La famille Fabergé est originaire de La Bouteille. De confession huguenote, elle dut quitter la France après la révocation de l'Édit de Nantes (Louis XIV en 1685, révoque l’Édit de Nantes par lequel le roi Henri IV avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants, en 1598.) pour émigrer en Prusse, près de Berlin puis plus tard vers 1830 en Livonie
Plus exactement à Parnau en Livonie: Son territoire s'étendait sur le sud de l'actuelle Estonie et le nord de l'actuelle Lettonie (au nord de la Daugava). C'est ici que va naitre Gustav Fabergé en 1814.
Il est le fils de Gustave Fabergé, joaillier, et de Charlotte Jungstedt, de nationalité danoise. La famille fréquente la paroisse suédoise de Saint-Pétersbourg. En 1842, son père ouvre à son compte une joaillerie au 24 rue Bolchaïa Morskaïa, à Saint-Pétersbourg.
La Maison Fabergé : (la maison sera reconstruite par l'architecte Carl Schmidt et cousin du joaillier, en 1899-1900).
1846 : Carl Fabergé, nait à Saint Pétersbourg il a été baptisé dans le temple protestant Peter Carl sera toujours appelé Karl Gustavovitch par les Russes.
C'est en 1846 qu'il se créa des sociétés d'Archéologie à Saint Pétersbourg, ce fait eut des répercussions sur la société Russe, à cette occasion des ouvrages désirant vulgariser l'histoire de la vieille Russie furent publiés.
Carl était fils unique jusqu'a l'âge de 16 ans. Il apprendra l'allemand, et le Français car la langue Russe est jugée vulgaire pour fréquenter les salons de Saint Pétersbourg
Il commence à travailler bénévolement en tant qu'expert au musée de l'Ermitage. Il participe à la restauration des pièces anciennes, donne son avis lors de nouvelles acquisitions, intervient dans l'organisation des collections... Une activité qu’il poursuivra pendant quinze ans et que ses fils poursuivront jusqu'à la révolution. Ce bénévolat constitue un véritable tremplin puisque le conservateur de l'Ermitage recommande la maison Fabergé au cabinet impérial qui lui commande plusieurs bijoux pour le mariage du tsarévitch (futur Alexandre III). (Herodote.net)
Gustave Fabergé en 1860
1870 : Karl Fabergé reprend l 'entreprise de son père, auparavant à la fin de ses études, il est d'abord rentré comme apprenti chez Hiskias Pendin qui était le Maître de son père Gustav, pendant deux ans. Il fera ensuite un tour d'Europe et se formera dans l'Art et l'Economie.
A partir de 1870, Erik August Kollin fut le premier chef d'atelier de Carl Fabergé est né à Pohja le 28/12/1836 en Finlande. Il fut compagnon chez l'orfèvre Alexander Palmén à Ekenäs en 1858 avant de se rendre à Saint-Pétersbourg. Diplômé maître d'œuvre en 1868 à l'atelier d'August Holmström, il ouvre en 1870 son propre atelier à Saint-Pétersbourg. Kollin travailla pour August Holmström et pour Carl Fabergé rapidement il fut responsable de tous les ateliers Fabergé, poste qu'il occupa jusqu'en 1886, date à laquelle il fut remplacé par Michael Perkhin .
Erik Kollin est spécialisé dans les articles d'orfèvrerie, la plupart dans un style archaïque de l'époque. Les objets fabriqués par lui pour Fabergé avant son départ en 1886 portent généralement ses initiales EK, ainsi que le poinçon de Fabergé et se trouvent fréquemment dans une boîte Fabergé. Ceux-ci sont antérieurs au changement de poinçons en 1899. Les objets portant uniquement la marque EK et produits entre 1885 et 1899 doivent être considérés comme l'œuvre d'un opérateur indépendant, à moins qu'ils ne soient emboîtés par Fabergé.
C'est la pendule crée pour le 25 Eme anniversaire de Fabergé elle est en néphrite, or rouge et vert, vermeil, email rose et bleu pâle, diamants et perles.
1872 : Carl Fabergé va se marier avec Augusta Julia Jacobs. Ils auront quatre fils, Eugène, Agathon, Alexandre et Nicolas qui à une époque ou une autre rentreront tous dans la Maison.
