La maison "Aguttes" met en vente le 26 mars 2025 ce bracelet or 750/1000° et émaux et indique qu'il se trouve dans un écrin en forme "Mahler Palais Royal" , peu d'indications mais cela vaut la peine de s'y intéresser. Une Aphrodite avec deux chérubins
C'est pour moi le poinçon de Charles Malher , je l ai retrouvé sur de nombreux couverts en argent massifs revendus ces dernières années.
Caveau des Froment Meurice
Jacques FROMENT-MEURICE 7 octobre 1864 - 15 décembre 1947
Jeanne FROMENT-MEURICE 27 juillet 1878 - 29 juillet 1965
en gravure : Emile Froment-Meurice 21 mars 1837 - 15 avril 1913
Berthe Froment-Meurice née Thomas Tassin de Moncourt 8 juin 1832 - 25 avril 1913 [illisible] MAHLER, né à Paris le 19 janvier 1868, mort le 30 août 1907
Pierre MAHLER 30 juillet 1860 6 janvier 1935
Madeleine WEILLER v ve de Pierre MAHLER 30 mars 1875 19 avril 1965
Charles [illisible] MAHLER Né à Paris le 3 FÉVRIER 1786, mort le 21 décembre 1845
François Désiré FROMENT-MEURICE né à Paris le 31 janvier 1801, mort le 17 février 1855
Pierre [illisible] MEURICE né le 28 juin 1781, morté le 17 juin 1857
Charles Pierre MAHLER né à Paris le 10 juillet 1825, mort [illisible]
Mélanie Françoise MAHLER née à Paris le 13 juin 1805, morte le 12 juillet 1889.
Louise Henriette MAINGUET veuve de François Désiré FROMENT-MEURICE née à Montreuil-sous-bois le 14 octobre 1817, morte à Paris le 21 février 1900
Marie Françoise MEURICE née à Paris le 4 mai 1783, morte le 3 mars 1855
Marie Cécile BARTHE veuve de Charles Pierre MAHLER né à Paris le 3 décembre 1837, morte à Dinard le 6 mars 1915
Émilie Nathalie Froment née le 19 janvier 1810 morte le 7 février 1830
Marie Emilie Elise Corrard, née le 12 novembre 1829, mortée le 29 avril 1859
Charles Salomon Mahler, avait épousé une soeur de François Meurice.
Notre futur orfèvre est bien né le 3 février 1786 et décédé le 21 décembre 1845.Charles-Salomon Mahler est décrit comme un maître orfèvre parisien actif au début du 19e siècle. Insculpation et activité : Il a été insculpé en 1824 et
son poinçon a été biffé en 1841. Son activité s'est étendue de 1816 à 1841.
Il avait succédé en 1818 (il avait 32 ans) à Nicolas Castel-Gilbert qui déja, sur son poinçon avait un casque de profil comme symbole.
Retour en arrière
Il avait épousé le 23-11-1816 Françoise Mallner, ( décédée le 22 octobre 1817 à Paris, 11éme (ancien), à l'âge de 19 ans, inhumée le 24 octobre 1817 - Cimetière du Père Lachaise, Paris, 20éme
je note au passage que le père de Charles était tailleur et qu'il habitait au 21 cour du Harley près du Pont neuf, sur l'ile de la Cité à Paris. Sur son acte de mariage il est écrit :Orfèvre: et son poinçon représente le symbole d'un casque Morion avec les initiales C.S.M. soit Charles Salomon Mahler.
Service de voyage français en vermeil du début du XIXe siècle.
Paris, vers 1816: revendu par Bonhams.
Composé d'une saleron à double cuve en verre taillé avec couvercle doré, d'un gobelet, de deux cuillères et de deux fourchettes, par Charles Salomon-Mahler, de deux couteaux, dont un de Joseph Antoine, l'autre avec une lame en acier remplacée, à crête, le tout dans un étui en cuir travaillé. Poids : 300 g.
Il va se remarier et épouser Mélanie Françoise Meurice: en 1823 elle était née née le 3 messidor an XIII (22 juin 1805) (samedi) - Paris, 75056, Paris, Ile-de-France elle est la fille de Pierre Jacques Meurice et de Marie Françoise Giroux qui de son premier mariage est la veuve de Jean François Froment.
Pour s'y retrouver
Il change de poinçon le 19-02-1824, un casque Morion et en 1833, les initiales C en haut et MAHLER en lettres majuscules au milieu.
