samedi 24 janvier 2015

LE ROY, ou LEROY, La vraie ou la fausse maison LEROY: Explications



Julien le Roy , vente Christie's

Tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, de très nombreux horlogers du nom de LE ROY travaillèrent en France, sans compter toutes les montres de fabrication Suisse, portant la signature apocryphe de LE ROY ou LEROY.
Près de 50 horlogers "Leroy" aux diverses orthographes figurent dans le "Dictionnaire des Horlogers" de Tardy.
Il y eut donc d’innombrables pièces d'horlogerie revêtues de cette signature prestigieuse,dont l’origine est pratiquement indéfinissable.

C’est ,cependant, au XIXe siécle, et au début du XXe, que ce nom prêta le plus à confusion. Deux maisons, en effet, toutes deux installées au Palais Royal, signèrent leurs œuvres de ce nom pendant plus d’un siècle.


Rare Montre en argent grande et petite sonnerie, Par julien le Roy 1740, regarder la qualité des aiguilles
Il y a quelques années, j'ai eu entre les mains une montre à expertiser, une "Le Roy" n'étant pas spécialiste en horlogerie, (mais cette montre était au milieu d une trentaine de pièces de joaillerie), je me rapprochais de mes amis horlogers tels Dominique Charlet, qui m'indiqua un jeune Rouennais devenu expert en horlogerie et directeur du Musée Patek Philippe, Arnaud Tellier, celui-ci me confia que cela relevait plus de Jean Claude Sabrier, autre expert horloger proche de nous puisqu'habitant Evreux (j'étais Joaillier à Rouen).

Je le rencontrais et je découvris la complexité de cette signature.
Mr Sabrier m'expliqua l'histoire des divers Le Roy ou Leroy, d'autant que je lui amenais aussi une boite a musique"oiseau chanteur" et que là aussi , il y avait des imitations.


Le plus célèbre fut Julien Le Roy et son fils Pierre. A l'époque de Julien, les montres acquirent  une grande justesse ; elles montraient l'heure pendant le jour; mais on en était privé pendant la nuit.

Un artiste célèbre de Londres, Barlow , imagina la répétition vers la fin du règne de Charles II en 1676, et l'appliqua d'abord aux pendules d'appartement. 


Les montres à répétition sonnent l'heure à la demande lorsqu'on presse sur un poussoir ou tire sur une targette. La plus sophistiquée est la «répétition minutes» qui égrène les heures, les quarts et les minutes. Cette fonction fascinante est l'une des complications les plus difficiles à réaliser et l'une des plus exclusives de tout l'art horloger.
Depuis quelques années, Quarre, habile horloger de Londres, avait eu l'idée de la répétition; mais il n'y songeait plus : le privilège de Barlow réveilla ses idées, et il se mit à l'exécution de sa montre qui fut bientôt terminée. On conseilla à Quarre de s'opposer au privilège de Barlow : on s'adressa à la cour, et les deux montres de Barlow et de Quarre furent présentées au roi et à son conseil. Le Roi les ayant éprouvées donna la préférence à celle de Quarre. Dans la répétition de Barlow, il fallait pousser deux pièces, l'une pour les heures, l'autre pour les quarts ; ces pièces étaient de chaque côté de la boite; Dans celle de Quarre, on poussait une cheville,  à peu près comme on le fait aujourd'hui, et les heures  et les quarts répétaient. Le choix que le roi fit de la montre de Quarre, mit fin à toutes discussions.





Sur le site de la Fondation Haute Horlogerie: se trouve une intéressante montre à répétition de Julien le Roy, 1750 env, dans laquelle le marteau de sonnerie frappe directement et sourdement sur le boîtier.

http://www.hautehorlogerie.org/fr/

Peu de temps après , cette invention fut connue en France, et les horlogers ne tardèrent pas à imiter ces montres; mais en 1728, Julien le Roy perfectionna ces machines, et exécuta pour Louis XV une pendule à sonnerie, répétant les heures et les quarts.