1878
Ce pavillon russe était une réplique de celui où naquit Pierre Le Grand, à Koloma près de Moscou. « Ce type de maison Céréma dite du Boyard est conçue pour résister victorieusement aux vents des steppes et défendre ses habitants contre le vent et les neiges de l’hiver. » (Bitard) L’ensemble avait été remonté à Nogent-sur-Marne, au bord de l’eau, presque en face de chez Gégène. Mais, en 1967, les propriétaires sont expropriés par la Caisse des dépôts.
En 1879, le fondateur et président de la Commission archéologique impériale, le comte Sergey Stroganov, a proposé l'idée à l'empereur Alexandre II que des fac-similés modernes d'une poignée de bijoux et d'ornements de l'Ermitage soient produits en Russie. Le contrat a été attribué à Carl Fabergé qui a fait appel à Kollin pour le projet. Au cours des deux années suivantes, le duo et leurs ateliers ont travaillé sans relâche pour créer quarante pièces pour la collection, qui a été lancée à l'exposition de toutes les Russies à Moscou en 1882
1881 : Le Tsar Alexandre II succombe le 13 mars 1881 à Saint-Pétersbourg avant d'avoir pu octroyer une constitution à son peuple. Il est victime d'un attentat au retour d'une visite au manège où il assista à une parade militaire. Il est principalement connu pour ses réformes, notamment l'abolition du servage.
La maison Fabergé complète sa production et commence à exécuter des objets fantaisie, et non plus seulement des bijoux. Karl et Agathon font sensation à l'exposition pan-russe qui se tient à Moscou en 1882. Karl y reçoit la médaille d'or de l'Exposition et la médaille de Saint-Stanislas. Au cours de cette exposition, Fabergé est remarqué par Alexandre III qui lui commande des boutons de manchettes en forme de cigales. Une des pièces de Fabergé présentée lors de l'exposition était une réplique d'un bracelet en or du IV Eme siècle av. J.-C. Faisant partie du trésor des Scythes exposé à l'Ermitage. L'empereur déclara qu'il ne pouvait pas distinguer le travail de Fabergé de l'original et ordonna que les objets de la Maison Fabergé soient présentés à l'Ermitage comme des exemples superbes de l'artisanat russe contemporain. (Wikipédia)
Bracelet dont parlait l'Empereur dans le texte précédent : Ce bracelet en or à décor Scythe a été réalisé par Erick Kollin d'après une des pieces du Trésor de Scythes découvert dans la seconde moitié du XIX Eme siècle. Ce furent les reproductions de bijoux appartenant à ce trésor qui rendirent célèbre Fabergé et attirèrent l'attention du Tsar Alexandre III
1885 : Férus d’histoire de l’art et fins connaisseurs des musées européens, les Fabergé ont pu admirer des œufs splendides offerts à Louis XVI ou à la grande Catherine II de Russie. Lorsque Carl Fabergé évoque l'idée avec le tsar, et lui précise que chaque œuf contiendra une surprise. Celui-ci, piqué au vif, veut savoir quelle sera la surprise que l'orfèvre lui réserve. « Je ne peux vous en dire plus, Majesté, rétorque Fabergé avec malice, mais je peux assurer que vous ne serez pas déçu ».
Collection Vekselberg.
C'est en 1885 que Fabergé va créer le premier oeuf de Paques pour l'impératrice Maria Feodorovna, intitulé "L oeuf ou la Poule" réalisé par Kollin En or émaillé blanc opaque, à l'intérieur un cœur en or mat pour représenter le "jaune", puis une petite poule en or ciselé les yeux sont en rubis et a nouveau à l'intérieur (comme dans les poupées russes) une petite couronne impériale incrustée de diamants.
Ce fut le premier des cinquante œufs de Pâques créés pour la famille impériale.
Cette année-là, la Maison obtint une médaille d'or à l'exposition de Nuremberg, pour avoir reproduit les pièces du trésor des Scythes qu'avait exécutées Erik Kollin.
Fabergé est alors appelé "l'orfèvre de sa majesté impériale et de l'Ermitage"
La collection a été un énorme succès : en 1884, elle a été présentée à New York. Musée métropolitain d'art ; en 1885, il obtient la médaille d'or à l'exposition des beaux-arts de Nuremberg ; et en 1887, la collection a été exposée à la Great Northern Exhibition de Copenhague.
