DUHAMEL, Joaillier, Paris
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Ce bijou est en vente chez Gorky Antiquité qui se trouve 18 rue Duphot à Paris, mon ami Varujan Krysian, qui pourtant a une grande culture du bijou me demandait si je connaissais son fabricant: Duhamel.
Je le connais, mais si peu, et pourtant ce bijou, transformable est de grande qualité, peu de bijoux de Duhamel sont sur le marché, un bracelet, un peigne en corne .....
Le petit nœud de ruban dans la partie supérieure constitue depuis la seconde moitié du XVIIe siècle un thème récurrent de la joaillerie. Le nœud à la Sévigné, qui dessine un enroulement d’or, de diamants, est un des exemples. mais, le fabricant de ce bijou n'exerçait pas au XVII eme ou au XVIII eme, quoique!!!!
Il y eut un bijoutier, du nom de Duhamel
Mais celui qui nous intéresse , est celui-ci; et dans le document le plus ancien que j ai trouvé il est en 1833 au 238 rue Saint Martin à Paris.
Duhamel est toujours dans le 3 eme arrondissement de Paris en 1839
Il était installé dans ce charmant passage Saint Avoye donnant dans la rue du temple
Puis en 1839-1840-1841, il tiendrait boutique au 3 rue Jean Robert, est ce lui? car c'est dans le 18 eme arrdt de Paris!
En 1845 il dépose un brevet d'invention pour un fermoir et il est installé rue Chapon à Paris.
C'est aussi une certaine célébrité , en raison de sa maladie qui le fait remarquer par l académie de médecine, finalement c'était une forme de gastrite.
En 1857 Duhamel dépose un brevet pour des incrustations d'or sur de l argent, c'est du Damasquinage technique qui provenait de Damas, Le dessin, une fois arrêté à la pointe ou à l'eau forte est creusé à bords vifs. La surface que l'on veut damasquiner est donc préalablement ciselée puis, dans le profil ainsi créé, on introduit un fil en le martelant du centre vers les bords de telle manière que ces derniers se rabaissent sur lui et l'enchâssent. La pièce est terminée avec une lime douce et polie.(wikipédia)
Cette pièce platine pouvait être montée en broche, mais aussi en Collier.
Partie Broche sur laquelle viennent s adjoindre les autres motifs
Ce Duhamel était il le fils d'Albert Leon, car aucune trace de Duhamel dans les poinçons relevés par le Ministère de la Culture, Vever ne le cite pas.
Si vous avez des précisions , des commentaires ? richard.jeanjacques@gmail.com
Roger LEVY-DEBLED, homme de confiance d'Alfred Van Cleef
Roger Levy, l' homme de confiance d'Alfred Van Cleef et Renée Rachel Puissant Van Cleef.
Roger Levy était rentré dans la maison VCA en 1923 comme conseiller juridique et fiscal et chef du contentieux et si j'ai déjà publié des photos de lui , ces deux nouvelles photos mes sont parvenues ce vendredi 09-06-2017 .
Il était né le 8 mai 1892 à Abbeville, il est décédé à Paris le 6-8-1980, a l âge de 88 ans.
Sur cette photo qui doit dater de 1923, on découvre le personnel de la maison Van Cleef et Arpels à droite, le jeune homme avec la belle tignasse c'est Roger Levy. Alfred Van Cleef avait invité tout le personnel dans sa propriété de Flins, son château qu' il avait baptisé "La Minaudière" bien avant que le beau vanity case ne soit sorti.
Bien qu' il soit totalement oublié dans l histoire officielle de Van Cleef & Arpels , ce homme est très important . En effet il était le conseiller juridique et fiscal de la maison et avait l amitié de Alfred Van Cleef.
C'est lui qui conseilla à Renée Rachel Puissant Van Cleef de faire une vente a réméré avant que l' aryanisation ne devienne effective . Et cela a marché, cette vente fut faite à l assureur de Van Cleef ce qui permit aux Arpels après guerre de très vite récupérer l affaire de la place Vendôme.
On peut voir aussi que Alfred Van Cleef lui faisait confiance en le nommant gérant des ateliers Langlois, poste qu' il perdit parce qu' il était juif.
Mr Roger Levy Debled fut chassé de la maison par l administrateur nommé par les Allemands, le joaillier René Bry ( à l'époque rue Sainte Anne et après guerre rue de la Paix), au fait qu’il était juif.