Exceptionnelle pendule de Julien le Roy (1686-1759), horloger reçu maître en 1713 et horloger du roi. Rare mouvement indiquant l’heure, les jours, la date du 1er au 31 et faisant sonnerie à tirage. Modèle hors norme fonctionnant parfaitement. à voir et acheter sur site: http://www.antiquites-catalogue.com/piece/234134/julien-leroy-maitre-en-1713/


On perfectionna de plus en plus les montres à répétition, et l'on parvint à leur faire sonner les demi-quarts, et même les minutes; Julien le Roy composa des répétitions sans rouage et sans ressort moteur. Julien Le Roy, après s'être distingué par une dextérité toute particulière, ne tarda pas à se signaler par des inventions précieuses.
Il fabriqua aussi des pendules à équation. Celle de Julien le Roy, du 20 août 1717, fut présentée à l'académie royale des Sciences, et ensuite à M. le duc d'Orléans, qui désira voir le mécanisme de cet ouvrage.




musstick vendeur sur Ebay
Montre à Verge et Coq pour le marché turc

 Peu après, ayant lu, dans "l'Optique de Newton", les expériences que celui-ci rapporte pour montrer les lois suivant lesquelles agit l'attraction de cohésion, Julien Le Roy eut l'idée de faire servir cette propriété des fluides à fixer l'huile aux pivots des roues et du balancier des montres, et par là, de diminuer considérablement l'usure et les frottements de ces parties. Pour cet effet, il imagina différentes pièces qui ont été généralement adoptées. Telles sont les potences, au moyen desquelles on peut rendre l'échappement aussi parfait qu'il puisse être, etc. 


Montre Julien le Roy pour le marché Turc

Beaucoup se saisirent de ses inventions ; on grava le nom de Julien Le Roy sur des montres de Genève,  Enfin les montres d' Angleterre furent généralement abandonnées, et dès lors la préférence fut acquise aux montres françaises.







Beaucoup de sympathie de ma part pour cette "Minaudière Van Cleefienne" de 1770 environ.
C'est un nécessaire de voyage avec sur le haut une montre entourée de pierres précieuses,
cuillèr, couteau, un crayon, un bloc-notes, un miroir une paire de compas de ciseaux, et petit télescope.





Et puis en dernier cet éléphant d'époque Louis XV en bronze doré de JULIEN LE ROY, JEAN-JOSEPH DE SAINT-GERMAIN ET ANTOINE NICOLAS MARTINIERE, PARIS, milieu du 18ème siècle vendu par Christie's.

Ces nombreuses découvertes lui méritèrent la haute réputation dont il a joui, son logement aux galeries du Louvre, son brevet d'horloger du roi..
.....




Chronomètre de marine de Pierre Le Roy, 1766. est au Musée des Arts et Métiers
Toutefois Pierre le Roy, le fils de Julien, pouvait lui disputer le premier rang, car il rendit de grands services à l'horlogerie par les découvertes dont il l'enrichit. Mais Pierre le Roy ne recherchait par la popularité, il fuyait les sociétés bruyantes et se renfermait dans son cabinet d'où sortirent les premières montres marines françaises, l'échappement à détente, à ressort, etc., etc.

"Pierre aîne", le fils aîné de Julien Le Roy est né en 1717, reçu Maître en 1737, il avait un logement au Louvre qu'il partageait avec son frère Jean Baptiste, ce fut lui qui découvrit les principes de la chronométrie moderne grâce à son échappement à détente et son balancier compensé.





Comme vous pouvez le voir sur cette généalogie, Pierre LE ROY, dont l'oncle Pierre était également un horloger de grande réputation, est mort sans avoir eu d’enfant, il légua ses biens a ses trois frères dont aucun n’a été horloger et n’a laissé de descendance masculine. La dynastie des plus prestigieux horlogers français du XVIII° siècle s’est donc éteinte avec son nom.
Difficile de ne pas faire d'erreur avec ces "Le Roy", Jean Claude Sabrier, éminent expert en horlogerie comme je l'ai dit plus haut, m'avait transmis il y a une quinzaine d'année, lorsqu'il travaillait pour Antiquorum, cet article de lui réalisé pour l'ANCAHA en 1980, dont j'ai scanné une partie.