Le morion est un casque espagnol en usage en Europe aux XVIe et XVIIe siècles ouvert, issu du chapel de fer et proche du cabasset qui est issu de ce dernier. Il est caractérisé par sa haute crête.
Facture de Mahler datant de 1833 il est installé au 10 Quai des Orfèvres ou Cour de la Sainte Chapelle et le 11 novembre 1933 changement de poinçon de maître, C...MAHLER et casque Morion.
Et à mon avis, c'est le poinçon qui se trouve sur le bracelet or et émail j'ai reçu un charmant accueil de la part d'une spécialiste de l orfèvrerie Louise Antiquités
https://www.louiseantiquites.com/
Mais aussi:
https://www.creditmunicipal.fr/ventes-aux-encheres/catalogue-des-ventes/190628000/charles-salomon-mahler-epoque-louis-philippe-s/
Voici le poinçon qui se trouve sur le bracelet or et émail et les couverts qui précèdent.
Autres poinçons de Charles Salomon Malher
Cliquez pour agrandir sur ordinateur
Il me fallait un avis éclairé celui de Sandrine Tessier "meilleur ouvrier de France
Cher Jean-Jacques, bonjour,Sauf erreur au vu des photos c'est ce qu'on appelle du champlevé.
Ils auront décaissé dans le métal la forme des personnages en laissant des cloisons de métal pour faire des délimitations (ex : coiffe de la femme, partie regravée de son instrument,…).
La partie gravée est alors remplie d'émail blanc, puis sur applique de la peinture pour faire tout décor des personnages.
Les températures de cuisson sont autour de 750/850 degrés Celsius.
Sur les photos, ils semblent que ce soit des plaques ovales qui ont été rapportées sur la structure du bracelet.
Rivetés ou vissées certainement. Je reste à votre disposition Cher Jean-Jacques si vous avez besoin de plus de précisions
Excellent week-end,
Sandrine
Oui Sandrine c'est riveté.
Charles Salomon Mahler est décédé en 1845, ce serait Froment Meurice qui aurait continué l' exploitation de la maison dont a hérité Françoise Meurice. Sa femme Mélanie Françoise Meurice , veuve de Charles est décédée en 1889, on peut y voir aussi les noms de Charles François Mahler et de Pierre François Mahler.
En 1907 C'est Auger ancien de chez Froment Meurice qui reprendra cette même maison
Charles Salomon Mahler et sa femme habitaient au 52 rue du faubourg saint honoré à Paris
52 rue du Faubourg Saint Honoré
Je vous invite a lire un très bon article (une petite erreur, mais!!!!) de la Tribune de L'Art:
J ai appris que Maitre Baratoux : baratoux@etude-baratoux.com : avait revendu un bracelet semblable il il y a trois ans, il m'a très aimablement communiqué la fiche de l'époque , le bijoux ayant été expertisé par Caroline Thirion de Briel que je remercie pour leur contact
Bracelet rigide Napoléon III à trois médaillons émaillés et cabochons . Le médaillon central à décor d'une femme debout de profil vêtue à l'antique tenant une harpe, les deux médaillons de côté à décor de putti tenant les attributs de l'amour : couronne de fleurs, torche enflammée, arc et flèche. Les médaillons sont séparés par des fils d'or en volutes sommées de fleurs de lys agrémentées de cabochons : émeraude et pierre verte 74,78 g.
Diamètre 5,7 cm, hauteur du médaillon central 4,6 cm.
Fermoir à cliquet avec chaînette de sécurité.
Rapport de condition : petits enfoncements, rayures sur l'or, les émaux en bon état.
Poinçon têtes d'aigle et de rhinocéros. Joaillier : Vege.s en toutes lettres
J ai recherché un Maître dont le poinçon aurait été proche de l'observation, mais le poinçon était en partie effacé d'après l expert. Serait-ce OGEZ ? décédé en 1856 et qui fut repris par Auguste Germain Cadet Picard? Possible le poinçon est difficile à Lire

Il y a de petites différences entre les deux. Les angelots n'ont pas les jambes semblables, la flèche de cupidon, la couleur des nuages, la torche, les pieds , le tissus cache sexe, la Déesse ou Venus : l serre tête dans la coiffure différent, le tissus rouge sur la colonne la couleur du vêtement, la position du pied et du tissus sur le pied, mais le fabricant ne peut être que le même. Donc Mystère.
