Ce n'est pas l'évocation de toute la production merveilleuse de Patek Philippe, juste écrire que la moitié du nom était celui d'un Français.
J'ai trouvé ce portrait d'Adrien Philippe dans la revue "Le Panthéon de l'Industrie" du 1er Aout 1890
Jean Adrien Philippe est né le 16 avril 1815 à à la Bazoche-Gouët (département de l'Eure-et-Loir)
Son père, horloger de village, fut son premier et, on peut le dire, son seul maître. Ce fut lui qui l'initia, dès son plus jeune âge, aux nombreuses connaissances qu'exigent la science si précise et l'art de l'horlogerie..
A dix huit ans et demi il entreprend de voyager, sur le modèle des "Tour de france" des compagnons. Il va travailler à Rouen en 1836, puis au Havre en 1836 et 1837, il traverse la manche et va passer deux ans à Londres de 1837 à 1839.
Puis en juillet 1839 il s'installe à Paris.
Pendant ce temps, en 1839, Antoine Norbert-de-Patek et François Czapek (deux polonais exilés) et un dénommé Moreau ont fondé la "société Patek, CzapeK & Cie"
Au milieu de toutes sortes de difficultés et presque sans capitaux, en 1840 il s'installe à son compte et produit des mouvements de montres.
C'est en 1842 qu'il s'interesse aux mécanisme pour remonter une montre et de pouvoir la mettre à l'heure à la fois.
Mouvement de montre avec echappement à cylindres et balencier en or, c'est le premier mécanisme de remontage au pendant inventé par Jean-Adrien Philippe a Paris en 1842
J ai pu obtenir des précisions lors de ma visite au Musée Patek Philippe grâce à Arnaud Tellier directeur du Musée qui me remit plusieurs ouvrages. Arnaud Tellier étant Rouennais comme moi, mais qui lui, a réussi un parcours sans faute en devenant un grand expert en Horlogerie.
Depuis les années 1770, de nombreux horlogers ont essayé de trouver un substitut à l`emploi de la clef pour le remontage des montres. Le Français ]ean-Antoine Lépine (1720-1814) comme le Neuchâtelois Pierre ]aquet Droz (1721-1790) sont parmi les premiers à se pencher sur cette problématique en imaginant des mécanismes de remontage "à pompe " qui consistent pour l`utilisateur à appuyer sur
le pendant de sa montre; action qui, par l`intermédiaire d`une chaînette, remonte le ressort de barillet. (Test à la même époque qu`Abraham-Louis Perrelet (1729-1826), du Locle, invente les montres de poche à remontage automatique qui se réarment par le simple effet du porter, via les << secousses >> qu`elles reçoivent. Elles sont améliorées par la suite par Louis Becordon (actif entre 1778 et 1810),
horloger originaire de Sainte-Croix établi à Londres, et par l`éminent Abraham-Louis Breguet (1847-1823), horloger originaire de Neuchâtel établi à Paris. Notons que pour mettre à l°heure toutes ces montres, il faut faire usage d`une clef. Le 20 octobre 1820, Thomas Prest (mort en 1855) obtient à Londres un brevet (N° 4501) pour un mécanisme de remontage par le pendant. ll est le chef d`atelier du chronométrier londonien ]ohn Roger Arnold (mort en 1843), le fils de ]ohn Arnold (1736-1799). A Paris, d`autres horlogers comme un dénommé Thiébaud mais aussi Antoine-Louis Breguet (1776-1858) et Louis-François-Clément Breguet (1804-1883), fils et petit-fils du fondateur de la Maison
Breguet, s`intéressent à la façon d`intégrer au sein de la montre un pareil mécanisme. De même qu`en Suisse, dans les années 1840, Charles-Antoine LeCoultre (1803-1881), Louis-Benjamin Audemars (1782-1833) et Adolphe Nicole, tous trois horlogers de la vallée de ]oux, mettent au point différents systèmes de remontage par le pendant. Antoine-Norbert de Patek comprend très tôt tout ce qu`il a à gagner à produire ce type de montres qui, contrairement aux idées reçues de son temps, n`est pas qu°une simple toquade, mais représente bel et bien l`avenir de l`horlogerie. ]usqu`à la date de juillet 1845, la maison Louis Audemars du Brassus à la vallée de ]ouX, fondée en 1811 par Louis-Benjamin
Audemars, vend 42 ébauches diverses à remontoir au pendant à la firme genevoise Patek, Czapek & Cle. Les deux premières ébauches de montres de poche avec remontoir au pendant, les N” 171 et NO 172, sont fournies le 21 novembre 1839. Ces deux pièces sont dotées d`un échappement
Duplex et d`un balancier bimétallique. C'est le premier usage de cet échappement, de ce balancier et du remontoir au pendant au sein de la firme.
Première montre à Paris en 1842.