C'est une erreur, Bazile est le fils de Jean Le Roy, non de Etienne Augustin





Etienne Augustin est le fils de Charles LE ROY, Maître Horloger à Paris, il est né en 1737 on trouve sa trace en 1760 au Quai des Orfèvres, puis rue Saint Denis, il fut horloger du Roi.

J' en viens donc au plus difficile, ces deux maisons toutes deux installées au Palais Royal qui signèrent du même nom ou de noms très proches. 
L’une d’elle, sans être aussi renommée que la célèbre firme fondée par Julien LE ROY, a bénéficié jusqu'à nos jours d’une excellente réputation.
L’autre a joué sur le nom et l’adresse pour lui faire concurrence, et ce, d’une manière plus ou moins licite.
Tout ceci ne facilite pas la tache des collectionneurs et des chercheurs qui, de nos jours tentent de différencier leurs oeuvres.

La vraie maison Leroy qui était "l ancienne Maison Le Roy et Fils" a été fondée par  Bazile, né le 12 aout 1731 à Sucy, fils d'un scieur de long.  Apprenti chez Quetin en 1747 , il n'était pas Maitre Horloger mais ouvrier Horloger rue Mouffetard chez son fils en l'an XI. 






Bazile Charles Le Roy est né en 1765 et mort en 1839 et fonda en 1785 son entreprise dans la galerie de Pierre au Palais Royal, galerie que le Duc d'Orléans avait ouverte cette année là aux commerçants et au public.




1785 Charles Bazile LE ROY

En 1789 Charles Bazile Le Roy, s'installe Galerie de Pierre, mais , cause révolution, elle est rebaptisée "Rue Égalité", plus tard en 1815, Galerie Montpensier.
Charles Bazile qui fut un très bon horloger, il fut l'horloger de Madame, soeur du Roi Louis XVI, puis de Napoléon, puis de Madame Mère, horloger du Duc de Bourbon, de la princesse Pauline, etc.
Mais s'appeler Le Roy , pendant la révolution lui attira des ennuis et il fut même obligé en 1793 de prendre le nom d'Elyor, anagramme de Le Roy, il fut aussi contraint de faire une vente fictive de son affaire à Monsieur Cachard, un de ses employés, il reprit la direction plus tard.
Ses oeuvres étaient signées: Bazille Charles, Charles Bazile, Charles Le Roy, quelquefois, Le Roy Galerie Egalité.



Pendule en marbre blanc style Louis XVI, bronzes dorés, indiquée comme étant fin du 18 ème siècle le cadran et le mouvement ont été remplacés....Cadran signé 'LEROY ET FILS / PARIS', le mouvement estampillé «78 043 GV", le pendule remplacé probablement aussi au 19ème siècle , que reste t il de Le Roy?




Prenons un exemple de la difficulté de s'y retrouver: a propos de cette montre, la maison de vente internationale écrit pour la mettre en vente:

LEROY, MONTRE DE POCHE signé Leroy et Fils, Paris, No.12315, circa 1820.

La date, 1820; or Charles Louis Leroy ne s'associe avec son fils sous la raison sociale Le Roy et Fils qu'en 1828, et il signait en deux mots, quand à l'autre maison celle de Theodore Leroy , la fausse maison, elle ne s'appela Leroy et Fils qu'en 1839 après le décès de Madame Théodore Leroy serait ce une erreur de frappe, de date, de lieu?




Répétition minute Leroy et Fils, Horlogers du Roi, un Paris, n ° 21742, le mouvement suisse, n ° 6663. Fait aux environs de 1825 d'après une celèbre maison de vente aux enchères.  or jaune 750/1000°, montre de poche à répétition minute avec trois marteaux frappant sur gongs de section carrée, et rubis échappement à cylindre.




1825 aussi, une Leroy Swiss or et email fabriquée pour le marché islamique mais qui n'a rien a voir avec le Leroy Français.

