Cliquez pour agrandir toutes les photos
J ai découvert sur le site de mon ami Chrysian Varujan (la maison Gorky à Paris)
https://www.gorkyantiq.fr/ cette parure entièrement démontable et transformable, pas de poinçon, mais un écrin marqué Guillot Frères. Je ne connais pas du tout cette maison et vérifie ainsi l' adage : plus on apprend , plus on se rend compte qu'on ne sait rien.
Henri Vever dans son histoire de la bijouterie ne le cite pas, la Revue de la bijouterie Joaillerie Orfèvrerie non plus , pas plus qu'Art et décoration ou d'autres. Je recherche aux Archives.
Il épouse le 21 juillet 1853, à Meudon (Hauts-de-Seine), Félicité Virginie Bray, dit Vitu, (1832-1910)
C'est en 1850 que Jacques Guillot fait insculper un poinçon le 5 aout, au 75 rue Neuve des Petits Champs ce poinçon ne sera biffé qu'en 1902 après son décès les initiales étaient J.G. et le symbole une Cuve Guilloire.
Georges François Jacques Guillot
1857 Guillot Frères sont exposants à l'Exposition universelle sous Napoléon III
Un Guillot frères que je trouve en 1859 dans la revue "La Fabrique" me pousse à demander à Gorky ce que je ne peux lire sur la photo de l'écrin , il me répond que c'est le "18 rue Moulins à Paris"
De même dans un annuaire de 1859
1864 dans "Paris Adresses" donc cette maison a existé pendant plusieurs années.
Je trouve une photo de la Rue des Moulins en 1868, elle est longue , mais de nos jour plus courte, il n'y a pas de N°18, j ai parcouru cette rue dans les deux sens , rien, en revanche au 2 rue des moulins....
Au dessus du porche est restée l'enseigne de "Caillot & Peck" merveilleuse maison, très ancienne à laquelle j ai consacré un article: https://www.richardjeanjacques.com/search?q=Caillot+et+Peck
Une autre photo datant de 1876-77 de la butte des Moulins en train, d'être arasée.
Entre 1639 et 1641, Michel Villedo, un maçon de la Creuse, achète des terrains dans le 1er arrondissement, de part et d'autre de la rue sainte Anne. Il nivelle ceux-ci et trace de nouvelles rues dont, à l'est, celle qui porte son nom, la rue Villedo, dénommée ainsi en 1655.
Plus tard, à l'ouest, il arrase la butte des Moulins, dont il reste un faible vestige dans la rue Thérèse : depuis l'avenue de l'Opéra, le promeneur affronte un petit talus assez pentu, d'environ deux mètres. Ce nivellement aurait eu lieu à partir de 1667. L'architecte (Michel Villedo, ou plutôt l'un de ses fils, car il est mort en 1667) trace une voie nouvelle qui prolonge vers le nord l'ancienne rue des Moulins pour rejoindre la rue des Petits-Champs. La plupart des rez-de-chaussée sont ornés d'arcades à entresol, mais elles ne sont pas parfaitement régulières, étant laissées à l'initiative des entrepreneurs. Placée sous de hauts patronages, la rue s'est d'abord appelée « rue Neuve de Richelieu » puis « rue Royale Saint-Roch ». En 1793, ce dernier nom fut évidemment supprimé, la rue fut réunie à l'ancienne rue des Moulins dont elle forma la suite, en poursuivant sa numérotation.
Le 27 juin 1876, un décret relatif à l’achèvement de l’avenue de l'Opéra déclare d’utilité publique « la suppression des rues de l’Évêque, des Orties, des Moineaux, du Clos Georgeau et d’une partie de la rue des Moulins ». Il s'agissait de sa partie sud, la plus ancienne, qui a disparu ; seule la partie nord, celle des Villedo, fut conservée et prit une nouvelle numérotation à partir de la rue Thérèse.
Explication un peu longue mais qui expliquerait le changement d'adresse de Guillot Frères qui va se déplacer au 19 rue des Moulins. De l'autre coté de la rue
1878 Guillot Frères est au 19 rue des moulins, d'après le dictionnaire de poche des adresses
Ce doit être aussi l'une des raisons de la dissolution de la société Guillot Frères en 1879
En 1879 dans le Moniteur des faillites, dissolution de la société de messieurs Guillot frère joaillier au 19 rue des Moulins le liquidateur est Monsieur Guillot à partir du 17 décembre 1879.
Collier en or et argent, orné de cinq fleurs alternées de pampilles, sertis de diamants de taille ancienne et taillés en rose. Transformable en broche, bracelet ou ornement de cheveux.
Poids: 75g. Dans leur écrin d’origine, chiffré et couronné de la maison GUILLOT FRÈRES-PARIS
Gorky note "Vers 1870 Second Empire" nous savons maintenant avec l adresse de l'écrin cela ne peut excéder 1877. Voici le détail de ce bijou démontable, les motifs du collier peuvent être portés dans la chevelure grâce à un système adaptable.
Avec ces premiers renseignements je me suis tourné vers les sites de généalogie et j ai découvert une descendante de cette famille de Joailliers.
Bonsoir .Il doit s'agir effectivement de mon arrière-arrière grand-père, Francois Guillot. Je sais peu de chose sur lui, sauf qu'ils étaient joailliers rue de la Paix, je crois. Mon grand-père, Jacques Guillot, a continué l'activité de bijoutier joaillier, mais, lui, en boutique. Il possédait un magasin boulevard Maleshherbes. L'activité s'est arrêtée à son décès en 1973.