Ala suite de l`Exposition des produits de l'industrie française, la dixième du genre, qui a lieu à Paris
entre le 1” mai et le 30 juin 1844, Antoine-Norbert de Patek entend parler de Philippe. Celui-ci y a
présenté ses premiers développements de remontoir au pendant, travaux qui seront ensuite récom-
pensés par une Médaille de bronze, les délibérations du jury ne se terminant que le 25 juillet.
Ayant de la suite dans les idées, Patek fait acheter par un de ses correspondants parisiens une des
pièces de Philippe. Après l'avoir examinée, il décide d'aller à Paris pour y rencontrer son auteur.
Cette visite est une aubaine pour Patek qui incite Philippe à venir s`établir à ses côtés. ll faut savoir
que la cohabitation avec Czapek connaît alors quelques difficultés; d'où leur séparation à la mi-avril
1845. La société Patek, Czapek: & Cie, se scinde d`une part en Patek: & Cie et de l”autre en Czapek & Cie.
Après quelques hésitations bien naturelles, Philippe se décide à quitter Paris, abandonnant ses
rêves de relancer une véritable industrie de la montre en la capitale française; d'autant plus que
son principal soutien et client, Charles-Louis Le Roy (1794-1865 ou 1866), vient de vendre son
fonds du Palais Royal à Casimir Halley Desfontaines et que peu d'autres horlogers français comprennent le bien fondé de ses travaux.
Avant de quitter Paris Adien Philippe fait breveter son invention.
1844
Jean Adrien Philippe reçoit une médaille de bronze pour son système de remontage et mise à l’heure sans clef à l’Exposition nationale des produits de l’industrie, à Paris.
Les débuts à Genève ne sont pas faciles pour lui, les ouvriers ne l acceptent pas facilement en tant que responsable de la production, Patek impose un associé supplémentaire
Mais en juillet 1845 est mise en fabrication la premiere montre (N° 1181) d'après les modèles de Adrien Philippe.
Les ennuis divers de Adrien Philippe s'atténuent, la production augmente mais aussi la qualité.
Le 18 avril la société Patek, Czapek & Cie est liquidée et 3 semaines apres, Antoine Norbert de Patek, Jean Adrien Philippe et Vincent Gostkowski (avocat) crée la société "Patek & Cie".
La société va s'installer Quai des Bergues à Geneve
Desormais les ébauches sont poinçonnées sur la platine de base sous le cadran "P.P." avec un numéro
Or jaune 18 carats, boîtier de chasse, remontage sans clé, de forme ronde, montre de poche, fond à charnière, petite seconde à 7h20 Cuvette (dôme) gravée de la mention "Invention et Exécution de Patek, Philippe & Co." (invention et réalisation), référence au brevet français n° 1 317, déposé à Paris le 22 avril 1845 par Jean-Adrien Philippe (1815-1894) ; cette invention a été décrite par son inventeur comme « un système ou disposition mécanique de remontoir et de mise à l'heure des montres par le pendentif, disposition qui peut être appliquée à toute espèce de montres ordinaires, à répétition, de marine, et même aux "montres à secondes indépendantes" (système ou mécanisme de remontage et de mise à l'heure des montres par le pendentif, applicable à tous types de montres ordinaires, à répétition, chronomètres de pont, et même aux montres à secondes indépendantes). Couverture gravée en taille-douce d'armureries ; fond du boîtier gravé en taille douce du chiffre "MP E".( revendu par Antiquorum)
1) Montre de poche ronde en or jaune 18 carats, à cadran ouvert, à remontage sans clé ; Carrure cannelée. Fond guilloché guilloché, gravé en taille douce d'un jockey sur un cheval. Cuvette (dôme) gravée de la mention « invention brevetée », référence au brevet français n° 1 317, déposé à Paris le 22 avril 1845 par Jean-Adrien Philippe (1815- 1894) ; cette invention a été décrite par son inventeur comme « un système ou disposition mécanique de remontoir et de mise à l'heure des montres par le pendentif, disposition qui peut être appliquée à toute espèce de montres ordinaires, à répétition, de marine, et même aux "montres à secondes indépendantes" (système ou mécanisme de remontage et de mise à l'heure des montres par le pendant, applicable à tous types de montres ordinaires, à répétition, chronomètres de pont, et même aux montres à secondes indépendantes).
2) Marque Patek Philippe Année Circa 1850 Mouvement n° 5 176 Calibre 18''', laiton doré, à barillet, échappement à cylindre, balancier monométallique (laiton doré) et spiral plat en acier bleui.
Matériau Or jaune 18 carats. Calibre 18''', laiton doré, à barillet, échappement à cylindre, balancier monométallique (laiton doré) et spiral plat en acier bleui Dimensions Ø 45 mm
Ce n'est que le premier juillet 1851 que l'association entre les trois partenaires, en y ajoutant le nom d'Adrien créant ainsi "Patek Philippe et Cie"
1851. Patek Philippe & Cie va participer a la grande exposition des travaux de l industrie de toutes les nations. Elle a lieu au Crystal Palace de Londres.