En 1828, il s'associa avec son fils Charles Louis, ou Louis Charles, sous la raison Sociale "Le Roy et Fils"".



Une cathédrale, horloge Charles X en bronze doré ,palissandre avec incrustation marquée Le Roy et Fils, Paris. Circa 1830 .Façade ouest de la cathédrale de Reims, la rosace composée avec des vitraux en émail.chiffres romains et aiguilles en acier bleui, mouvement d'horlogerie avec barillet et échappement à ancre , sur la façade arrière, signé Le Roy et Fils Horlogers du Roi A Paris n ° 2413



une celèbre maison de vente aux enchères.écrit: LEROY ET FILS.une montre de poche en or 750/1000° et émail Signée LeRoy et Fils, n ° 17999, n ° 12444 de la Cuvette, vers 1830.
Quand son père meurt en 1839 Louis Charles Le Roy dirige seul la maison avec la même raison sociale. Horloger du Roi et du ministère de la marine en 1835 en 1844 fournisseur du Roi et du Comte de Paris.
Mais .....en 1845, le 29 juin, il vend la maison à son employé Casimir Halley Desfontaines , lequel accepte de conserver le nom de Le Roy et fils pendant sa gestion, ainsi que celle de son successeur.
Casimir Desfontaines participa a l exposition  universelle de Paris en 1855 et en 1856 ouvrit une Maison Leroy à Londres au 211 Regent Street.




En 1866 il est horloger de la Marine, breveté de S.M la Reine d Angleterre et de SM l'empereur du brésil.




Pendule d officier vers 1870: les deux maisons ont fabriqué ces pendules et en grande quantité, mais celle ci étant gravée: Leroy et Fils H.gers / PALAIS ROYAL 13 ET 15 PARIS , avec le numéro 5179 - 4½in. (11.5cm.) le 13 et 15 galerie montpensier, c'est l adresse de la bonne maison Le Roy et Fils.



Cette pendule d'officier aussi est de la vraie maison.  La maison de vente a bien noté Le Roy en deux mots, Le Roy et Fils, Paris, n ° 9419. Circa 1880 LE ROY et FILS 57, New Bond Street fait en France Palais-Royal PARIS ,




Mais en revanche celle ci est de la "fausse Maison"“Petite Sonnerie” Leroy et Fils, 35 Avenue de l’Opera, Paris, No. 10710. Made circa 1880.




Celle là qu' une maison de vente aux enchères.décrit "signée sur la plaque inférieure 'LEROY ET FILS PARIS'" de quel Leroy est elle?




Pendule en bois de rose et bois de buis incrusté, horloge de table française: Leroy et Fils, Paris n ° 3056; signée Leroy et Fils Horlogers du Roi avec échappement visible à double roue Si c'est Leroy en un mot, et Fils en plus, ce serait la fausse maison!!!!





LEROY et FILS. Montre or et argent , montre à répétition décorée renaissance Palais-Royal, 13 et 15 GALERIE MONTPENSIER, PARIS, NO. 54033, CIRCA 1870 .



Lettre de Theodore Leroy au chancelier de la légion d'honneur




Montre de poche en or rose Le Roy et Fils - Paris, n ° 16340.fabriquée vers 1875. 




Acte de naissance de Théodore Leroy
Il est le fils d'un horloger, Marie Balthazar Leroy

1879 Louis Leroy rentre dans la maison Le Roy, il est le fils de Théodore Marie Leroy, horloger de la marine.
Puis conformément à l'acte de vente de 1845, lorsque Georges Desfontaines succède à son père le 25 décembre 1883 il conserve la même raison sociale.

Ci dessous la difficulté de s'y retrouver: Antiquorum note ces deux montres comme étant de LEROY et fils, avec l adresse on peut savoir qu'elles sont de la "vraie Maison Le ROY" or la vraie maison a toujours noté LE ROY et FILS (Le Roy en deux mots) alors que la fausse maison vendait sous le nom de LEROY et FILS.D'autres maisons de vente font de même.



