"L'historique de la maison Marret est assez compliqué et difficile à établir, à cause du grand nombre de frères, neveux, beaux-frères, qui y furent associés. De plus, les enfants portaient parfois les prénoms de leur père ou de leur oncle, ce qui prête à confusion. Aussi, pour l'intelligence de ces notes, il nous paraît nécessaire de donner ici, maigre leur aridité, des indications généalogiques précises, ainsi que les raisons sociales successives de cette importante maison, qui tint une si belle place dans la bijouterie et la joaillerie du XIXe siècle."
Pierre Marret, est né en 1764, l'ancêtre de toutes les "branches " de Marret qui embrasseront un jour où l'autre la profession d'Orfèvre et de Bijoutiers-Joailliers. il est né à Tourzel dans le Puy de dôme.
Il part et se rend à Paris à 24 ans juste avant la révolution. Il se mariera assez tard, en août 1801 avec Marie Jeanne Cottard, il a 36 ans.
Le chef de la famille, on pourrait presque dire le fondateur de la dynastie, fut Pierre Marret (1764-1857). Il eut cinq enfants, dont quatre fils, qui, tous, furent orfèvres ou joailliers.
1° L'aîné, Auguste Marret, dirigeait une maison d'orfèvrerie quai des Orfèvres ; malheureusement, aucune trace n'en subsiste : ni archives, ni tradition, ni documents, ni renseignements d'aucune sorte. Nous savons seulement que Auguste Marret eut un fils unique, Paul Marret qui, après lui avoir succédé comme orfèvre d'abord, entra, au moment du décès de son oncle Charles Marret, en 1847, dans la maison que celui-ci avait reprise, en 1834, à Gloria, rue de la Paix, Il fut associé avec sa tante, restée veuve, et devint ensuite son successeur.
Mtre Collin du Bocage date cette chocolatière tripode à décor de gaudrons en 1826 le bec verseur en dauphin. Decor de tete de renards. Dans le style regence. Minerve.
Poids brut : 638 gr
Signé : Marret freres, rue vivienne.
De fait au 10 rue Vivienne à Paris, en 1822 ce sont Bénier & Rondellet qui sont installés, il nous suffit de lire Henri Vever dans son histoire de la Bijouterie.
"en 1810, Bénier et Riondelet avaient fondé, cour des Fontaines, n°1, une fabrique de bijouterie que Bénier transféra, en 1822, 10, rue Vivienne. Quelques années plus tard, en 1826, Bénier s'associa les deux frères Hippolyte et Charles Marret, et la maison prit alors le nom de Bénier et Marret frères, jusqu'en 1829, époque à laquelle Bénier se retira complètement. Les deux frères Marret restèrent, sous la raison sociale "Marret Freres"
Maitre Daguerre a revendu ce service à Thé, en vermeil à décor feuillagé, il comprend une théière, un pot à lait et un sucrier. Maître orfèvre J.C. Poinçon 1818-1838 Poids 1658 grs Dans un écrin en maroquin signé MARRET 19 RUE DE LA PAIX.... Ce Charles Marret va se rendre acquéreur de la maison Gloria, rue de la Paix, 19, qui prit le nom de son nouveau propriétaire en 1834 .
Rare parure complète, d'Hippolyte et Charles Marret: revendu par Maitre Daguerre
Écrin en forme gainé de cuir bordeaux estampé d'un cartouche central et monogrammé
sur le dessus (chiffre FD surmonté d'un couronne de baron) comprenant une parure des années
1830 en or jaune estampé 750°/00 composée autour de motifs ovales ajourés, de rinceaux,
de branches d'avoine et revêtues de perles fines baroques d'eau douce.
Poinçon de maître : Charles Hippollyte Marret (1829-1844).
