en 1918, c'est bien l'arrivée d'Alexandre en France, mais est-ce l'un de ses frères ?
Non Nicolas Marchak est le successeur de Marchak & Stern
D'après "Arnet" c'est une soupière de Linzeler.
C'est en 1920 que Linzeler s'installe au 4 rue de la Paix "architecte Süe"
1920 Nécessaire argent et cristal pour une coiffeuse
1920, la guerre est encore présente dans les mémoires et le président Linzeler organise une exposition au nom des "artistes mobilisés"
1920 dans le Figaro
1920 Robert émet des actions.
En 1922 page entière de "Vogue"
Linzeler-Marchak a été fondée à Paris en 1922 par Robert Linzeler, maître orfèvre et Alexander Marchak, dont le père avait fondé le cabinet de bijoux russe éponyme, l'un des grands concurrents de Fabergé, connu sous le nom de « Cartier de Kiev ». Le partenariat de Linzeler-Marchak a été de courte durée, se terminant en 1925, mais dans ses trois années d'activité, l'entreprise fut célèbre pour ses bijoux Art Déco supérieurs de qualité et d'une technique exceptionnelle.
Intérieur du magasin de Linzeler au 4 rue de la Paix à Paris
D'autres écrivent que c'est Marchak qui créa le 4 rue de la Paix en particulier Wikipedia nous met en garde sur le côté commercial du texte !!
Dès son arrivée à Paris, Alexander Marchak ouvre une bijouterie rue de la Paix, au numéro 4, juste à côté de la place Vendôme et de l'hôtel Ritz Paris, où un grand nombre d'étrangers fortunés affluent depuis son ouverture en 1898.
1923 articles dans le Figaro : Linzeler publia souvent de ces articles dans la presse
1920 Le figaro,
1923 Linzeler , son magasin rue de la Paix
Rare montre en platine et or à décors de rouleaux sertis d'onyx et de corail, sur un cadran articulé carré entièrement pavé de diamants, mouvement mécanique. Epoque Art Déco, bracelet en satin et or gris pavé de diamants, rapporté. Poids brut: 22,5 g
1924 Étonnamment moderne cette montre en or bicolore vendue par Linzeler et Marchak et fabriquée par Vacheron Constantin.
De forme octogonale en galuchat vert rehaussé d'onyx et appliqué d'une initiale sertie de petits diamants taillés en rose et ronds découvrant un miroir et un compartiment, un bâton de rouge à lèvres attaché aux chaînes rehaussées d'émail noir et de boules de jade jadéite, monture en or jaune, vers 1925, dans son écrin Signé Sté Robert Linzeler Paris
Dans "Vogue" de septembre 1925, éloge du nouveau style.
Le
diamant n'est plus seulement rond, ovale ou rectangulaire, comme
autrefois. On le taille maintenant dans toutes les formes, et toutes
les dimensions, ce qui crée des effets si curieuxet
si particuliers, avec des lignes, des triangles, des hexagones, des
trapèzes même. Les autres pierres aussi prennent toutes les formes
ce qui permet des compositions de lignes et de couleurs tout à fait
inattendues et le plus souvent très harmonieuses.
Les
bijoux prennent, de cet emploi de pierres, une fantaisie, une variété
qu'ils n'avaient jamais atteinte. D'abord ils sont redevenus des
bijoux, c'est-à-dire une parure et l'accompagnement d'une
robe, d'un chapeau, d'une coiffure. Cartier est à ce point persuadé
de cette vérité, que c'est dans le même cadre que des couturiers,
qu'il a fait son exposition principale, et qu'il a tenu à montrer
qu'il collaborait étroitement avec ceux-ci.
Mais
qu'il soit redevenu a ce point une parure, c'est assez particulier et
cela montre un renouveau dans le bijou qu'on pouvait un peu craindre
de ne pas voir revenir. On avait connu ces ensembles au temps de la
Restauration, à l'époque des parures de topaze, d'améthyste et de
corail, mais ces parures étaient, si l'on peut dire, des mesures
d'économies. On les portait faute de mieux et parce que perles,
diamants, émeraudes, rubis, saphirs, étaient d'un prix trop élevé
pour ces gens dont la Révolution, les guerres, avaient tant modifié
la situation de fortune.