Chronographe fabriqué par Louis Audemars et revendues par Leroy et FILS. vers 1880 Horlogers de la Marine, Palais Royal, 13 et 15 Galerie Montpensier, Paris et 211 Regent Street, Londres, n ° 55006 .Très rare, or rose 750/1000° , quart de répétition, phase de lune, astronomique, sans clé, calendrier perpétuel montre avec chronographe.vendue par Antiquorum


LEROY et FILS calendrier perpétuel Palais royal Gie Montpensier 13-15, Paris, n ° 7535. Made vers 1880. cuivre doré et émail,pendule 8 jours plateau horloge avec calendrier perpétuel phases de lune, heure et demi-heure frappante et visible avec échappement à ancre seconde indépendant.

Cela se complique après la mort de Georges Desfontaine le 15-09-1888.
Les héritiers de Georges Desfontaine s'associent avec Louis Leroy employé de la maison depuis 1879.




Le Roy et Fils. Une Montre 750/1000° sans clé or de plusieurs couleurs ,montre à cylindre avec châtelaine . Signé Le Roy et Fils, Hgers de la Marine, Palais - Royal, 13 et fils 15 Galerie Montpensier, Paris, 211, Regent Street, Londres, n ° 48053, vers 1880

Une descendante des Le Roy a bien voulu completer mon travail et l amander 




Cliquer pour agrandir les photos


Louis Charles avait 2 fils  : l'ainé,Charles Etienne qui n'était pas horloger  et  mort en 1898- et Paul Louis Charles militaire, plus jeune de 10 ans mort en 1908
Louis Charles était marié avec la fille de l'horloger Etienne Mugnier-spécialiste en automates-son voisin au Palais royal et c'est pourquoi son fils ainé s'appelle "Etienne"

Avec l accord de Louis Le Roy, qui est le fils de Louis Charles Le Roy, celui qui a vendu en 1845 la raison sociale change et devient:

"ANCIENNE MAISON LE ROY ET FILS- L LEROY ET Cie SUCCESSEURS"

1888 Ils ouvrent l'atelier de Besançon.




Pendule en cuivre argenté, grande Sonnerie et répétition, huit jours Horloge avec calendrier perpétuel et phases de lune
LE ROY ET FILS, PALAIS ROYALE, PARIS, NO. 11261/12692.
trois autres disques en-dessous pour le jour du mois, jour mois années bissextile, le bouton en haut pour la répétition, mouvement à double barillet , répétition sur deux gongs, numérotée 11 261 et signé Le Roy et Fils / Galerie Montpensier 13 et 15 / Palais Royal / Paris ,


Certains journalistes ou sites sur l horlogerie, voudraient faire un lien entre Pierre LE ROY le fils de Julien LE ROY, et la maison LEROY, l'article ci dessous de Claudius Saunier dans la revue Chronométrique de 1891, explique bien que c'est impossible


FAITS DIVERS.

On lit dans un journal d'horlogerie le fait divers suivant : "Prix Louis Leroy". Un des noms qui se retrouvent le plus fréquemment en tête des perfectionnements apportés depuis un siècle aux chronomètres de marine ou autres est, sans contredit, celui de LEROY.
Ce fut Pierre Leroy qui, au milieu du siècle dernier, par les succès étonnants de ses chronomètres, établit d'une manière indissoluble les liens attachant ce nom à l'histoire de la chronométrie française. Depuis lors, les successeurs et descendants de cet éminent artiste ont soutenu la gloire de son nom et, comme horlogers de la marine, se sont maintenus au premier rang de la chronométrie française.
 Le plus jeune des successeurs de Pierre Leroy, M. Louis Leroy, fidèle aux traditions de famille, vient de fonder dans notre ville un prix annuel de 100 francs à décerner au meilleur régleur de Besançon, à partir du concours chronométrique de cette année.

