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Il est des couronnes de Reines qui se trouvent sur nombre de sites nostalgiques des ordres Royaux, mais il existe aussi des couronnes que nous pourrions situer au "Royaume des Cieux" Elles sont toutes très belles, mais celle qui se trouve ci-dessus me parait exceptionnelle par la qualité de l inspiration, associée à la qualité du travail, et à une symbolique importante.
Je vous propose d'en découvrir d'autres, des plus simples aux plus riches, elles ont associé notre profession à la dévotion mariales des peuples pour Marie.
"Cette Couronne
fermée crée par Boucheron place Vendôme à Paris, est en or et en argent, surmontée d’un globe en lapis-lazuli; la base est
ornée d’une ronde d’anges agenouillés, les ailes sont en émail bleu
transparent. En se rejoignant sous le globe de
lapis les ailes ferment le haut de la couronne. Chaque aile est bordée
de diamants, un motif orné de perles sépare les anges. "
Le Roi Louis XVIII a rétabli en 1814 la procession du « Vœu de Louis XIII » (consécration de la France à la Vierge en 1638) et promis d’offrir une vierge en argent.
C’est son successeur, Charles X, qui la remet à la cathédrale de Paris le 15 août 1826. Elle sera restaurée suite aux mutilations subies lors des émeutes de juillet 1830. Cette statue en argent est l oeuvre de Jean Baptiste Odiot, de la lignée familiale des grands orfèvres Odiot, réputés depuis le XVII eme siecle.
En 1929 une généreuse donatrice offre la couronne de la vierge (ainsi qu'un Collier) qui a été fabriquée par "Boucheron" Si vous passez par Paris.
Dans ce coffret qui se trouve à Notre Dame de Paris, se trouve la couronne fabriquée par Boucheron , la Couronne du bas a été fabriquée par les Mellerio dits Meller rue de la Paix à Paris, qui furent les grands spécialistes des objets religieux et qui étaient installés à une époque au Quai Voltaire à Paris
Les voici exposées au Trésor de la Cathedrale Notre Dame de Paris.
En avril 2019, il y eut cet incendie de la Cathedrale Notre Dame de Paris, mais nous avons appris que les pompiers de Paris auraient sauvés tout le trésor, nous ne reverrons pas de suite cette merveilleuse couronne , mais elle est sauvée
Voici la couronne restaurée par la maison Boucheron en 2016
Le grand fournisseur de Couronnes religieuses et d'objets du culte est Mellerio.
C'est la couronne de Saint Michel qui se trouve à la maison du Pelerin au Mont Saint Michel.
Cette
Couronne est en laiton doré. Sur cette couronne se trouvent des Topazes,
des Diamants des Améthystes, Rubis, Aigues Marines.
Cette
couronne est en forme de visière de casque, ornée de dix coquilles
argentées au-dessus d'un bandeau portant le "Quis ut Deus"
entre deux pointes. La couronne est en laiton doré. La coquille et
les pointes sont en laiton argenté. il est inscrit le monogramme
de saint Michel en Latin: Benedicte dominum omnes angeli ejus
potentes virtute. : Princeps angelorum. Signature : Mellerio orfèvre
Paris. Date : 1878.
Je précise que cette Couronne est la propriété du département. D'après le dossier des monuments historiques, elle est le Fac Simile de la Couronne de Saint Michel qui avait figuré à l'exposition universelle de 1878 et qui avait été volée dans les années 1960.
Le
vol du trésor du Mont-Saint-MichelDès vendredi, nous annoncions le vol, par des malfaiteurs jusqu'ici inconnus, du trésor conservé à 1 église du Mont-Saint Michel.
Mgr l'évêque de Coutances écrit au curé de sa paroisse que cet attentat l'a consterné. Grace à Dieu, ajoute îe prélat, les misérables auteurs de cet attentat ont épargné la personne de Notre-Seigneur, et nous n'avons a déplorer aucune profanation de la sainte Eucharistie. Mais la couronne merveilleuse, hommage de la France catholique à saint Michel; mais les vases sacres, présents offerts au pèlerinage par les papes Pie IX et Léon XIII, ont disparu! Seront-ils rendus un jour au sanctuaire vénéré? Mgr Guérard prescrit une cérémonie de réparation qui a eu lieu dimanche matin à l'église paroissiale du Mont-Saint-Michel fermée depuis vendredi.
D'autre part, il a présidé lui-même, après les vêpres, dans sa cathédrale, une cérémonie analogue, à laquelle assistait une foule profondément émue.Toute la région est sous le coup d'une vive émotion. La couronne enlevée, véritable œuvre d'art exécutée par Mellerio, représentait, à elle seule, une valeur matérielle d'un demi million au moins.
Il y aurait donc une erreur au fichier du ministère de la Culture
Cette première couronne en or ,vermeil, et pierres précieuses avait été commandée chez Mellerio en 1877, par le Révérend Père Robert des Prémontrés.
A l'expo de 1878, il y avait une autre tête couronnée, Bartholdi présentait la tête de la statue de la liberté.
Mais revenons un peu en arrière, il semble que la première couronne avec des pierres précieuses ait été commandée en 1872 à Mellerio pour le couronnement de la Vierge et de l'enfant, de Notre Dame de La Délivrande.
La dévotion Mariale remonterait en effet à Saint Régnobert, 2 eme évèque de Bayeux qui éleva ce premier sanctuaire de Notre Dame de la Délivrande.
Marie,
jeune juive, mère de Jésus, devient la Vierge, mère du Fils,
Immaculée Conception qui connaît l’Assomption. Il aura fallu 20
siècles pour la «montée» et la «construction» d’une personne
en personnage.