L'autre commande d'une extrême importance de Kollin était l'œuf de poule : c'était le premier des cinquante œufs de Pâques impériaux créés pour la famille impériale russe. En 1885, Alexandre III a commandé ce cadeau à Fabergé pour son épouse l'impératrice Maria Feodorovna, enthousiasmée, l'Impératrice fit naître une tradition de commander ces cadeaux commémoratifs chaque année.
1885: Revue des Arts décorataifs
1886 : Michael Perchin entre chez Fabergé en devenant premier Maître.
1887
Ce n'est qu'en 1887 qu'est ouverte la succursale de Moscou avec un associé "Allan Bowe"
1888: IX Eme centenaire de la conversion de la Russie au Christianisme. Diplôme spécial à l'Exposition Nordique de Copenhague, il est hors concours.
1890 : Carl agrandit ses locaux de Saint Pétersbourg et ouvre une filiale à Odessa.
1892:
Seau à Rafraichir aux éléphants en vermeil 33 cm de diamètre, de Saint Pétersbourg
C'est une louche en Vermeil de Moscou en 1892
1893 : Mort de Gustav Fabergé à Dresde et un an après la mort de Alexandre III . Arrivée au pouvoir de Nicolas II qui épouse Alix de Hesse. Celle-ci va ainsi devenir l'impératrice Alexandra Feodorovna.
Eugene Fabergé rejoint l'affaire de famille
1895 : Mort d'Agathon le frère cadet de Carl
1896 : Dans le journal "Le Ralliement"
1897
Dans la presse en 1897 liste des personnages célèbres en villégiature à Menton (France)
1898
Fabergé s'agrandit et acquiert de nouveaux locaux au 24 rue Bolchaïa Morskaïa.
1899
Canneberge, fin des années 1800-début des années 1900. Cabinet de Peter Carl Fabergé Calcédoine, jade, cristal de roche, or ; hors tout : 11,5 x 4,8 cm. The Cleveland Museum of Art, The India Early Minshall Collection 1966.446 Canneberge naine ou Airelle : Email couleur rouille sur or et blanc laiteux pour des baies non mures jusqu'a rougeâtre pour représenter les très mures
Les Myosotis
Par Peter Carl Fabergé années 1800-début des années 1900
Turquoise, diamants, cristal de roche, vermeil ; hors tout : 8,9 x 3,1 cm
Pensée par Peter Carl Fabergé
Pansy, fin des années 1800 - début des années 1900. Maison Peter Carl Fabergé. Or, jade, émail, cristal de roche ; hors tout : 11,8 x 4,8 cm The Cleveland Museum of Art, The India Early Minshall Collection 1966.438 Cette étude florale miniature faite d'or, de jade et de cristal de roche capture parfaitement l'essence d'une pensée en fleur. Ces œuvres sont portables et peuvent être exposées à l'intérieur pendant l'hiver au lieu de fleurs fraîches, une pratique commencée par Catherine la Grande et poursuivie par la dernière tsarine Alexandra, épouse de Nicolas II. https://clevelandart.org/art/1966.438
Année où Fabergé recevra le titre de Maître, et la Légion d'Honneur
toutes disposées sans symétrie.
Nous voyons également des branches de muguet tout en fils d'or, piquées dans la mousse ; l'ensemble
L'ensemble de la part de l'ouvrier une patience et une habileté remarquables sans art ni sentiments décoratifs ; cela nous reporte à la remarque laite précédemment : nous avons sous les yeux une photographie en couleur de la nature, sans que l'artiste y ait imprimé son cachet personnel.
Un autre oeuf, de style Louis XV, sur jaspe sanguin, contient un vaisseau minuscule en or et platine avec gréement et mâture. Ce petit objet, exécuté par M. Holmstroem, représente une année de travail ; nous n'aimons pas beaucoup la patine, les ornements extérieurs de l'oeuf, un peu criards comme tonalité, ni les roses serties au milieu de la rocaille. Puisque M. Fabergé demeure un admirateur fidèle des styles français, nous croyons qu'il aurait pu sans peine choisir dans chacun d'eux des ornements moins connus et aussi heureux.
