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dimanche 9 février 2025

La maison Emile LAGUESSE, puis Jules Paul CASAULTA, son fils Jules Prosper CASAULTA, CASAULTA & Cie avec Maxime QUENTIN, et enfin Jean CHARBONNIER.


Ce joaillier n'a exercé (hors sa période d'apprentissage) que 14 ans avant de devenir un homme de lettres, écrivant chansons , et pièces de théatre à succès.
Ou sont passés les bijoux qu'il fabriquait?  Mais avant lui!


En 1873 le journal "Le Pays : journal des volontés de la France", nous apprend que Jules Paul Casaulta  épouse Melle Delforge qui habite la même rue que lui, La Rue de Bièvre à Paris , petite rue  qui va de la Seine  au boulevard Saint Germain. Pour moi qui suis né à Rouen, mon attention est attiré par ce Jules Paul Casaulta est né le 2-8-1851 à la Mailleraye sur Seine.
Il fut bijoutier de 1873 à 1899, puis rentier de 1913 à 1914,  Il est décédé le 04/11/1914 
Bijoutier au 16 rue de Bièvre puis Rue de Bretagne en 1874 et Rue Notre Dame de Lorette en1891.


10 mois après, le 08-09-1874,  va naître  Jules Prosper Antoine Casaulta, fils de Jules Paul Casaulta  et Marie Celestine Desforge. Jules Paul est bijoutier il est noté sur l acte de naissance que c'est en présence du grand oncle de l'enfant  Jean Baptiste Colombe Deschamps Bijoutier.



Jules Prosper Casaulta  habite chez ses parents au 11 rue de Bailly qui déménageront 59 rue des archives.


Jules Prosper Casaulta obtient son poinçon  le 29 aout 1891  et  le 16-12-1898, et va participer aux différents Salons de Paris et surtout celui de 1902 ou il est particulièrement remarqué




1902 dans la Revue "L'art Décoratif pour tous"

Un pendentif « Les Bleuets ». L'ensemble du motif rappelle vaguement les bleuets émaillés de l'intérieur qui entourent une tête de femme peinte sur émail. Comme pierres, perles et brillants.


Ce même pendentif dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie en 1922 .

J'aime beaucoup les bijoux de M. Casaulta. L'ensemble exposé est très intéressant ; les bagues plairont sûrement aux femmes. Il en est de même d'un joli peigne or et ivoire, où trois nymphes dansent une farandole dans un massif de lys rouges, ainsi que des broches avec iris et libellules  , le pendentif bleuet Tullie jouiront vraisemblablement de la même faveur. Si je me trompe, qu'on ne s'en prenne qu'à moi, car je n'ai entendu aucune réflexion.


1902 dans l'Art décoratif pour tous


Très beau peigne de Casaulta, qu'est il devenu?

M. Casaulta nous montre qu'il n'ignore rien de toutes les ressources du métier ; nous reproduisons trois bijoux de cet artiste :Un peigne « La Farandole » où trois petites figures d'or ciselé dansent en se posant et s'accrochant dans une mêlée de lys rouges. Le fond est en émail translucide ; deux brillants ornent ce peigne monté sur trois dents d'ivoire et terminé au sommet par une opale en forme de poire.

3° Une broche « Femme aux fraises », une plaque d'or émaillée genre Limoges, s'encadre dans cette broche dont les quatre petites feuilles émaillées vertes s'harmonisent avec une émeraude carrée que surmonte la broche; le pendant est formé de petits brillants et de saphirs blancs en poire.






Le 20 janvier 1902 Jules Casaulta recherche une bonne à tout faire , on notera son adresse en 1902, 59 rue des Archives à Paris.


1905 dans "Le Rappel"


1907


1907 dans la Revue de la Bijouterie Joaillerie


1908 Bulletin des convocations et ordres

Le poinçon de Casaulta est biffé en 1908


Il est remplacé par celui de la nouvelle association Casaulta  & Compagnie, le symbole de la Tour est conservé pour cette association entre Casaulta et Maxime Quentin


Ce poinçon est biffé le 30 septembre 1911


Maxime Quentin prend des parts dans le fond de Bijouterie du 11 rue Bailly et dépose un nouveau poinçon  mais garde le différend,  les initiales sont les Initiales  MQ et l' adresse 11 rue Bailly.
Profession Fabricant bijoutier  Symbole  "Une tour" Date d'insculpation 30 aout 1911.

