L' aventure des "Wièse" commence à Berlin avec la naissance de Johan Georges Hossauer né le 5 octobre 1794, Berlin, Allemagne et décédé le 14 janvier 1874, Berlin, Allemagne
Après avoir fréquenté une école juive, Johann George Hossauer fait un apprentissage de plombier. En 1815, à Paris, il se familiarise avec un nouveau procédé de production d'objets en métal léger et trouve par la suite un emploi dans la manufacture de bronze Werner & Mietke à Berlin. De 1817 à 1819, Hossauer effectue un apprentissage chez l'orfèvre parisien Henri de Ruolz . Henri de Ruolz a inventé un procédé de dorure sans recours au mercure, procédé utilisé en joaillerie et pour les arts de la table. Le « ruolz » est utilisé pour la fabrication de couverts.
Orfèvre important, Hossauer fournissait le Roi de Prusse est-ce lui qui a influencé Jules Wièse pour qu'il aille à Paris?. Jules Wièse est né a Berlin en 1818. et après sa formation chez Hossauer, il vient à Paris chez l'orfevre-bijoutier, Jean Valentin-Morel qui est à l'origine de la formation de Mr Chaumet.
D'après Isabelle Lucas Historienne BJO, Jules serait devenu ouvrier chez Froment-Meurice a 21 ans
Vers 1844, cette coupe est réalisée par Jules Wièse antoine Vechte et louis Augustin Muller et d'apres un dessin de Geoffrey Dechaume pour Froment Meurice dont la signature est sur la base.
Sur la base du pied de cette coupe tres nettement le poinçon de Maître de Jules Wiese soit J.W. et une étoile au dessus et une au dessous
Plusieurs coupes des vendanges ont été réalisées par Jules Wièse , celle ci est de lui et Adolphe Victor Geoffroy Dechaume Il est inscrit "A ma fille le 1er janvier 1855", elle avait été offerte par le Roi Jérome à sa fille, celle de la princesse Mathilde, elle, est plus riche en perles.
Contremaitre chez Froment Meurice avec lequel il tissera des liens étroits et lorsqu'il aura, en 1844 son propre atelier,a 26 ans, il travaille exclusivement pour Froment Meurice, lequel va à l'exposition des produits de l'industrie de 1849, le citer comme coopérateur de sa maison, ainsi qu'en 1851 pour l'exposition universelle à Londres.
Sur les registres des fournisseurs que fait travailler Froment Meurice, on peut lire qu'en tant que collaborateur attitré, après la mort de François Désiré, il reçoit de la maison Froment Meurice 1000francs par semaine.
Dès 1844, il crée son propre atelier avec vingt-cinq ouvriers sous ses ordres. Il produit alors d’abord exclusivement des pièces pour son ancien employeur, François-Désiré Froment-Meurice, et ce jusqu’en 1855. Cette année-là il reçoit la médaille de “première classe” en orfèvrerie, bijouterie et joaillerie, à l’Exposition universelle de Paris, où il présentait pour la première fois des œuvres uniquement sous son nom. À la mort de Froment-Meurice, il reprend la tête de l' atelier pendant dix ans, jusqu’en 1865 où il le laisse au fils de celui-ci, Émile, devenu majeur. Jules Wiese connaît un immense succès à l’Exposition universelle de Londres en 1862 et est depuis lors reconnu comme un des ciseleurs les plus habiles de son temps.
1850 env
La bague large bande représentant une scène de chasse. Poinçons d'état français et poinçons de maître
or 18 carats
Henri Vever explique l’apparition du Neo-gothique par un besoin de poésie, d’imagination, de pittoresque. On pourrait ajouter le goût de la nouveauté, conjugué à la nostalgie d’un passé moins lointain que l’Antiquité.
Les ornements néogothiques de la Restauration sont en or, moins souvent en argent,
et concernent les bagues, bracelets, broches, agrafes ou châtelaines2 de style troubadour3,
ornées de motifs d’ogives, d’arcs brisés, de tours crénelées et de représentations de dames
ou de chevaliers. Ce sont aussi des bijoux dits « à la Cathédrale », c’est-à-dire d’inspiration
religieuse, tels les boucles de ceinture représentant des scènes de pèlerinage, les croix
grecques ou latines, les croix de Malte ou de Jérusalem et les rosaires arborés en parures.