Dans ce rapport très précis, il est ajouté :
« Aucun changement de personnel n’a été effectué depuis le 6/1/1941 sauf deux licenciements par ordre des autorités d’occupation, (ordre du 16/12/1940)
Monsieur Roger Levy dit Debled, israélite, chef du contentieux depuis 1923 aux appointements de 6000frs par mois.
Melle Perla, dactylo, israélite de parents polonais israélites, depuis 1 an environ, aux appointements de 800frs par mois, les deux employé ont perçus le traitement du mois en cours plus trois mois d’indemnités de congés et préavis »
Roger Levy, quand vint la guerre changea de nom, de papiers etc , il prit le nom de jeune fille de sa seconde femme Luce Christiane Constance Debled, il dut déménager souvent pendant la guerre, au passage , en 1942 un peu avant sa mort, il rencontra sa patronne et amie, Renée Rachel Puissant Van Cleef, à Vichy. Après la guerre il revint chez Van Cleef.
Sur cette photo de Gauche a droite : Esther Van Cleef femme d'Alfred, madame Leblanc (polisseuse chez VCA) Mr Roger Debled et Jacques Arpels.
C'était à l occasion de la petite fête pour les trente ans de maison de Madame Leblanc et Roger Debled.
Les choses étaient rentrées dans l ordre, mais le coeur y était moins.
Au centre , la femme de Jacques Arpels Lucie Hessel qui a fait la une des journaux récemment sous le nom de Lucie Kléné. A sa droite la tête tournée vers la gauche , avec deux broches sur le revers, Esther Van Cleef, née Arpels, et derriere une dame un peu forte à lunettes noires se tenait Gisèle Perla qui avait été mise à la porte en même temps que Roger Levy-Debled par l administrateur de l 'aryanisation, parce qu'elle était juive elle était la secrétaire de Roger Levy-Debled qui lui se trouve debout à droite de la photo. Roger Debled recevait en 1958 une nouvelle médaille du travail pour ses trente cinq ans de maison.
Gisele Perla était née en 1922 à Kalisz en Pologne et est décédée en 1977 à Paris, elle avait 54 ans.
Des commentaires , des précisions, écrivez moi à richard.jeanjacques@gmail.com
BARBARY. Joaillier 20 rue de la Paix, Paris
C'est un joaillier que je ne connaissais pas, quelle inculture.
Mais il y a si peu de bijoux de lui sur le marché et pourtant, il fut actif dans la profession.
En 1833 Barbary est installé déjà rue de la Paix.
C'était un précurseur, car le percement de la rue de la Paix et de l'avenue de l Opera datait de 1806
Le grand Vever, dans son encyclopédie expliquait que:
C'est ainsi que nous
relevons dans l'Azur, dès 1833, le nom de Barbary qui s'était fait une spécialité des « crayons à mines rentrant
sans coulants, des cachets et des garnitures de bureau, des
nécessaires à ouvrages pour dames, etc. ».
Le Duc de Luynes le
signale dans son rapport comme « exécutant et
exploitant avec intelligence ces produits éminement parisiens
et commerciaux ». Il cite également son concurrent
Bruneau, qui obtint en 1849 une médaille de seconde classe
pour des objets similaires. il était le successeur de
Beauvisage, rue Meslay, 67.
J'avais remarqué déjà le nom lors d'une vente de la maison Aguttes par l'expertise de Philippine Dupré La Tour qui notait :
BARBARY 24 Rue de la Paix Vers 1880 Montre de col en or jaune 18K. Cadran émail, chiffres romains,
aiguilles Breguet. Boitier 4 corps, le dos est orné d'une demi
sphère teintée rouge dans un entourage de roses.Remontage à
clé au dos. poids brut 19,8 gr. Diam 25 mm
Ce bracelet est en or jaune, petit poignet de 16,4 cm , pèse 24 grammes et est en vente à l heure actuelle chez Gorky Antiquités, anciennement au Louvre des Antiquaires, qui se trouve 18 rue Duphot à Paris, chez mon ami Varujan Krysian.
Il fut obligé de quitter cet endroit qui regroupait de grands antiquaires de toutes spécialités.