Le Crystal Palace (en français : « palais de cristal ») était un vaste palais d'exposition en fonte et verre d'abord édifié à Hyde Park pour abriter la Great Exhibition de 1851, la première des expositions universelles
La Reine Victoria achète à Patek Philippe une montre pendentif de type découverte en or jaune émail et diamants à remontage à Clef, et le futur prince consort un chronomètre de poche de type découverte à remontage en pendant, en or jaune.
Le 17 aout 1851 Adrien se marie avec Anne Marie Bailly, elle a 19 ans est originaire de Nuits Saint Georges en côte d'or. Adrien Philippe est venu de Genève pour ce mariage, il est déclaré "Négociant en Horlogerie" Il a 36 ans. Le couple aura cinq enfants dont Emile Joseph Philippe en 1862, nous verrons à la fin de cet article qu'il rentre dans l entreprise vingt ans après.
Philippe améliore sans cesse ses modèles et curieusement, les fait breveter à Paris
Puis il invente le ressort-moteur dit ressort libre (Brevet d`invention français N° 58941 avec certi-
ficat d'addition de 1863). Dans cette invention, l'extrémité du ressort n'est pas fixée aux parois du
barillet, de sorte que le ressort peut glisser dans le tambour, évitant ainsi des surtensions, voire sa
rupture. Cette invention permet aussi le remontage simultané de deux barillets. Elle est également à
l”origine du développement futur des montres-bracelets à remontage automatique.
De part leur réputation, Patek Philippe & Cie exécutèrent de très nombreuses commandes Royales.
Celle ci dessus a été fabriquée pour Antoine Marie Philippe Louis d”Orléans, duc de Montpensier, infant d'Espagne, et Luisa Fernanda de Bourbon, infante d'Espagne par l'intermédiaire de Fernando de la Pena, horloger de la Reine et Fournisseur de la Cour.
PATEK PHILIPPE & Cie, Genève, N° 25308
Montre de poche de type découverte à remontage au pendant et mise à l'heure à poussette, avec quantième perpétuel rétrograde et phases de la lune. Montre manufacturée en 1864. Or jaune
La cuvette de cette montre est guillochée et gravée en taille-douce des armoiries d'alliance d`Antoine Marie Philippe Louis d`Orléans (1824-1890), duc de Montpensier, infant d`Espagne (1859), et de la princesse Luisa Fernanda de Bourbon (1832-1897), infante d'Espagne.
Dimensions; H. 72,7 mm / Ø 49,6 mm/ Ep. 17,1 mm
Antoine Marie Philippe Louis d'Orléans
C'est dès 1857 que l'horloger Matias Fernández Peña de Madrid est en contact avec la manufacture genevoise. La première montre lui est vendue le 29 juillet 1857. Cette année-là, il est nommé Relojero Real (horloger royal) d`lsabelle ll (1830-1904), reine d"Espagne (1833-1868). Quelques années après, cet horloger fait l'acquisition de plusieurs garde-temps qui ont marqué l'histoire de Patek Philippe : en 1864, une de ses premières "grande complication " (N° 24919) et son premier chronomètre avec tourbillon (N° 25298); en 1867 sa deuxième montre avec équation du temps (N° 27116). C'est ensuite son neveu qui lui succède. La maison semble cesser ses activités avant 1900.
Les Rois et les Reines mais aussi pour Pie IX, souverain pontife
PATEK PHILIPPE & Cie, Geneve, N” 27033 Montre de poche de type savonnette à remontage et mise à1`heure au pendant, avec répétition à demi-quarts sur deux timbres Montre manufacturée en 1866/1867 Or jaune, émail.
Vendue le 26 juin 1867 à Mgr Gaspard Mermillod (18241-1892), pour la somme de 1370 francs.
Fond émaillé en couleur des armoiries de Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1792-1878),
souverain pontife (1846-1878).
La cuvette de cette montre est gravée de la mention; <<PATER, REX/ DIBIGAS INTELLIGENTIAS / ET / CORDA, /GENEVA 29 ]UNH 1867» (Saint Père, Souverain, tu diriges les esprits et les coeurs, Genève, le 29 juin 1867) Dimensions: H. 68,8 mm/ Ø 49,2 mm/ Ep. 14,4 mm
En 1863, il publie, à Paris et à Genève, un ouvrage de 308 pages s'intitulant Les Montres sans Clef, se montant et se mettant a l'heure sans Clef qui fait également le point sur ses découvertes en matière de montres à secondes mortes indépendantes et sur les brides glissantes des ressorts de barillet dits ressorts libres.
A la même époque, il commence à écrire dans le Journal de Genève des articles traitant des problèmes horlogers, dans le domaine particulier de la production industrielle des montres.