L’inspiration médiévale, en faveur dans toute l’Europe4, autorise toutes sortes d’extravagances,
mais inspire aussi de remarquables parures, comme celle que commande
l’architecte et dessinateur anglais A. W. Pugin (1812-1852), et dont le bandeau est une
copie de celui des anges du retable de Jan Van Eyck, dans la cathédrale de Gand5.
Assez peu soucieux de réalité historique, les bijoutiers trouvent souvent leur inspiration
dans les romans historiques populaires, notamment ceux de Walter Scott, traduits
en français dès 1819, romans qui décrivent un Moyen Âge de fantaisie, situé plutôt vers
le XVe siècle. Les écrivains romantiques français illustrent également la mode médiévale,
notamment Victor Hugo en 1826 avec ses Odes et ballades.
Ce sont les élites, en particulier la cour sous la Restauration, qui se saisissent du style
néogothique, jouant là leur rôle classique de faiseur d’opinion en matière de modes et de
consommations. L’intérêt pour ce qui va devenir le goût du jour pousse les femmes les
plus en vue – notamment la duchesse de Berry – à choisir des toilettes et des bijoux
moyenâgeux. Elles sont imitées par le Tout-Paris, et quelquefois précédées par les comédiennes
ou les demi-mondaines :
C'est en tant que collaborateur de François désiré Froment Meurice qu'il participe à l''Exposition universelle de 1851 qui était la première exposition universelle organisée à Londres, au Royaume-Uni. Elle a été inaugurée le 1er mai 1851 par la reine Victoria et a duré six mois, jusqu'au 15 octobre 1851. L'exposition avait pour but de présenter les réalisations industrielles de tous les pays participants et de stimuler le commerce international.L'exposition était située dans le Crystal Palace, un bâtiment en verre et en acier construit spécialement pour l'occasion dans le parc Hyde à Londres. Le bâtiment mesurait 564 mètres de long et contenait plus de 13 000 exposants de 25 pays différents. Les exposants ont présenté des machines, des outils, des textiles, des produits alimentaires, des sculptures, des peintures, des bijoux et d'autres objets d'art et d'artisanat.
L'exposition universelle de 1851 a été un énorme succès, attirant environ 6 millions de visiteurs. Elle a été considérée comme un symbole de l'ère industrielle naissante et a suscité un grand intérêt pour les expositions universelles qui ont suivi. De nombreuses réalisations importantes ont été présentées pour la première fois lors de cette exposition, notamment la première machine à écrire et la première imprimante rotative.
Bracelet rigide articulé dont l’ouverture à cliquet se fait à la partie supérieure. Deux femmes allongées sur des peaux de bête et à demi dénudées sont ciselées de part et d’autre d’un petit coffret à parfum émaillé de bleu et garni de pierres de couleur, dont le couvercle s’ouvre sur une cassolette en argent doré (vinaigrette) encadrée de feuilles d’acanthe émaillées de vert ; il y reste un fragment durci de la petite éponge imbibée de vinaigre aromatique que l’on y plaçait. Sous le coffret le bracelet prend la forme d’une loutre (?), dont dépassent la tête, aux yeux incrustés de pierres rouges, et les pattes.
Il se présente sur une base d’écrin en velours noir, dont la partie supérieure a disparu. Au dos, étiquette ovale dorée portant l’inscription « Froment-Meurice orfèvre-joaillier de la Ville de Paris. Hôtel de Ville, rue de Lobau, 2 ». Ce bracelet est au musée de la Malmaison , le premier avait été réalisé par James Pradier en argent et Vermeil,
mais le modele fut répété plus tard par Jules Wièse avec des variantes.**
Il semble que la date de 1841 soit celle du modèle fourni par le sculpteur James Pradier, comme l’indique Michèle Heuzé dans son article. Pour la fabrication, quatre de ces exemplaires portant le poinçon de Jules Wiese déposé en 1844, ils ne peuvent donc être datés qu’après cette date, entre 1844 et 1866, même si le modèle a pu être repris par le fils de François-Désiré, Emile Froment-Meurice, comme nous l’indique l’exemplaire privé portant la signature Ed. Froment-Meurice et conservé dans son écrin d’origine portant l’adresse du « 48 rue d’Anjou », magasin ouvert par Emile en 1867. Quant à l’exemplaire mis en vente chez Christies, s’il ne porte aucune signature et poinçon de fabricant, il présente le même décor de feuilles de vigne émaillées que celui édité par Emile Froment-Meurice.Précisions de madame Evelyne Possemé
Voici l un de ceux fabriqués par Jules Wièse, revendu par la maison Christie's
Le bracelet représente deux femmes en argent, allongées sur des peaux de lions de part et d’autre d’un coffret émaillé, boîte de Pandore faisant office de vinaigrette. Ces cassolettes sont appelées
vinaigrettes** car elles contiennent une grille ajourée qui permettait de retenir une petit éponge imbibée de vinaigre balsamique dont l’inhalation permettait aux femmes élégantes de lutter contre les évanouissements. Ce vinaigre, lors des bals et des soirées, pouvait être conservé à portée de la main dans des flacons, des bagues à anneau creux ou dans des flacons-bagues que la femme pouvait tenir dans le creux de sa main gantée.
