C'est ici que commence l'aventure, à Luceau dans la Sarthe
C'est en effet à Luceau, un petit bourg de la Sarthe que Urbain Mauboussin 32 ans Maréchal ferrant et sa femme Magdeleine Noury 30 ans donnent naissance à un garçon qu ils prénomment Urbain Georges Mauboussin en présence de son oncle, Louis François Noury qui lui, était cultivateur.
L école communale de Luceau avant 1900.
Pour comprendre la suite, il faut faire un peu de généalogie.
Urbain Noury 1738-1813 et anne Menus eurent trois enfants, dont Jean Noury 1778-1842, avec sa femme Marie Reine Guillaume, ils eurent de 1815 à 1837 12 enfants.
Alors que Jean Baptiste Noury, le petit dernier né en 1837 s'associera plus tard avec un bijoutier Parisien , sa soeur (11 eme enfant) Madeleine Noury née en 1831 épousera Urbain Mauboussin et aura un fils Georges Mauboussin.
Il y a donc un lien familial entre Georges Mauboussin et Mr Noury Bijoutier qui est son oncle.
J ai demandé à la ville de Luceau s'il y avait des traces d'urbain et Georges dans les archives, rien ou presque Urbain Mauboussin est décédé en 1896.
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30 janv. (Il y a 5 jours)
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Monsieur,
Ci-joint les éléments trouvés dans nos registres d’état-civil.
Il existait une concession Noury/Mauboussin au cimetière. Relevage en 1998.
La concession datait du 20/12/1896.
Cordialement.
Monsieur Rocher fonde une entreprise de Bijouterie en 1827, je n'ai pas trouvé trace de cette fondation de l'entreprise , seulement deux traces en 1854 et 1856 dans l'annuaire du commerce et de l'industrie avec comme adresse, 24 rue Beaurepaire Paris.
D'après certains...Jean Baptiste Noury aurait repris l'affaire Rocher en 1869,
M. Rocher puis Jean-Baptiste Noury, son plus proche collaborateur, acquièrent une bonne notoriété grâce la qualité de leurs fabrications, souvent destinées aux détaillants d’Amérique latine."Marguerite de Cerval"
Pour se situer dans l'histoire 1869 ouverture du canal de Suez L’impératrice Eugénie depuis son yacht L'Aigle, prend la tête du premier cortège de navires qui franchissent le canal construit par Ferdinand de Lesseps en Egypte
1873 l almanach du commerce
En revanche !! En 1873 un certain Louvel et Cie est déclaré successeur de Rocher, et ce Louvel est installé Rue Greneta. Dans cette Compagnie il faut certainement englober Jean Baptiste Noury qui aurait repris en 1873 avec Louvel, la maison Rocher.
En 1873, Georges Mauboussin né en 1862, Neveu de ]ean-Baptiste Noury, rejoint la Maison Noury comme apprenti, et prend des cours de dessin dans lesquels il réussit excellemment, il n'a que 11 ans.
Une
médaille de bronze viendra, en 1878, couronner leurs travaux lors de l’Exposition universelle de Paris.
1879
Remarquez que dans cet annuaire de 1879, on notait les adresses des bijoutiers de nos colonies
1879
1879
1883
1883 Louvel vend son affaire (ses droits sociaux à Noury)
En 1883, Georges Mauboussin prend la direction des ateliers après avoir fait un autre apprentissage à la Maison Debacq
Il prend la direction de l affaire en 1883, étonnant ,à 21 ans, mais près de 10 sources me l indiquent.
Louvel après avoir quitté Noury, monte une nouvelle société avec ses fils au 54 rue de Turbigo
1887 dans le JDDPL , la vente des diamants de la Couronne de France, il y a une faute d'orthographe , mais c'est bien Jean Baptiste Noury qui achète 17 carats de diamants royaux
1887
J ai grossi le début de l article
1888
C'est toujours Noury et rue Grénéta.
1892
Georges était passionné de sports cycliste
1892
1893
Il offrait des lots au club du sport vélocipédique
Il offrait des lots au club du sport vélocipédique
1893 dans "le Rappel, le mariage de Georges avec Madeleine Chez Lemardelay
Pourtant ce restaurant avait eu les honneurs de la presse pour avoir organisé quelques temps avant une "Orgie", il fermera d'ailleurs en 1895, mais "Le Temps" rapporta les faits :
L'organisateur du festin, très connu dans la haute société parisienne, s'est caché sous le pseudonyme d'Armand de Civrey.; c'est à son nom que les invitations avaient été faites ; lles étaient ainsi conçues, M. le comte Armand de Civrey prie quatre dames d'assister au banquet qu'il offre, le mardi 20 septembre, à sept heures très précises, dans les salons Lemardelay, etc.
Ces invitations furent répandues à profusion dans le monde de la basse galanterie. Deux cent soixante femmes répondirent à l'appel des organisateurs. Quarante cavaliers étaient chez Lemardelay pour les recevoir. A huit heures, on commença à servir le repas. Le menu était des plus variés. Les bouchées la Dubarry y figuraient à côté du « poisson sauce nationale ». Tout d'abord, le banquet se passa tranquillement, mais les tètes des invitées furent bientôt échauffées par le saint-émilion et le beaune. Alors des scènes honteuses se produisirent. Une femme fut promenée autour des tables. Dans le simple appareil d'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. Vers dix heures, les organisateurs de la fête, redoutant que tout cela ne finit mal, partiront précipitamment et alors un grand nombre d'invitées, complètement ivres lancèrent au-dessus des tables des verres et des carafes. Les cris qu'elles poussaient étaient entendus du dehors et une foule nombreuse stationnait devant le restaurant.
Vers dix heures et demie, les garçons de l'établissement commencèrent à faire évacuer les salons et constatèrent la disparition d'un certain nombre de couverts en argent.
Plusieurs durent engager avec les invitées de véritables luttes pour obtenir la restitution de ces objets. Enfin, à onze heures, tout était terminé. Le directeur. du restaurant Lemardelay put constater alors les dégâts causés par ses clientes d'occasion. Il les évalue à 700 fr Dans ce chiffre rentre le prix d'un certain nombre de couverts volés. Un vol assez important a été commis au cours de cette orgie. Mme Suzanne S. qui assistait à la fête, s'est aperçue, après une bousculade où elle avait été malmenée, qu'on lui avait dérobé une broche en platine, une montre et une épingle ornées de diamants le tout d'une valeur de 6000 francs. Enfin, une des soupeuses a dû être conduite au poste de la rue Vivienne, sur la plainte du restaurateur, à cause du scandale qu'elle a fait dans l'établissement. Cette dame est une nommée Eugénie F. artiste dramatique"
En 1893 Le Touring Club de France, décida de créer un Insigne pour ses membres, Georges Mauboussin étant membre du club proposa un dessin. Le Touring Club de France (TCF), créé en 1890 par un groupe de vélocipédistes, est une ancienne association, disparue en 1983, dont le but était le développement du tourisme.
Nous verrons plus loin que Georges était un passionné du Vélo...cipède.
En 1893 sa femme fait partie de "l'association des femmes françaises" ce qui nous permet de connaître l'adresse personnelle de Georges Mauboussin a cette époque.
Modèle de l insigne dessiné par Georges Mauboussin
1894 Les Prix
1895 Georges est un membre actif, mais aussi...... cliquez pour agrandir l'image de ce vélo pliant !!
En mai 1896 même madame Noury est membre du TCF.