Cela correspond à un grand changement dans la carriere de Jules Casaulta, il abandonne la joaillerie


Il prend un nom d'emprunt Jack Cazol et se tourne vers l' ecriture de chansons, et de pièces de théatre.
C'est assez rare pour le signaler, plus près de nous, André Hardellet (les alliances Nuptia et la chanson "Le Bal Chez Temporel") https://www.richardjeanjacques.com/2010/05/andre-hardellet-le-bijoutier-poete.html

On doit a Jack Cazol les paroles de nombreuses chansons de la fin du XIXe siècle et du début du XXe

Il exerçait la profession paternelle de bijoutier à Paris lors de son mariage en 1899.
Exempté du service militaire pour infirmité (il souffrait d'un pied bot), il fut maintenu en position d'exemption par le conseil de révision en 1915. Il parvint néanmoins à souscrire un engagement spécial en novembre 1916 en tant que secrétaire à la 20e Section de secrétaires d'État-Major et de recrutement. Il sert dans un emploi sédentaire à l'intérieur et est rendu à la vie civile en février 1919


Gros succès: Cette jolie bonbonnière du 12, boulevard des Italiens, présente à son public un spectacle tout à fait. sensationnel: Un lever de rideau plein d'esprit, de Jean Bonot, Un Satyre ä la manque. En matinée seulememt, "La Petite Danseuse", deux actes poignants de Guy d 'Abzac. Un vaudeville hilarant de Casaulta , "Service delit," qui est d'ailleurs admirablement bien joué par Mmes Renée Rose, Biély MM. Darcey, Marck et Bruly. Pour terminer "L'Art vu ä Nu!" de Jack Cazol., menée avec 
verve et entrain par Champell secondé par Made Dorival  et Darcey. Citons aussi les merveilleuses danseuses, Lise Valton, Valdora et Miss Mabel May, engagées spécialement par Mr Marcel Julien.

1912 
MATINEE THEATRALE. - Les représentants dé la Lutte Sociale sont, revenus émerveillés de la matinée du « Cercle Artistique » ainsi que là foule des spectateurs qui s'entassaient dans la grande salle du gymnase, dont l'agencement et les décors étaient splendides. 
La matinée a débuté par plusieurs morceaux du répertoire de l'union Musicale, dirigée par le sympathique M. Julienne et la distinguée pianiste Mme Loew, ils ont été très applaudis à l'ouverture du rideau, la désopilante comédie intitulée La tasse de thé, est interprétée d'une façon admirable par M. et Mlle Durand, Avare et Huhert, qui ont mérité les applaudissements que la salle entière leur a prodigués. Pendant l'entr'acte, l'orchestre de l' Union Musicale nous a tenus sous le charme de son talent jusqu'au lever du rideau sur le Barbier de Séville, exécuté et interprété par nos jeunes artistes d'une façon irréprochable ; les costumes étaient d'une fraîcheur admirable ; il est impossible de signaler plus particulièrement l'un des artistes, tous ont charmé l'auditoire par leur diction et interprétation. Grégoire, dans lé difficile rôle du vieillard Barthola, donnait l'illusion d'un véritable vieillard ; que dire du rôle du désopilant Figaro, si bien interprété par Passefond ; du comte Almavivâ, l'amant de Rosine, dans son splendide et riche costume, admirablement joué par Casaulta, et de Mlle Bouchez, au-dessus de tous éloges, dans le rôle si long, si difficile de Rosine, si belle dans son magnifique costume brodé d'or ;ët Raison, que éloge lui faire dans le. rôle ingrat de Dom Bazile, qu'il a interprété d'une façon si vraie, car en tous temps les Bazile du clergé ont agi de- même, semant la calomnie et extorquant l'argent par tous les moyens, ce sont eux qui ont dit " que l'argent n'a pas d'odeur "


1913


1931




En 1936  Jean Charbonnier va reprendre la maison du 11 rue Bailly,  la déplacer 98 rue Beaubourg, il est le gendre et successeur de Maxime Quentin


Jean Charbonnier reprend lui-aussi le symbole de la Tour et change les initiales du poinçon et devient fabricant spécialisé de fermoir pour colliers et bagues de fiançailles classiques





C'est sa carte de visite et au dos, photo ci-dessous de ses fabrications



 1942 L'ordre nouveau du maréchal Pétain, de Laval et de Darlan n'a de cesse de liquider, dans tous les sens du terme, tout ce qui, de près ou de loin, peut avoir un quelconque lien avec la franc-maçonnerie. Pour Pétain, un Juif n’est jamais responsable de ses origines, un franc-maçon l’est toujours de son choix. Les chiffres, sont eux aussi éloquents : 3 000 fonctionnaires perdent leur emploi, plus de 1 000 sont assassinés par les Allemands et 64 000 francs-maçons sont fichés.