L'écrin contient huit pièces dont certaines combinables :
- un collier à motifs articulés amovibles retenant trois pampilles (soudure) L. 43,50 cm
- deux bracelets fermoir à cliquet, L. 17 cm
- une paire de pendants d'oreilles, L. 6,50 cm
- deux ornements de tête : une flèche et un rameau d'avoine (modification au niveau du cliquet) L. 16 et 15 cm
- le compartiment du dessous révélant un peigne correspondant ainsi qu'un cale-cliquet
Poids brut total 177,90 g
1833 ce sont toujours les frères Hyppolite 1er et Charles qui sont au 16 rue Vivienne.
Charles Marret
C'est a ce moment que Charles va se séparer de son frère Hyppolite qui restera commanditaire chez Benier.
1837 un fait divers pour Mr Marret 16 rue Vivienne.
1840 Marret Frères sont bijoutiers en or au 16 rue Vivienne
1842 dans l annuaire général du commerce Charles est déclaré au 15 rue de la Paix, une erreur?
1846 à 1850 Marret Jarry et Gaime, rue Vivienne 16, Porte-Huilier en argent à 950°/00 reposant sur quatre pieds à enroulements et attaches feuillagées, les 2 supports ajourés à décor de pampres feuillagées, 2 bouchons en argent aux motifs de pampres et la prise en sarment reposant sur leur support, 2 flacons en verre bleu ornés de guirlandes feuillagées et de nœuds en dorure, probablement postérieurs. Signé. Poids : 840 g. environ. Dimensions : 32 cm x 15 cm environ. ...Revendu par Mtre Villanfray-Pommery
vente organisée par Maison de vente GOOD de « Bracelet articulé en or jaune 18K »
Bracelet articulé en or jaune 18K (750 millièmes) et argent (800 millièmes) ajourés à décor de pampres de vignes enroulés rehaussées d’émail vert, le centre orné de deux médaillons habillés de pierres roses taillées en cabochon, et petites pierres facettées. Fermoir cliquet, chainette de sécurité. Epoque Art Nouveau. P. Brut: 55,17 g. Dans son écrin en forme de la maison Marret, Jarry Gaime.
1846 le poinçon de Marret Frères: Trois flèches en trophée initiales : P.M.
À la suite de la révolution de 1848, une succursale est ouverte à New-York, sur Broadway (au no 391½ et 392½). Jean Hippolyte Gaime quitte la maison et prend la direction des États-Unis. Avec un certain M. Guillemot, ils deviennent les correspondants à New-York de la maison parisienne ; Gustave Jarry (1821- ??), le frère d’Eugène rentrant dans la société à la place de M. Gaime, celle-ci devient de 1851 à 1858, Marret et Jarry frères.
La Great Exhibition of the Works of Industry of all Nations (grande exposition universelle des travaux de l'industrie de toutes les nations) de 1851 fut la première des Expositions universelles. Elle eut lieu du 1er mai au 15 octobre 1851 à Londres. Marret et Jarry vont participer
Marret et Jarry Frères c'est a dire Hyppolyte Marret 1er, Eugene Jarry et Gustave Jarry
1851 Marret et Jarry frères
1851 D'ailleurs, Lemonnier ne fut pas seul à triompher à l'Exposition de Londres. Son succès fut partagé par les joailliers dont nous avons déjà signalé le mérite sous le règne de Louis-Philippe : Dafrique, Rouvenat, les frères Marret, Rudolphi, qui furent dignes de leur ancienne réputation, sans toutefois que leurs bijoux, dont nous avons reproduit un certain nombre dans notre premier volume, quoique fort bien exécutés, accusassent des tendances artistiques sensiblement nouvelles. (Vever)
1851-58 Marret Jarry chez Rouillac Enchères
Peigne de cheveux en écaille, la monture en vermeil à décor d'entrelacs supportant en draperie 15 boules de vermeil en pendeloques - retenues par des fils tressés. Poids brut : 79 gr.
Écrin noir en forme "Marret & Jarry Frères, Fabricants joailliers bijoutiers orfèvres, 16 rue Vivienne à Paris." https://www.rouillac.com/
C'est donc en 1851/ Hippolyte Marret 1er et Jarry frères c'est à dire Eugène et Gustave Jarry qui sont les deux beaux frères d'Hippolyte.