Patek, Philippe & Cie., Genève, n° 27076, vers 1867.
Très belle et rare montre de poche astronomique sans clé, boîtier de chasse en or 18 carats, avec calendrier perpétuel et les phases de la lune.
Cinq corps, "bassine et filets", couvercles guillochés, cuvette à charnières dorées. Email blanc, romain radial chiffres, divisions extérieures des minutes avec index arabes de cinq minutes, trois cadrans subsidiaires enfoncés pour les jours de la semaine concentrique avec les secondes, la date, les mois et le guichet des phases de lune. Aiguilles « pique » en acier bleui.
M. 43 mm (19"'), modèle 17A, nickel, décor "fausses côtes", 20 rubis, échappement à ancre calibré ligne droite balancier de compensation bimétallique taillé. Avec spiral Breguet. Cadran et boîtier signés.
Diam. 51 millimètres.
Czapek et Cie à Genève, n° 3158, émail attribué à Charles-Louis Glardon, offert par le Khédive Ismail Pacha à Charles-Edmond Chojecki, Commissaire Général du Pavillon égyptien à l'Exposition universelle de Paris, en 1867. Très belle et importante 18K Montre de poche sans clé dans un boîtier de chasse en or avec un portrait miniature en émail et un mécanisme de remontage/mise à l'heure de Jean Adrien Philippe.
Quatre corps, "bassine et filets", couvercles guillochés, façade à tughra émaillé, l'inscription typographique stylisée des Sultans de l'Empire Ottoman, ici celle d'Abdul-Aziz (1830-1876), cuvette à charnière en or avec portrait en émail superbement exécuté de Marie, la fille de Charles-Edmond Chojecki, d'après une photographie d'Etienne Carjat, Paris, dos avec une inscription en arabe demandant à Dieu de la bénir et de la protéger, grande couronne plate à remontoir. D. Émail blanc, chiffres romains, minuterie extérieure. Aiguilles "bêche" en acier bleui. M. 40,5 mm. (18???), calibre pont doré givré, 19 rubis, échappement à ancre calibré en ligne droite, balancier de compensation bimétallique taillé avec spiral Breguet en acier bleui, troisième mécanisme de remontage/réglage à "pignon coulant" de Philippe. Signé sur le mouvement. Diam. 48mm. Revendu par Antiquorum Geneve
Alors qu'Adrien Philippe poursuivait généralement en justice ceux qui utilisaient son système breveté de remontage à tige amélioré (brevet français n° 1317 du 22 avril 1845), il semble que Czapek avait les mains libres pour l'utiliser. Dans son petit livre sur l'horlogerie, Czapek annonce même son utilisation de ce système. Le portrait en émail est attribuable à l'artiste genevois Charles-Louis Glardon (1825-1887), d'après une photographie du célèbre portraitiste parisien Etienne Carjat. Charles-Edmond Chojecki (1822-1899) Edmund Franciszek Maurycy (dit Charles-Edmond) Chojecki est né en 1822. Issu d'une famille artistique polonaise tombée dans des moments difficiles, il était poète et journaliste. A 23 ans, son opposition à l'occupant russe le contraint à fuir à Paris, où il se retrouve, en 1845, parmi un groupe important de réfugiés polonais. À Paris, Chojecki se lie d'amitié avec d'autres écrivains favorables aux causes nationalistes, ainsi qu'avec un grand nombre d'artistes et d'écrivains, parmi lesquels Frédéric Chopin, George Sand, Charles Baudelaire, Victor Hugo et Lamartine. Les aventures de Chojecki à cette époque ne sont pas seulement intellectuelles : une petite fille naît le 14 septembre 1847 d'une Polonaise qui lui abandonne discrètement le bébé. Il la reconnaît officiellement, sous le nom de Marie Chojecka, et la place dans une famille d'accueil. L'opposition farouche de Chojecki à la politique du Prince-Président, futur Napoléon III, le contraint à s'exiler une nouvelle fois. Sous l'impulsion de ses amis Hugo et Lamartine, il part pour la Suisse et l'Italie. Fin 1849, il se trouve en Egypte. Là, il rencontre un jeune Arménien nommé Nubar (1825-1899). Nubar avait fait ses études à Vevey, en Suisse, puis en France. Un de ses oncles, qui avait été ministre du Commerce et des Affaires étrangères sous Mohammed Ali (1769-1849), l'avait invité en Egypte, où le jeune homme devint secrétaire de plusieurs pachas : d'abord Mohammed Ali, puis Ibrahim, et enfin Abbas Pacha. (1813-1854), lorsque ce dernier commença son règne en 1848. Après des négociations diplomatiques fructueuses à Londres, Nubar fut nommé bey. Lors de ce premier voyage en Egypte, Charles-Edmond rencontre Gustave Flaubert (1821-1880), qui relate cette rencontre dans son "Voyage en Orient". Poursuivant