A la fin du
XII eme siècle, une Mosaïque de l’église Sainte Marie Majeure à
Rome représente le fils de Dieu couronnant sa Mère et il tient un
livre ouvert de l'autre main sur lequel on peut lire « j'établirais
en toi mon trône »
Le
couronnement de la Vierge établit un lien avec le caractère sacré
des Rois et illustre l'idée du Royaume et de la Royauté,
Marie
couronnée accueille les Rois de France à Reims au dessus de la
porte principale de la Cathédrale.
C'est
donc au moyen age que le couronnement de Marie ancre profondément
la tradition de la « Mère du fils de Dieu »
Pendant
les années de la Révolution Française, et sous le concordat de
Bonaparte, la foi et les traditions ont presque disparu, l' Eglise
est plus ou moins libre de pratiquer sa foi.
Le milieu du XIXe siècle est marqué, dans les pays catholiques occidentaux, et notamment en France, par un nouvel élan religieux qui conforte la foi traditionnelle face aux doutes hérités du siècle des Lumières et de la Révolution, à la montée des deux périls que constituent le libéralisme et le rationalisme, enfin à l’accélération de l’exode rural et de l’urbanisation qui favorisent déracinement et déclin des pratiques religieuses.
Pour sensibiliser les foules, l’Eglise privilégie une dévotion démonstrative alimentée par la splendeur des fêtes liturgiques et un climat de miracles
Le milieu du XIXe siècle est marqué, dans les pays catholiques occidentaux, et notamment en France, par un nouvel élan religieux qui conforte la foi traditionnelle face aux doutes hérités du siècle des Lumières et de la Révolution, à la montée des deux périls que constituent le libéralisme et le rationalisme, enfin à l’accélération de l’exode rural et de l’urbanisation qui favorisent déracinement et déclin des pratiques religieuses.
Pour sensibiliser les foules, l’Eglise privilégie une dévotion démonstrative alimentée par la splendeur des fêtes liturgiques et un climat de miracles
Vinrent les apparitions en 1846 à la Salette, Lourdes en 1858, l’événement le plus connu étant l histoire de Bernadette
Soubirous qui à 14 ans , pauvre et inculte nous interpelle sur l
influence qu'elle a pu recevoir. C'est en juillet 1858 à Massabielle, et la Vierge qui apparaît à Bernadette se nommera , « l'immaculée
Conception » Les religions et surtout la Religion Chrétienne vont se
« rattraper » c'est un renouveau et la montée de
l'Eglise catholique,.
Les
pèlerinages reprennent, de nouvelles apparitions ont lieu et les gens
espèrent, ils espèrent aussi un miracle ou une guérison.
Les
pèlerinages se développent , les monuments se construisent, les
pardons bretons sont dédiés à la vierge ou à sa mère comme celui
de Sainte Anne d'Auray ou mon grand père m'emmenait tous les ans,
Ces
monuments complètent les noms de Reine, de Mater Dolorosa et vont
apparaître « Notre Dame de la Grâce » ou Notre dame de
la charité, notre Dame de Pitié, du bon secours, de la délivrande,
de la délivrance, etc.
L'église
catholique a redressé la tête et Pie IX proclame le dogme de
l'Immaculée Conception, alors la dévotion Mariale se
développera et Marie sera Couronnée.
Matthieu Brejon de Lavergnée explique qu'Il est cependant une respiration propre au xixe siècle où l’on peut lire une triple conjoncture à la fois romaine – la romanisation du catholicisme français que traduisent aussi la mise à l’index des doctrines gallicanes, l’imposition de la liturgie romaine, une dévotion plus sensible (chemins de croix, reliques de saints) ; nationale – une France qui se veut mariale, à l’heure d’un cycle mariophanique (apparitions de la rue du Bac, Lourdes, La Salette, Pontmain) ; diocésaine – la demande des évêques encourageant les pèlerinages où se rejoignent à la fois le goût de l’antiquité locale et la nécessité d’encadrer la piété des fidèles.La conjoncture catholique rencontre le contexte politique. Les couronnements reprennent en 1853 (Paris, Notre-Dame-des-Victoires) comme un remerciement de Pie IX à Napoléon III pour l’envoi de troupes en 1849, faisant rejouer le souvenir d’une autre bataille, celle de la Montagne Blanche (1620). Le climat est favorable jusqu’en 1879 mais la pratique des couronnements se maintient après l’arrivée des républicains au pouvoir puis dans le contexte anticlérical des années de Séparation. Elle revêt en revanche une signification nouvelle : elle témoigne de la quête de visibilité d’une Église catholique malmenée par la sécularisation forcée de l’espace public (cimetières, écoles, hôpitaux, interdiction des processions, etc.) tout comme de sa volonté de recharger l’imaginaire sacral de ses fidèles au moment où la République développe son propre univers festif et laïc (fête nationale, statues de héros républicains, bustes de Marianne, etc
Matthieu Brejon de Lavergnée explique qu'Il est cependant une respiration propre au xixe siècle où l’on peut lire une triple conjoncture à la fois romaine – la romanisation du catholicisme français que traduisent aussi la mise à l’index des doctrines gallicanes, l’imposition de la liturgie romaine, une dévotion plus sensible (chemins de croix, reliques de saints) ; nationale – une France qui se veut mariale, à l’heure d’un cycle mariophanique (apparitions de la rue du Bac, Lourdes, La Salette, Pontmain) ; diocésaine – la demande des évêques encourageant les pèlerinages où se rejoignent à la fois le goût de l’antiquité locale et la nécessité d’encadrer la piété des fidèles.La conjoncture catholique rencontre le contexte politique. Les couronnements reprennent en 1853 (Paris, Notre-Dame-des-Victoires) comme un remerciement de Pie IX à Napoléon III pour l’envoi de troupes en 1849, faisant rejouer le souvenir d’une autre bataille, celle de la Montagne Blanche (1620). Le climat est favorable jusqu’en 1879 mais la pratique des couronnements se maintient après l’arrivée des républicains au pouvoir puis dans le contexte anticlérical des années de Séparation. Elle revêt en revanche une signification nouvelle : elle témoigne de la quête de visibilité d’une Église catholique malmenée par la sécularisation forcée de l’espace public (cimetières, écoles, hôpitaux, interdiction des processions, etc.) tout comme de sa volonté de recharger l’imaginaire sacral de ses fidèles au moment où la République développe son propre univers festif et laïc (fête nationale, statues de héros républicains, bustes de Marianne, etc
Matthieu Brejon de LavergnéePaul
d’Hollander et Claude Langlois [dir.], Foules catholiques et
régulation romaine. Les couronnements de vierges de pèlerinage à
l’époque contemporaine (xixe et xxe siècles),
Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2011
La deuxieme couronne commandée à Mellerio le sera en 1876,
Cette couronne est celle de la statue de Lourdes et faite à l 'equivalent , car la vraie couronne est en or diamants taille brillant et roses.