1851 Marret freres sont médaillés à Londres
Après s’être retrouvé seul, Paul Marret s’associe, en 1852, avec Gustave Beaugrand(ou Baugrand) dans la maison Marret et Beaugrand. Cependant, un an après, Paul Marret tombe malade au cours d’un voyage d’affaires à La Havane et il meurt en revenant, à New-York en 1853 (dit Henri Vever, le successeur-repreneur de la maison Marret et Beaugrand), mais en 1854 à Paris, selon des documents familiaux. Gustave Beaugrand continue à diriger la maison avec Zoé Durand (1823-1887), la veuve de Paul Marret, jusqu’en 1858, alors que celle-ci se remarie avec Victor Vilain ; elle lui abandonne la propriété de la société qui continue encore pendant quelques années – au moins jusqu’en 1864 –, sous le nom de maison Marret et Beaugrand. Voir "https://lesmarret.marret.co/index.php/les-marret-bijoutiers/marret-et-beaugrand/.
1853 Annuaire Parisien
Marret meurt subitement en 1853, Gustave Baugrand reprend l'atelier avec la veuve de Paul Marret, jusqu’au remariage de celle-ci quelques temps après.
1855 dans "la revue des deux mondes"
« […] C’est ainsi que MM. Marret et Jarry frères, dont le jury central de l’Exposition a récompensé, par une médaille d’honneur, les beaux produits en joaillerie et en bijouterie, ont dû satisfaire aux plus nombreuses demandes. Le luxe et l’opulence pourraient-ils souhaiter de plus splendides étrennes que ces parures, ces colliers, ces bracelets, où les diamants, les perles, les pierres précieuses sont enchâssées avec un art qui, si grand que soit leur prix, ajoute encore à leur valeur ? Où des fortunes plus modestes trouveraient-elles d’autres bijoux, unissant au même degré la simplicité et l’élégance, qui soient plus finement travaillés, ou d’un goût plus exquis ? Ce qui permet a MM. Marret et Jarry de donner aux œuvres qu’ils créent un cachet tout particulier, c’est qu’ils font chez eux tout ce qui sort de chez eux ; c’est que ce sont des fabricants dans toute l’acception du mot, qui ont su grouper autour d’eux et qui dirigent les ouvriers les plus experts dans chacune des branches de leur industrie. Si ces habiles joailliers rappellent dans certains bijoux, dans des châtelaines par exemple, les plus purs motifs de l’art byzantin et de l’art gothique, c’est que, remontant vers le passé, ils ont étudié l’art, tel que les Florentins le comprenaient sous les Médicis, tel qu’il florissait en France au siècle de François 1er. Mais ces études n’ont pas affaibli chez MM. Marret et Jarry le sentiment de l’inspiration personnelle, et les bijoux, comme les parures qu’ils dessinent, composent et exécutent, resteront à leur tour d’excellents modèles à suivre, surtout pour l’art infini que ces fabricants apportent dans la sertissure, et qu’ils ont poussé jusqu’à la dernière limite de la perfection. »
Long. du plat ovale 42,5 cm, 5 927 g ; oval dish 16 3/4 in, 190oz 11dwt
Les légumiers estampés P MARRET et gravés d'initiales en mavelot.
Huilier de Marret
1855 – Exposition universelle (Paris)
« Le diadème d’étoiles en brillants de M. Jacta ferait ressembler à une reine la femme qui saurait le porter, et je suis bien sûr qu’elle emploierait tout son pouvoir pour posséder ensuite le bel éventail de MM. Marret et Beaugrand. » Source : Exposition internationale. Visite à l’Exposition universelle. Paris, 1855
Plus facile a dater en 1851, car étaient associés : Paul I Marret et Gustave Baugrand. L’acte de constitution prévoyait que pendant les dix-huit premiers mois, la maison s’appellerait Marret et Cie et qu’elle deviendrait ensuite Marret et Baugrand. En 1853, Paul I Marret tombe malade à La Havane et décède, fin 1853 à New-York (U.S.A.).
le revend, le date de 1851, mais signale Dans leur écrin d’origine en forme de sabot signé C.MARRET PARIS. Or un Charles Marret exerça de 1829 à 1834 et l autre Charles a partir de 1894.