1942


Ce collier de perles fines revendu en 2024 par la maison Artcurial plus de 14.000€ qu'il faut remercier d avoir cherché et publié le poinçon de Maître. Ce collier composé de 90 perles fines disposées en chute, le fermoir en or gris 18 carats orné de trois diamants taillés en brillant.
Travail français, Poinçon du joaillier Jean Charbonnier, successeur de Casaulta & Cie
Long. : env. 52 cm
Certificat LFG (2024) : perles fines d'eau de mer, pas d'indication de traitement, couleur légèrement crème à doré clair, lustre bon.

Jean Charbonnier est toujours dans l'annuaire AZUR de 1948, mais aussi en 1968 et 1972 indiqué Charbonnier et Cie en 1981 son poinçon est toujours indiqué dans l'Azur mais il n'est plus cité dans les adresses

Si vous avez des documents, des photos de bijoux , ayez la gentillesse de me transmettre des copies sur : richard.jeanjacques@gmail.com :


dimanche 2 juin 2024

Publicités des bijoutiers des années 1925 -1929

Des Publicités  de 1923 à 1929, qui représentent la vie des maisons de Bijouterie Joaillerie, et qui permettront peut-être à certains de trouver l'origine d'un bijou


La  maison Gay a été fondée en 1835 par Jean-Pierre Gay et Gaspard Tissot à Genève.Ils eurent un prix à l'exposition de 1900.
Il semble que Charles Gay succédait à la maison Gay Frères qui était située à Genève  pour la France



Il y eut ensuite la  S.A.R.L. Gay frères située à Annemasse 



1925  


1930 : Mais qu'est devenue cette marque??



1925- BANSSE, 16 rue Oberkampf, Paris En 1922 Bansse avait plus de 150 employés, joaillier aisé possédant un hotel particulier rue Singer à Passy



1919, il était membre de la Ligue anti-allemande : Organe de défense des intérêts économiques français et coloniaux


Emile Baril en 1925, cela permet d identifier nombre de petits colliers draperies de ce genre, en vente chez les antiquaires en joaillerie.


1926 Le garçon de course de Emile Baril agressé et volé


Le Passe debout: d'Emile Barril. On désigne sous le nom d’octroi les taxes indirectes établies au profit des communes sur les objets et denrées destinés à la consommation locale. On les a appelés ainsi parce que sous l’ancienne monarchie, ils ne pouvaient être établis sans que le roi en eut octroyé la permission par des lettres patentes » (réf. : Dictionnaire des finances publiques, sous la direction de Léon Say, 1894-1899). Ainsi les actes royaux nous permettent-ils de suivre l’évolution de cet impôt au cours du temps.
Un terme est mis à l'existence pluriséculaire des octrois le 2 juillet 1943 par Pierre Laval, chef du gouvernement du régime de Vichy (loi du n°379 du 2 juillet 1943). Le journal Le Petit parisien du 1er juillet 1943 annonce cette suppression qui fut déclaré officiellement en 1948.


1925  Sirop et Pauliet


A l' époque ou les gens lisaient, la publicité pouvait être sous forme de Marque Pages



Quelques dessins de la maison Sirop et Pauliet



Ces dessins étaient réalisés sur Rhodoid


Revendus par la maison d' encheres Audap & Associés



         En 1938 on ne reculait devant aucune comparaison en matière de publicité



1925: ORMIA. Maison étonnante , elle existait encore il y a peu de temps , Henri Pierre QUINIOU  avait demandé un poinçon ( bien qu il fabriqua du plaqué-or)  en 1922 Poinçon losange  avec une corne d'abondance  et une étoile , initiales H.Q.