Voici les conditions de ce concours : ARTICLE PREMIER. A la suite du concours chronométrique de l'Observatoire de Besançon, une somme de 100 francs espèces sera décernée au régleur de la montre la mieux classée parmi celles ayant obtenu au moins 180 points pendant les années 1891-1892-1893.
ART. 2.,. Ce régleur doit être habitant de Besançon.
ART. 3. Le prix Louis Leroy sera remis au titulaire par les soins du Syndicat de la fabrique de Besançon, en même temps que les prix du concours officiel.
ART. 4. A défaut de montres classées avec un minimum de 180 points, le montant du prix sera reporté.

Tous nos compliments à M. Louis Leroy, le digne fils de notre chronométrier émérite, M. Théodore Leroy, pour son initiative et le bon exemple qu'il donne; mais. quel est donc l'horloger qui lui a fabriqué la généalogie ci-dessus, et surtout en termes que nous avons soulignés? Pierre Le Roy n'a fait que deux chronomètres qui n'ont pas été imités, et il est mort sans postérité en 1785, c'est-à-dire il y a 105 ans.

Des trois autres fils de Julien Le Roy, tous hommes remarquables, aucun n'a suivi la carrière de l'horlogerie. C. S.





1897 Louis Leroy cherche un bon "echappementier"



1900 Le Roy et Fils. Montre Chatelaine en deux couleurs d or Signé Le Roy et Fils, n ° 53384, Horlogers de la Marine, Palais Royal, 13-15 Galerie Montpensier, Paris, 211 Regent Street, Londres, vers 1900.
A la mort de son père Théodore Marie LEROY en 1899, Louis Leroy qui avait engagé dans l affaire son frère Leon en 1879  nomme la nouvelle maison "L.LEROY ET Cie successeurs" cette raison sociale n'a plus été modifiée jusqu'à nos jours.




1902


1907 mariage de Leon Leroy


En 1909  Louis  Leroy répara cette pendule exceptionnelle ayant appartenu à Marie Antoinette et qui avant 1914 était à Versailles (excusez la qualité de la photo, je l ai copiée dans un journal de l'époque et améliorée au mieux.
(J ai posé la question de son devenir au Musée du Chateau de Versailles j'espère avoir une réponse!)
"Son intéret réside principalement, indépendamment de sa provenance historique scrupuleusement authentiquée, dans la musique placée dans le socle relativement très élevé. Cette musique, exécutée, comme le restant du mécanisme, entre 1786 et 1789, constitue un précieux spécimen du système précédant immédiatement celui dit « à peigne ››. Elle possède un jeu de 17 tuyaux d'orgue que fait vibrer un unique soufflet ; les airs sont piques sur un cylindre. La pendule sonne les heures et les quarts; la musique joue un air avant chaque heure, et peut, à volonté, répéter le même air ou être mise au silence.
Le répertoire se compose de dix airs identifiés par M. Julien Tiersot, le savant bibliothécaire du Conservatoire national de musique. l'excellente cantatrice, Melle Jane Arget, un important ouvrage sur la musique de chant du XVIIIe siècle a fait répéter bien des fois les dix airs de la pendule de Marie-Antoinette, et a pu arriver à noter scrupuleusement tous les grupetti, ports-de-voix, etc., dont ils sont aimablement agrémentés.
M. Leroy, son travail terminé à son entière satisfaction et à celle de ses commettants, a replacé le précieux objet d'art dans la chambre de la Reine, le vendredi 12 novembre dernier. et le roi de Portugal, lors de sa visite protocolaire du lundi 29 novembre, à Versailles, présidera a la résurrection officielle de cette pendule dont la voix aigrelette, muette depuis si longtemps, lui souhaitera mélodieusement la bienvenue au nom du génie artistique français.


En 1897 Louis Leroy commença à fabriquer sa montre ultra compliquée, (qui se trouve au Musée de Besançon) En 1900, il publia  une Notice sur sa montre ultra compliquée, et il obtint aussi un grand prix  à l expo de Saint Louis en 1904
Début du projet : 1er novembre 1897 ; pièce achevée le 15 novembre 1904 Mouvement composé de 975 pièces assemblées sur 4 étages de mécanismes.
27 indications précises et fonctionnelles dont 17 concernant directement la mesure du temps, logées dans un boîtier en or de 71,00 mm de diamètre et pesant pas moins de 228 grammes.