Naissance de Pierre Mauboussin et en 1901 de René Lacaze qui travaillera dans la maison en 1940
1902 déjà des contraventions, Georges Mauboussin roulait trop vite
1905 dans le bulletin de l'union des employés
1906 Mauboussin toujours rue Grénéta
Georges roulait-il trop vite ? l'enfant de 7 ans était-il distrait ? Accident grave avec la voiture conduite par Georges Mauboussin
Des nouvelles dans le Figaro, c'était en 1907
1908 les débuts de l'aviation qui au travers de Georges Mauboussin vont certainement influencer Pierre Mauboussin
En 1908 Georges est membre de "la revue aérienne"
La bague de Madame Steinheil qui venait de chez Noury-Mauboussin
Marguerite Jeanne Japy, épouse Steinheil (1869-1954)
Connaissant une certaine notoriété depuis février 1899 pour sa liaison avec le Président Felix Faure, décédé à l'Elysée durant une de ses visites, La légende rapporta que l'abbé Herzog, curé de la Madeleine, fut mandé par Mme Félix Faure pour lui administrer les derniers sacrements, mais, sans attendre son arrivée, il fut remplacé par un prêtre de passage devant l'Élysée qui, en demandant à son arrivée : « Le président a-t-il toujours sa connaissance ? » se serait entendu répondre : « Non, elle est sortie par l'escalier de service ! ». Mme Félix Faure habitant l'Élysée et pour éviter le scandale, la maîtresse dut en effet s'éclipser tellement vite qu'elle en oublia son corset — que le chef de cabinet Le Gall a conservé en souvenir.
La rumeur populaire colporta que c'était une fellation prodiguée par sa maîtresse qui avait provoqué une épectase autrement dit un orgasme fatal ce qui valut à marguerite Steinheil le surnom de « la pompe funèbre » Les chansonniers de l'époque affirmèrent : « Il voulait être César il ne fut que Pompée» ce qui est autant une allusion au goût du président pour le faste qu'à la cause prétendue de sa mort. Cette phrase a été attribuée également à Georges Clémenceau qui ne l'aimait guère Ce dernier aurait également déclaré à cette occasion : « En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui. » et « Ça ne fait pas un Français en moins, mais une place à prendre. ».
Je demande a mes lecteurs étrangers de m'excuser, il faut être Français pour apprécier ces Plaisanteries douteuses
Madame Steinheil se retrouva dix ans plus tard au banc des accusés du tribunal des Assises de la Seine dans une ténébreuse affaire d'homicide.
Le 31 mai 1908, la mère et l'époux de Marguerite Steinheil seront trouvés morts étouffés dans leur logis de l'impasse Ronsin, rue de Vaugirard, à Paris. Madame Steinheil, bâillonnée et ligotée à un lit, dira avoir été attachée par quatre personnes (trois hommes et une femme) en habits noirs. On imaginera qu'ils recherchaient des documents secrets ayant appartenu au président Faure, sans doute en rapport avec l'affaire Dreyfus.
Les services de police soupçonneront l'épouse mais, sans preuves tangibles, devront classer l'affaire. Madame Steinheil relancera l'enquête en glissant dans une poche de son domestique, une perle qu'elle affirmera avoir été dérobée par ses quatre assaillants. Elle tentera ainsi de faire accuser le fils de sa gouvernante, qui produira un alibi.
Marguerite Steinheil sera emprisonnée à la prison de Saint-Lazare en novembre 1908. L'opposition cherchera à faire de cette affaire un procès politique, certains accusant madame Steinheil d'avoir empoisonné Félix Faure, pour le compte d'un "syndicat juif", parce que le Président s’était déclaré hostile à la révision du procès Dreyfus.
Elle sera acquittée le 14 novembre 1909, bien que le juge ait qualifié son discours de "tissus de mensonges".
Désireuse d'échapper à la cohorte des journalistes qui font le siège du Palais de Justice depuis le début du procès, elle trouve refuge dans une clinique au Vésinet. La presse ne tarda pas à l'y retrouver.
Le pavillon des hôtes du logis abbatial, tel qu'il se présentait après les démolitions sous Benjamin Constant en 1796 et avant la construction des ailes latérales en 1934 par l'architecte Ruaud.
Madame Steinheil se retrouva dix ans plus tard au banc des accusés du tribunal des Assises de la Seine dans une ténébreuse affaire d'homicide.
Le 31 mai 1908, la mère et l'époux de Marguerite Steinheil seront trouvés morts étouffés dans leur logis de l'impasse Ronsin, rue de Vaugirard, à Paris. Madame Steinheil, bâillonnée et ligotée à un lit, dira avoir été attachée par quatre personnes (trois hommes et une femme) en habits noirs. On imaginera qu'ils recherchaient des documents secrets ayant appartenu au président Faure, sans doute en rapport avec l'affaire Dreyfus.
Les services de police soupçonneront l'épouse mais, sans preuves tangibles, devront classer l'affaire. Madame Steinheil relancera l'enquête en glissant dans une poche de son domestique, une perle qu'elle affirmera avoir été dérobée par ses quatre assaillants. Elle tentera ainsi de faire accuser le fils de sa gouvernante, qui produira un alibi.
Marguerite Steinheil sera emprisonnée à la prison de Saint-Lazare en novembre 1908. L'opposition cherchera à faire de cette affaire un procès politique, certains accusant madame Steinheil d'avoir empoisonné Félix Faure, pour le compte d'un "syndicat juif", parce que le Président s’était déclaré hostile à la révision du procès Dreyfus.
Elle sera acquittée le 14 novembre 1909, bien que le juge ait qualifié son discours de "tissus de mensonges".
Désireuse d'échapper à la cohorte des journalistes qui font le siège du Palais de Justice depuis le début du procès, elle trouve refuge dans une clinique au Vésinet. La presse ne tarda pas à l'y retrouver.
1911 Henry Noury est cité dans la revue du syndicat des éleveurs de Chevaux Purs Sangs
1911:Une sombre affaire, notez que Noury est indiqué "Bijoutier en gros"
1920 Georges est cité dans l'annuaire des Châteaux, il est d'ailleurs conseiller municipal de Luzarches dont dépend le domaine de l'ancienne abbaye.
Le pavillon des hôtes du logis abbatial, tel qu'il se présentait après les démolitions sous Benjamin Constant en 1796 et avant la construction des ailes latérales en 1934 par l'architecte Ruaud.
C'est donc ce château qu'acheta Georges Mauboussin
1920 Épingle Jabot en platine, or, jade, rubis, saphir et diamant, Mauboussin, vers 1920
La couronne de jade sculptée ornée de rubis cabochon, de saphirs cabochons et de diamants taille rose, et surmontée de diamants ronds, baguette broche barrée de bornes rubis et émeraudes sculptées, signée Mauboussin, France :Maison Sotheby's
L'abbaye avait été achetée par M. Petit de Paris en août 1792. Mais ce dernier la revendit à Benjamin Constant le 7 août 1795. Tous les bâtiments étaient restés intacts jusque-là, mais Constant les fit démolir à l'exception de la ferme et du pavillon des hôtes du logis abbatial où il logea Madame de Stael qu'il avait connu un an auparavant. En 1796 Constant fut élu représentant dans l'assemblée locale du canton de Luzarches.