Le
1er février 1876, un bref du pape Pie IX avait ordonné le
couronnement de la statue de Notre Dame de Lourdes. La cérémonie
eut lieu le 3 juillet de la même année au lieu exact où se situe
l'actuelle Vierge couronnée. C'est Mgr Meglia, archevêque de Damas
qui couronna la statue de Notre de Dame de Lourdes réalisée par
Cabuchet et aujourd'hui au musée Notre Dame. Le chapelet de la
Vierge Couronnée a la particularité d'avoir six dizaines au lieu de
cinq
Texte sur la consécration de la basilique et du couronnement de Notre-Dame de Lourdes
Le
20 mars 1876, Mellerio, un bijoutier parisien, se propose pour
réaliser la couronne puisqu’il exécute déjà celle de la statue
de l’archange au Mont-Saint-Michel, dont le couronnement est prévu
pour le 4 juillet 1876. « Ayant appris qu’il était question de
couronner la statue de Notre-Dame de Lourdes, nous venons vous offrir
nos services, encouragés par la décoration de St Grégoire le Grand
et la médaille de grand prix obtenue à Rome pour notre bijouterie
et orfèvrerie appliquée au culte catholique, lors de l’Exposition
universelle de 1870. C’est notre maison qui a exécuté l’élégante
et riche couronne de la Délivrande, et en ce moment, après l’avoir
emporté sur nos concurrents par l’originalité de la composition,
et le symbolisme biblique, nous exécutons la couronne en or et
pierreries qui doit être posée sur la statue de l’archange du
Mont-Saint-Michel »............... Mellerio propose six dessins en rapport avec le nom
donné par la Dame à Bernadette : l’Immaculée Conception. « Si
nous en arrivions là, nous ferions ployer l’art à toutes les
exigences du programme que vous voudrez bien tracer .
Dessin de Couronnes proposé par Mellerio
Le
18 avril, le Père Sempé accepte la proposition du bijoutier ; il
exige que la couronne en or massif et pierreries, soit terminée pour
le 1er juillet et fixe le prix de 4 000 à 5 000 francs, le montant de
la dépense en espérant que le bijoutier pourra faire une œuvre
convenable à ce prix. Il prévoit que des donateurs pourront offrir
des pierres précieuses, ce qui réduirait le prix du bijou.....
Mellerio
discute alors avec le Père Sempé des symboles susceptibles d’être
employés pour illustrer l’Immaculée Conception : le lys, les
roses et les étoiles, mais déconseille le croissant et le serpent.
A cette étape du projet, le bijoutier pense que la couronne pourrait
être composée de deux couleurs correspondant à celles de
Notre-Dame de Lourdes, bleu et blanche. Les fleurs de lys, formant le
centre de la couronne, seraient en émail blanc ou or ciselé. A la
mi-mai, Mellerio préfère finalement une couronne toute blanche
parce que les turquoises sont des « pierres qui ne durent pas ».
Le
22 mai, Mellerio apprend au Père Sempé qu’il a reçu de Henri
Lasserre « un brillant entourée de seize roses pour employer ces
pierres dans la couronne de Notre-Dame de Lourdes ». A l’occasion
de ce don, l’historien de Lourdes se fait montrer un dessin de la
couronne. « Et l’un de nos associés ne pensant pas qu’il y
aurait inconvénient, lui a fait devant lui un petit croquis de l’idée
générale qu’il a emporté ; mais d’après votre dernière
lettre nous ne donnerons à personne d’autre le modèle de ce
bijou». Le Père Sempé recommande alors la plus grande discrétion
et regrette le geste accompli par Mellerio à l’égard d’Henri
Lasserre.
Publicité de Mellerio 1876 Annales Catholiques |
Après
cette visite, Mellerio sollicite la générosité des Parisiens par
l’intermédiaire d’une publicité passée le 29 mai, dans les
Annales catholiques et dans la Semaine Religieuse de Paris.