Marie (marie@legemmologue.com) m'envoie ce poinçon tres proche de celui de Mahler.
Mais la veuve Ogez et Cadet Picard sont intéressants pour avoir fabriqué un bijoux fonctionnant à l'électricité avant 1860.
Des 1856 cette maison prend plusieurs brevets
En 1867 ils participent à l 'exposition Universelle sous Napoleon III

Dans les vitrines de moindre importance, signalons cependant, à titre de curiosité, des bijoux électriques d'une originalité presque effrayante, dont Trouvé, « ingénieur électricien », était l'inventeur, et qui étaient exécutés et exposés par Cadet-Picard. « Une pile de Volta en miniature, placée dans la poche, communique le mouvement à une foule de petits objets de toute nature, très joliment modelés et émaillés. C'est une tête de mort qui fait des grimaces horribles, un lapin qui bat du tambour, un oiseau ou un papillon qui agite ses ailes, le tout disposé en bijoux pour porter à la cravate, au corsage ou dans la coiffure. Est-il possible de faire un emploi plus bizarre d'une des découvertes les plus importantes des temps modernes ? » Dans ce genre de bijoux mécaniques et de haute fantaisie, Otterbourg fit, plus tard, des broches et des bracelets représentant ce qu'on appelait des jeux pyrrhiques. Deux disques de couleurs différentes, superposés et ajourés, étaient actionnés par un mouvement d'horlogerie que l'on déclanchait à volonté sous la pression du doigt, et qui, faisant tourner en sens inverse les deux disques coloriés, produisait un effet d'optique analogue aux rosaces multicolores et mouvantes des lanternes magiques. Ogez, rue de la Feuillade, fabriqua aussi des bijoux articulés : têtes de mort, pantins, le clown Auriol passant dans un cerceau ; de même, Robin père fit des tortues à la tête et aux pattes mouvantes1, des polichinelles, etc. Puis ce furent des bijoux comiques : poupées articulées, cocottes de papier en or, épingles à surprises, diables, singes coiffés d'un chapeau de gendarme, d'un shako, d'une toque de jockey, fabriqués par Brocard.

Fabriqué par Auguste-Germain Cadet-Picard, qui a fabriqué et exposé des épingles électriques inventées par Trouve à l'exposition de 1866 à Paris. Lors de cette exposition, les bijoux à pièces mobiles alimentées par l'électricité ont suscité un vif intérêt. Le bijou est doté de bornes électriques qui, lorsqu'elles sont connectées à une pile dissimulée dans la poche de celui qui le porte, provoquent un mouvement des yeux et un claquement des mâchoires.
Détails Titre : Épingle à cheveux, Créateur : Cadet-Picard, Auguste-Germain, Date de création : 1866Lieu : Paris Dimensions : Hauteur : 9,2 cm, Largeur : 1,5 cm, Profondeur : 1,0 cm Support : Or et émail avec des étincelles de diamant
Épingle tête de mort en or, émail et diamants, par Trouvé et Cadet-Picard, vers 1870
Le crâne en or, rendu avec réalisme dans des tons crème, brun et noir, est orné d'une mâchoire articulée et d'yeux mobiles en diamant taille rose, d'un os en or à sa base, poinçon de maître, poinçon d'essai français, émail légèrement imparfait, longueur 9,1 cm
Provenance Ex-Cameo Corner, Bloomsbury
Cette épingle tête de mort est l'une des rares survivantes d'une série de bijoux électriques fantaisie inventés par Gustave Trouvé et fabriqués par Auguste-Germain Cadet-Picard. Trouvé était un scientifique talentueux, reconnu pour ses applications de l'électricité portable et son expertise en automatisation miniature. En 1865, à 28 ans, il breveta son invention d'une « pile lilliputienne portable » inusable. Cette pile de poche servait à alimenter une série d'épingles à pièces mobiles électriques, fabriquées en collaboration avec le joaillier Cadet-Picard.
Parmi les motifs figuraient un soldat frappant un tambour, un singe jouant du violon, un lapin jouant avec des baguettes sur un petit tambour, une sonnette électrosphérique, Arlequin et Colombine dansant un ballet, un singe à lunettes grimaçant, un colibri battant des ailes, un papillon voletant et un crâne, semblable à celui présenté ici, qui roulait des yeux et grinçait des dents. Une fois l'épingle fermement fixée à la cravate de l'homme, elle était fixée à une pile hermétiquement scellée dans sa poche de poitrine par un fil invisible. Pour animer son épingle à cravate, il tournait furtivement la pile de côté dans sa poche, surprenant ainsi son public..