Vogue de 1924
Vogue de 1924
1924 obsèques de Madame Marret qui comme je l'ai expliqué au début de cet article était apparentée à Linzeler
1925 cooper hewitt VANITY CASE, ZEN GARDEN, CA. 1925
C'est un Vanity case Il a été produit pour Linzeler et Marchak et réalisé par Vladimir Makovsky et fabriqué par Strauss Allard et Meyer
Exposition Art Déco Splendeur des bijoux de l'époque : Collection du PRINCE ET LA PRINCESSE SADRUDDIN AGA KHAN. Dont le père fut toujours d'un grand soutien pour Robert Linzeler
Cooper Hewitt, Smithsonian Design Museum est un musée du désign situé dans le Mile Muséum of Upper east side à Manhatan dans la ville de New York. C'est l'un des dix-neuf musées qui relèvent de l'établisssement Smithsonian et est l'une des trois installations Smithsonian situées dans la ville de New York.
1925 vendu par Bonhams
Linzeler et Marchak 1925 vendu par Bonhams
1925 carte professionnelle
1925 Cabinet d'expertise de Linzeler Robert
Vacheron Constantin / Verger Frères revendue par Linzeler et Marchak
Mouvement circulaire du levier de nickel, 17 bijoux, balance bimétallique • cadran de nacre teinté représentant une scène tropicale de deux oiseaux exotiques perchés sur des frondes de palmier gravées avec des baies de corail, avec des nuages stylisés en arrière-plan, des mains serpentines • octagonal- Forme le boîtier onyx, la lunette avec des chiffres arabes diamantés, le tout surmonté d'une base de jade et d'onyx, motif nacré à la base, marqueurs diamantés à l'avant de la base • mouvement signé Vacheron Constantin écrin signé par le détaillant Linzeler & Marchak
Hauteur 12,3 cm, largeur 8,2 cm revendue par Sotheby's
Sotheby's présenta cette pendule pour la première fois aux enchères au nom d'une famille du Midwest American. Cet exemple étonnant et jusqu'ici inconnu ajoute une compréhension significative à notre connaissance des travaux collaboratifs de Vacheron Constantin avec Verger Frères. Son format octogonale symétrique en fait le premier connu de cette forme, renforçant l'idée que l'esprit créatif de l'époque était vraiment illimité.
Le cadran comporte une charmante scène tropicale de deux oiseaux exotiques à l'intérieur des feuilles de palmier, tous magistralement exécuté en nacre teinté. Bien que le cadran ne soit pas signé, un examen minutieux des pièces signées comparables suggère que cet art peut bien avoir été le travail de Vladimir Makovsky. Son travail faisait souvent référence à des terres exotiques et à des aventures lointaines après une vie de voyages. Ces scènes ont été commandées pour les pièces des plus illustres maisons : Vacheron Constantin, Van Cleef & Arpels et Cartier, entre autres.
Le mouvement est signé par Vacheron Constantin, dont le travail se trouve dans certaines des pièces les plus célèbres de ce type. En créant ces chefs-d'œuvre, ils ont travaillé en étroite collaboration avec Verger Frères, une entreprise française renommée qui était connue pour représenter Paris de Vacheron Constantin entre 1880 et 1930. Dans ce partenariat, Vacheron Constantin créerait des mouvements et, à son arrivée à Paris, Verger Frères les casse dans des cas de montre et d'horloge. Ces pièces ont fait un usage brillant des pierres dures sculptées, favorisant les motifs à thème oriental et les créatures exotiques comme les singes ou les perroquets.
Les articles de cette collaboration ont également été vendus dans de nombreux autres maisons de Joaillerie tels que Tiffany & Co., Lacloche Frères, Ostertag, Black, Starr & Frost, et dans l'exemple présent, le détaillant parisien Linzeler et Marchak. Fait intéressant, Judy Rudoe note dans Cartier 1900-1930 que Cartier a repris l'atelier Linzeler / Marchak au milieu des années 1930 jusqu'aux années 1940.
Vanity case rectangle de lapis lazuli sculpté, embelli au centre, un délicat travail de marqueterie décrivant une scène de chasse perse, avec nacre, turquoise, lapis lazuli, malachite et pierre dure, émail noir, Avec des diamants brillants. Le coffret s'ouvre pour révéler un porte-rouge à lèvres, un compartiment en poudre et un miroir, mesure 70 x 55 x 18 mm, signé Linzeler Marchak et numéroté,
Marchak a été fondé par Joseph Marchak à Kiev en 1878 et est rapidement devenu le principal bijoutier en ville. Son fils, Alexandre (1892-1975), a quitté la Russie après la Révolution de 1917 et a déménagé à Paris où il a rouvert l'entreprise, le premier 48 rue Cambon, puis 4 rue de la Paix, avec son neveu Grégoire Marchak. Les bijoux, souvent au goût persan, étaient largement inspirés par les productions orientalistes multicolores des « Ballets Russes » de Diaghilev à la mode à l'époque. Robert Linzeler, membre de la célèbre famille de bijouteries, boulevard de la Madeleine, est devenu son partenaire en 1922 pour préparer leur exposition mutuelle à l'Exposition des Arts Décoratifs en 1925, qui a connu un franc succès. Mais leur partenariat s'est terminé la même année.