Comme cette annonce est favorablement accueillie, un registre de
donateurs est ouvert chez le bijoutier et la publicité étendue à
toutes Semaines Religieuses et au Pelerin . La
couronne de la Vierge devient ainsi l’offrande de la France
entière. Le bijoutier disposera d’un tel choix de pierres que
toutes ne seront pas utilisées et permettront de confectionner un
autre objet .
Dessin de Couronnes proposé par Mellerio |
Copie de la couronne
Comme
la couronne est de grande valeur et réservée pour les jours de
fête, il est question d’en faire une copie en or. Pour cela,
Mellerio, qui craint les réalisations « dans un genre commun »
rencontre M. Muller pour étudier avec lui deux projets, celui d’une
copie de la couronne et celui d’une autre couronne avec de fausses
pierreries pour la statue de la Grotte, sur laquelle serait associé
le nom de la Dame. L’orfèvre donne de son œuvre la
description suivante. « Du bord supérieur du bandeau et alternant
avec les églantines, s’élèvent vers le ciel douze tiges de lis
d’or avec leurs feuilles lancéolées, deux boutons non encore
éclos, et au sommet une fleur épanouie dont les étamines sont
terminées par un petit diamant qui rappelle les gouttes de rosée
suspendues aux fleurs naturelles. Ces tiges, d’un admirable
travail, constituent les fleurons d’une première auréole de la
couronne ».
La statue de la sainte vierge Marie, aurait été découverte enterrée par un berger dont une des brebis grattait le sol sans vouloir s'éloigner; d'où le nom de Notre Dame de Brebières. Vierge à l'enfant couronnée, couronne timbrant l'écu, lys marial, croissant de lune, tout ce symbolisme marial est classique.
D'après le dossier du Ministère de la Culture, pour réaliser ce travail, l'orfèvre a dû prendre en compte le fait que la statue de la Vierge portait déjà sur sa tête une couronne sculptée à même la pierre. Aussi il lui donna une forme de diadème. La qualité de ces deux pièces ne se situe pas uniquement dans la magnificence des diamants sertis, mais aussi dans le travail exceptionnel de l'orfèvre joaillier. Chaque pierre, montée à griffes, peut être démontée grâce à un ingénieux système de charnière.
Couronne de l enfant Jésus de Notre Dame des Dunes à Dunkerque: Couronne
royale fermée dont le bandeau est constitué d'une guirlande
d'algues. Au sommet se dresse une croix fichée sur une orbe(surface circulaire). 2 gros
diamants montés en serti clos ornent l'orbe. 4 diamants montés en serti clos s'intercalent entre les dauphins. Assemblages par rivets et soudures.
Ce n'est pas une Couronne, mais j'ai trouvé intéressant cet objet qui est un
Couronne de la vierge de Brebieres
Cette
Couronne Fabriquée par Mellerio se trouve à "Albert" en Picardie, les
notes de la maison Mellerio indiquent la date de 1901. C'est l'Abbé
Godin,curdoyen de Notre Dame d'Albert, qui en passa commande.
ND de Brebieres: remerciements ToumToum |
D'après le dossier du Ministère de la Culture, pour réaliser ce travail, l'orfèvre a dû prendre en compte le fait que la statue de la Vierge portait déjà sur sa tête une couronne sculptée à même la pierre. Aussi il lui donna une forme de diadème. La qualité de ces deux pièces ne se situe pas uniquement dans la magnificence des diamants sertis, mais aussi dans le travail exceptionnel de l'orfèvre joaillier. Chaque pierre, montée à griffes, peut être démontée grâce à un ingénieux système de charnière.
Couronne de l'enfant Jésus de Brebieres
Couronnes
inspirées par le style byzantin. Sur la partie basse de la couronne
de la Vierge court une guirlande de marguerites, de bleuets et de
violettes.
Sur
la partie supérieure s'entrelacent des boutons de lys et de
marguerites couverts de diamants. L'ensemble est surmonté d'un lys
central en diamants. Au centre de la couronne est encastré un
bas-relief d'or ciselé qui rapporte le sujet légendaire de la
découverte de la statue. Selon la tradition, dans la seconde moitié
du 11e siècle, un berger s'aperçut qu'une brebis broutait toujours
la même touffe d'herbe. Il frappa alors l'endroit avec sa houlette
et entendit une voix lui dire : " arrête, berger, tu me blesses ".
Creusant
doucement la terre, il découvrit une statue qui portait au front la
marque du coup qu'il lui avait donné. Il s'agissait d'une Vierge
tenant l'enfant avec à ses pieds une brebis.
La
couronne de l'enfant Jésus, plus petite, n'en est pas moins d'une
égale richesse. Une croix de diamants remplace le lys. Aux
extrêmités, deux palmes sertissent les châtons de brillants.
Un
pèlerinage important s'est développé à Albert autour de l'image
de la Vierge. Aussi, à la fin du 19e siècle, des dons importants
permirent d'ériger l'actuelle basilique et de créer ces couronnes
(les deux marguerites sont un don de la famille de Bredon). Il existe
deux couronnes identiques, l'une en or et pierres précieuses et
l'autre en matériaux vils. Ces diadèmes ont servi pour le
couronnement officiel de la statue en pierre de la Vierge miraculeuse
d'Albert par le légat du Saint-Siège le 19 juin 1901.
Notre Dames des Dunes commanda à Mellerio une Couronne en 1903.
C'est
une statue en terre cuite, modelée au colombin, peinte et dorée,
Statue offerte à la chapelle
Notre-Dame-des-Dunes en 1980 par la famille Druez de Dunkerque ;
fait partie des objets de la chapelle Notre-Dame-des-Dunes conservés
dans la maison occupée par le chapelain.