Vous pouvez bien entendu publier la photo de François Guillot. Mais quel est votre lien avec notre famille? Tout renseignement complémentaire m'intéresse! Bien cordialement.
Car je vais découvrir que ce sont des joailliers de père en fils depuis 1800 environ avec François Guillot il était né en 1777. Décédé en 1853, à l'âge de 76 ans, il vivait de ses rentes.
Son fils qui se prénomme aussi François: Né le 24 septembre 1823 - Saint-Cloud, 92064, Hauts-de-Seine, Ile-de-France, France Décédé le 10 mai 1902, à l'âge de 78 ans il était joaillier.
Suivi par Georges François Jacques Guillot né en 1860 mort en 1943 Joaillier
Puis Jacques Félix Eugène Marie Guillot de 1892 à 1973
Et le dernier Pierre Marcel Marie Guillot né le 17-02-1920 à Paris et décédé à Lannion a 84 ans le 30 mai 2004 noté: Bijoutier, Acheteur, Financier.
C’est un bracelet en or et argent transformable en diadème, serti de diamants taille ancienne et taillés en rose et orné de perles fines .Dans son écrin à la forme. Pas de poinçon . Ce doit être Georges (François Jacques) Guillot (1860-1943) qui a ses débuts était installé au 20 rue Sainte Thérèse puis rue des Moulins
L'accessoire permettant de le transformer en diadème
Ce bracelet voit son écrin adressant la maison au 3 rue des Moulins à Paris et entre parenthèses "ancien 19" apparemment un changement de numérotation de cette rue coupée en deux , lors de la percée de l" avenue de l'opéra
Donc passé 1880??,
L' écrin qui pourrait nous permettre de retrouver qui est ce Comte dont les initiales sont L.A.L.
Georges Guillot en 1919 s'installe au 31 boulevard Malesherbes.
Gorky antiquités: indique pour ce bijou: Collier ‘Noeud’ en platine, orné de diamants de taille ancienne et de taille rose Poids 31g. Vers 1920 Belle Epoque Dans son écrin d’origine signé GUILLOT. Bijoutier Joaillier au 20 rue Sainte Thérèse Paris
Ce doit être Georges Guillot qui l'a fabriqué Il est installé depuis 1902 au 3 rue des Moulins à Paris il avait succédé a son père Jacques Guillot et en 1903 aurait fondé une société Guillot Frères et Cie
Je l ai trouvé dans l annuaire "Azur" de 1930. Guillot joaillier bijoutier 31 boulevard Malesherbes .
1931 dans la revue azur Guillot est joaillier en boutique boulevard Malesherbes au 31, son téléphone est Anjou 10 85.
J ai parcouru ma collection d'Azur et Guillot Joaillier fabricant en boutique est Boulevard Malesherbes en 1936, en 1954 et en 1972 l'activité de Jacques Guillot s'est arrêtée en 1973 suite à son décès
C'est lui Jacques Félix Eugene Maris Guillot qui avait succédé à Georges Guillot dans les années40
Nous savons par son dossier militaire qu'il était né le 21 mars 1892 à Paris 1er qu'en 1913 il résidait à Triel sur Seine (78) et sa profession était : bijoutier
Fils de Georges François Jacques et Marie Zélie Angèle Martin, Jacques habitait à Triel sur Seine (78) chez ses parents. Il avait été: Cité à l’ordre du régiment n°5 C 19.4.18 : Malgré de violents feux de mitrailleuse, a assuré sa mission de liaison avec bravoure le 24 mars 1918.
Cheveux et sourcils : châtains foncés. Yeux : bruns Front : fuyant Nez : moyen Bouche : grande
Menton : saillant Visage : plein Taille : 1m 81.
Tous les Guillot eurent le même symbole pour leur poinçon de Maître , une "Cuve Guilloire" qui était une cuve dans laquelle s'opère la première fermentation de la bière, et les initiales de Georges Guillot étaient G.G.
Quand le moût est refroidi, on le verse dans une cuve appelée guilloire, et on y ajoute une certaine quantité de levûre qui varie suivant la saison. C’est alors que la fermentation s’opère ; elle s’achève dans des tonneaux dont on laisse les bondes ouvertes. — (Edmond NivoitNotions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869
J ai essayé d'imaginer ce poinçon, Georges l'avait fait insculper le 19 novembre 1902 et le poinçon avait été biffé le 10 janvier 1942.
J ai essayé d'imaginer ce poinçon, Georges l'avait fait insculper le 19 novembre 1902 et le poinçon avait été biffé le 10 janvier 1942.
Le fronton de la chapelle est orné d’une croix entourée de feuillages, en bas-relief, de facture inconnue. La chapelle est décorée d’un vitrail avec un Saint Evêque, signé par Rouvière.
Inscriptions : Famille F. GUILLOT
François GUILLOT, décédé le 10 mai 1902 dans sa 79ème année.
Mme Vve François GUILLOT, née Félicité Virginie VITU, décédée le 8 janvier 1910 dans sa 78ème année.
Georges GUILLOT, 1860-1943.
Jacques GUILLOT, 1892-1973.
Madeleine GUILLOT née TISSIER, 1893-1975.
Mme Georges GUILLOT, née Marie MARTIN, 1869-1943.
Mme Louise GUILLOT, 1862-1947.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
N hésitez pas a laisser des commentaires, même anonymes et je répondrai