Mais à l instar de maison comme "FIX" il fabriquait un bon et vrai plaqué or sous la marque ORLUXIA, le 6 janvier 1943 il modifie son insculpation en Q & Cie , il avait déposé une marque de fabrique "Le Bijou Chic en 1922 et était toujours présent en 1983 dans l'Azur


En 1925: publicité de Auguste LAROCHE d'abord installé 12 rue de Saintonge  puis 96 rue de Turenne  il prend poinçon le 12/08/1887  et biffe en 1944 Une société est créée en 1944 , nouvelle insculpation  puis nouvelle  en 1962; biffé en 1970.  Poinçon losange horizontal une poule A.L. fabriqua des ronds de serviettes, des bourses en argent, timbales, coquetiers,  puis fabriqua des petits objets, hochets, breloques, bracelets argent  et il créa des modèles pour René BOIVIN.


1925. Publicité de Chopard Frères, CHOPARD frères, à ne pas confondre avec l'horloger-joaillier  Chopard France,  puis Albert CHOPARD  & Cie  en 1897, puis de nouveau CHOPARDfrères en 1906. La bijouterie or, 31 rue Chapon, puis 55 rue des Trois-Bornes, Paris. Insculpation de CHOPARD frères le 9 juin 1884  biffé le 12 juin 1897 pour cause de transformation en société en Albert  Chopard Poinçon : une chope, C. F. Insculpation d'Albert CHOPART le 9 juin 1897, biffage le 11 juin 1906 pour cause de remplacement à nouveau  par CHOPARD frères. Poinçon : une chope, A. C. ). Poinçon : une chope, C. FKS. Le style est inspiré de motifs gallo-romains, mais d'autres créations caractérisent le style Art nouveau avec des ajouts d*ivoire, argent et des émaux et la présence de motifs animaliers. En 1905, Gaston Albert CHOPARD (1885*1942) présente à la Société des Artistes Français un coffret orné de masques et une épaule de fusil ornée d'une frise de renards et des boucles et des peignes au Salon de Paris. Également le simili-diamant et la fantaisie. Source : Azur 1902, 1920.


En 1925 toujours rue des trois bornes, il fut médaille de Bronze à l exposition universelle de Barcelone en 1888


1925
Crée en 1896, la société à nom collectif « Albert Villon, Duverdrey et Bloquel » deviendra « Bayard » une trentaine d’années plus tard. Après un 1er dépôt de bilan en 1984, le site fermera définitivement ses portes en 1989. Reconnue pollué par des matériaux radioactifs en 1992, le site sera partiellement nettoyé début 2000, et fait face en ce moment même aux pelleteuses. L’entreprise fabriquait des réveils matins et des cadrans pour l’aviation, lesquels contenaient des produits radioactifs : radium et tritium




1946 Journal du parti communiste,175 reveils à l heure, les cadences infernales😀😂

En 1946-1947 mon père venait de s'installer à Rouen


Il n avait pas de voiture, et il n'y avait pas de trains pour Rouen -Saint Nicolas d'Aliermont. 66 kms, il y allait  en vélo et ramenait des réveils , des montres de chez Bayard. Après la guerre, tout était vendu d'avance.

 Flashes sur Bayard exportateur - De tous les fabricants français de réveils, Bayard seul est titulaire de la carte d'exportateur. En 1960, Bayard a exporté 40 % de ses mouvements dans 58 pays du monde, au premier rang desquels tenez-vous bien ! les Etats-unis. Le 17 janvier dernier, notre Président recevait à Saint-Nicolas-D'Aliermont notre correspondant d'Ankara, afin de régler avec lui les problèmes que pose l'exportation des réveils Bayard en Turquie où 80% des réveils vendus sont des Bayard .

Triste fin a voir sur : http://www.thomas-boivin.fr/2009/04/08/reveils-bayard/ 


1925

Grande société qui démarre en 1895 au 134 rue du temple à Paris, poinçon un Haricot , un point au dessous et les initiales LH.
Le dernier Hardellet  était passionné de poésie et j ai écrit un article sur le créateur d une magnifique chanson: Le Bal Chez Temporel: https://youtu.be/QiHL1vi5Mhs


Légende: 
Fabriquée exclusivement avec de 1 or vierge et un alliage à l’irium Il n’entre jamais de vieil or (vieux débris, vieux dentiers), dans la composition des ALLIANCES NUPTIA
Mais je n'ai pas trouvé ce métal, était ce de l'Iridium métal gris????