1920 Épingle Jabot en platine, or, jade, rubis, saphir et diamant, Mauboussin, vers 1920
La couronne de jade sculptée ornée de rubis cabochon, de saphirs cabochons et de diamants taille rose, et surmontée de diamants ronds, baguette broche barrée de bornes rubis et émeraudes sculptées, signée Mauboussin, France :Maison Sotheby's
En 1922 dans le Bottin Georges Mauboussin note toujours Noury
Novembre 1923 dans le Journal Le Matin
1923 l'immeuble ou Georges Mauboussin va installer son magasin, ses bureaux et son atelier, et cette même année, Mauboussin va participer à l'exposition internationale de Milan
1925 Mauboussin va participer à l'exposition des arts décoratifs, et adresse cette carte d'invitation
Signée Mauboussin, France
C'est en 1925 que Georges Mauboussin va recevoir la croix de la Légion d'honneur
A l'exposition des Arts Décoratifs, Georges Mauboussin avait exposé un diamant octogonal de 64 carats et des colliers de perles noires d'orient
1925 Une broche, très grande, Art Déco, platine
Centré sur une émeraude colombienne de coupe rectangulaire pesant environ 10,76 cts. à l'intérieur d'une ancienne bordure découpée à la mine, entourée d'un diamant à défilement, entourée de platine, vers 1925
Signée Mauboussin, Paris
Avec le certificat CS 33024 des Laboratoires Gemmologiques américains, indiquant que l'origine de ce matériau serait la Colombie. Le laboratoire est d'avis que ce matériau présente des signes modérés d'amélioration de la clarté (traitement à l'huile [baume canadien]) Maison Sotheby's
Centré sur une émeraude colombienne de coupe rectangulaire pesant environ 10,76 cts. à l'intérieur d'une ancienne bordure découpée à la mine, entourée d'un diamant à défilement, entourée de platine, vers 1925
Signée Mauboussin, Paris
Avec le certificat CS 33024 des Laboratoires Gemmologiques américains, indiquant que l'origine de ce matériau serait la Colombie. Le laboratoire est d'avis que ce matériau présente des signes modérés d'amélioration de la clarté (traitement à l'huile [baume canadien]) Maison Sotheby's
Signé Mauboussin France
Accompagné du rapport no. GRS2011-033660 du 22/10/2011 du GRS GemResearch Swisslab déclarant que le cabochon saphir est d'origine birmane, sans indication de traitement thermique Sotheby's
Très beau motif Art déco de 1925 Le
motif ajouré est serti de diamants de différentes tailles pesant
environ 6,90 carats, orné de quatre perles en émeraude sculptées et
de deux perles de rubis sculptées, signée
Mauboussin France, numérotée x754, avec des marquages français
et des marques d'atelier ; vers 1925. Vendu par Sotheby's
1925 publicités dans le journal Vogue
Dans ce même journal Vogue en 1925 un article
Un amateur avisé qui depuis la fin de la guerre se serait composé pour lui une collection de ces nécessaires, se serait constitué un ensemble d'objets charmants, d'abord, et aurait fait aussi une magnifique affaire, car ces objets, dans peu de temps, auront acquis une plus-value considérable, égale au moins à celle des objets analogues du XVIIIe siècle. Et ce serait au moins aussi intéressant que d'accumuler de mauvais tableaux. Il y a longtemps que Lacloche s'est distingué dans cet art, et il n'a pas attendu l'Exposition pour montrer quel sens aigu du raffinement il apportait à cet accessoire, un des plus personnels qu'une femme puisse avoir. Depuis cinq ans ses vitrines en présentaient toujours un grand nombre, et d'une audace dans la somptuosité, d'un charme dans la recherche, d'une ingéniosité dans l'arrangement qui attiraient et retenaient. Il expose cette année une forme nouvelle! cette boîte à deux compartiments, avec, au centre, le bâton de rouge. Elle a quelque chose de cultuel comme une navette à encens, objet destiné à servir la religion de la beauté.
Mais tout le monde s'y est mis, Boucheron qui, avec une conscience magnifique donne son effort, et d'un tel cœur, dans tous les domaines de sa profession et dans le sens moderne, expose lui-aussi de charmants nécessaires. Mauboussin en montre où l'emploi des pierres dures est ingénieux et vif. Marchak, le jeune joaillier russe, en a fait exécuter en nacre incrustée et gravée, qui ont un caractère très particulier.
Les bracelets, les broches, les chaînes, les pendentifs, les montres, tout participe de ce goût, de cette nouveauté, de cette fantaisie et il n'y a pas jusqu'aux bijoux faux qui ne soient d'une qualité assez exceptionnelle, en ne cherchant pas à imiter les bijoux vrais, mais en se servant de leur matières propres, émail et métal pour obtenir des effets bien à eux et répondre à leur destination exacte d'ornements essentiellement transitoires. L'Exposition de Paul Piel est à cet égard très significative.
Il faut donc couvrir de fleurs les joailliers parisiens. Ils ont eu d'abord le courage méritoire de faire avec les matières les plus somptueuses, mais les plus coûteuses et les plus sensibles aux variations financières, des objets essentiellement décoratifs, sans ménager leur temps, celui des artistes, celui des artisans, ne négligeant rien pour arriver à l'effet à obtenir. Les vitrines de Boucheron, Mauboussin, Lacloche, Dusausoy en sont les exemples les plus frappants. On n'y sent pas le marchand de pierres, mais vraiment le joaillier et c'est une grande nouveauté. C'est une grande joie pour les amis du goût français, qu'ils aient aussi bien réussi.
Un amateur avisé qui depuis la fin de la guerre se serait composé pour lui une collection de ces nécessaires, se serait constitué un ensemble d'objets charmants, d'abord, et aurait fait aussi une magnifique affaire, car ces objets, dans peu de temps, auront acquis une plus-value considérable, égale au moins à celle des objets analogues du XVIIIe siècle. Et ce serait au moins aussi intéressant que d'accumuler de mauvais tableaux. Il y a longtemps que Lacloche s'est distingué dans cet art, et il n'a pas attendu l'Exposition pour montrer quel sens aigu du raffinement il apportait à cet accessoire, un des plus personnels qu'une femme puisse avoir. Depuis cinq ans ses vitrines en présentaient toujours un grand nombre, et d'une audace dans la somptuosité, d'un charme dans la recherche, d'une ingéniosité dans l'arrangement qui attiraient et retenaient. Il expose cette année une forme nouvelle! cette boîte à deux compartiments, avec, au centre, le bâton de rouge. Elle a quelque chose de cultuel comme une navette à encens, objet destiné à servir la religion de la beauté.
Mais tout le monde s'y est mis, Boucheron qui, avec une conscience magnifique donne son effort, et d'un tel cœur, dans tous les domaines de sa profession et dans le sens moderne, expose lui-aussi de charmants nécessaires. Mauboussin en montre où l'emploi des pierres dures est ingénieux et vif. Marchak, le jeune joaillier russe, en a fait exécuter en nacre incrustée et gravée, qui ont un caractère très particulier.
Les bracelets, les broches, les chaînes, les pendentifs, les montres, tout participe de ce goût, de cette nouveauté, de cette fantaisie et il n'y a pas jusqu'aux bijoux faux qui ne soient d'une qualité assez exceptionnelle, en ne cherchant pas à imiter les bijoux vrais, mais en se servant de leur matières propres, émail et métal pour obtenir des effets bien à eux et répondre à leur destination exacte d'ornements essentiellement transitoires. L'Exposition de Paul Piel est à cet égard très significative.
Il faut donc couvrir de fleurs les joailliers parisiens. Ils ont eu d'abord le courage méritoire de faire avec les matières les plus somptueuses, mais les plus coûteuses et les plus sensibles aux variations financières, des objets essentiellement décoratifs, sans ménager leur temps, celui des artistes, celui des artisans, ne négligeant rien pour arriver à l'effet à obtenir. Les vitrines de Boucheron, Mauboussin, Lacloche, Dusausoy en sont les exemples les plus frappants. On n'y sent pas le marchand de pierres, mais vraiment le joaillier et c'est une grande nouveauté. C'est une grande joie pour les amis du goût français, qu'ils aient aussi bien réussi.
1925 publicités dans le journal Vogue
1925 publicité dans le journal Vogue
1925 publicité dans le journal Vogue
Étui à cigarettes platine, néphrite, diamant et rubis, Mauboussin
Le coffret en néphrite rectangulaire serti de diamants taille rose pesant environ 1,35 carat, rehaussé de quatre rubis cabochon, mesurant environ 3 5/8 x 2 x 5/8 pouces, numéroté 85481; vers 1925.
1926: dans le journal la renaissance de l'art français : vous avez pu voir plus haut que c'était Mr Rocher en 1827 qui avait créé la lignée familiale. Louvel et Noury, c'est 1873!!!