Et de plus le poinçon de Maître sur ces pièces est celui de Jules Chaise, autre célèbre Joaillier !!!!!
Le poinçon de maître n'a pas été relevé, alors faire confiance à l'écrin??? Nous pourrions donc penser que ces bijoux ont été vendus sous l étiquette Marret Frères entre 1829 et 1834.
Toujours difficile de tenir compte des écrins!
Poinçon de Jules Chaise
La maison Sotheby's a revendu cette montre
MARRET & JARRY FRÈRES UNE MONTRE PENDENTIF EN OR, ÉMAIL ET PERLES
VERS 1870, N° 14937
• Mouvement : doré, échappement à cylindre
• Cadran : émail blanc, chiffres romains, piste extérieure arabe
• Boîtier : or, fond émaillé bleu translucide, volutes gravées soulignées de perles, cuvette en or signée Marret & Jarry Frères, Rue Vivienne 16, Paris
Si la signature est bien "Marret & Jarry Frères" ce n'est pas 1870 mais entre 1851 et 1858
Ce beau bracelet en or jaune, émail bleu et demies perles fines est signé Marret & Jarry frères.
De même ci-dessous cette belle parure en grenats
ANNÉES 1860 d'après la maison Tajan
Elle se compose d'une BROCHE et d'une paire de BOUCLES D'OREILLES au modèle. Monture en or rose 18K et argent ponctuée de perles fines. Poids brut : 41,40 gr. (deux très petits systèmes supplémentaires, système oreilles percées). Dimensions de la broche : 7,5 x 4 cm. Dimensions des pendants : 3 x 1,2 cm. Écrin de MARRET Frères à la forme.
Elle se compose d'une BROCHE et d'une paire de BOUCLES D'OREILLES au modèle. Monture en or rose 18K et argent ponctuée de perles fines. Poids brut : 41,40 gr. (deux très petits systèmes supplémentaires, système oreilles percées). Dimensions de la broche : 7,5 x 4 cm. Dimensions des pendants : 3 x 1,2 cm. Écrin de MARRET Frères à la forme.
Les deux frères Marret restèrent, sous la raison sociale Marret frères, puis, en 1834, transportèrent leur maison dans l'ancien hôtel de Colbert au n° 16, rue Vivienne. C'est alors que Charles Marret se sépara de son frère Hippolyte (qui continua avec Bénier comme commanditaire), pour alor se rendre acquéreur de la maison Gloria, rue de la Paix, 19, qui prit le nom de son nouveau propriétaire.
Un autre frère, Justin Marret, fabricant d'ordres au Palais-Royal, étant mort en 1844, Hippolyte, tout en conservant l'établissement de la rue Vivienne, racheta son fonds et, quelques années plus tard, en 1849, s'associa les frères Jarry (MaisonMarret frères et Jarry.) (Eugène et Gustave), dont il avait épousé la soeur en 1832. La raison sociale devint alors Marret et Jarry frères , qui subsista jusqu'en 1858.Le poinçon de maître n'a pas été relevé, alors faire confiance à l'écrin??? Nous pourrions donc penser que ces bijoux ont été vendus sous l étiquette Marret Frères entre 1829 et 1834.
1862 Mariage de Marret 16 rue Vivienne avec Melle Pinatelle
« Nous avons rencontré, cependant, quelques heureuses exceptions. MM. Marret et Beauregard avaient exposé une admirable collection de perles : un collier représentant une valeur de 18,500 livres, tout près de 500 mille francs. Les belles perles sont rares, en effet; mais elles ont tant de charmes, leur doux éclat se marie si bien à celui d’une peau blanche et fine, qu’il semble que ce soit le bijou par excellence. Il n’a ni l’éclat éblouissant, ni la dureté du diamant, mais un charme plus tendre et plus pénétrant (Voy. la Mer de Michelet, p. 196).