1925 Dans la France Horlogère ( collection personnelle)


1912

J' ai consacré un long article  à la famille Savard:



1925 

 JEHLSON,  puis l orfevrerie JEHLSON en 1931.
C'était du  métal argenté, 5 rue Debelleyrne, Paris est un atelier établi en 1921 par ROSAY ; ce dernier forme une société janvier 1925, déclarée le 28 septembre (Registre du commerce n° 231 824). Après le 12 janvier 1929 pour cause de d'activité, une nouvelle société, OR-JEHLSON est formée entre Jean et HASKELSON et déclarée le 9 mars 1951  en vue d'exploiter un de commerce et de fabrication de couverts ct orfèvrerie argentée. Jean HASKELSON apporte le fonds de commerce, la marque JEHLSON est déposée le 25 août 1921 (n° 204 285), 
Tous deux sont gérants Insculpation au bureau de paris Poinçon Une cloche et initiales O.J.


Des joailliers comme Jean Dunand ont fabriqué des bijoux en Oréum.
À la fin de 1916 ou au début de 1917, Henri et Marcel Bourgeois s'associent avec les trois frères Nappey, de Charmauvillers, aussi fabricants de boîtes de montre. Ils produisent des pièces pour les obus (10 000 bouchons de gaines-relais par jour), à l'aide de cinq presses achetées pour l'occasion.
 En octobre 1922, Bourgeois et Nappey obtiennent l'exclusivité pour la France d'un nouvel alliage imitant l'or (l'Oréum), de la société Marret-Bonnin-Lebel, la seule à fabriquer le bronze V.B.F. Le matériau, difficile à travailler, sera abandonné en 1928. Plus important, Marcel, de retour dans la société et associé à Paul, invente en 1921 un procédé de plaquage or par électrolyse (le « blindage »), utilisant les travaux de Bernard Breguet, de Bienne (Suisse). Il crée les marques Blindé-Or, Blindor, Feuillor et Mifeuille (fonction de l'épaisseur de la couche d'or déposée), la marque Blindé-Or étant par ailleurs déposée à l'international en 1925. Le procédé intéresse Christofle qui, en octobre 1925, signe un contrat pour pouvoir l'utiliser pendant 15 ans pour tout article autre que les boîtes de montre, les pendules et les réveils. La société Bourgeois elle-même ouvrira en 1930 un atelier à Maîche, rue Pasteur (future usine Sécuritor), pour réaliser en sous-traitance le blindage des plumes de stylo pour la maison parisienne Paillard puis, à partir de 1935, pour la maison Baignol et Farjon, de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
Le 1er février 1927, la société de fait Bourgeois-Nappey cède la place à la Sarl Henri Bourgeois et Nappey, au capital de 1 004 000 F et d'une durée de 10 ans. Son siège social est à Damprichard et elle a pour but « la fabrication et la vente des boîtiers et autres articles similaires en tous genres et en tous métaux, pour toute industrie, notamment pour l'horlogerie, l'électricité, la bijouterie, l'orfèvrerie, les appareils de mesure et de laboratoire ».


1925: mais depuis des années une grande quantité de bijoux étaient fabriqués en Niellé, qui est de l'incrustation décorative d'émail noir dans une plaque de métal.

La technique est apparue aux environs de 45O après JC. Les égyptiens l'auraient inventé et elle nous aurait été transmise par les Romains.
On grave le métal, souvent l'argent, un peu à la manière de la marqueterie sur les meubles et on introduit dans la gravure un sulfure métallique de couleur noire dans lequel se retrouve du cuivre , de l'argent, du plomb, ou du borax, ou du souffre et du chlorure d'amonium.
Il suffit, une fois la pièce refroidie, de la polir pour éliminer le trop plein de matières. Elle eut son heure de gloire en Italie, au moment de la Renaissance.Cette technique tomba dans l'oubli et un  renouveau se produisit au XIX ° siecle avec le damasquineur ( c'est encore une autre technique, mais proche) André Colomb (1786/1838)




En 1925 on vendait encore des portes montres extensibles pour poser sa montre de poche afin de la mettre au poignet