La Renaissance de l'art Français en 1926 , une visite de la Maison Mauboussin par la revue
1925-28 Montre pendentif Tutti Frutti de Mauboussin
1926 dans la renaissance de l Art
1926 cette pièce eut un grand retentissement, c'était un diadème en forme de jet d'eau, tout le centre est en diamants baguettes
1927 Georges Mauboussin acquiert le "diamant Nassak" sur cette photo il est présenté par Georges à l'ambassadeur de France aux Etats Unis Paul Claudel
Ce fut un achat semé d'embuches, je vous conseille de lire:
En juillet 1927 dans la renaissance de l'art français, ce qui est extraordinaire, c'est que je l'ai retrouvé, de nos jours, en vente chez Christie's
UN
SAUTOIR ART DECO DIAMANT, MULTI-GEM ET ÉMAIL, DE MAUBOUSSIN
Suspension d'
un pendentif, conçu comme un vase en diamant de forme européenne, unique et circulaire, centré sur une émeraude hexagonale en cabochon sculpté, prolongé de rubis sculpté, de saphirs et de fleurs et de feuilles d'émeraude , rehaussé de détails en émail noir, d'un cerceau d'onyx, au neckchain, conçu comme une série de maillons diamantés circulaires, chacun centré sur une feuille de rubis sculptée, rehaussée de saphirs et d'émeraudes calibrés, alternant avec un diamant taille unique et des mailles en émeraude calibrées et calibrées, rehaussées par des détails en onyx et en émail noir, montées en platine, 1927, avec marque d'essai française et marque de fabricant (indistincte) Par Mauboussin, no. 025755Avec certificat d'authenticité daté du 9 novembre 2009 de Mauboussin, constatant que le pendentif et le neckchain sont inscrits aux archives sous le n °. 90234 et 90269, en date du 22 juin et du 1er juillet 1927, respectivement
un pendentif, conçu comme un vase en diamant de forme européenne, unique et circulaire, centré sur une émeraude hexagonale en cabochon sculpté, prolongé de rubis sculpté, de saphirs et de fleurs et de feuilles d'émeraude , rehaussé de détails en émail noir, d'un cerceau d'onyx, au neckchain, conçu comme une série de maillons diamantés circulaires, chacun centré sur une feuille de rubis sculptée, rehaussée de saphirs et d'émeraudes calibrés, alternant avec un diamant taille unique et des mailles en émeraude calibrées et calibrées, rehaussées par des détails en onyx et en émail noir, montées en platine, 1927, avec marque d'essai française et marque de fabricant (indistincte) Par Mauboussin, no. 025755Avec certificat d'authenticité daté du 9 novembre 2009 de Mauboussin, constatant que le pendentif et le neckchain sont inscrits aux archives sous le n °. 90234 et 90269, en date du 22 juin et du 1er juillet 1927, respectivement
1927 Publicité groupée de 3 grandes maisons
1927 Bracelet
en platine, perle naturelle, diamant, améthyste, onyx et cristal de
roche, Mauboussin, Paris Les
maillons hexagonaux espacés par des panneaux de motifs géométriques,
décorés de perles naturelles de teintes blanches et roses,
accentués par des carrés d'améthyste chamois avec des fioritures
d'onyx noir, entourés de vieilles mines et de vieux diamants taille
européenne, longueur
7½ pouces, numéroté 023092, avec titrage français et marques de fabricant ; vers 1927. Vente Sotheby's
1928 dans le journal Fémina
1928 dans le journal Fémina
1928 Dans le journal L officiel
1928 dans le journal l'Officiel
Brevet pour boite de montre, pendentif et autre article similaire
Par Georges Urbain Mauboussin en 1928
1928 rubriques d'un bon journaliste dans l'Officiel
1928 dans la revue l'Officiel
1928 dans la revue l'Officiel
1928 Renaissance de l art
1928 Renaissance de l art
1928 dans le journal Fémina
1928 Dans le Journal La Renaissance
Mauboussin en 1928 frappe un grand coup avec quatre expositions sur les pierres précieuses
1928 dans le quotidien Le Gaulois
Paul Léon, est une personnalité importante à l'époque né le 2 octobre 1874, mort le 1er août 1962 à Chantilly, Il fut le principal historiographe du service des Monuments historiques français.fut membre de l'institut de France, directeur général des beaux-arts, professeur au Collège de France, grand-croix de la Légion d'honneur.
Drôle d'oiseau, Le PM4 de pierre Mauboussin qui va participer en 1929 a de grandes courses
1931 un dossier très complet à lire
1929 dans le journal La renaissance des Arts, au Salon des artistes décorateurs, Pierre Mauboussin expose des lignes de bijoux, il est très inspiré par la mécanique
Voici le collier que Pierre Mauboussin exposait et qu'on apercoit sur la photo précédente
Étui à cigarettes en trois or , publié dans "La Renaissance"
Collier Rare et Diamant Pendentif, Mauboussin vendu par Sotheby's
Le pendentif conçu comme un vase à fleurs, serti de baguettes, de diamants ronds, orné de saphirs, de rubis et d'émeraudes, rehaussé d'émail noir, suspendu à un collier à mailles de même forme, les diamants pesant environ 18,00 carats , monté en platine, non signé, numéroté, avec pendentif français et marques de fabricant, collier avec marques de dosage françaises, composite 1929, pendentif avec broche ajoutée plus tard, collier peut être détaché pour être raccourci et porté comme quatre bracelets, collier et longueurs de bracelets respectivement 700, 175, 170, 170 et 165mm respectivement, étui équipé estampillé Mauboussin
1929 Vogue
La maison actuelle "Mauboussin "écrit sur son site le 10-04-2017:et
"Le 1er octobre 1929, Mauboussin ouvre un nouveau salon à New York. La bourse s’écrase le 29 octobre 1929 et la grande dépression qui s’ensuit affecte profondément les affaires de la marque"
Est-ce la bonne date ????
En effet , je possède le supplément du Figaro N° 237 du jeudi 13 juin 1929 et il note déjà New York 330 park avenue .
Cela ne change rien au fait que le 29 octobre 1929 le marché boursier s'est effondré. Ce n'était pas le bon moment pour s'installer à New York. Alors que la crise allait faire disparaître nombre de joailliers, la filiale américaine de Mauboussin prit la décision courageuse de fusionner avec Trabert & Hoeffer, un joaillier new-yorkais. La nouvelle société, Trabert & Hoeffer, Inc-Mauboussin, a prospéré ils prêtaient des bijoux a des actrices d 'Hollywood célèbres, non seulement en habillant des célébrités et des mondains dans des bijoux personnalisés extravagants, mais aussi en créant une ligne innovante et accessible appelée "Reflection ."
Dans ce même supplement du Figaro de 1929, une autre page de Mauboussin. Le président de l'exposition Galliéra écrivait :
Même si ce texte est long, l'avis de Georges Fouquet, qui fut un grand de la Joaillerie Française et le président de l'exposition Gallièra sur la Bijouterie et la Joaillerie modernes est important et savoureux
L'Exposition des Arts Décoratifs de l925 a marqué une étape de l'évolution de l'Art Décoratif dans tous les domaines.
Elle a eu le grand mérite, entre autres, de permettre au public de se familiariser avec les formules nouvelles.
Après le grand succès qu’y ont obtenu nos industries, il nous a semblé intéressant, à cinq années de date, de montrer aux amateurs français et étrangers que si l'Art Décoratif dans son ensemble a évolué, les joailliers ne s'étaient pas tenus à l'écart du mouvement général.
Avec la vie moderne et ses exigences il ne peut plus être question d'avoir des bijoux avec des petits nœuds Louis XVI ou des ornementations empruntées à d’autres époques.
La caractéristique de la vie actuelle est la vitesse.
ll faut que la composition d’un bijou soit vivement comprise, et celui-ci doit donc être conçu avec
Des lignes simples, dépourvu de toute mièvrerie et de tout détail superflu. Il doit avoir comme point
de départ un principe de "construction" où se manifeste le rythme harmonieux des proportions, des masses et des coloris. A tous ceux qui créent des modèles de bijoux, comprennent aujourd'hui ces règles primordiales du décor de la toilette féminine, et on pourra voir au Musée Galliera l'application affirmée de ces tendances.
Tout bijou, doit comporter une idée dans sa conception aussi bien pour celui fait d'une pierre seule,
fût-elle de grand prix, que pour celui composé d'un ensemble de pierreries. Il ne doit pas donner
L'impression d'un insigne de société par l'uniformité répétée de sa monture : il doit au contraire être empreint d'une note personnelle.