Décidément Baugrand aura été écrit a toutes les sauces (NDLR)
« En 1862. à l’Exposition universelle de Londres, les deux associés avaient fait d’immenses progrès, aussi leurs œuvres étaient-elles l’objet d’un rapport très élogieux. Dans la riche vitrine de MM. Marret et Beaugrand, de Paris, la forme n’y était nulle part sacrifiée à l’effet; l’usage pratique de ces objets si étincelants n’y était jamais oublié, et ces belles choses étaient surtout, comprises de manière à embellir les personnes qui doivent les porter. On y remarquait un diadème en diamants d’un dessin étrusque, pur de lignes, joli de silhouette, léger d’aspect, sans manquer d’une certaine sévérité, qui peut servir au besoin de collier, de bracelets, couverts de pierreries et de diamants, rubans souples qui se modèlent d’eux-mêmes sous les formes du cou. Ces œuvres renfermaient les qualités pratiques essentielles, conformes aux règles si clairement tracées sur les beaux bijoux grecs et romains, chefs-d’œuvre d’art du musée Campana. MM. Marret et Baugrand reçurent, à Londres, la médaille qui fut accordée indistinctement à tous les exposants récompensés. »
Source : Lamathière, T. Panthéon de la Légion d’honneur. Paris, 1907
La maison Marret frères et Jarry a existé de 1872 à 1879, Il y avait Ernest Marret, Hippolyte II Marret , tous deux fils de Justin Marret et Gustave Jarry, neveu de Eugène et Gustave Jarry
Marret frères et Jarry
Maison Marret frères et Jarry
Pour illustrer la complexité de ce dossier Marret, ce legumier est estampillé MarretFreres et Jarry.
La maison Marret Frères et Jarry n’a existé que quelques années, de 1872 à 1879. Deux enfants de Justin Marret, Ernest (1835-1911) et Hippolyte (1841-1920) s’étaient alors associés à Gustave Jarry, le neveu de Eugène et Gustave Jarry, ceux-là mêmes qui avaient fait partie de la société Marret et Jarry Frères.
Mais aussi par exemple sur un Chauffe Cognac, marqué "Marret Jarry" les initiales C.T. symbole une plume sur un socle de charrue, c'est le poinçon de César Tonnelier(grande famille d'Orfèvres) qui exerça de 1845 à 1882
Or dans cette date Marret Jarry de de 1853 a 1854 et de 1880 le poinçon de Marret Jarry était,
MARRET Frères - Broche croissant de lune en or jaune 18 k (750 millièmes) et argent, sertie de trois rangs de diamants de taille ancienne et en roses pour les plus petits, en chute (107 diamants). XIXe siècle. Poinçon de l'orfèvre "MJ et trois point en haut et trois point en bas" sur l'aiguille. Anciennement transformable en pendentif. Poids brut : 16.4 g - Longueur : 5.4 cm Dans son écrin d'origine à la forme en cuir brun estampé à chaud d'une couronne de marquis. Provenance : Famille aristocratique française, dans la même famille depuis l'origine....
Dans l'Almanach du Commerce en 1863 Marret Jarry Frères et Marret neveux c'est de 1858 à 1872
« Nos joailliers avaient une exposition assez brillante pour attirer les regards de la foule. MM. Marret et Beaugrand avaient exposé une admirable collection de perles : un collier surtout représentant une valeur de 18,500 livres, tout près de 500,000 francs. Les belles perles sont rares, en effet; mais elles ont tant de charme, leur doux éclat se marie si bien à celui d’une peau blanche et fine, qu’il semble que ce soit le bijou par excellence. Il n’a nj l’éclat éblouissant, ni la dureté du diamant, mais un charme plus tendre et plus pénétrant (Voir la Mer de Michelet). »
Source : Complément de la troisième édition du Dictionnaire des Arts et Manufactures. Paris. 1868
1869: Marret Jarry et Marret Neveux: pendentif souvenir, ouvrant , thème" Le serpent et la pomme" or jaune saphir, diamant, demie perle, revendue par la maison Tajan
1872: Gustave Baugrand, avait six ans Lorsque Charles Marret s'installa au 15 rue de la paix et son père Mr Beaugrand travaille avec eux, Charles Marret possède aussi une succursale à New York entre 1848 et 1857.