** Voir mon article:
https://www.richardjeanjacques.com/2007/03/quest-ce-quun-bijou-vinaigrette.htmlA ce jour, cinq variantes de ce bracelet sont identifiées : trois se trouvent dans des collections publiques : musée des Arts décoratifs à Paris, musée national du château de Compiègne et Schmuckmuseum de Pforzheim en Allemagne ; deux dans des collections privées dont celui présenté récemment à la vente par la maison Christies. Deux sont signés et datés : celui du musée des Arts décoratifs, (Pradier/Statuaire/FD Froment-Meurice/Orfèvre/1841) et celui d’une collection privée,(Pradier/Statuaire/Ed. Froment-Meurice). La différence de signature et la mention à l’intérieur de l’écrin indique que ce dernier a sans doute été réédité par le fils de François-Désiré Froment-Meurice à partir de son installation en 1867. Ces deux bracelets ainsi que ceux de Compiègne et Pforzheim portent tous les quatre le poinçon de Jules Wiese insculpté en 1844 au moment où celui-ci installe son propre atelier, après avoir été le chef d’atelier de François-Désiré Froment-Meurice pour lequel il continuera néanmoins à travailler.
Wiese | Bracelet en vermeil et grenat vers 1851
Centrage sculpté de chérubins musiciens et joueurs de harpe, décoré de motifs feuillagés et de grenats cabochon, poids brut environ 51 tpl, longueur 6½ pouces, avec dosage français et poinçon de maître pour Jules Wièse ; vers 1850.
Littérature: Illustré dans From Slave to Siren par Dora Jane Janson, page 21, figure 12, numéros de catalogue 36-37. revendu par Sotheby's
La maison Wièse déménage en 1853 48 rue de l'Arbre sec à Paris.
Vers 1855 Bracelet Or, Argent, Email. se trouve au Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. Hauteur : 18.7 cm Largeur : 3.5 cm Profondeur : 1.25 cm
Poinçon de garantie - Poinçon de garantie, sur le fermoir, en haut : "[ tête d'aigle]"
Poinçon de fabricant, sur le fermoir, en bas : "[JW / deux étoiles]"
Bracelet articulé décoré de six personnages en haut relief inscrits dans des médaillons ovales à décor de fleurons, reliés par des torsades.
Pour ce bijou, il s'inspire manifestement de la série de bustes que Ghiberti cisela sur l'encadrement des portes du Baptistère de Florence entre 1400 et 1425.
C'est le poinçon de Jules Wièse
Alors que celui de son fils Louis, inscrit au milieu d un losange horizontal son nom en toutes lettres et une étoile au dessus et une en dessous.
La veuve de François désiré Froment-Meurice après sa mort brutale le 17/02/1855 à l age de 53 ans, juste quelques mois avant l'exposition universelle de 1855,décide de conserver la direction de l'entreprise, qui est présente à l'exposition.
Elle exposera le reliquaire du talisman de Charlemagne commandé par Napoleon III.
Les photos disponibles ne sont pas très nettes
Sur celle ci on distingue mieux la fenêtre rectangle en bas du reliquaire, ou se trouve la relique.
Le reliquaire sera éxécuté par Jules Wièze, celui-ci commande le 1er mai 1855, au sculpteur Geoffroy-Dechaume (pour le compte de Froment-Meurice, les symboles des Evangélistes et quatre anges portant les instruments de la Passion.