Très légers, les étuis à cigarettes ESSES en 1925


 1925 RICHARD le Roi des réveils n'est pas de ma famille


1925  Le systeme d'oreilles IDEAL


1925 E.MARDON des fumes cigares


1925 Les verres de montres incassables ROBUR


Augis fut fondée par Alphonse Augis eut son premier poinçon en 1910 jusqu'en 1980 Symbole : un coq et les lettres A.A. En 180 nouveau poinçon, un A stylisé et Sté A. En 1907 il va créer sa fameuse médaille d'amour, pour laquelle j'avais ecrit un article. Il se spécialisa dans les médailles religieuses et les insignes pour les sociétés. En 2012 il fut repris par Arthus Bertrand et des insignes pour les sociétés, et tous deux, pendant la guerre.......en 1942 fabriquaient les "Francisques du Maréchal Pétain"



Publicité de 1925 , j ai consacré un article à SASPORTAS qui le méritait bien


1925   La future maison LIP

« En 1800, le futur empereur qui n’est encore que premier consul, est de passage à Besançon. À cette occasion, un artisan horloger lui offre une montre au nom du consistoire israélite dont il est le président. C’est un personnage de roman qui porte calotte de velours et barbe abondante. (…)
Lorsqu’il n’était pas penché sur ses montres, la loupe à l’œil, parcourait la plaine alsacienne, réparant les pendules ou vendant sa propre fabrication, mi-colporteur, mi-médecin d’horloges. L’hiver, il regagne son village, son atelier, son établi et prépare la saison suivante. (…). Mais notre homme, lui, restera fidèle à sa Franche-Comté natale. Il porte un nom qui, amputé de sa seconde syllabe, est aujourd’hui le plus populaire de l’industrie horlogère. (…) Il est l’ancêtre de tous les LIP qui, d’une petite entreprise de quinze personnes installée en 1868 par Emmanuel Lipmann dans la Grande Rue à Besançon, firent la plus puissante des manufactures françaises. »



1925 les pendules électriques ATO



"Bien qu'il s'agisse d'une marque française j'ai pu retrouver quelques infos sur UTI. En effet Georges Meyer, créateur de la marque vers 1909, fabriquait ses montres à Besançon (Fabrique Utinam qui a sans doute donné le nom UTI) mais avait des bureaux à Paris (139 Bd Sébastopol) et surtout à La Chaux de Fonds en Suisse ce qui m'a permis de retrouver ces quelques notions (mes archives sont suisses à 99,9%). Au début du siècle on trouve sous la marque UTI des montres de poche (dont des chronomètres), des réveils et des pendules de voyage. Utinam est d'ailleurs l'une des premières fabriques (avec Junghans en Allemagne et Lip en France) à utiliser le radium pour faciliter la lecture nocturne de ses cadrans.
En 1912 UTI se spécialise dans la montre-bracelet (homme et femme) ce qui est assez précurseur pour l'époque, et propose de nombreux modèle dits "de forme" (tonneau, carré-cambré...)
UTI apparait pour la dernière fois en Suisse vers 1926 : il est probable que cette marque soit alors devenue strictement française.
Dans un listing français de 1952 j'ai retrouvé UTI sur le cadran de réveils dont le mouvement n'était pas fabriqué par Utinam : il est possible qu'à cette date les montres UTI soient munies de mouvements de provenance diverses, dont suisses. "
Voir :  https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Uti


1925  ANGENOT repris par Rollang


1928 la maison Auricoste qui fut secrétaire générale de la chambre syndicale de l'Horlogerie


1929 très belle publicité Art Déco de Dusausoy


1929 Mauboussin , l'une des premieres publicités en couleur


1930 Novodorsky


Novodorsky avait repris la société de 4 Stetten , l actuel expert Thierry Stetten est le petit fils de Maurice Stetten, Thierry n'a pas connu son grand père.



UTI marque de Georges Meyer en 1929


Maurice Weil en 1929




1929 Maison Osselet.


2024 la maison existe toujours.


1929  Montre Hermes  et le LIDO des champs élysées


Enfin  Carlos Sirakian Diamantaire et Joaillier 17 rue de Chateaudun Paris

Un complément, des remarques, mon mail: richardjeanjacques@gmail.com

Albert VIGAN . 7 ans que cela me turlupine!!!

 Le 12 novembre 2017 je me suis rendu "à l invitation d'amis chinois" à la vente de "Beyond Boundaries" par la maiso...