Couronne de la Vierge de Notre Dame des Dunes à Dunkerque |
D'après le Ministère de la Culture l'ensemble est homogène mais incomplet. A l'occasion du couronnement canonique de
la statue de Notre-Dame des Dunes en 1903, les Dunkerquoises donnent
près de 400 bijoux qui sont confiés à l'orfèvre parisien
Mellerio. Celui-ci récupère les pierres et le métal précieux et
fabrique un ensemble comprenant, pour la Vierge, une couronne, un
sceptre, un pendentif et pour l'Enfant Jésus, une couronne. Le
pendentif a été volé dans les années 1970 (?), il représentait
le monogramme AM en or, platine, saphir et diamants, suspendu par une
longue chaîne en or dont le fermoir était constitué d'une pièce
de 10 Francs des états pontificaux à l'effigie de Pie IX.
Ce n'est pas une Couronne, mais j'ai trouvé intéressant cet objet qui est un
ex-voto
dit le Poisson d'argent de Notre Dame des dunes. Il est en argent : repoussé, ciselure au trait, pierre précieuse il est poli. C'est a partir d'un cabillaud pêché
devant Dunkerque le 18 avril 1936 et expédié chez l'orfèvre pour
modèle. rendu naturaliste Ex-voto payé par Jules Beck, membre de la
confrérie de Notre-Dame des dunes, symboliquement offert par les
femmes de pêcheurs du littoral à la chapelle Notre-Dame des dunes
le lundi de Pentecôte 28 mai 1936. Volé et retrouvé en 1976. Il aurait été fabriqué par Mellerio et en tous cas a été restauré chez Mellerio en 1978. Fait partie des objets de la
chapelle conservés dans la maison occupée par le Chapelain.
La statue de Notre-Dame des Miracles et des Vertus, a été Installée en 1876 elle vient remplacer la statue originelle vénérée depuis le XIV eme siècle et détruite durant la Révolution
"C'est aujourd'hui 19 juin 1913 qu'a eu lieu le couronnement de Notre-Dame de Grâce à Honfleur. L'origine du sanctuaire remonte au vœu de Robert le Magnifique, père de Guillaume le Conquérant. Il voguait aux environs de 1034, vers l'Angleterre, quand, assailli dans la Manche par une violente tempête.....
La couronne de Notre-Dame de Grâce ce chef d'oeuvre, d'orfèvrerie et de joaillerie a été exécuté dans les ateliers de la célèbre maison catholique Mellerio de Paris"
La couronne, dont la ciselure sur or est très fine, présente le symbolisme suivant en haut, 1 étoile en diamants Marie stella, puis une branche de fleurs de roses, emblème de la charité, avec les épines du sacrifice. Au centre du bandeau, les armoiries de Pie X. qui a accordé ie couronnement, avec l'inscription des dates en relief 1034. fondation du pèlerinage 1913, couronnement de la Vierge. Enfin, l'inscription "Ave Maria gratia plena", tout du long, enlacée du cordon de saint François, en mémoire des Franciscains, qui construisirent la chapelle.
Cette vierge à l’Enfant, offerte par le chanoine Wastin des Feugerêts en 1508, est en bois de poirier ou noyer polychromé. Dès l’origine elle fut présentée sur une colonne de pierre adossée au jubé, à l’entrée du chœur. Lorsque le jubé fut démonté en 1763, elle est déplacée contre la pile nord-ouest de la croisée du transept. En 1791 elle est installée dans la crypte pour être remplacée par la Vierge de Notre-Dame de Sous-Terre qui sera détruite en 1793.
Notre-Dame du Pilier est alors remontée de la crypte en 1796 et reprend sa place.
En 1806, elle est déplacée dans la première travée du déambulatoire, posée en hauteur sur une colonne qui pourrait provenir de l’ancien jubé médiéval. Elle ne bougera plus. C’est à cette date qu’elle prend l’appellation de Notre-Dame du Pilier (première mention en 1825) et est couronnée le 31 mai 1855.
Il y a deux autres couronnes apparemment plates qui ornent un tableau dans l église
La
couronne est emblème de royauté et de victoire Cette coutume se
perpétue depuis 1631. C'est en effet à cette époque que le comte
Sforza, pour montrer sa piété (et peut-être avait-il à se faire
pardonner?) envoya des couronnes d'or à plusieurs Vierges célèbres
de son temps. Plus de 400 couronnes ont été ainsi attribuées
depuis, toujours dans des sanctuaires. Il s'agit chaque fois d'une
récompense ou plutôt d'un remerciement. Le droit de couronner une
statue de la Mère de Dieu revient au souverain Pontife ou au
Chapitre de Saint-Pierre; un dignitaire apostolique est alors
délégué pour présider la cérémonie.
Notre Dame des Victoires à Paris date
du XIXe siècle. Elle a été couronnée le 9 juillet 1853 à la
demande du pape Pie IX en remerciement de la délivrance de Rome par
les Français. Les couronne de la Vierge et de Jésus ont été
offertes par le Pape C’est la première Vierge couronnée en France.
Le Journal le Pelerin en 1881 consacra un article a Notre Dame des Victoires
C'est en 1908, que l'Abbé Thevin, Curé de l église Saint Sauveur à Rennes, demande à Mellerio de lui créer une couronne pour la vierge de son église Notre Dame des Miracles et des Vertus.