Jules Wiese, bien que luthérien et membre du Consistoire supérieur, réalise également des pièces pour l’Église catholique,
1855 Le talisman de Charlemagne est un reliquaire portatif ou encolpion** du IXe siècle. Il fait partie du trésor de la cathédrale de Reims conservé au Palais du Tau.
Reliquaire du Talisman de Charlemagne pour Napoléon III (1855), est en Argent : doré, émail
Marque d'auteur : Froment-Meurice (signature ?). Poinçon de maître : poinçon de l'orfèvre Jules Wiset**, actif à Paris entre 1844 et 1858. Date : 1855. Poinçon garantie et titre argent Paris depuis 1838 : tête de sanglier, poinçon de petite garantie pour l'argent, à partir de 1838 (répété deux fois). Armoiries : armoiries de l'Empire.
Reliquaire peut-être conçu par Froment-Meurice pour Napoléon III, et exécuté par Jules Wiset, en 1855, pour abriter cinq reliques : au sommet, le lange de N. S. Jésus Christ ; en dessous, à gauche, la robe de la sainte Vierge ; en dessous, au centre, le Talisman de Charlemagne ; en dessous, à droite, le suaire de saint Jean-Baptiste ; en bas, dans le soubassement, l'os du bras droit de Charlemagne. Toutes ces reliques sont encore en place, sauf le Talisman de Charlemagne, présenté à part au palais du Tau.
**Un encolpion (grec : ἐγκόλπιον, enkólpion : « sur la poitrine ») est une croix pectorale, mais c'est aussi le terme utilisé pour le médaillon, comportant une icône en son milieu, que portent les évêques orthodoxes ou uniates (grecs-catholiques et autres) sur la poitrine, attaché par une chaîne autour du cou.
** Il fut, "dit" Wiset au lieu de Wièze
Ces deux pièces sont aussi décrites comme étant marquée Wiset: le coffret en vermeil à couvercle amovible, ciselé de scènes pastorales, poinçonné ; une tabatière en cuivre vermeil avec couvercle à charnière, le couvercle ciselé d'une scène représentant trois femmes dans des volutes . revendu par Sotheby's.
Très difficile de nos jours de trouver des oeuvres de Froment-Meurice qui ont en réalité été executées par Jules Wiese et déja à l'époque, des journalistes contestèrent à Froment-Meurice le merite de ses oeuvres.
F.de Lasteyrie y fait deja allusion clans son article necrologique, tout en le defendant (Le Siécle, Z7 mars I855). Quelques rnois plus tard, un article de Gustave Planche (Revue des Deux-Mondes, 15 novembre I855) relance la polémique et declenche une vive reaction de ses anciens collaborateurs, lesquels, àl'instigation de Paul Meurice, signent une petition pour souligner au contraire combien Froment-Meurice prenait soin de mettre leur part en valeur. Malgre la diversite de son oeuvre, on peut bien parler en effet d’un << style
Froment-Meurice ». Theophile Gautier le souligne : << Son idee, sinon sa main, a mis un
cachet sur toutes ses oeuvres. Comme un chef d'orchestre, il inspirait et conduisait tout un
monde cle sculpteurs, de dessinateurs, d’ornemanistes, de graveurs, d’emailleurs et de
joailliers. . . >> (La Presse, 4- avril I855).
J'ai retrouvé un article dans la revue des Arts décoratifs qui montre que la polémique continuait en 1882
« Monsieur,
« Je lis dans le numéro. du 15 novembre de la Revue des Deux Mondes un article intitulé l'Orfèvrerie à l'Exposition et signé Gustave Planche. Cet article contient sur FromentMeurice, mon frère, mort il y a quelques mois à peine, des. allégations de faits qui veulent un démenti. Je laisse entièrement de côté, dans les pages de M. Planche, les critiques qui pourraient toucher le talent de l'artiste chez mon frère; mais c'est mon devoir et par conséquent mon droit de relever les attaques qui voudraient atteindre le caractère de l'homme.