1867 Dans l'Echo de la Vallée
1867 A l'exposition Universelle, Cadet Picart obtient une médaille de Bronze

Épingle tête de mort en or et émail, à la manière de Gustave Trouvé et Cadet-Picard, années 1870 or, émail revendu par la maison Bonhams.
Le crâne est modelé de manière réaliste et décoré d'émail crème et noir, la mâchoire articulée actionnée par une broche secondaire reliée par une chaîne de liaison en os émaillé, marques d'essai et de fabricant françaises indistinctes, émail imparfait.
Cf : Lot 15, 24 septembre 2015 Bonhams et Lot 106 16 décembre 2003 Sotheby's pour des exemples similaires de Skull stiuck pins de Gustave Trouvé.
Les épingles suscitèrent l'admiration à l'Exposition universelle de Paris en 1867 et furent décrites par Henri Vever comme des « joyaux d'une originalité presque terrifiante » ; en 1879, elles figurèrent dans un article détaillé de la revue scientifique française « La Nature ». En raison de la précision technique requise pour leur fabrication, ces épingles furent produites en très petit nombre et, dès 1891, elles étaient déjà des pièces de collection.
Un exemplaire presque identique se trouve dans la collection de bijoux du V&A de Londres, (voir plus haut) sous le numéro de musée M.121-1984. Un autre a été vendu lors de la vente aux enchères londonienne de « Bijoux », le 16 décembre 2003, lot 106. Un crâne fumant un cigare et portant un monocle en émeraude a été vendu lors de la vente londonienne de « Joaillerie fine », le 27 mars 1990, lot 14. Pour plus d'informations, voir : Henri Vever, « Bijoux français du XIXe siècle », (traduction de Katherine Purcell), Londres, 2001, p. 779-780 ; Clare Phillips, « Bijoux et joaillerie », V&A Publications, 2000, p. 91 ; Charlotte Gere et Judy Rudoe, « Bijoux à l'époque de la reine Victoria », Londres, 2010, p. 210-211 ; Kevin Desmond, « Gustave Trouvé, génie électrique français (1939-1909) », Londres, 2015.

Vever est président de l Chambre Syndicale de la BJO en 1875 et l'Assemblée accepte Cadet Picard comme membre
1875 dans l Almanach du commerce
1875 dans l Almanach du commerce
1876 Dépot de brevet pour un moteur électrique
1878 dans le dictionnaire de poche , la liste des Joailliers dont Cadet Picard
1882 Cadet Picard est en faillite et à l'époque c'était terrible, tous les journaux le publiaient, le failli etait considéré comme un dirigeant dont la gestion était jugée à l'origine des difficultés de l'entreprise, il ne pouvait plus se réinstaller.
1913 Mais cela ne l'a pas empêché d'être pratiquement centenaire
Et puis, pour MAHLER je ne puis résister a vous présenter la moitié de mes Victor Hugo.
Car Victor Hugo a écrit sur lui dans "Actes & Paroles", mais Mahler père ou fils????
A la reflexion je pense que c'est Pierre Charles Mahler Chevalier de la Légion d'honneur 1825-1884 il était avocat
L'Événement, journal du soir est un quotidien français fondé à Paris le 30 juillet 1848 par Victor Hugo entre autres pour soutenir la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence de la République. Le journal a paru jusqu'en septembre 1851 .Les cinq associations littéraires, dont Victor Hugo était le délégué à l'Assemblée, ayant réclamé son appui, on trouve la réponse à leur demande dans l'Événement du 1er août 1848 :
« Le Comité de l'Intérieur a adopté ce matin à l'unanimité une proposition de M. Victor Hugo qui demande au ministre de l'Intérieur, sur les fonds votés récemment pour les secours aux lettres et aux arts, une somme de 25.000 francs destinée aux cinq associations littéraires qui existent à Paris ».
Nous venons de citer l'Événement du 1er août 1848, c'était son jour de naissance. Amis et ennemis disent volontiers que Victor Hugo avait créé ce journal et que, sous la signature de tel ou tel rédacteur, c'était sa pensée même qui se faisait jour. Il a fait justice de cette affirmation dans la lettre que nous reproduisons page 635 ; quant à la création du journal, nous tenons de Paul Meurice le récit des circonstances dans lesquelles l'Événement vit le jour.