Leroy 001

En 1909 Louis Leroy déposa des marques : Hippo-Chrono: Auto-Chrono: Aero-Chrono, Chrono-Course

Dans la revue chronométrique de 1910


il en est ainsi, en l'an 1910, des résultats enregistrés à Besançon. La chronométrie française de précision a véritablement fait cette année un bond prodigieux. Elle a non seulement franchi la légère avance qui restait encore à Genève, mais encore très franchement dépassé tout ce que Genève avait fait de mieux jusqu'à ce jour……...

On sait que depuis 1910, le record de série était détenu à Genève, par M. Marius Favre qui avait obtenu pour ses cinq meilleurs chronomètres, une moyenne de 257 points.
C'était un résultat qu'aucun constructeur et aucun régleur n'ont atteint depuis.
Or, en 1910, comme les lecteurs de la Revue l'ont pu voir dans le dernier numéro, M. Louis Leroy a laissé à belle distance ce chiffre à raison considéré comme superbe.
Et il l'était, et je comprends parfaitement l'émotion avec laquelle M. Gauthier, le distingué directeur de l'Observatoire de Genève appréciait le résultat obtenu par M. Marius Favre : il n'y a qu'à s'incliner et à admirer.
Inclinons-nous donc à notre tour et admirons, avec plus d'émotion encore, les 264 points 6 obtenus comme moyenne par les cinq premiers chronomètres de M. Louis Leroy.
Je dis bien 264 points 6, car c'est ce chiffre qui marque leur performance en appliquant la formule genevoise, en usage jusqu'à l'année dernière et qui a servi à caractériser les chronomètres de M. Marius Favre. Cette formule genevoise avantage, en effet, un peu les chronomètres si on la compare à la formule bisontine.
En l'espèce, c'est à 264 points 6 genevois que correspond la moyenne de 260 points bisontins, obtenue par le lot des cinq premiers chronomètres de M. Louis Leroy !

Ajoutez à cela que le second prix de série est décerné à la maison Lipmann avec une moyenne de 252 points bisontins, correspondant à 255 points genevois, chiffre très voisin du maximum de M. Marius Favre !


En 1910, Louis Leroy édifie le premier système de transmission de signaux horaires radiotélégraphique au sommet de la tour Eiffel. Cette installation émet un temps référence dans un rayon de 6 000 kilomètres. Également horloger pour la marine nationale, il révolutionne la chronométrie de marine, confortant la marque Leroy au sommet de l'horlogerie militaire. En 1914, il est nommé membre du Bureau des longitudes. Louis Leroy gagne la Coupe chronométrique de Besançon en 1908, 1910, puis de 1922 à 1924. Consacré par ces précieux titres, Louis Leroy devient alors le fournisseur de la plupart des courses cyclistes et automobiles françaises, comme le Tour de France. Il s'éteint en 1935.

http://www.bellesmontres.com/Magazine/Grand-horlogers/louis-leroy-07-12-2012-1547028_827.php

En 1914 il s'associa avec son frère Leon Leroy. avec comme Raison Sociale:

" Le Roy et Fils, L, Leroy et Cie Successeurs."

En 1919 il racheta le stock de l ancienne maison Lépine.











CHRONOGRAPHE un poussoir EN OR 750/1000°, QUANTIÈME PERPÉTUEL AVEC PHASES DE LUNE ET RÉPÉTITION MINUTES. CERTIFIÉ CHRONOMÈTRE PAR L'OBSERVATOIRE DE BESANÇON. 1927. World Tempus




C'est une montre de poche spécialement faite en mai 1928 pour le célèbre pionnier de l'aviation, Alberto Santos Dumont (1873-1932). Ce chronographe dédoublant, de L. Leroy et Cie, à Paris,



Louis Leroy mourut a  75 ans en 1935,  et en 1938 la maison fut transférée au Faubourg Saint Honoré.
Leon Leroy mourut en 1961 . 
Ses deux fils Pierre et Philippe lui succédèrent . Pierre s'intéressa aux travaux de Marius Lavet de Paris qui avait étudié l entretien direct des oscillations pendulaire par une force électro magnétique.
Sa découverte avait été étudiée par les établissements HATOT
De la collaboration entre Pierre Leroy et Marius Lavet naquit le "Chronosta"utilisant pour la première fois des transistors dans la chronométrie.