Marret frères et Jarry
1874 Bulletin chambre HBJO
MM. Marret frères et Jarry ont fait remettre une somme de 500 francs, destinée à un prix, sous la forme d'une médaille d'or de cette valeur, à décerner cette année, lors de la distribution à l'école de dessin, à un ouvrier bijoutier, joaillier ou orfèvre, le plus méritant par sa conduite, ses bons sentiments, son talent manuel et ses services.
M. Fouquet a souscrit pour 200 francs, M. Achard pour 500 francs et M. Boucheron pour 100 francs, pour la Société d'encouragement (Voir le Joaillier du 15 juin). C'est avec plaisir que nous enregistrons ces dons, et que nous les portons à la connaissance de la corporation. Nous en félicitons chaleureusement les auteurs.
Dans un de nos derniers numéros, nous avons engagé la Chambre syndicale à étudier l'utilité de l'addition d'un paragraphe à l'article 8 des statuts de la Société d'encouragement. Par ce paragraphe, il aurait été décerné « un prix à l'ouvrier qui, dans le courant de l'année, aura soumis au Comité de la Société le plus beau travail de bijouterie, de joaillerie ou d'orfèvrerie. » Nous sommes heureux de voir que l'idée que nous avons émise a été juste, puisque le don de MM. Marret et Jarry a été fait avec stipulations expresses d'être ainsi employé. Nous croyons, à cet effet, devoir soumettre encore une fois cette idée à la Chambre syndicale, et nous désirerions la voir examiner par la Commission.
La Commission nommée pour rechercher les ouvriers et apprentis dignes d'être récompensés est composée de MM. Vaubourzeix, Rouzé, Fontana, Larroze fils, Gosset, Eévillon, Hugo, Massin, Bourdier et Baron
1874 : Dans notre dernier numéro, nous avons annoncé très sommairement que des dons avaient été faits à la Chambre syndicale ; en voici leur destination :
MM. Marret frères et Jarry ont fait remettre une somme de 500 francs, destinée à un prix, sous la forme d'une médaille d'or de cette valeur, à décerner cette année, lors de la distribution à l'école de dessin, à un ouvrier bijoutier, joaillier ou orfèvre, le plus méritant par sa conduite, ses bons sentiments, son talent manuel et ses services.
M. Fouquet a souscrit pour 200 francs, M. Achard pour 500 francs et M. Boucheron pour 100 francs, pour la Société d'encouragement (Voir le Joaillier du 15 juin). C'est avec plaisir que nous enregistrons ces dons, et que nous les portons à la connaissance de la corporation. Nous en félicitons chaleureusement les auteurs.
Dans un de nos derniers numéros, nous avons engagé la Chambre syndicale à étudier l'utilité de l'addition d'un paragraphe à l'article 8 des statuts de la Société d'encouragement. Par ce paragraphe, il aurait été décerné « un prix à l'ouvrier qui, dans le courant de l'année, aura soumis au Comité de la Société le plus beau travail de bijouterie, de joaillerie ou d'orfèvrerie. » Nous sommes heureux de voir que l'idée que nous avons émise a été juste, puisque le don de MM. Marret et Jarry a été fait avec stipulations expresses d'être ainsi employé. Nous croyons, à cet effet, devoir soumettre encore une fois cette idée à la Chambre syndicale, et nous désirerions la voir examiner par la Commission.
Dans Le Joaillier : bulletin mensuel de la bijouterie, joaillerie, orfèvrerie, horlogerie et des parties qui s'y rattachent
Broche en or, décorée d'émail et sertie d'émeraudes et de diamants, peut-être réalisée par Marret frères et Jarry, France (Paris), vers 1874 Diamètre : 3,9 cm Profondeur : 1,5 cm Propriété du Victoria & Albert Muséum.