sa carrière mouvementée, Charles-Edmond s'engage volontairement dans la guerre de Crimée en 1853. Il raconte ses aventures en Bulgarie et à la bataille de Sébastopol (1854-55) dans son livre "Souvenirs d'un dépaysé". Par la suite, Charles-Edmond devient le secrétaire de Jérôme, prince Napoléon, sénateur et ministre (1822-1891), fils de Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon Ier et cousin de Napoléon III. Lorsque le prince Napoléon entreprit une expédition au pôle Nord, il emmena avec lui son secrétaire comme historiographe. Charles-Edmond publie à son retour à Paris un beau volume richement illustré de 800 pages. "Voyages dans les mers du nord", a été publié en 1857, et "Les Mers Polaires", une pièce de style Jules Verne écrite une génération avant Jules Verne - basée sur ses impressions de l'expédition. Chojecki devient citoyen français et se voit proposer le poste de bibliothécaire au ministère des Colonies, puis, le 15 janvier 1862, celui de « bibliothécaire adjoint » du Sénat. Il deviendra plus tard bibliothécaire du Sénat et, en 1876, « bibliothécaire en chef » de cette institution. C'est vers 1860 que Charles-Edmond connaît ses premiers succès comme dramaturge. Plusieurs pièces furent produites successivement et furent très bien accueillies. À la demande d'Ismail Pacha, vice-roi d'Égypte, Chojecki retourna au Caire en 1866 pour la deuxième fois. Suite aux discussions entre les deux à cette occasion, Chojecki fut nommé « Commissaire » du Pavillon égyptien à l'Exposition universelle de Paris de 1867. Parallèlement, Nubar Pacha négocie, avec le sultan de Constantinople, l'autonomie de l'Égypte, qui sera définitivement accordée en 1867. Un décret de 1866 lui confère le titre de Khédive, titre juste après celui de Sultan en 1867. Hiérarchie ottomane. Charles-Edmond Chojecki, en tant que "Commissaire Général du Pavillon de l'Egypte", fut parmi les premiers représentants officiels du fier nouveau pays qu'est l'Egypte. En commémoration de ce moment historique, il écrit « L'Egypte à l'Exposition universelle » (Paris, 1867). De nombreux événements heureux s'ensuivent : la fille de Charles-Edmond se marie en 1865, puis il épouse lui-même, lors d'une cérémonie discrète en 1866, celle qui fut sa compagne depuis plus de 15 ans, Julie Friedrud. Il n'oublie pas pour autant ses origines en écrivant "La Bohême et les Tchèques" et "La Pologne captive et ses trois poètes".
1868. La première montre bracelet Patek Philippe & Cie, c'était une montre de dame à remontage à clef en or, émail, et diamants
La montre de la Reine Isabelle II, reine d'Espagne était une PATEK PH1L1PPE & Cie, Genève, N° 33920 Montre de dame de type savonnette à remontage et mise à l”heure au pendant avec quantièrne du jour et de la date au centre, dit double date. Montre manufacturée en 1871 en or jaune
Vendue le 26 juillet 1871 à ]osé María Ortuño de Ezpeleta et Aguirre Zuazo, troisième comte de Ezpeleta deuxième duc de Castroterreño, comte de Triviana, Grand d'Espagne (mort en 1892), pour Isabelle Il (1830-1904), reine d'Espagne (1833~1868), pour la somme de 525 francs.
Le fond de cette montre est guílloché et gravé en taille-douce du chiffre "J.E."
Dimensions: H. 56,7 mm/Ø 39,9 mm/ E. 13,1 mm.
Le 1er mars 1877 Antoine-Norbert de Patek décède à Geneve .
Jean Adrien publie une Notice sur l 'Horlogerie de la Manufacture Patek, Philippe & C”, 22, Grand-Quai, Genève, Exposition Universelle de Paris 1878. Dans cet opuscule de 26 pages, daté du 1er mai 1878, sont brièvement présentées la manufacture et ses innovations techniques.
Son activité au sein de la Société des arts de Cenève est également considérable, ainsi qu`à l'Observatoire astronomique de Genève, où il remporte de nombreux prix de réglage lors des concours annuels de chronornétrie.
En janvier 1878, un de ses gendres, le mari de sa fille ainée, ]oseph-Antoine~Barthélemy Bénassy~Philippe, devient Directeur financier et commercial. Il décèdera en 1906.
En 1881, Philippe invente le "Régulateur de précision Philippe" le brevet est déposé en France. C'est un système de réglage fin de l`avance / retard destiné aux montres. Une version améliorée équipe, au début du XX eme siècle, toutes les montres Patek Philippe de type Chronometro Gondolo et de nombreuses autres montres de poche puis les montres-bracelets.
En 1885, Patek Philippe participe à l`Exposition universelle d'Anvers et est Membre du jury.