Toute femme ne peut porter indifféremment le même bijou celui-ci doit s’adapter en quelque sorte à la personne elle meme, selon sa taille son teint, selon l'ambiance dans laquelle elle se meut. Un bijou ayant cette caractéristique fait aussi bien honneur à celle qui le porte qu’à celle qui a su le choisit et qu’a celui qui l’a conçu et exécuté.
Il faut laisser a ceux qui veulent faire étalage d’une fortune nouvellement acquise le mauvais goût d ‘exposer ostensiblement leurs nouvelles richesses. Mais les vrais amateurs comprennent tout le charme d’'avoir un objet qui reflète une recherche, une création, quelle que soit la valeur des pierres qui le composent ; et il ne doit pas être la seule représentation d'un échange d'un nombre plus ou moins élevé de billets de banque.
Nous constatons, du reste, depuis quelques années une évolution très caractérisée dans ce sens, évolution qui ne semble que s'affirmer de plus en plus.
Paris possède une pléiade d'artistes tous prêts et très qualifiés pour composer les pièces empreintes de note artistique ; nos ouvriers sont des techniciens parfaits et avec de tels éléments de coopération nous réalisons des bijoux qui ne se rencontrent en aucun pays dans le monde.
C'est à Paris qu'on vient chercher les bijoux de goût, ce n'est qu'à Paris qu'on peut les y trouver.
Cette suprématie de nos deux industries, nous devons l'affirmer et nous devons de temps en temps, à des dates fixes, faire une manifestation d'Art comme celle qui est actuellement au Musée Galliera. Le public et tous ceux que les bijoux intéressent y verront les nouveautés conçues et réalisées, et ils y trouveront aussi les " tendances". Nos créations appréciées et consacrées par nos élégantes sont recherchées de l'Etranger, où elles vont diffuser la culture et la pensée françaises, faisant de la propagande à l'égal des autres productions de l'esprit.
ll est incontestable que dans quelque centaine d'années nos bijoux seront recherchés pour les Collections et pour les Musées où ils auront leur place.
Nous voyons les amateurs s'intéresser déjà aux créations de l'époque de l900, et rechercher, dès maintenant, à ce premier tiers 'du XXe siècle, des pièces exécutées à cette époque qui a vu donner le premier coup de pioche à tous ces vieux errements, époque qui fut le berceau de ce renouvellement de l'Art appliqué
Ceci n'est-il pas pour nous rendre rêveurs 1
GEORGES FOUQUET,
1929 dans la Renaissance, des idées bien à eux
Janvier 1929 la renaissance
Dans le numéro de la Renaissance, le critique d'art écrit :
M. Mauboussin aime retrouver des bijoux qui bénéficient d'un passé glorieux et les rajeunir en leur redonnant une monture moderne.
Ainsi a-t-il procédé pour trois émeraudes célèbres, car elles avaient été offertes par Napoléon III à l'Impératrice à l'occasion de la naissance du Prince Impérial. Curiosité bien de circonstance en ce moment où l'on célèbre la mémoire de Napoléon IV.
M. Mauboussin n'innove pas seulement lorsqu'il nous montre un collier où la perle alterne avec une chaîne de diamants, une broche figurant en une synthèse audacieuse un virtuose devant son piano à queue, il s'ingénie à découvrir des applications nouvelles de la perle ou de la joaillerie blanche sur de petits sacs précieux pour le soir ou sur des boucles de chapeaux.
Excellente maison de vente : pour ce petit bouquet de 1930 :
A la fin des années 20 Mauboussin publie un catalogue, une mine d 'or pour dater les objets
Les photos publiées ci-dessous sont tirées en partie de ce catalogue qui a été sauvegardé et qui est en vente actuellement chez 1stdibs à New York. J'ai demandé et obtenu de cette maison de publier quelques photos, je suis heureux qu'ils aient accepté. "Disponiblesur 1stdibs.com"
L'éditeur est Mauboussin, l'imprimeur est Devambez, il n'est pas daté (mais ce doit être entre 1925/ 1930), comprend 42 pages, celui-ci est broché, de 16,1X21,5 cm avec 28 planches en noir et blanc 458 bijoux reproduits avec les prix
Avec l'autorisation de 1stdibs.com,” disponible sur 1stdibs.com”
Un autre catalogue est en vente chez 1 stdibs
Avec l'autorisation de 1stdibs.com,” vous pouvez l'acheter il est disponible sur 1stdibs.com”
Ce n'est pas tout, il y a aussi un autre catalogue de conservé et disponible chez 1stdibs
Avec l'autorisation de 1stdibs.com,
1930 suites des expositions sur les pierres précieuses
Un brevet de Georges Mauboussin pour des agrafes en 1930
Brevet de 1930
Georges Mauboussin déposa plusieurs brevets dans ces années 30 par exemple ci dessous
Celui-ci par exemple pour des boites diverses,
Mais aussi brevet pour des broches pinces, ou Brevet pour boîtier de montres, pour matières et objets divers.
1929 à 1933. Mauboussin crée des succursales à Rio de ]aneiro, Buenos Aires et Londres; la maison mère, contrôlant
totalement la fabrication.
1930 dans le journal Coemodia, on réclame du beau bijou
Femina avec une belle couverture d'un dessinateur Weclawowics, il exécuta des dessins de bijoux pour Mauboussin
1930 dans l'officiel
1930 dans la Renaissance la revue donne en exemple les vitrines de Pierre Mauboussin
Conçue comme une jardinière ornée de rubis et d'émeraudes gravés sertie de diamants de différentes tailles pesant environ 3,80 carats, signée Mauboussin-France, numérotée 1234, avec des traces de titrage françaises ; vers 1930. Vendu par Sotheby's
Centre d 'un bracelet en jadéite, calcédoine, émail, rubis et diamant, vers 1930
Composé de trois plaques, chacune sertie d'une jadéite sculptée dans un cadre serti de rubis cabochon et de diamants taille unique et circulaires, appliquée avec émail noir et bleu, alternant avec des maillons en calcédoine blanche, longueur environ 185mm, numérotée, French assay marques, affaire signée Mauboussin. Vendu par Sotheby's
1930 dans Vogue
Deux couvertures de cet excellent designer Weclawowics
1930 Vogue, à propos de l'exposition de Mauboussin sur les rubis.
1930 l'expo Rubis dans Vogue
1930 Pendentif et bracelet dans Vogue
Broche en platine, rubis, diamant et émeraude, Mauboussin, vers 1930
Conçu comme un sarpech indien stylisé centré par trois rubis sculptés de conception foliacée et une perle de rubis, accentuée par 24 émeraudes calibrées et bordées de nombreux diamants ronds, baguette, triangle et trapèze pesant environ 6,50 carats, non signés, numéroté 4124, avec dosage français et marques partielles de fabricant. Vendu par Sotheby's
1930 beau bracelet de l'association commerciale "Trabert & Hoeffer-Mauboussin avec l' autorisation de 1stdibs.com,”
1930 Weclawowics
1930 Société des artistes décorateurs
1930 Société des artistes décorateurs
1931 dans vogue
1931 dans Vogue
1931 dans Vogue
1931 Novembre dans Fémina
Mai 1935 Bulletin de l Art ancien et moderne
1932 Avec le même avion mais vers l'extrême orient
1932 Vogue présente un objet d 'art créé par Pierre Mauboussin
1932 dans Vogue, de larges bracelets joaillerie
De larges bracelets en 1932 dans "Vogue"
Décembre 1935 dans vogue
Même le journal "la révolution prolétarienne" en 1933 cite Mauboussin
1933 dan la revue "les ailes"
1933 Voiture crée par Pierre Mauboussin, inspiré certainement d'une gouverne d'avion
1933 dans Vogue
1933 dans vogue
Continuité et sa stabilité pendant plus de quarante ans.
Pourquoi redresser l'affaire : souvenez-vous ou aller lire mon article :
https://richardjeanjacques.blogspot.fr/2011/09/la-faillite-du-comptoir-lyon-alemand-et.html
La plupart des entreprises déjà fragilisées par la crise de 29 se retrouvèrent dans la crise de 1932 en France et la Faillite de Lyon Alemand et dans le dossier des diamantaires que j ai pu trouver à la BNF (Bibliothèque nationale de France) ce résumé du dossier Georges Mauboussin
Dossier
4. Mauboussin (Georges).
Cette société anonyme, mise en liquidation amiable en 1934, devait plus de 16 millions à la BNC qui lui avait consenti un crédit de 15 millions en participation avec le Comptoir Lyon-Alemand et le Crédit foncier colonial et de banque.