La statue de Notre-Dame des Miracles et des Vertus, a été Installée en 1876 elle vient remplacer la statue originelle vénérée depuis le XIV eme siècle et détruite durant la Révolution
Le
grand incendie de 1720 détruit en partie l’église mais épargne
la statue. Celle-ci est transportée à la chapelle des Augustins
(devenue le Théâtre du vieux saint Étienne ) jusqu'à son
retour à Saint-Sauveur en 1731.
Au
cours de la Révolution, alors que l'église accueille le culte
révolutionnaire, la statue est détruite. Elle n'est remplacée
qu'en février 1876 grâce à l'abbé Lelièvre et sur ses
propres deniers. L'archevêque de Rennes en obtient le couronnement
le 25-03-1908
L'Eveché de Rennes a bien voulu me faire parvenir des photos de cette couronne qui apparait sur l article ci-dessus
Cliché fourni par l Eveché de Rennes |
On découvre au centre les armoiries de Rennes, cette couronne est en or et platine avec perles et pierres
Cliché aimablement fourni par l'Eveché |
Sur cette photographie fournie par l Eveché de Rennes, la couronne de la Vierge est présentée de l'autre coté 3 écussons y figurent.
Photo fournie par l'Evéché, cliquez pour agrandir toutes les photos |
La couronne de la Vierge Marie vu d'en haut, on peut voir en grossissant la photo que les bandeaux extérieurs et les armoiries sont fixés pat des vis sur lesquelles sont des écrous, d'autres sont rivés et un texte figure sur la partie centrale
Voici le texte sur le haut de la couronne, j'ai agrandi la couronne et j'épère avoir ce texte bientot.
L'Enfant
Dieu repose sur les genoux de sa Mère. Sa tête est entourée du
nimbe circulaire et crucifère. Ces attributs rappellent sa
divinité,. De la main droite, il bénit, à la manière latine. De
la gauche, il soutient un livre grand ouvert sur lequel figure un
texte du Magnificat : Fecit
mihi magna qui potens est et sanctum nomen ejus. »
Cette photo ancienne montre que l'autel de la Vierge a Changé de décor, en revanche, il y a déjà beaucoup d'ex-voto et de nos jours même les murs voisins de la chapelle en sont couverts
J'étais a Rennes le 16-02-2014 et je me suis rendu 3 fois à la basilique Saint Sauveur, et les trois fois, je n'ai pas pu photographier car il y avait des offices, j'ai emprunté cette photo au site : rennesautrement.fr.
J'ai été sévère avec la maison Mellerio, car je trouvais que ce qui était dit au sujet du 400 eme anniversaire, n'était pas historiquement raisonnable, mais je viens de recevoir des photos
L histoire de ces Couronnes:En 1912, l'Abbé Paghéol commanda à la Maison Mellerio, une couronne pour Vierge et Enfant en or avec Pierres précieuses pour Notre Dame de Grâce à Honfleur.
La couronne de Notre-Dame de Grâce ce chef d'oeuvre, d'orfèvrerie et de joaillerie a été exécuté dans les ateliers de la célèbre maison catholique Mellerio de Paris"
Photographie de l époque, n'oubliez pas de cliquer sur chaque photo pour agrandir
Gravure d'époque
La couronne, dont la ciselure sur or est très fine, présente le symbolisme suivant en haut, 1 étoile en diamants Marie stella, puis une branche de fleurs de roses, emblème de la charité, avec les épines du sacrifice. Au centre du bandeau, les armoiries de Pie X. qui a accordé ie couronnement, avec l'inscription des dates en relief 1034. fondation du pèlerinage 1913, couronnement de la Vierge. Enfin, l'inscription "Ave Maria gratia plena", tout du long, enlacée du cordon de saint François, en mémoire des Franciscains, qui construisirent la chapelle.
Il semble que ce ne soient pas les couronnes de Mellerio qui soient sur la statue à l interieur de la Chapelle Notre Dame de Grace, mais souvent les couronnes en or sont dans un coffre et on en installe une autre
C'est la photo de la couronne en Or et Diamants de la Vierge de Notre Dame de Grâce à Honfleur .Je remercie grandement françoise Khedine et Dominique Dauzet qui se sont déplacés pour prendre en photo cette couronne.
N'oubliez pas de cliquer sur toutes les photos pour agrandir l image et la refermer avec la croix en haut a droite .
Ave Maria, Grazia Plena, ces mots qui ont si bien inspiré Charles Gounod, Schubert, Bach, Brahms!
Couronne de l enfant Jésus en or, platine et diamants
Superbe mouvement sur la face avant de la Couronne de Jésus
Plaque- ferrure du coffret des Couronnes.
Donc ces Couronnes sont des Merveilles de l'artisanat Français et la Maison Mellerio doit s'enorgueillir de les avoir produit et je pense que cela a autant d'intérêt que les bijoux des princesses parisiennes, des maharadjahs, etc.
La maison Mellerio aurait négocié, fabriqué, fait fabriquer une quarantaine de couronnes semblables, car il était le "Joaillier Catholique" et de plus, la plupart du temps ce furent les paroissiennes qui firent don de leurs bijoux pour ces fabrications.
Les Annales Catholiques publiaient le prix courant des statues simples, c'était assez complet.
Nombre de Vierges d' églises sont Noires, et j'ai lu des explications très fantaisistes sur elles.