1925 plutot 1926
1925 dans Vogue
1925 dans "Epoque Jewels" Linzeler et Marchak au centre cristal de roche.
1926 Les autres Linzeler dans l'annuaire des grands Cercle
1926 dans le Figaro apparemment Linzeler et Marchak n'étaient pas séparés
1925 Linzeler
Mea Culpa ! Melle Vanessa Cron , qui m'a lu attentivement s'est aperçue que ma définition"1925 Linzeller" pouvait prêter à confusion, ce n'est pas Linzeler qui a produit ce diadème, mais Mauboussin, mais c'est bien Linzeller qui a écrit cet article dans la revue "Vogue" le 1-9-1925
Article du 1 er Septembre 1925 signé par Linzeler dans "Vogue"
1926 Linzeler
1926 le Figaro C'est plus net Marchak est devenu le directeur de la société
1926
Le 12 février 1926 nouvelle insculpation de poinçon : à nouveau une couronne royale et les lettres R.L.
1927 dans le journal "Fémina"
1927 dans le Journal l'officiel
1927 dans le Figaro
1927 dans le journal "Vogue"
1927 bijoux de Linzeler Marchak dans "Vogue"
La société bat de l aile , pourtant elle bénéficie du soutien de nombreux amis très riches, mais en 1928 il doit se séparer de son hotel de la rue d'Argenson.
Vanity Case en or, nacre, Coquille d'ormeau, Corail, pierre dure, diamant et écaille, Cartier, Paris, 'Incrustations' de Linzeler.-Marchak revente par Sotheby's.
L'étui en or rectangulaire décoré sur l'avers avec une scène de marqueterie représentant un père et un fils à cheval sur un chameau à la poursuite d'une gazelle, l'inverse avec un panneau de marqueterie décrivant des scènes de fauconnerie ; des diamants taillés en rose, ont signé Cartier, Paris, Londres, New York et gravure de Linzeler Marchak, avec des marques d'analyse françaises ; Vers 1930.
Les deux panneaux de marqueterie délicatement incrustés d'or, de nacre teinté, de coquille d'ormeau, de corail, de jaspe, de malachite et de lapis lazuli, ont été signés dans le coin inférieur droit avec un "M" pour Vladamir Makowsky ,
Paire de chandeliers à deux lumières en argent, laque, verre et bakélite signés Cartier par Robert Linzeler pour Cartier, Paris, vers 1930
Sur une base ovale moulurée de canaux, le fût en onyx et verre taillé surmonté d'un cabochon imitant le corail, gravés à chaque extrémité du pied CARTIER / MADE IN FRANCE. Haut. 25 cm;
Le haut des binets et les bobèches sont insculpés du poinçon RL couronné au-dessus du titre de 950/1000°. Dans un poinçon obus, pour Robert Linzeler, à l'exportation. La mention Made in France était essentiellement utilisée par Cartier pour les pièces destinées au marché américain. Robert Linzeler a été un des fournisseurs de Cartier pendant de nombreuses années. Lors de ses difficultés financières, Cartier a peu à peu aidé Linzeler et a, par exemple, racheté son hôtel particulier de la rue d'Argenson. En 1932, Cartier reprend entièrement la maison Linzeler mais conserve son poinçon. Linzeler meurt en 1941. Cartier abandonne le poinçon de Linzeler en 1949. (Sotheby's)
1932 Marchak est seul
Dans l'almanach industriel de 1932 société de Linzeler-Argenson
En 1932 sa société va être reprise pour peu de temps par Cartier, puis par la société Cardel qui appartient à la f amille Cartier
Tres grande vente à Nice, l'expert est Linzeler, mais Robert Linzeler fit de nombreuses expertises pour les ventes publiques
Ce fut certainement sa dernière expertise, la vente avait lieu le 21 janvier 1941, il est décédé le 25 janvier à l'âge de 68 ans.
Robert s'etait marié le 25 novembre 1896, Paris, avec Marie Madeleine Belin, celle-ci décéda en 1940
Et le 22 juin Robert se remarie le 22 juin 1940, avec Berthe Andréa Bichon 22 juin 1940 : Mariage (Bichon Linzeler) - Bordeaux, 33063, Gironde, Aquitaine, France
Sources: Acte de naissance - 1872-03-09 LINZELER, Robert - Naissance - Archives municipales de Paris - V4E 2494 (311) - - Mention marginale sur acte de naissance
8 août 1940 : Mariage religieux (avec Robert LINZELER) - Saint-Paul - Nice, 06088, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
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