« M. Planche reproche à M. Froment-Meurice « d'avoir signé de son.nom des châte« laines, des agrafes, des salières élégantes, quand des gens du métier savent très bien que « ces pièces d'orfèvrerie n'ont été ni conçues ni exécutées par lui... » — Je vous adresse, monsieur le directeur, les extraits des rapports des jurys de 1844, 1849 et 1851 ; ils constateront suffisamment dans les pièces exposées par Froment-Meurice la part d'invention ou d'exécution qui lui revient, et je n'ai pas à insister sur ce point. Mais M. Planche ajoute : « Qu'un fabricant bien achalandé néglige de nommer les artistes qu'il emploie, « qui font la source de sa richesse, je ne l'approuverai pas ; mais qu'il se laisse donner pour « l'auteur dès oeuvres qui ne sont pas sorties de ses mains, c'est un fait plus grave encore, et « qui doit être plus sévèrement qualifié. J'aime à croire que le fils de M. Froment-Meurice « suivra une autre méthode pour établir sa réputation. »
Coupe nautile à monture d'argent, Jules Wiese, Paris, vers 1860 la base ornée d'une frise de feuilles de nénuphar, la tige en forme de triton sortant de l'eau et tenant un serpent, crachant de l'eau soutenant la coquille, cette dernière monture ornée de fleurs et de deux putti et surmontée d'un putto tenant un collier de perles, signé WIESE sur la bordure des pieds , le fût formé d'un triton sortant des eaux et tenant un serpent de la main droite, crachant un jet d'eau soutenant le coquillage, celui-ci orné de fleurs et de deux puttis, sommé d'un putto tenant un collier de perles, signé WIESE sur le bord du pied Haut. 25cm
JULES WIÈSE BRACELET XIXème SIÈCLE articulé en dix pièces, délicatement ciselées sur fond guilloché de motifs de rinceaux et de pommes de pin, symboliques du style néo-gothique. Ce bracelet en or jaune 18K présente la signature « Wièse » sur le fermoir Travail français. Tour de poignet : 16.5 cm. Poids brut : 88.5 gr.
Un bracelet Napoléon III en argent et or 18 carats. revendu par la maison Lempertz
Un bracelet Napoléon III en argent et or 18 carats. Conçu comme un bracelet articulé décoré de vignes et de putti, serti de 23 rubis. Le cartouche central de verre rouge sur une base en nacre avec un monogramme "RL" appliqué sous une couronne comitale. L env. 19 cm. Poids 88,9 g.
Jules Wièse (Berlin 1819 - Paris 1890), ca. 1860.
Rare service à thé et café de style ottoman en argent partiellement doré par Jules Wiset, et LouisManant pour Henri Duponchel, estampé Duponchel, Paris, vers 1860
Jules Wiset, c'est Jules Wièse et il a réalisé la Théière et le sucrier de ce service, à thé et café de style ottoman en argent partiellement doré par Jules Wiset, et Louis Manant pour Henri Duponchel, estampé Duponchel, Paris, vers 1860
Dimensions du coffre 72x63x28 cm , 10 100 g ; décoré d'arabesques comprenant: une bouillloire sur son réchaud avec sa lampe, une cafetière, une théière, un sucrier couvert, un pot à lait, un bol, et un plateau circulaire gravé aux armes Cambacérès, dans son coffre estampé sur la tranche intérieure: DUPONCHEL rue Nve St Augustin 47, Paris, le couvercle orné d'une plaque en cuivre portant les armoiries d'alliance Cambacérès/Davout d'Eckmülh et étiqueté: succession Albuféra/ service à thé style arabe / de la comtesse de Cambacérès / née née Davout d'Eckmülh,
La maison Sotheby's qui a revendu cet ensemble nous indique la provenance: Adèle Davout d'Auerstaedt d'Eckmühl (1807-1885), fille du maréchal Davout, prince d'Eckmühl qui épouse en 1827 le comte Etienne de Cambacérès, fils de Jean-Pierre-Hubert de Cambacérès, frère de Jean-Jacques, second consul et archichancelier de l'empire.
Par descendance à son fils Louis de Cambacérès (1832-1868), mari de la princesse Bathilde Bonaparte, puis à leur fille Zénaïde de Cambacérès (1857-1932) qui épouse Raoul Suchet 3e duc d'Albufera.
Puis à leur fils Louis Suchet, 4e duc d'Albufera (1877-1953) qui épouse Anna Masséna d'Essling et de Rivoli, arrière-petite-fille du maréchal Masséna.
La maison Chamarande a revendu cette COUPE NEO RENAISSANCE SIGNÉ JULES WIESE
Jules Wiese
Coupe ovale en agate sur une monture en vermeil ornée de motifs d'émail polychrome et de cabochons de turquoises, pierres de lune et grenats, circa 1860-70
Signée JW sur le socle
Poinçon de titre français (sanglier) Ht 13 cm, L 16 x 7,8 cm
En 1860 Jules Wièse va réaliser une épée d'honneur commandée par la ville d'Autun pour le Maréchal Mac-Mahon d'après le dessin du sculpteur Schoenewerk, je n'ai pu en trouver une illustration.