Cette société anonyme, mise en liquidation amiable en 1934, devait plus de 16 millions à la BNC qui lui avait consenti un crédit de 15 millions en participation avec le Comptoir Lyon-Alemand et le Crédit foncier colonial et de banque.
D'où les deux extraits qui suivent :
1934 Fin de la société Mauboussin successeur de Noury
Dec 1934 Vente de Mauboussin, 3 rue de Choiseul à Mr Goulet.
Pour comprendre le rapport de Marcel Goulet avec Pierre Mauboussin, j'ai fait un arbre généalogique simplifié, Jean Noury a eu 12 enfants. Jean Baptiste Noury qui était cousin de Mr Rocher, est le frère de Marie Noury et de Madeleine Noury, Marcel Henri Goulet est donc cousin de Georges, plus tard les Goulet en accord avec Pierre Mauboussin associeront leur nom a Mauboussin devenant les Goulet-Mauboussin.
1934 dans Fémina
1934 dans le bulletin de la société historique du Val D oise
Toujours au chateau de Hérivaux
Journal Fémina de mai 1935
1935 Très beau bracelet montre avec cabochons émeraudes même le cadran est marqué au nom de Trabert, Hoeffer Mauboussin. Avec l'aimable autorisation de 1stdibs.” ”
1935 dans la revue l'Officiel
1935 de mars dans "Vogue"
Ce texte signé de Nalys date de 1935 dans l'Officiel
1935 dans le journal "Les Modes"
1935 Vogue
1935 Vogue
1935
1936 Danièle Darrieux dans le journal Fémina
1936 dans la revue l'Aero, Pierre Mauboussin
1936 L 'Officiel
1936 1stdibs
Milieu des années 30 tiré du livre "Tiffany" Editions Vilo Paris"
Années 30 "tiré du livre "Tiffany"
1936 dans vogue, toujours de larges bracelets et colliers
1936 dans vogue
1936 dans Vogue clip transformable
1936 Page Mauboussin dans Vogue
Vogue 1936
Pierre Mauboussin fait aussi de la publicité dans le Journal d'Air France en 1936
1936 dans la revue d'Air France
Très beau collier dans Fémina de 1937
Il fait partie des jurés suppléants pour l'exposition universelle en 1937
1937 dans la revue,l'Officiel superbe bracelet, je pense qu'il a été fabriqué par De Perçin.
Dommage que la photo ne soit pas nette, 1937 dans Fémina
1937 dans l officiel
1937 dans l officiel
1937 dans l Officiel
Fémina 1937
1938 dans Fémina
Toutes les grandes maisons ont sponsorisé les coupes de dames de Bridge
Mauboussin en Mai 1938 dans Femina
Femina 1938
1938 dans l aérophile
1938 dans l'Officiel
1938 trophée de Pierre Mauboussin dans "l'année aéronautique
Macklowegallery vend en 2018, cette bague Trabert Hoeffer et Mauboussin 1938
1938 L officiel
1938 l'Officiel
1938 l'Officiel
1939 journal Le Temps
1939 dans l'Officiel : Collier superbe, a-t-il été réalisé ou est-il resté au satde du dessin?
1939 Vogue un peu passe partout de VCA
1939 dans l'Officiel
Avril 1939 dans Vogue
1939 Vogue
1939 Vogue
1939 Vogue
1939 Vogue
1939 Vogue
1939 Vogue
1939 Vogue
1939 avec l'autorisation de 1stdibs.com,
1940 avec l'autorisation de 1stdibs.com,
Je ne sais si vous avez remarqué dans les livres, les articles, les légendes de photos de bijoux chez les auctionners, que tous les bijoux de la période 1939-1940 sont notés "1940" c'est pourquoi les dates indiquées sont a prendre avec des pincettes
Personne n'a travaillé pendant la guerre, certains livres ont donné certains Joailliers comme ayant fermé pendant la guerre, comme par exemple Van Cleef et Arpels avant que je n entreprenne de reprendre leur histoire. Les conservateurs chargés du patrimoine des maisons continuent a oublier ces années et l'histoire ne reprend qu'en 1945. Jamais je n'ai lu que tel bijou avait été acheté par un ministre, un acteur, un écrivain, un collabo BOF.
Belle broche de 1940 vendue par la maison Sotheby's
On pourrait la citer comme broche (67 grs) témoin des années 40
Trabert & Hoeffer -incl-Mauboussin
Les bijoux ont été réalisés en utilisant la technique de moulage, ce qui a permis à l'entreprise de créer des pièces en expérimentant une gamme de pièces standardisées. Sous le slogan « Réflexion - votre personnalité dans un bijou », les femmes ont été encouragées à décider elles-mêmes de la disposition des pièces et à créer des bijoux personnalisés à un coût inférieur à celui des bijoux traditionnels sur mesure. L'utilisation de pierres fines a également augmenté leur accessibilité.
Le moulage permit à Trabert & Hoeffer inc-Mauboussin de fabriquer des éléments standard que la cliente pouvait assemblera sa manière pour faire un bijou convenant à sa personnalité, ce qui auparavant restait le privilège des riches Les pièces n'étant pas faites à la main, mais finies à la main étaient d'un prix plus abordable
Le style des bijoux 'Reflection' a été modifié au fil du temps, et à la fin des années 1930 et au début des années 1940, il a été caractérisé par les courbes douces évidentes au lieu d'angles ce qui était le signe d'une révolution américaine dans le désign.
Paire de pendants d'oreille "écailles" rubis et or, monture Mauboussin vers 1940.
Chaque pendant d'oreille est orné d'une boucle stylisée pavée de rubis ronds, retenant une pampille articulée de motifs en or poli centrés de rubis ronds,longueur 50 mm environ, signé Mtre Mauboussin,(ce qui veut dire que Mauboussin a fabriqué la monture et que les pierres ont été fournies), les pampilles sont amovibles : Sotheby's
Un exemple de la collaboration Trabert & Hoeffer avec Mauboussin
Inhabituel Bracelet en or blanc 14 carats. 1940 par Trabert & Hoeffer Mauboussin, Etats-Unis, signé T & HM et numérotée 1127. Le clip amovible qui peut être porté comme clip sur une robe - a été fabriqué en France dans les années 1920. Il est en or blanc 18 carats, émeraudes taille baguette, environ 2.75 carats, taille baguette et diamants taille ancienne européenne, environ 3.0 carats. Un bijou de poignet chic qui scintille élégamment.
Cette photo de bijou est publiée avec l'autorisation de 1stdibs.com,” “available on 1stdibs.com”
Parure rubis et diamants modèle "reflexion" Trabert & Hoeffer Mauboussin" des années 40 Comprenant une broche conçue comme un bouquet serti de rubis taillés, diamants taille circulaire de teinte jaune et diamants taille unique, numérotée, signéeTrabert & Hoeffer-Mauboussin,, et une paire de clips d'oreilles. Vente Sotheby's
Parmi les nombreux clients, le maharadjah d’lndore, la reine Nazli d’Egypte et le tout-Hollywood, Marlene Dietrich, Greta Garbo, Paulette Godard.
Trabert & Hoeffer avec Mauboussin
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TRABERT & HOEFFER, INC. est une maison de joaillerie américaine fondée au milieu des années 1920, à New York. Au début cette maison vend du neuf et de l occasion mais aussi des créations , ils deviennent vite des créateurs de talent. Trabert s’associe avec Hoeffer, Trabert achete des pièces anciennes en Europe et Hoeffer est responsable des finances.