La France, qu”il a quittée près d`un demi-siècle plus tôt, lui a décerné en 1880 la croix de la Légion
d`honneur et, en 1890, l'a nommé Chevalier de la Légion d'honneur
Dans son dossier de Légion d'Honneur , une lettre permet de découvrir l'Entête, on peut voir le nom des autres associés en 1890
C'est l'ecriture de Jean Adrien qui a 75 ans écrit être le Doyen de la colonie Françaises à Genève, Il est le seul chef fondateur survivant de Patek Philippe, il rappelle les nombreuses médailles obtenues depuis 1844. Il explique être l'auteur de nombreuses inventions et notamment des montres à remontoir et mise à l'heure sans clef, mais aussi être membre ou président du jury de diverses expositions dont Paris en 1875, Zurich en 1883, Anvers en 1885.
Mouvement : cal. 19''', deux trains à remontage simultané, bijouté, signé
Cadran : signé
Boîtier : quatre pièces, moteur tourné, fond articulé gravé du monogramme feuillagé "JAP", bouton d'arrêt des secondes avec coulisse de verrouillage dans le bracelet, cuvette articulée en or gravée "Jean Adrien Philippe, 5 Janvier 1894", 50 mm. diam., signé Avec : Patek Philippe
Extrait des Archives confirmant la production de la présente montre à secondes indépendantes, cadran émaillé et chiffres romains en 1888 et sa vente ultérieure le 31 janvier 1894
Revendue par la maison Christie's
Offerte pour la première fois au public, cette découverte passionnante et significative a été consignée par les descendants de Jean-Adrien Philippe (1815-1894), l'un des fondateurs légendaires de Patek Philippe. Elle est doublement significative car non seulement elle appartient à Jean-Adrien Philippe lui-même, à son fils et à ses descendants, mais elle revêt également une grande importance horlogère car elle est l'une des toutes premières montres Patek Philippe construites selon le brevet suisse n° 1017 du 23 mai. 1889, pour « montre à secondes indépendantes à deux barillets à remontage simultané….et deux rouages… ».
Le dernier calibre de Jean-Adrien Philippe, la montre à secondes indépendantes à deux rouages et deux barillets remontés simultanément par un mécanisme de remontage et de mise à l'heure à tige unique, a nécessité, comme son mécanisme de remontage et de mise à tige, plusieurs décennies de recherche, de réflexion et de perfectionnement pour se perfectionner. Fabriquée en 1888, la montre actuelle est l'un des tout premiers exemplaires connus et construits avant le brevet no. 1017 avaient été déposées.
Jean-Adrien Philippe dirigeait encore l'entreprise à l'époque et on peut supposer qu'il l'utilisait régulièrement, peut-être même pour améliorer son mécanisme indépendant de secondes au point mort breveté en 1889. Une montre presque identique, mais dans un boîtier Hunter et avec filiale secondes, le mouvement numéro 80'048, qui précède juste la présente montre, se trouve au Musée Patek Philippe de Genève (Inv. P-626). Son entrée de catalogue dans le livre du Musée indique : « …c'est probablement l'un des premiers exemplaires réalisés. Une montre similaire, n° 80'050, fut vendue le 31 janvier 1894 à Jean-Adrien Philippe » . Jean-Adrien Philippe est décédé le 5 janvier 1894. Il est donc fort probable que la montre no. 80'050 a été officiellement achetée à l'entreprise par son fils Joseph Émile Philippe le 31 janvier 1894. Étant la montre de son père, il a fait graver la date sur la cuvette et son monogramme "JAP" sur le fond du boîtier, en mémoire de lui. .
Sa femme décède en 1892, Adrien Philippe en est très affecté, il s'éteint le 5 janvier 1894, sans jamais avoir abandonné son établi. ll est inhumé au cimetière Saint-Georges, à Genève.
Mais Adrien PHILIPPE avait un successeur
L'extrait des actes de naissance de la Ville de Genève, communauté de Plainpalais, entrée no. 104, confirme que Joseph Émile Philippe, est le fils de Jean Adrien, fabricant d'horlogerie, 47 ans, né à Bazoche Gouet (France), et Marie Anne Bailly, son épouse, 31 ans, née en 1862 le 24 juin.
L'inscription sur les registres a été établie par le Maire de la communauté de Plainpalais sur déclaration du père de l'enfant, en présence de Vincent Gostkowski, fabt. d'horlogerie (fabricant de montres), 54 ans, résidant à Genève, et Antoine de Patek, fabt. d'horlogerie, 50 ans, résidant à Genève. Elle est datée du 26 juin 1862 et signée par ce dernier.
Wincenty ou Vincent Gostkowski (29 mars 1807-29 août 1884) était avocat et associé d'Antoni Patek et d'Adrien Philippe. Né à Grzymki, en Pologne, il a financé les débuts de l'entreprise horlogère d'Antoni Patek, qui est devenue en 1851 Patek Philippe & Co. Gotkowski a pris sa retraite de Patek Philippe en 1876.