C'est une coupe couverte en argent, argent doré, cristal de roche, perles, grenats, chrysoprases de 21 cm de haut, statuette de chevalier sur le haut, style renaissance, signée Froment Meurice mais réalisée par Wièse à plusieurs exemplaires , et qui fut présenté à l exposition universelle de 1862 .
Il reste fidèle aux idées de son Maitre Froment Meurice dans le style néo-gothique et néo-Renaissance en orfèvrerie et joaillerie. C'est avant tout un sculpteur et un ciseleur avec une technique d'orfèvre plus que de Joaillier.
Il applique souvent de l’oxyde de mercure sur ses bijoux en argent afin d’en accentuer l’aspect « vieilli ». mais aussi il lui arrive d’ajouter du rouge de bijoutier sur les pièces en or afin de donner l’impression d’avoir été récemment déterrées.
Ses gouts en matières d utilisation des pierres précieuses sont influencés par la collection du marquis Campana acquise par Napoleon III et conservée au Louvre , ce qui lui inspire des bijoux dans l’esthétique de l’Antiquité. Ces derniers étaient la plupart du temps faits d’or fin et ornés de cabochons et de perles de camées en pierres fines ou dures. Il les présentera à l'exposition universelle de Paris en 1867, cette production lui apporte une médaille de bronze lors de l’Exposition universelle de Paris , ce qui sera pour lui une grande décéption.
IMPORTANTE BROCHE en or jaune et argent, stylisant un sujet naturaliste retenant trois oiseaux dans leur nid, et un serpent dans un décor de feuilles de vignes et de grenats de taille cabochon en serti clos. Dans son écrin de forme signé J. Wièse Poids brut: 40,6 g Hauteur: 7 cm Largeur: 5 cm A garnet, enemal, silver and yellow gold brooch by Jules Wiese La maison Osenat l'a revendu pour 1860-70, je pense que c'est avant cette date.
Un sceau à Main en Vermeil par Jules Wuièze vers 1870
Conçu comme un chasseur sonnant du cor, debout avec son cheval sous un arbre, son chien et un cerf mort couché sur le moulu à côté de lui, un cabochon rouge grenat surmontant la poignée, la matrice gravée d'un blason français
(98 mm.) haut
poids brut (176 gr.)
Les armes sont celles de Le Clerc empailing de Percin de Montgaillard de Lavalette, pour Charles-Léon-Ernest Le Clerc (1825-1886), marquis de Juigné, député de la Sarthe 1871-1876 et son épouse Charlotte-Bernadine -Auguste, née de Percin de Montgaillard de Lavalette, qu'il épousa en 1844.
Vendu par la maison Sotheby's. Etui en jaspe multicolore d'Inde monté en or et argent, attribué à Jules Wièse, Paris, vers 1870
• Haut. 13 cm ; 5.11 in. high
Le corps en jaspe de forme chantournée, reposant sur quatre dragons ailés en argent, la prise du couvercle représentant un putto en argent agenouillé tenant des fleurs, les anses en double console en or sur lesquelles sont perchés deux oiseaux de paradis, dans un étui rouge postérieur à la forme estampillé J. Kugel, 7 rue de la Paix, Paris
Revendu par la maison Couteau Bégarie,
Un bracelet souple en or jaune, composé de motifs ronds ajourés de fines volutes symétriques, chacun est relié par deux anneaux en maille jaseron. Fermant par un cliquet intégré dans l'un des motifs avec une chaînette de sécurité. Dans son écrin, signé WIESE, 90 rue de Richelieu. Poids: 26,20 g. Le 90, rue Richelieu, l'une des nombreuses adresses de la maison WIESE, fût occupé dès 1864, comme nous l'indique la marque de l'écrin d'origine.
Broche revendue par Sotheby's, de Louis Wiese à la fin du 19ème siècle
De conception Néo-Renaissance, représentant une scène de chasse dans un entourage feuillagé ajouré de style Néo-Renaissance, signé WIESE,poinçon de dosage français, poinçon de maître pour Louis Wièse, étui estampillé WIESE.