Paul Meurice* et Auguste Vacquerie ** étaient, et cela avant même leur sortie du collège, admirateurs passionnés du poète, ils le sont restés toute leur vie ; voyant, en 1848, leur dieu attaqué furieusement par une certaine presse, ils rêvaient de le défendre, d'affirmer leur communion d'idées dans un journal ; mais il étaient loin de posséder les fonds indispensables au lancement des premiers numéros.
Paul Meurice fit alors part de ses désirs, de ses regrets à son demi-frère, l'orfèvre Froment-Meurice, et à son beau-frère, Charles Mahler ; tous deux s'engagèrent à assumer une partie des premiers frais ; diverses combinaisons furent alors envisagées, Victor Hugo les énumère dans cette lettre à Paul Meurice :
« Cher ami, plus j'y pense, plus je vois la situation embarrassante. Je crois pourtant qu'on peut s'en tirer. De notre côté je ne vois toujours que l'une de ces trois combinaisons :Ou une combinaison Goudchaux-Lachâtre (par tiers). Ou une combinaison Goudchaux et nous (meilleure).
Ou enfin votre combinaison de soixante parts à 750 francs, trente-une à nous. En ce cas je suis encore prêt, comme je vous le disais hier, à faire les 14.000 francs nécessaires pour les 19 parts miennes. Mais qui prendrait les 29 restantes ?
En tout cas, il serait utile de voir M. Goudchaux. Je ne le connais pas personnellement, mais si vous croyez que cela pourrait servir, je vous accompagnerais chez lui.
Voulez-vous venir manger ma côtelette ce matin ? Nous causerons. Venez à dix heures et demie. Nous aurons deux heures. Je suis forcé de sortir à midi et demie.
VICTOR H. Il est probable qu'indépendamment de leur apport dans les « trente-et-une parts à nous », Froment-Meurice et Charles Mahler s'engagèrent pour quelques-unes des « 29 restantes » ; grâce à leur concours, l'Événement parut ; Charles Mahler, à partir du 4 septembre, signa même : L'un des propriétaires, gérant ; les deux fils de Victor Hugo firent leurs premières armes dans ce journal ; Paul Meurice et Auguste Vacquerie y bataillèrent à qui mieux mieux ; un groupe d'ardents écrivains se joignit à eux : Théophile Gautier, Théodore de Banville, Gérard de Nerval, Dumas fils, Mürger ; la réussite dépassa leur attente. jusqu'au jour où les fondateurs payèrent de la prison ce trop grand succès.
* Paul Meurice le frère de madame Mahler
**Auguste Vacquerie était le beau frère de Leopoldine Hugo qui se noya à Villequier sur la Seine.
Familier de Victor Hugo, beau-frère de Léopoldine Hugo. Rédacteur à L’Événement, journal quotidien paraissant matin et soir, du 30 juillet 1848 au 1er décembre 1851 et dont les points de vue se teintèrent progressivement de socialisme, il subissait une peine de prison au moment du coup d’État.
Il accompagna Hugo en exil à Jersey après le coup d’État du 2 décembre 1851 et y resta sept ans. Il y vivait en compagnie de sa mère Jeanne Arsène Charreau (1790-1868), de sa sœur Marie Arsène (1811-1882) veuve de Nicolas Lefèvre (1801-1842) et leur fils Ernest Lefèvre. Pendant son séjour il fit de nombreuses photos des occupants et visiteurs de Marine Terrace puis Hauteville house, résidences successives de la famille Hugo sur l’île de Jersey puis Guernesey.
Il fut, en 1869, l’un des fondateurs et rédacteurs du Rappel avec Albert Barbieux, Charles Hugo, Victor Hugo, Paul Meurice et Henri Rochefort.
Il était aussi romancier et auteur dramatique.
Durant toute la période de la Commune de Paris, il publia des éditoriaux hostiles à Versailles, attentifs à tous les efforts de conciliation et prônant la défense intransigeante de la République.
Il fut, en 1881, l’un des fondateurs de la « Ligue de l’intérêt public - Société protectrice des citoyens contre les abus » créée à l’initiative du docteur Edmond Goupil.
Exécuteur testamentaire de Hugo avec Paul Meurice, il supervisa les éditions posthumes du poète.