Voici un cœur en émail, sur la surface duquel sont disposées des miniatures ; sur ivoire, représentant les membres de la famille impériale. L'idée de ce bibelot est charmante, le mécanisme en est ingénieux, mais, comme la plupart des autres bijoux, il possède plutôt le caractère et l'aspect extérieur d'un jouet que ceux d'un objet d'art, et c'est d'autant plus regrettable que l'exécution, bien que compliquée, est irréprochable.
Parmi les objets plus sérieux, un de ceux qui nous plaisent le plus est un carnet Louis XVI, en émail transparent avec des reflets chair, et des tons mordorés de plumes fantastiques, le fond laisse voir, entaillées sur pailIons d'or, des fougères d'une légèreté si exquise que l'on attribuerait volontiers ce travail à des doigts de fée.
Service à thé et café, 1895-1915. Maison de Fabergé (russe, 1842-1918), attribuée à Feodor Ivanovitch Rückert (russe, 1840-1917). Argent doré, émail cloisonné opaque; Le Cleveland Museum of Art, la collection India Early Minshall : proviendrait du palais Alexandre, Tsarskoïe Selo.
Je trouve que le style de cet étui à cigares est à rapprocher du service à Thé et café cité au-dessus
Boîte à cigares, v. 1896-1908. Maison de Fabergé, attribuée à Feodor Ivanovitch Rückert (russe, 1840-1917). Argent vermeil, émail, saphir serti d'or ; 20,2 x 13,5 x 4,2 cm. The Cleveland Museum of Art.
Les artisans de Fabergé à Moscou se sont faits connaître pour leur travail dans le goût pan-slave ou néo-russe, rappelant les styles de décoration folklorique russe du XVIIe siècle. Dans cette boîte surdimensionnée pour cigares ou tabac en vrac, Fabergé a utilisé la technique pour mettre en valeur un symbole de la royauté impériale, le paon lissant, ici rendu dans des teintes brillantes d'émaux bleus et verts.
1901 :
LES DÉCORATIONS DE L'EXPOSITION A TITRE ÉTRANGER
La liste des décorations faites dans l'ordre dela Légion d'honneur à titre étranger à l'occasion de L'Exposition de 1900 est aujourd'hui arrêtée. Le Journal officiel publie ce matin les noms des étrangers, promus ou nommés, qui habitent la France ; les autres noms ne sont pas, suivant l'usage, publiés au Journal officiel. La liste ci-dessous n'est complète que pour quelques-uns des pays qui ont participé à l'Exposition. Nous publierons prochainement les décorations attribuées aux autres pays.
Fabergé, orfèvre-joaillier. Comme Chevalier
1901 Victor Champier dans la Revue des Arts Décoratifs
En Russie, il n'y aurait rien à signaler si la présence du joaillier de la cour, M. Fabergé, n'apportait une note d'art des plus ingénieuses et des plus délicates. Ce n'est pas tant dans la pure joaillerie, dans les diadèmes éclatants et magnifiques, dans les ornements de corsage et les pendentifs symboliques que M. Fabergé fait preuve d'un talent original et chercheur.
Collection de Harry Woolf, homme d'affaires londonien dispersée par Christie's, tout est de Fabergé
Coupe à Vin, 1896-1906. Maison de Fabergé , attribuée à Feodor Ivanovitch Rückert (russe, 1840-1917). Vermeil, émail, cabochons, chrysoprases, cornalines ; hors tout : 8,3 x 20,4 x 12,7 cm . Le Cleveland Museum of Art,
1902 : Exposition des Oeufs de Paques Impériaux dans le palais du grand-duc Vladimir à saint Pétersbourg
Un inventaire, très détaillé, des œufs de Fabergé se trouve sur Wikipédia, le consulter sur https://fr.wikipedia.org/wiki/%C5%92uf_de_Faberg%C3%A9
L'oeuf Fabergé de Rothschild revendu par Christie's a été fabriqué en 1902
Oeuf émaillé et monté sur socle en or de différentes couleurs ornées de bijoux, incorporant une horloge et un automate de Karl Fabergé, maître d'œuvre Mikhail Perchin, Saint-Pétersbourg, daté de 1902. Le corps en argent ovoïde dans l'ensemble émaillé en rose translucide sur moiré guilloché au sol, le devant avec un cadran circulaire en émail blanc avec des chiffres arabes bleus, un anneau des minutes bleu et une décoration dorée de feuilles et de guirlandes stylisées et des aiguilles dorées ajourées, le cadran en verre dans une lunette sertie de perles de rocaille avec un loquet de pilier et une charnière montée avec quatre perles, le corps divisé par une bande centrale de perles de rocaille montées avec des jantes à baies de feuilles raides gravées d'or, le revers avec un panneau circulaire à charnière de rondelles de laurier ajourées et de motifs géométriques cachant le mécanisme de l'horloge, avec deux ouvertures d'enroulement en dessous ( sans les couvercles à charnières).