Trabert meurt au cours de leur première année d'association, La Maison garde la raison sociale de l'entreprise. lls ouvrent une succursale à Paris, rue Lafayette, Mauboussin ouvre une succursale à New York, le 1" octobre 1929. La crise économique qui éclate met cet investissement en péril., ce qui était arrivé aussi a Van Cleef et Arpels, Trabert et Hoeffer rachète le stock de Mauboussin et le droit d'utiliser le nom commercial de Mauboussin accolé au sien. Les pièces sont alors signées Trabert & Hoeffer Inc Mauboussin. Au début des années1930, ils vont s'installer à l'angle de Park Avenue et de 55th Street, et ouvre des succursales dans des régions ou la crise n’a pas trop touché les potentiels acheteurs.
Grace à Trabert & Hoeffer Inc.-Mauboussin, les cabochons sont à la mode. Sa succursale de Los Angeles attire de nombreuses vedettes d'Hollywood - joan Crawford, Merle Oberon, Marlene Dietrich qui achètera d’importants bracelets.1930, la maison lance une nouvelle ligne "Reflection Your personality in a jewel". Les clientes peuvent elles-mêmes créer des bijoux en or personnalisés par l`association de divers éléments choisis dans une gamme. Le succès est immédiat. Dans les années 1950, l'accord avec Mauboussin n'est pas reconduit. A la fin des années 1960, tous les magasins sont fermés, seul subsiste celui de Chicago, 738, Michigan Avenue,
Aquarius, le porteur d'eau, sert un cocktail désaltérant de diamants frais et froids dans cette broche Retro astucieusement stylisée par les joailliers chic et sophistiqués de Chicago et de Paris d'autrefois - Trabert, Hoeffer & Mauboussin. Circa 1940s-50s, 14K, je trouve que ce travail de plané est superbe
https://www.langantiques.com/trabert-hoeffer-mauboussin-water-bearer-brooch.html
Trabert & Hoeffer avec Mauboussin
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Clip des années 1940
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DEMI-PARURE RETRO AIGUES-MARINES ET DIAMANTS, PAR MAUBOUSSIN
Formule d'une sertie d'une épaisse marmite de diamants découpée dans un décor rayonnant ponctuée d'aigues-marines et de diamants ronds et rehaussée de rubans de baguette et de diamants, 9 x 6,5 cm, et d'une paire de pendentifs d'oreilles en suite, 5 cm., vers 1940, poids brut : 83,04 gr., monture en or jaune 18K (750), platine (850 ) et Palladium Clip signé Trabert & Hoeffer Mauboussin, pendants d'oreilles non signés Vendu par Christie's
Le cadran carré avec finition brossée logé dans un boîtier de forme angulaire, rehaussé d'émeraudes de calibre, à un bracelet à maillons hexagonaux, mouvement mécanique, longueur environ 168mm, signé Mauboussin, numéroté, Vendu par Sotheby's
Bracelet en platine, or blanc 18 carats, aigue-marine, saphir et diamant, Mauboussin, Paris
Centre d'une aigue-marine taille émeraude pesant environ 45.00 carats, au sein d'un jeu de défilement avec diamants ronds et baguette pesant environ 8,70 carats, complétée par des maillons coniques serties de saphirs ronds, longueur 6 pouces, signé Mauboussin, Paris, avec marquage français et marque de fabricant français pour Verger Fils ; vers 1940. Vente Sotheby's
On pense que le design de ce bracelet a été inspiré par la ligne Maginot, un système de forteresses défensives construites dans le nord-est de la France pour diviser les territoires occupés français et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Les forteresses étaient caractérisées par leur conception linéaire et leurs épais murs de béton, dont beaucoup étaient construits sous terre, ce qui leur donnait un aspect de monticule. À l'extérieur des structures principales, une série de « dents de dragon », de forme similaire aux mailles saphir du bracelet, étaient disposées pour empêcher le défilé des chars allemands.
Un bracelet avec des liens de conception similaire est sur une photographie de la vitrine de Mauboussin à l'Exposition universelle de New York en 1939. Cette photographie peut être vue à la page 118 de Mauboussin par Marguerite de Cerval.
1940 Trabert & Hoeffer Mauboussin avec l autorisation de 1stdibs.com,
1940 Journal L Officiel
1940 journal L officiel
1940 mars: Vogue
1940 dans Vogue
Broche en diamant, Mauboussin, années 1940, or jaune Numérotée. Vente Sotheby's
Vanity case saphir Lady's, Mauboussin 1940
Le boîtier rectangulaire est orné d'un motif géométrique rehaussé de saphirs calibrés, contenant un miroir, un boîtier compact, une boîte à pilules et un étui vesta, signé Mauboussin et numéroté, marques du fabricant, mesurant environ 170mm x 104mm x 19mm, avec étui.
La fleur stylisée, au centre, cabochon rubis, rehaussée de 14 rubis ronds, avec nombreux diamants de taille ancienne pesant environ 2,50 carats, signé Trabert & Hoeffer Mauboussin. Vente Sotheby's
Trabert & Hoeffer Mauboussin datée entre 1940 et 1949!!!
Avec l'autorisation de 1stdibs.com,”
Bracelet manchette 'Reflection' 18 carats, platine, rubis et diamants, Trabert & Hoeffer - Mauboussin
Serti de rubis cabochon, rehaussé de diamants ronds pesant environ 2,45 carats, signé Trabert & Hoeffer Mauboussin ; vers 1940.
1940 dans l officiel
1941 dans la revue l'Art et la mode
1941 l'Art et la mode
1941 l'Art et la mode
1941 l'Officiel
Pour une raison qui n'a pas été révélée, sa patronne Renée Rachel Puissant Van Cleef, la fille unique d'Alfred Van Cleef, patronne de l'entreprise après la mort de son père en 1938, décida en 1940 quand tout allait mal de se séparer de René Sim Lacaze, il le reconnait dans son livre de mémoires, mais n'explique pas le pourquoi. Cette publicité marque un tournant dans son histoire, il est démobilisé et apprend que Van Cleef, est aryanisé, il va se présenter pour reprendre son travail, et les nouveaux patrons ne le reprennent pas, alors il va rentrer chez Mauboussin. Cette page est une page de pub Mauboussin, mais désormais il signe de son nom.
Mai 1942 Les petits bouquets René Sim Lacaze signait ses dessins
René Sim Lacaze dans ses mémoires écrit" une rencontre fortuite me mit en présence de Jean Goulet Mauboussin, président directeur général de la maison Mauboussin, encore à cette époque rue de Choiseul et un peu plus tard 20 place Vendôme. C'est ici l'occasion de vous livrer le texte qui figure dans le très bel ouvrage, paru le 20 novembre 1992 relatant l'historique de ce grand joaillier, sous la plume de Marguerite de Cerval: au début de la guerre, Jean Goulet Mauboussin avait rencontré dans le métro (restrictions oblige)Sterlé, le célèbre joaillier, accompagné d'un ami intime : René Sim Lacaze. Celui-ci premier prix au concours de la Chambre Syndicale avait fondé le bureau de dessin de la Maison Van Cleef & Arpels, puis au bout d'une dizaine d'année en était devenu le directeur artistique, travaillant en parfait accord avec René Puissant Van Cleef venait de fermer momentanément les portes de son magasin à Paris.......Ce fut surtout sous l'occupation qu'il a été suivant sa propre expression, l'enfant gâté de la maison...
Dessin réalisé pour une publicité passée dans l'Officiel
Madame De Cerval indique que René Sim Lacaze avait créé pour Mauboussin un dispositif de fixation d'ornements en 1948 et qu' il fut breveté
J'ai cherché ce Brevet et j'ai le plaisir de vous le proposer
1942 dans L'officiel
1942 le collier avec les motifs Lyre créé et dessiné par René Sim Lacaze
1942 Dans l'Officiel René Sim signe ses dessins de papillons, créés pour Mauboussin
1942 L officiel René Sim Lacaze
1942 Or jaune diamants rubis
Texte explicatif de la couverture ci-dessus: il y a un clip saphir de Mauboussin et un autre rubis en page intérieure
1943 ces deux bijoux sont en corindons synthétiques, était-ce le fait de la guerre et le manque de pierres précieuses, ou le bijou a t-il été revendu, pierres démontées et à la place des synthèses ????