Après son départ trois employés de la firme deviennent associés de Patek Philippe & Cie , Albert Cingria, Marc Rouge et Edouard Khon
Joseph Émile Philippe. Une belle montre à levier sans clé en argent niellé et en or, d'importance historique,
signée Émile Philippe, Genève, no. 1882, daté 1889
Mouvement : cal. 19''', remontage dent de loup, serti sur la troisième roue, signé et numéroté
Cadran : émail blanc Boîtier : entièrement décoré de nielle dans un motif répété, fond avec incrustation d'or monogramme feuillagé "JEP", cuvette clipsable gravée " E. Philippe, 1889", 51 mm. diam., étui numéroté Revendue par Christie's
Montre de Emile Philippe fils de Adrien Philippe
En 1891, deux ans avant sa mort, Jean Adrien Philippe passe le relais à son plus jeune fils Joseph Émile qui, avec François Antoine Conty, qui a remplacé Edouard Khon supervise la production à la manufacture Patek Philippe. Patek Philippe et Cie devient une société en nom collectif pour une durée de dix ans.
En 1901, pour assurer la pérennité de l'entreprise, les propriétaires formèrent une société par actions et ainsi « Patek Philippe & Cie ». devenue "Ancienne Manufacture d'horlogerie Patek, Philippe & Cie, Société Anonyme". Avec cinq des sept actionnaires au conseil d'administration dont Joseph Émile Philippe et François Antoine Conty.
Signature de Emile Philippe en 1880
Cette montre fascinante et très personnelle a été réalisée par Joseph Émile Philippe, connu dans la famille sous le nom d'Émile, lors de ses études à l'Ecole d'Horlogerie de Genève. Issu de la famille jusqu'à nos jours, il est proposé ici pour la première fois aux enchères.
C'est tout naturellement qu'en tant que fils du grand horloger Jean-Adrien Philippe, Joseph Émile suivra les traces de son père. En effet, lorsque son père a quitté la direction de Patek Philippe en 1891, Joseph Émile l'a remplacé à ce poste.
La montre actuelle est une montre de l'Ecole d'Horlogerie achevée par Émile vraisemblablement en 1889, année où la cuvette est datée et gravée de sa signature. Sans surprise, la similitude avec un mouvement Patek Philippe saute aux yeux, la disposition, les ponts et les rouages en dents de loup étant quasiment identiques, l'ébauche pourrait même provenir de la manufacture. L'échappement à ancre à contrepoids entièrement empierré est doté d'un fin balancier de compensation bimétallique avec vis de réglage de température et de réglage de la température en or, d'un spiral en acier bleui avec courbe terminale. Le boîtier en argent est inhabituellement orné pour une montre de l'Ecole d'Horlogerie étant entièrement niellé et serti d'un monogramme en or, la décoration ressemblant à des croix de Calatrava stylisées.
La manufacture Patek Philippe ne produisait elle-même qu'une poignée de montres avec des boîtiers niellés et c'était donc un choix inhabituel et audacieux pour Joseph Émile d'emballer sa montre de cette manière. Il illustre la fierté et l'excellence de la finition que l'on aurait pu attendre d'un membre de la famille Philippe.
Il est extrêmement rare qu'un objet important dans l'histoire de Patek Philippe et une montre ayant un lien personnel étroit avec la famille Philippe soient proposés aux enchères. La présente montre, avec son mouvement et son boîtier signés Émile Philippe, représente une opportunité unique pour le collectionneur d'acquérir un véritable morceau de l'histoire horlogère. Texte de la maison Christie's
C'est tout naturellement qu'en tant que fils du grand horloger Jean-Adrien Philippe, Joseph Émile suivra les traces de son père. En effet, lorsque son père a quitté la direction de Patek Philippe en 1891, Joseph Émile l'a remplacé à ce poste.
La montre actuelle est une montre de l'Ecole d'Horlogerie achevée par Émile vraisemblablement en 1889, année où la cuvette est datée et gravée de sa signature. Sans surprise, la similitude avec un mouvement Patek Philippe saute aux yeux, la disposition, les ponts et les rouages en dents de loup étant quasiment identiques, l'ébauche pourrait même provenir de la manufacture. L'échappement à ancre à contrepoids entièrement empierré est doté d'un fin balancier de compensation bimétallique avec vis de réglage de température et de réglage de la température en or, d'un spiral en acier bleui avec courbe terminale. Le boîtier en argent est inhabituellement orné pour une montre de l'Ecole d'Horlogerie étant entièrement niellé et serti d'un monogramme en or, la décoration ressemblant à des croix de Calatrava stylisées.