La DRAC du centre a procédé très récemment à une restauration de la Vierge de Chartres, Notre Dame du Pilier
Notre Dame du Pilier à Chartres telle qu'elle fut installé au XIX eme siècle (photo XX eme)
Historique
Mobilier classé par arrêté du 17 novembre 1908.Cette vierge à l’Enfant, offerte par le chanoine Wastin des Feugerêts en 1508, est en bois de poirier ou noyer polychromé. Dès l’origine elle fut présentée sur une colonne de pierre adossée au jubé, à l’entrée du chœur. Lorsque le jubé fut démonté en 1763, elle est déplacée contre la pile nord-ouest de la croisée du transept. En 1791 elle est installée dans la crypte pour être remplacée par la Vierge de Notre-Dame de Sous-Terre qui sera détruite en 1793.
Notre-Dame du Pilier est alors remontée de la crypte en 1796 et reprend sa place.
En 1806, elle est déplacée dans la première travée du déambulatoire, posée en hauteur sur une colonne qui pourrait provenir de l’ancien jubé médiéval. Elle ne bougera plus. C’est à cette date qu’elle prend l’appellation de Notre-Dame du Pilier (première mention en 1825) et est couronnée le 31 mai 1855.
Jusqu'il y a peu, Notre dame du pilier avait cet aspect, mais la direction Direction Regionale des Affaires Culturelles a décidé d'etudier cette statue puis de la restaurer
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/DRAC-Centre/Actualites/Actualite-a-la-Une/2013/Retour-de-la-Vierge-a-l-Enfant-dite-Notre-Dame-du-Pilier-a-la-cathedrale-de-Chartres-28.
En voici le résultat avant et après.
Le poids des ans, mais surtout les fumées des cierges ont créé des statues noires
Sur ce dessin conservé par les Archives, on retrouve l'environnement de Notre Dame du Pilier
Notre Dame du Pilier avec les fausses couronnes
Sur cette photo , deux couronnes métal doré et fausses pierres, elles dateraient de 1876
Sur ce document des archives du ministère de la culture les deux couronnes offertes lors du couronnement de la vierge en 1855.
J'ai trouvé aux archives nationales ce texte:
"Mgr Regnault, d'abord évêque
d'Euménie in partibus et co-adjuteur de Mgr Clausel de Montals,
était devenu évêque titulaire du diocèse de Chartres, par la
démission du vaillant défenseur des libertés de l'Église. Étant
allé à Rome, au mois de décembre 1854, pour assister à la
proclamation solennelle du dogme de l'Immaculée-Conception, le pieux
pontife profita de son séjour dans la ville sainte pour annoncer de
là à ses diocésains la concession de deux grâces insignes qu'il
avait récemment obtenues : la première, celle d'un jubilé spécial
en l'honneur de Notre-Dame de Chartres; la seconde, l'autorisation,
qui ne s'accorde qu'aux plus illustres et aux plus célèbres
sanctuaires, de couronner solennellement, au nom du
Souverain-Pontife, Notre-Dame du Pilier. Le mois de mai suivant fut
consacré à l'exécution des deux induits du Saint-Siége, et offrit
aux habitants de Chartres un de ces grands et beaux spectacles qui
touchent l'indifférence même et remuent jusqu'aux fibres les plus
intimes de l'esprit humain."
Je n'ai pas trouvé d'autres photos de cette couronne en argent massif c'est la couronne de la Vierge, Gilles Fresson attaché du rectorat de la Cathédrale m'a écrit qu'il pensait que l'auteur était l'orfèvre religieux Marie Thierry car cet orfèvre a fabriqué de nombreux calices y compris pour Chartres, mais le ministère de la Culture note qu'un poinçon lisible en partie serait celui de Alexandre Thierry son père.
La
statue de Notre-Dame du Pilier a été couronnée le 31 mai 1855.
Cette couronne créée pour l'occasion reste réservée aux grandes
fêtes. Par son testament de 1877, le cardinal Pie, né en 1815 dans
le diocèse de Chartres, évêque de Poitiers et mort en 1880, avait
légué à la cathédrale son anneau d'améthyste et diamants afin
qu'il soit enchâssé dans la couronne de la Vierge, anneau reçu en
1876 de la grande-duchesse de Toscane, à l'occasion du baptême de
la princesse Alix, fille de Charles VII d'Espagne et de Marguerite de
Parme.
Toutes les Vierges couronnées ne sont pas des Vierges à l'enfant, par exemple Notre Dame D'Arliquet qui est une "Piéta"
Voir: http://robert87300.centerblog.net/6582577-notre-dame-arliquet-a-aixe-sur-vienne-87
Cette jolie Vierge est en bois polychrome, elle se trouve à Aixe sur Vienne, on peut voir sur cette carte que c'est une petite Pieta
En effet la couronne mesure 20 cm de haut le diamètre est de 14 cm et le poids de cette couronne est de 500 grs.
Elle est en or repoussé, ciselée, un décor rapporté est en argent avec de nombreuses pierres précieuses telles que Diamants, Emeraudes, Turquoise, Améthyste, Grenat, Topaze, Corail et Perles.
Elle est composée de six arceaux renflés, surmontés d'une boule.
Cette couronne a comme beaucoup de Couronnes de Vierges du XIX eme siècle été fabriquée grâce aux dons de bijoux des paroissiennes. C'est Désiré Charles, orfèvre à Limoges qui a créé cette couronne en 1892.