Rappelons que Jules Wiese en 1880 cesse d'exercer et passe la main à son fils Louis qu'il aura formé ainsi que Emile Philippe et Leopold Hubert
Revendu par Sotheby's : Louis Wiese bracelet Composé de maillons floraux articulés, circonférence intérieure 180 mm, poinçon français de l'or 18 carats (750°/00), poinçon de maître Louis Wièse, poids brut environ 41,25 grammes.
Revendu par PIASA, Louis WIESE
Années 1880-90: Broche ajourée d'inspiration néo-gothique en or jaune 18k (750‰) très richement ciselé et gravé de rinceaux et feuillages:Signée, poinçonnée et poinçon de Maître Orfèvre. Dimensions : 4,3 x 3,1 cm. Poids : 15,4 g
Louis Wièse va suivre l'enseignement de son père , avait certainement conservé des modèles de son père mais en ellabora de nouveaux
Louis Wiese revendu par Sotheby's: or, rubis, saphir Composé d'une série de quadrilobes incrustés de cabochons de rubis, de saphirs et de portraits, longueur environ 190 mm, signés Wièse, poinçons de maître.
1890 Louis Wiese revendu par Sotheby's
La broche circulaire de style archéologique représentant le profil d'un guerrier, peut-être Minerve en relief, encadrée de cabochons de rubis et de perles, à une bordure en corde et perles en or, signée WIESE, poinçons français et poinçon de maître de Louis Wiese avec une étoile au-dessus et ci-dessous dans un losange horizontal.
Collier de Louis Wièze
Dans le Style néogothique broche en or de Louis Wièse entre 1890 et 1900
Chevaliere en or style Néo-renaissance 1890-1900 de Louis Wièze:
Coté de la chevalière
COLLIER INTAILLES ÉTRUSQUES CORNALINE, PAR WIESE
Formé d'une fine chaîne d'or retenant vingt-neuf scarabées étrusques en cornaline du IVème et IIIème siècle avant J.C. gravés en intaille dans le style "Globolo" représentant entre autres un griffon, une silhouette nue tenant un bâton et une épée, peut-être Heraclès, un cheval ailé, Pégase, un satyre jouant d'une double flûte, Heraclès remplissant une amphore, un centaure et une déesse ailée, peut-être Lasa, alternés de boules d'or , fin XIXè siècle, 47 cm, poids brut : 204.63 g, monture en or jaune 18K (750), poinçon français
Signé Wiese
L'une des marques de fabrique utilisée par Jules Wièse et son fils louis de sont les bijoux en forme de Quadrilobe** BROCHE ANCIENNE EN ÉMAIL ET GEMMES, PAR WIESE revendue par Christie's
De forme quadrilobe centrée d'un feuillage émaillé vert avec détail de diamants taillés en rose, une perle bouton au centre, altérations. Signée Wiese
**: Le quadrilobe est un Ornement de la période gothique formé de quatre lobes en arcs brisés.
Broche ajourée signée "WIESE". Entièrement ciselée, elle représente une chimère enserrant un serpent menaçant. Présence de deux poinçons "tête d'aigle" et du poinçon du joaillier Louis Wièse (1852-1923)
Métal : or jaune 18k (750‰) Dimensions : hauteur : 1,7 cm - largueur : 2,7 cm - épaisseur : 1,1 cm Poids : 11,20 g
Poinçon de Maitre de Louis Wièse sur broche
Louis Wiese bague en Or 750/1000° Lapis Lazuli,Diamant Fin du 19e siècle fabrication: vers 1900
Crosse du Pape Leon XIII réalisée par Wièse pour Froment Meurice
**: BIBLIOGRAPHIE
Philippe Burty, « F.D. Froment-Meurice, argentier de la ville, 1802-1855 », Paris, 1883
Henri Vever, La bijouterie française au XIXe siècle « , Paris, Floury, 1906, tome 1
Michèle Heuzé, « Pradier intime, bijoux et camées », L’Estampille/L’Objet d’art, n° 380, mai 2003, p. 70-78
Marie-Elise Dupuis, « Rediscovery of the Mermaids’pearl bracelet » , Silver Magazine, november-december 2016, p. 24-31
Trésors d'Argent: Collection Paris Musées.
Jacqueline Viruega
Une remarque, un complément? m'écrire à : richard.jeanjacques@gmail.com
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