La Société foncière lyonnaise, propriétaire du Louvre des antiquaires, compte en effet transformer le site en centre commercial de 15,000 m2 avec des enseignes de mode et de luxe.
1843 le Journal des débats Littéraires, Barbary est indiqué rue de la paix
En 1847 dans l almanach des commerçants de Paris
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C'est Mr Massimo Dutti qui est actuellement au 20 rue de la Paix avant il y eut à cet emplacement
le magasin de nouveautés À
la belle anglaise ouvert
en 1824, devenu par la suite l'hôtel meublé de Hollande, puis la
maison de parfum Richard
Hudnut,
entre autres.
1843 dans l annuaire du commerce, je pense que Vever à écrit le peu qui est dans ses livres a partir de cette publicité ancienne.
1855
1858
En 1858_Barbary, associé a G. Colomb déposent un brevet pour de la gainerie
Leur Brevet
1862 il change d'adresse et se rend au 67 rue Meslay.
Que n'est il resté rue de la Paix quelques années de plus.
Voici le 67 rue Meslay , près de la porte Saint Martin
1862
1862 mention honorable à l'exposition de Londres
1866 dans l indicateur des mariages.
Il participe en 1873 à l exposition internationale de Vienne
Vendredi soir a eu lieu, à la salle Ghoiseau, 5, rue Chapon, une assemblée générale extraordinaire des membres de la Réunion de la rue Saint-Denis, 151.
La Commission, nommée à l'assemblée générale du 25 mars dernier, pour étudier les divers projets de transformation de la RÉUNION en Société reconnue par l'Etat, a présenté son rapport et les Statuts d'un projet tondant à la création d'une Caisse de retraite pour les employés do la bijouterie.
M. Barbary présidait cette séance, qui a été une des plus orageuses que nous ayons vues. — Après la lecture du projet, la minorité de la Commission a déposé, à la dernière heure, un contre-projet, et en a demandé la lecture. — Une vive discussion s'est engagée dans l'assemblée à ce sujet. — Sur la proposition d'un membre du bureau, l'assemblée a décidé qu'elle , n'entendrait pas le projet de la minorité, qui ne figurait pas à l'ordre du jour.
Le projet de la Commission, mis aux voix, a été repoussé à une écrasante majorité.
Immédiatement après le rejet du projet, la séance a été levée.
L'abondance des matières ne nous permet pas d'ajouter nos réflexions à la suite de ce compte rendu sommaire, nous y reviendrons dans notre prochain numéro.
R. D.
Dans la Revue LE JOAILLIER
janvier fevrier 1874
Dans sa séance du 2 décembre 1873, le conseil d'administration de la Réunion des fabricants et employés bijoutiers, joailliers, orfèvres, 151, rue Saint-Denis, a eu à étudier trois propositions différentes, mais tendant au même but : faire de la Réunion une Société reconnue par l'Etat.
Nous ne saurions qu'applaudir et encourager de si louables efforts, mais nous croyons utile, avant tout, d'examiner ces trois projets séparément, avec toute l'impartialité qu'exige une question aussi délicate.
La première proposition, qui est de l'honorable président, M. Barbary, tend à transformer la Réunion en Société de secours et de renseignements mutuels.
Par cette transformation, la Société ne serait plus percevable de l'impôt de 20 0/0, et, selon les renseignements pris par M. Barbary au bureau de la préfecture de police, M. le préfet mettrait gratuitement à la disposition de la Société de secours mutuels des locaux et des livres.
M. Barbary, dont le dévouement pour la Réunion est reconnu, cherche tous les moyens possibles pour la faire prospérer, aussi a-t-il développé sa proposition et a exprimé le désir de la voir adopter. Selon M. Barbary, la suppression de l'impôt augmenterait non-seulement le capital de la Société,mais son but tout fraternel nous amènerait des adhérents. Il croit, de plus, à l'utilité de bals et de concerts annuels, qui resserreraient les liens d'amitiè, tout en grossissant le capital de la Réunion.
1874 dans le bulletin mensuel le Joaillier l article cité plus haut
En 1888 on ne parle plus de Colomb, mais Barbary est toujours rue Meslay
Renseignement pris aupres de Mr Varujan Krysian, car leur couleur et éclat m'interpellaient, ce sont bien des émeraudes de Colombie
Precisions, informations compléménts, richard.jeanjacques@gmail.com