Notre Dame de Grâce à Cotignac dans le Var, c'est une très riche couronne , un travail intéressant sur lequel j'ai peu de détails alors que je dois remercier le Père Pedro qui m'a envoyé de nombreuses photographies
Je reprends la citation de Wikipédia: Cotignac est un lieu unique au monde puisque l'Eglise reconnait qu'il y a eu deux apparitions de la vierge Marie et une apparition de Saint Joseph...on vénère ainsi à Cotignac la Vierge Marie et Saint Joseph et par extension toute la Sainte famille
La couronne de la Vierge et celle de l'enfant Jésus sont en or et pierres précieuses avec des motifs émaillés
« Le 10 août, fête de Saint Laurent, de l'an 1519, la Vierge Marie, accompagnée de Saint Michel l'Archange et de Saint Bernard, apparut dans les champs à un homme très pieux, nommé Jean de la Baume, et lui commanda de dire, de sa part, au clergé et à la Communauté de Cotignac, qu'ils allassent en procession, sur le Mont Verdaille, et qu'ils y bâtissent une
église, sous le vocable de Notre-Dame de Grâce, pour autant qu'elle voulait faire plusieurs grâces et faveurs à ceux qui l'invoqueraient en ce lieu... »
(Honoré Bouche, Histoire de la Provence).
Un frère qui priait dans l église eut une vision de la vierge en novembre 1637 qui lui déclara
N'ayez pas peur, je suis la Mère de Dieu et l'enfant que vous voyez est le Dauphin que Dieu veut donner à la France. »
Et la vision disparut, puis se manifesta à nouveau un court moment, en silence. Deux heures plus tard, Notre Dame apparut seule et dit :
Et la vision disparut, puis se manifesta à nouveau un court moment, en silence. Deux heures plus tard, Notre Dame apparut seule et dit :
« Ne doutez plus, mon enfant, de ce que vous avez déclaré à votre confesseur. Pour marquer que je veux que l'on avertisse la reine de faire trois neuvaines en mon honneur, voilà la même image qui est à Notre-Dame de Grâces de Provence, et la façon de l'église. »
En effet le Roi Louis XIII et Anne d'Autriche n'arrivaient pas à avoir d'enfant, la Reine mise au courant de cette prophétie eut un enfant neuf mois après et le Roi crut a cette intercession de la Vierge pour la naissance de son fils futur Louis XIV ,d'ou l explication de son prénom "Dieudonné"
Cette grâce insigne accordée au couple royal est l'une des causes du « voeu de Louis XIII », signé par le roi le 10 février 1638 puis enregistré comme loi, et qui consacrait la France à la Sainte Vierge. C'est ce voeu que nous renouvelons chaque année le 15 août, en la fête de l'Assomption.
Couronnes posées sur le tableau dans cette chapelle
Couronnes du tableau en or et pierres précieuses
Photo de Paul Barlow |
Notre Dame de Guingamp, ce ne sont pas les vraies couronnes, sinon, elles ne seraient plus là.
Il y eut la révolution qui pilla et détruisit de nombreux édifices religieux, y compris en Bretagne, puis, avec la signature du concordat le 16 juillet 1801 entre Bonaparte et Pie VII, il ne restait plus qu'une seule paroisse en activité Notre dame de Bonsecours . En 1857 le pape Pie IX couronna la vierge de Notre Dame.
Ce fut la Paroisse de mon arrière grand Mère, Anne Marie Richard née le Guen (en photo ci dessus), que j'ai connue , puisqu'elle est morte quand j avais 14 ans, elle était née en 1860, Ah les Craquelins de mon arrière grand mère.
les
couronnes de la Vierge et l'Enfant de la basilique de Guingamp, sont
de très grande valeur. Constellées de pierres précieuses
(émeraudes, rubis, perles blanches), ces couronnes en or et bronze
recouvert d'or dorment depuis plus d'un siècle à l'ombre d'un
coffre-fort dont on ne les sort que tous les 50 ans depuis 1857. La
dernière « sortie » des couronnes reste néanmoins récente : en
2007, à l'occasion des 150 ans du couronnement.
Tout
remonte à 1857. La paroisse de Guingamp instruit un dossier afin
d'obtenir le couronnement de la Vierge Notre-Dame de Bon-Secours.
Plusieurs éléments plaident en sa faveur : «Guingamp avait une
église où la dévotion mariale était très poussée et ce depuis le
Moyen-Âge. La ville possédait également un pardon de très grande
ampleur. Sans compter que l'Eglise reconnaissait à la Vierge des
bienfaits miraculeux», retrace Patrick Salün, féru d'histoire. En
avril, le Vatican donne son accord.
Les
couronnes sont décernées par le pape Pie IX sur la fondation du Comte Pallavicini, faite dans le but d'honorer les Madones les plus
illustres. « Non seulement, on obtenait le couronnement de la Vierge
et l'Enfant, mais en plus, il était offert par le Vatican. Ce qui
était exceptionnel », souligne Patrick Salün.
Le
couronnement de la Vierge et l'Enfant, en septembre 1857,
métamorphose Guingamp qui connaît trois jours de festivités
hors-norme. Banquet splendide offert par la ville, foules engorgeant
les rues, maisons pavoisées, religieux accourus des contrées les
plus éloignées, coups de canon tirés par l'armée... La presse
relate une atmosphère de ferveur exceptionnelle. « Le couronnement
s'est déroulé sur la place du Centre en présence de 800
ecclésiastiques et plus de 20000 hommes,rapporte
Patrick Salün. Certains
avaient même dressé des échafaudages sur les toits des maisons de
la place pour assister au couronnement »
Les
couronnes ont été enrichies.Déjà
d'une grande valeur, les couronnes ont néanmoins continué à être
enrichies au fil des ans : « À
l'époque, il était de bon ton pour les dames de Guingamp d'offrir
les pierres précieuses ornant leurs bagues de fiançailles pour
embellir la couronne », relate
Patrick Salaün.
D'apres: Photo et article Ouest France
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