Le dessus de l'Oeuf surmonté d'un panneau ajouré feuillagé à charnière semblable entouré d'une bande feuillagée suspendant huit guirlandes et pampilles feuillagées nouées d'un ruban de perles rocailles, le panneau révélant un automate coq en or émaillé translucide polychrome serti rose-diamant à col articulé et ailes, en vert, rouge et jaune ombragés, sur un support élévateur circulaire ajouré au-dessus du mécanisme en laiton et acier, avec deux autres ouvertures pour actionner le mécanisme.
La base de l'œuf appliquée avec un calice ajouré à feuilles rigides d'or gravé, la tige en forme d'émail translucide rose avec un émail d'huître et une bande de cordage torsadé d'or au-dessus de quatre pulvérisations de feuillages gravés d'or avec une couronne de feuilles rigides attachées par un ruban en dessous et plus loin clos d'un double bandeau de feuilles raides, sur un socle en forme de carré, les faces concaves à réserves guillochées roses translucides appliquées de trophées amoureux, floraux et musicaux d'or, clos d'une bordure huîtrée translucide, les angles appliqués de volutes de feuilles rigides d'or suspendant gouttes feuillagées, une guirlande feuillagée en ruban d'or au pied, le tout entre des bordures façonnées appliquées de motifs de rosaces et de feuilles raides, sur des pieds circulaires comprimés, la base gravée et datée 'K. Fabergé 1902'
Les montures estampillées 'Fabergé' en cyrillique, initiales du maître d'œuvre de Mikhail Perkhin [Perchin], titré 56 pour Saint-Pétersbourg, 1899-1908
C'est en 1903 que Arthur Bowe ouvre la filiale Fabergé au Berners Hotel de Londres, c'est aussi la mort de Michael Perchin.
En 1903 environ l'atelier de Dessin de Saint Pétersbourg
1903 environ l'atelier de fabrication de Saint Pétersbourg.
1903 un cambriolage chez Fabergé
RARE DIADÈME AIGUE-MARINE ET DIAMANTS, FABERGÉ revendu par Christie's
Neuf aigues-marines piriformes graduées, anciennes, diamants taille coussin et rose, 1904, circonférence intérieure 29,0 cm, non signées, griffure no. 73828 Il provient de la Grande-duchesse Alexandra de Mecklembourg-Schwerin, née princesse Alexandra de Hanovre et de Cumberland (1882-1963) De là par descendance
A gauche, c'est un porte timbres du Maharajah en cristal de roche, or, émail rouge et blanc, diamants, grenats poinçonné Fabergé et fabriqué par Michael Perchin pour Saint Pétersbourg en 1905 environ.
1906 : Ouverture à Londres d'une filiale au 48 Dover Street Elle sera gérée par Nicola Fabergé et H.C. Bainbridge.
1910 : Fabergé ferme son magasin de Kiev
Un couple de colombes en platine dit l’amour éternel de Nicolas pour Alexandra. Les quatre chérubins en argent doré évoquent les quatre filles des souverains. Quant au cupidon au sommet de l'oeuf émaillé proprement dit, qui fait horloge à rotation, il incarne le tsarévitch. Tous les assassinés de la maison Ipatiev réunis en un seul objet d’art. Tragique ironie, qui n’empêche nullement Mary de Teck d’offrir cette Colonnade à George V, en 1931. https://www.pointdevue.fr/lifestyle/joaillerie/les-tresors-russes-des-windsor
1911:
Fabergé, canne à pommeau en forme de tête de bouledogue français, la gueule amovible et les yeux en grenats.