Etonnant flacon revendu par le Dr Crott
1878 Marret frères et Jarry obtienne une médaille d'or à l exposition universelle
Necessaire à couture
Chez MM. Soufflot et Robert, c'est une branche de noisetier, où les fruits d'or jouent au milieu de feuilles en brillants; chez M. Fontenay, c'est une fougère largement comprise comme dessin et exécutée d'après les meilleurs principes; chez MM. Marret frères, c'est un bracelet superbe et une magnifique grappe d'ébénier dans laquelle les artistes ont su tirer un heureux parti des diamants
Revue des Arts décoratifs de 1880
1890 Société Marret Frères en nom collectif
1891 Dans le Matin
Marret Frères
1900
1900
Exposition Universelle de 1900
Grand Prix a l exposition de 1900
Deux bijoux pour l exposition Universelle de 1900
1900
Marret Frères participe a l'exposition internationale de Saint Petersbourg en 1901-1902 et le catalogue indique :
MM.Marret frères, actuellement chefs d'une maison qui, depuis sa fondation (laquelle a près d'un siècle), n'a cessé de porter le nom de Marret, s'étant toujours transmise à des membres d'une même famille, perpétue la tradition séculaire de leurs prédécesseurs. Leur fabrication principale est la belle joaillerie, et les pièces qu'ils exposent sont une preuve des efforts constants qu'ils font, en vue de maintenir et d'augmenter leur réputation de bon goût, de bonne exécution et de grande légèreté dans les montures.
1900
Marret frères rue Saint Honoré Paris
Monsieur Vever avait racheté Marret et Beaugrand, des joailliers de la rue de la Paix qui avaient été primés lors des Expositions Universelles de 1859 et de 1862, et ces trois grands noms figurent sur l’écrin. Mais le plus exceptionnel, dans cette pièce, c’est qu’elle porte le poinçon de marque de l’ouvrier qui l’a fabriqué: Léopold Gautrait. Ce bijou réunit de grands noms de la joaillerie du XIXème siècle : Vever, Marret, Beaugrand et Gautrait, l’ouvrier.»
1905
Dans la revue "Les Modes " 1912
1912
1912
Toutes les photos indiquent "Marret Freres , Successeur Jacques Bancelin"
En 1912 cette photo et celles qui suivent sur Marret frères ont été prise par un photographe nommé Talbot
UNE VITRINE D'ORFEVRERIE CHEZ MARRET FRERES, SUCESSEUR JACQUES BANCELIN
Ce ne sera pas un des traits les moins caractéristiques de l'histoire anecdotique et pittoresque du Paris contemporain que le soin, l'amour, la passion avec quoi, parmi la fièvre de modernisation de la grande Ville, l'on s'atiache à conserver, protéger, restaurer les vieilles demeures, à redonner la vie et l'éclat à ces belles maisons où l'aristocratie et la haute bourgeoisie des XVII et XVIII siècles avaient réuni toutes les élégances et toutes les grâces de l'art de leur temps.
Autour de la place Vendôme, notamment non loin de ce décor magnifique, subsistent encore nombre de nobles logis où se sont installés les commerces et les industries de luxe, préservant ainsi de la destruction et de l'abandon de vrais bijoux de cette architecture française dont l'Europe entière nousemprunta, et continue de nous emprunter, les formes et les formules.
C'est ainsi qu'au n° 352 de la rue Saint-Honoré, au premier étage d'un vieil hôtel, dont M. G. Lenotre nous a conté l'histoire en traçant le portrait de l'étrange homme-femme, Savaleite de Lange, qui y passa une partie de sa vie, s'est établie une des maisons de joaillerie les plus anciennes et les plus attachées aux traditions qui firent depuis des siècles l'honneur de la corporation, la Maison Marret frères, J. BancElin successeur.