La manufacture Patek Philippe ne produisait elle-même qu'une poignée de montres avec des boîtiers niellés et c'était donc un choix inhabituel et audacieux pour Joseph Émile d'emballer sa montre de cette manière. Il illustre la fierté et l'excellence de la finition que l'on aurait pu attendre d'un membre de la famille Philippe.
Il est extrêmement rare qu'un objet important dans l'histoire de Patek Philippe et une montre ayant un lien personnel étroit avec la famille Philippe soient proposés aux enchères. La présente montre, avec son mouvement et son boîtier signés Émile Philippe, représente une opportunité unique pour le collectionneur d'acquérir un véritable morceau de l'histoire horlogère. Texte de la maison Christie's
Patek Philippe & Cie, Genève, N° 138’285 Montre de poche savonnette à remontage au pendant avec répétition à minutes, Grande et Petite Sonnerie et carillon Westminster sur cinq timbres - 1909.
Sonnerie et carillon Westminster sur cinq timbres, le garde-temps du 3 e duc de Régla (1909, Inv. P-534) est sans doute, avec le Calibre 89, la Packard et les Graves, la pièce la plus impressionnante exposée sous cette catégorie. Elle avoisine pourtant d'autres chefs-d'oeuvre dont la ravissante Répétition à minutes de la poétesse Anna de Noailles (1894, Inv. P-128) et une remarquable montre de poche avec répétition à minutes sur trois timbres, quantième perpétuel avec phases et âge de la lune, double chronographe et réveil, fabriquée entre 1921 et 1923 (Inv. P-822).
Patek Philippe ESL Cie, Genève, n° 17 5 07 4, boitier n° 284414. Produit vers 1914.
Très belle et rare, de forme coussin, en or jaune 18 carats. montre-bracelet d'homme avec une Patek Philippe en or jaune 18 carats, « Cadran émaillé »
Trois corps, solides, polis, pattes droites, barres vissées en or. Émail blanc avec chiffres romains radiaux peints.
aiguilles "Breguet" en acier bleui . NI. Cal. 12"', laiton doré, 15 rubis, échappement à ancre en ligne "à moustache", compensation bimétallique coupée balancier de tion, spiral plat. Le Cadran, boîtier et mouvement signés. Diam. 31X51mm. Hauteur 10 mm.
MONTRE PATEK PHILIPPE AVEC DEUX COMPLICATIONS HORLOGIQUES
cette montre a été vendue le 18 décembre 1919. Or jaune 18 carats, boîtier de chasse, remontage sans clé, de forme ronde, montre de poche, fond rabattable, petite seconde. à 9 heures et deux complications horlogères : chronographe 1/5 de seconde (activé par le poussoir rond situé sur la couronne de remontoir), enregistreur instantané 30 minutes (cadran annexe à 3 heures). Mouvement basé sur la brevet d'invention française. 142 376, délivré le 16 avril 1881 à Jean-Adrien Philippe (1815-1894), Genève, pour un "régulateur de précision" d'un escargot excentrique).
Après le décès de Joseph Émile Philippe en 1907, son fils Adrien fut le dernier de la famille du fondateur à occuper le poste de Directeur jusqu'en 1913.
Plus tard en 1932 les frères Jean et Charles Stern rachèteront la manufacture , la famille est toujours propriétaire en 2023.
Qui est Arnaud Tellier:
Antiquorum a nommé Arnaud Tellier (ancien directeur du musée Patek Philippe) à la tête de son antenne asiatique située à Hong-Kong.
Après des études d’horloger-restaurateur dont un passage chez mon ami Dominique Charlet à Rouen,et terminées en 1990 au Musée International d’Horlogerie de La Chaux-de-Fonds, il entre comme stagiaire chez Antiquorum. Il est alors formé à l’expertise et au commerce de l’art par Osvaldo Patrizzi –le co-fondateur en 1974 d’Antiquorum. Sous son œil, conjointement avec Jean-Claude Sabrier (†) et Simon P. Bull, il a travaillé durant dix ans avec trois des meilleurs experts au monde en horlogerie et côtoyé les plus grands collectionneurs.
Devenu vice-président d’Antiquorum, il choisit pourtant, en 2000, de donner un tournant à sa carrière en devenant le premier directeur et conservateur du Patek Philippe Museum de Genève. Après avoir enrichi, catalogué ses collections ainsi que monté des expositions d’envergure internationale, il a, en 2011, décidé de quitter Philippe Stern et de voler de ses propres ailes.
Il créé alors à Genève, une galerie d'art spécialisée dans les oeuvres d'artistes suisses ou étrangers ayant travaillé dans la région du lac Léman du début du 19ème au milieu du 20ème siècle. Aujourd'hui, son expertise sans égal dans le domaine de l'horlogerie constitue un véritable atout pour Antiquorum.
J'ai adoré votre article. Votre écriture est à la fois informative et captivante. Continuez comme ça et écrivez davantage.
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