Chef d'atelier Julius Alexandrovitch Rappoport , bague en or 56 kokochniks Moscou, argent 88 kokochniks Saint-Pétersbourg, 1908-1916, H 11 cm
1915
1917 : Début de la révolution d'Octobre à Petrograd en effet Saint Pétersbourg avait été rebaptisée Petrograd (Петроград) de 1914 à 1924, puis Léningrad (Ленинград) de 1924 à 1991, avant de retrouver son nom d'origine à la suite d'un référendum en 1991.
La maison va être gérée par un "Comité des employés de la société Karl Fabergé.
C'est le joaillier Lacloche qui va acquérir la succursale de Londres
1918
Karl Fabergé va fuir sous protection de l'ambassade Britannique la Maison est fermée définitivement.
En 1918 Karl est à Wiesbaden sa femme Augusta est à droite, il est en fauteuil roulant
Il quitte illégalement Saint-Pétersbourg déguisé en courrier de l'une des ambassades étrangères, et se rend en train jusqu'à Riga. Peu de temps après, il fuit en Allemagne : il s'installe à Berlin, mais la révolution y commence aussi en novembre 1918 Fabergé déménage à Francfort-sur-le-Main, puis à Hombourg puis à Wiesbaden, où il s'arrête finalement. Fabergé ne s'est jamais remis des événements révolutionnaires qui l'ont choqué. Pendant ce temps, il répète souvent : « Il n'y a plus de vie ». En mai 1920, son cœur tombe malade. Lorsque sa santé s'est quelque peu améliorée, sa famille le déplace en Suisse dans les environs du lac Léman, connu pour son climat sain. (Wikipedia)
1920
Karl arrive à Lausanne en juin 1920, et décède à Pully le 24 septembre 1920.
Tombe de Karl Fabergé au cimetière de Cannes en France
1924
1929
Les Cendres de Karl sont transférées à Cannes par son fils ainé Eugène. Sur sa pierre tombale il est écrit Charles Fabergé
1938
1949 AGATHON, LE FILS DE CARL
Le deuxième fils de Carl, Agathon, s'est installé en Finlande et a étudié la philatélie. La première femme d'Agathon s'installe en Suisse ; elle avait une maison d'hôtes et plus tard un élevage de poulets et deux de ses fils ont émigré au Brésil. Le troisième fils d'Agathon a travaillé pour ses oncles à Paris puis est retourné travailler pour le joaillier Lombard de Genève ; il mourut en 1982 laissant une fille Tatiana née en 1930 et célibataire. Le quatrième fils Igor est mort sans enfant en 1982. Le cinquième fils Rurik est mort sans enfant vers 1978.
Scandale en Russie : le musée de l’Ermitage accusé d’exposer de faux œufs de Fabergé
La revue Connaissance des Arts et d'autres ont écrit que les musées peuvent regorger de faux oeufs de Fabergé
Quels sont les « Fauxbergé » en question ?
Mikhail Piotrovsky l’a bien souligné lors de son discours d’ouverture, cette exposition est la première consacrée à Fabergé à se tenir à l’Ermitage depuis 1993. Quelle fut donc la surprise et l’indignation d’Andre Ruzhnikov d’y découvrir « non seulement des objets douteux et controversés mais aussi des faux évidents, même pour des personnes sans connaissances approfondies sur Fabergé ». La liste des incohérences s’allonge de plus en plus au fil de la lettre. Ruzhnikov évoque d’abord L’Œuf du Dixième anniversaire de mariage entre Nicolas II et son épouse, Alexandra Fedorovna, daté de 1904, « alors que tout le monde sait que Fabergé n’a pas produit d’œufs en 1904 et 1905 à cause de la guerre russo-japonaise ». Les miniatures des époux ont manifestement été réalisées récemment, à partir de photos prises en 1906, rajoute-t-il. L’Œuf de Pâques à la poule est également considéré par le marchand comme la copie grossière d’une pièce appartenant au musée Fabergé de Saint-Pétersbourg, situé à 20 minutes de marche de l’Ermitage. Le comble de l’horreur fut pour lui de découvrir qu’une « montagne de théières, seaux, pots, bols et autres objets en laiton et en cuivre venant directement de la déchetterie de la ville [était] attribuée à Fabergé ».
Si vous avez des commentaires?? richard.jeanjacques@gmail.com
Prochain article: les Fabricants de Fabergé"
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