Revendu à New York par Sotheby's et gravé Trabert & Hoeffer Mauboussin
En France durant cette période le client devait fournir les matières avec un pourcentage pour la perte et les allemands interdisant l'importation de pierres précieuses de nombreux bijoux ont été sertis de pierres synthétiques, et personnellement j'ai fait de nombreux déçus parmi ma clientèle qui m'amenait des bijoux familiaux à démonter pour remonter.
1943 Bijoux de Mauboussin en couverture de l'Officiel
1943 dans l'Officiel
1943 dans l'Officiel les bijoux de la couverture sont des dessins de Mauboussin
1944 Fiche de fabrication d'une montre pour Mauboussin , aux ateliers de la maison Lomazzi
1945 Clips de Mauboussin pour les revers
1945 Trabert & Hoeffer Mauboussin
avec l'autorisation de 1stdibs.com,” disponible sur 1stdibs.com”
1945 je ne trouve pas ce volatile de Mauboussin élégant, mais tout est affaire de goût
1946 L 'Art et la Mode
1946, avant de déménager place Vendôme
Janvier 1946 dans l officiel avec un très beau dessin de Pierre Pagès
1947 Le magazine de l'aviation mondiale
1947 L' Art et la Mode Bijoux de Mauboussin
1947 Christie's revend ce collier en le décrivant ainsi : diamants de taille circulaire, 1947
Numéroté 3931 Accompagné d'un certificat d'authenticité Mauboussin du 19 mars 2009 indiquant le collier à été fait par la maison de Mauboussin en 1947
1947 rare photo de Pierre Mauboussin
1947
Février 1947 dans l'Officiel
1947 L Officiel
1947 l Officiel
1947 l'Officiel
1947 dans l'Officiel
1947 petit bouquet précieux de René Sim Lacaze pour Mauboussin avec l autorisation de 1stdibs.com,
A propos de RS Lacaze, il avait écrit dans ce qui serait ses mémoires, qu' il avait un atelier de fabrication, il n'en a rien été, je le sais déjà depuis un bon moment, un de ses enfants m'a écrit ceci.
Mon
père n'a jamais possédé d'atelier ni place Henri Bergson ni
ailleurs. Il travaillait avec un atelier indépendant qui je crois ne
travaillait que pour mon père. Cet atelier est devenu je crois
Bué-Levassor et existe toujours sans doute.
Voilà .... Si je peux vous éclairer en quelque chose....
Voilà .... Si je peux vous éclairer en quelque chose....
En effet la société Buée-Gendreau & Levassor existe toujours, et ne travaillait pas que pour son père.
1948 l officiel
1948 l officiel
1948 l officiel
1949 dans l officiel un collier en émeraudes gravées
1949 l Officiel
1950
1953 l'Art et la mode
1958 l 'Art et la mode
Dans la revue trimestrielle d'Air France
Regardez au centre, cet oiseau en 1960
Le revoici dans une autre revue de 1960
1965
Collier en diamants, Mauboussin, années 60
Le devant serti de diamants taille brillant, à un collier à mailles fines tissé, longueur environ 390mm, signé Mauboussin, numéroté, titré français et marques du fabricant (dommage Sotheby's ne nous signale pas quel est l 'atelier qui a fabriqué ce bijou)
Broche en émail et diamant, Mauboussin, années 60
De conception florale et foliacée, appliquée avec de l'émail vert pâle, les fleurs serties de rubis, de saphirs et d'émeraudes taillés circulaires, rehaussées de diamants circulaires et de taille unique, Saphirs, rubis, émeraudes, diamants, émail, or signées Mauboussin, numérotées, marques françaises. Vente sotheby's
Pierre Mauboussin n'avait pas de descendance mais souhaitait vivement que la Maison conserve son nom. En 1962, il fut convenu avec Jean Goulet que sa famille allait ajouter le nom de Mauboussin au leur, devenant Goulet-Mauboussin
1965 broche clip
1965 dans l'officiel
Les bagues Nadia, incontestable réussite des années 1980
Jean Goulet-Mauboussin initie successivement ses deux fils, Alain et Patrick, à la gestion de l’entreprise familiale. De cette nouvelle donne surgira une vitalité due à l’élan et la jeunesse des deux frères. Ils vont savoir formuler l’essentiel sur un bijou par un langage simplifié, immédiatement compris. Pas de surcharge décorative superflue mais des qualités tactiles, des rondeurs, du vécu, pour répondre à des émotions nouvelles. De ce changement de génération naîtra une vedette : la bague Nadia, laquelle doit son nom au mariage de la nacre et du diamant dont on a associé les deux premières syllabes. Ces deux matières, dont l’une est précieuse et l’autre non, vont accomplir leurs accordailles autour d’un anneau en or jaune. C’est tout… Elle incarne la toute-puissance d’une œuvre complète tant elle est vérité dans un contexte politique où l’Etat – providence réapparaît : la génération Miterrand valorise l’individualisme, jusqu’au « cocooning ». Par sa forme refermée sur elle-même, son serti parfaitement clos, elle répond en même temps, par sa douceur au toucher et à l’œil, à la tendance comportementale de son temps et au désir de féminisation des sentiments. Tout en restant précieuse, la bague Nadia est proche de l’intime, humaine, lumineuse par les reflets lunaires de la nacre : ce n’est pas un bijou d’apparence. Il est authentique, écologiquement irréprochable et universellement compris : Mauboussin a su toucher les femmes dans le monde entier.
Le diamant de taille circulaire, d'un poids de 4,90 carats, est orné d'une monture en roseau ornée d'incrustations, les épaules incrustées de nacre sculptée, taille 55 1/2 , signée Mauboussin Paris. Sotheby's
Vous trouverez chez stdibs un exemplaire du Livre écrit en 1992 par Marguerite de Cerval.
Avec l'autorisation de 1stdibs.com,” vous pouvez l'acheter il est disponible sur 1stdibs.com”
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En 1998, Mauboussin reste une affaire familiale, indépendante, dirigée par Patrick Mauboussin, fils de ]ean, représentant la sixieme génération.
Patrick Mauboussin cède le contrôle de sa joaillerie V. L. - LES ECHOS | LE 15/05/2002
La joaillerie Mauboussin, qui connaissait de graves difficultés de trésorerie, a été reprise par un homme d'affaires français établi à Genève, Dominique Frémont. A l'issue d'une augmentation de capital réservée de 15 millions d'euros, celui-ci, actionnaire de la société depuis juin 2000, fera passer sa participation de 20 % à plus de 70 % ; Patrick Mauboussin et son associé Daniel Dolffus conservant moins de 20 % tandis que la banque BNP Paribas consolide en capital un prêt à long terme lui donnant le solde des parts. Créée en 1827, Mauboussin était la dernière maison de la place Vendôme contrôlée par des capitaux familiaux, les autres (Chaumet, Boucheron, Van Cleef...) ont été reprises les unes après les autres par des grands opérateurs du secteur comme Cartier ou de la mode comme Gucci.« Mon ambition, est de permettre à cette maison de tirer parti de tout le travail de relance effectué par Patrick Mauboussin depuis 1998 ", explique Dominique Frémont, qui doit sa fortune à la société Fotolaboclub devenue, selon lui, le numéro un mondial du développement photographique par correspondance avec des ventes de 350 millions de francs suisses. Introduite en Bourse, cette société a récemment été cédée au groupe helvétique Valora.
Une centaine de points de vente
Patrick Mauboussin continuera à assurer la direction artistique de la maison. Depuis 1998, année où il racheta avec le concours de la BNP les parts de son frère Alain, Patrick Mauboussin
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/15/05/2002/LesEchos/18654-057-ECH_patrick-mauboussin-cede-le-controle-de-sa-joaillerie.htm#YYcwzb6f2Ug6to83.99
Ceci est une autre histoire
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Merci Beaucoup pour ce passionnant long article sur Mauboussin, c'est fascinant, superbement illustré et très bien documenté. Quelle tragédie lorsque l'on voit ce qu'est devenue cette Maison aujourd'hui ! Bien à vous. #LaurentD2C
RépondreSupprimerBravo et Merci
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