Dans le bel ouvrage, plein de documents si curieux, que M.Henri Vever a consacré à l'histoire de la Bijouterie française au XIX- siècle, il est parlé, en termes extrêmement flatteurs, de la Maison Marret frères. Installée d'abord, au début du siècle dernier, cour des Fontaines, puis rue Vivienne, dans l'ancien hôtel Colbert, puis rue de la Paix, plusieurs générations de joailliers s'y distinguèrent et à l'exposition de 1889 !a vitrine de la maison Marret avait été très remarquée. « MM. Marret frères, écrivait le rapporteur de la classe, M. Paul Souftlot, se sont affirmés par d'heureuses innovations comme genre et forme de bijoux.
LES MODES
l'heureuse présentation des pierres au moyen de fils d'acier, qui dissimulent les attaches, sont d'un très bon effet. Une collection de brillants de taille fantaisie, quelques colliers de perles et une série de bijoux moins importants, en art moderne, ciselés et émaillés, ont complété cette exposition. Nous citerons aussi une très belle pièce de corsage et de jolis colliers en brillants, qui permettent de juger de la recherche apportée par MM: Marret dans la composition de leurs modèles et des soins donnés à leur exécution. » Depuis cette époque rare, avec le sens le plus raffiné de ce qui convient le mieux à les mettre en valeur, que nous nous attacherons.
Au premier étage de l'hôtel de la rue Saint-Honoré, on accède par un escalier dont la rampe de fer forgé offre une simplicité et une souplesse de lignes et d'ornements véritablement exquises, et après avoir traversé un vestibule, on pénètre dans les salons d'exposition et les salons de vente. Les boiseries, datant toutes du commencement du xviue siècle, sont des choses tout à fait précieuses, dignes d'un musée, tant les moulurations et l'ornementation en sent riches et fines, harmonieuses de proportions, offrant aux caresses de la lumière les plus charmantes combinaisons de formes décoratives ; le soir, surtout, quand les bougies des lustres de cristal et des appliques murales sont allumées, l'impression que cause ce décor somptueux et délicat est particulièrement délicieuse. Dans les vitrines les pièces de
MM. Marret ont remporté diverses récompenses, parmi lesquelles il faut signaler le Grand Prix de 1900. .......
Nous n'entrerons pas ici dans une description détaillée des productions de la Maison Marret; c'est là chose purement technique et où les mots sont généralement impuissants; le charme, la beauté d'une pièce de joaillerie ne se peuvent définir, et l'on sait aussi que les reproductions les plus parfaites n'en donnent point non plus une meilleure idée. C'est au cadre qui les entoure, au milieu où elles sont exposées, avec un goût joaillerie et d'orfèvrerie du travail le plus parfait scintillent derrière les glaces. L'on se croirait chez quelque grand amateur d'autrefois, épris de la pure beauté des pierres précieuses et qui se serait donné le luxe suprême de les posséder pour ellesmêmes...
Le reste du premier étage est occupé par les ateliers, defaçon que l'exécution des pièces de parure puisse être surveillée a tout instant. L'on a la sensation encore, en y entrant, en voyant sous les hauts plafonds aux corniches somptueusement ornées, travailler les bijoutiers et les orfèvres, d'être transporté à une autre époque. Il se fait là de bel et bon travail, dans le respect des saines traditions de talent scrupuleux et de belle probité grâce à la persistance desquelles une maison comme la Maison Marret frères se range auprès des plus nobles et des plus hautes.
TRISTAN DESTÈVE.
Cette page est consacrée à Jacques Bancelin le successeur de Marret Freres en photo c'est l'actrice Suzy Depsy: Elle fut arrêtée pour intelligence avec l'ennemi en 1918 : on l'accusait, entre autres, de recevoir des aviateurs américains et anglais chez elle et, sous le prétexte de leur envoyer des colis, elle leur demandait de lui montrer sur une carte où ils étaient stationnés. Son mari fut également arrêté pour espionnage. Le réseau comprenait : Henri Jay (parfois orthpgraphié "Henri Geay"), antiquaire à Dijon ; Marcel Tremblez, coulissier à Paris ; Louis Brodier, comptable à Paris ; Emile Guillier, orthopédiste à Paris.
La maison Jacques Bancelin fut reprise en 1942 par Mellerio
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