De cette révolution les Ebauches S.A. et Mr Golay de Neufchatel en Suisse sortirent des montres a quartz et autres dérivés.





Ci dessus tableau synopsis de la Compagnie Leroy, l'explication des changements intervenus dans le contrôle de cette société.
Les travaux de Charles Allix, Peter Bonnert et Jean-Claude Sabrier nous permettent de mieux comprendre les LE ROY et les LEROY.


Mais il existe une autre maison LEROY, aux même époques qui est responsable de toutes les confusions de toutes les contestations, il fallut un long procès pour trancher qui était la vraie et la fausse maison LEROY, ce procès dura de 1935 a 1960, long procès mais il faut dire que la guerre interrompit nombre de procédures et les retarda , quand encore , les procédures ne furent abandonnées.


Nous l appellerons, la fausse maison LEROY.




Voici une Leroy et Fils, Horlogers, 114 et 115, Gal. de Valois, Palais Royal, Paris,vendue par Antiquorum n ° 42787, Breveté SGDG vers 1860. montre inter-ville, donnant la différence de minutes entre les villes de l'Europe occidentale. Attention, je ne dis pas que ces produits fabriqués par l autre maison Leroy étaient de basse qualité, celle ci par exemple utilise le brevet prise par Modeste Anquetin le 20 Novembre 1856 au 31 Août ajouts 1857, le 5 Février 1858, le 16 Juin 1859 et le 2 Avril 1863. Mais ils ont profité de la similitude des noms.

Un autre Théodore LEROY qui n'a rien a voir avec Théodore Leroy de "Leroy et Compagnie", naquit en 1788 s'installa en 1813 au Palais Royal, dans la galerie de Valois.

Il avait obtenu le brevet d horloger du Roi en 1835 et il mourut en 1839
La veuve et le fils prirent alors la raison sociale de "LEROY et FILS" et toutes leurs productions fut signée ainsi.
1843 la Maison est vendue à Monsieur FRAIGNEAU, qui pour des raisons commerciales évidentes garda la même raison sociale.
En 1855, Claudius Saunier avait d'ailleurs publié un commentaire piquant à l occasion de l exposition universelle de Paris
"Si noblesse Oblige....comment se fait il que Monsieur Fraigneau, qui dans son magasin se fait appeler du nom de LEROY ait manqué de tact, au point de faire étalage de mauvais goût...."




Fraigneau est dans l annuaire de 1864

Bien que la Maison fut vendue successivement à Monsieur SCHAEFFER en 1871, puis a Monsieur CLERICETTI en 1883, celui-ci transfère le fonds de commerce au 35 avenue de l'Opéra à Paris.






Leroy et Fils, 35, Av. de l'Opéra, Paris,(fausse maison) vers 1920. laiton doré rectangulaire, huit jours heures repetition et réveil.
Auparavant Palais Royal, Galerie de Valois, cette pendule Leroy et Fils a été exécuté par Thomas Garnier. Il ne doit pas être confondue avec Le Roy et Fils, plus tard, L. Leroy et Cie. D'abord dans Palais Royal, Galerie Montpensier, et après 1900, au 7, boulevard de la Madeleine.




Leroy et Fils, 35, Av. de l'Opéra.  montre-bracelet de  1930.rectangulaire, or rose 18 carats dame. Accompagné par un bracelet en or rose 750/1000°




Maison Clericetti


Monopoussoir Leroy et Fils, 35 avenue de l'Opéra (donc fausse maison Leroy), le mouvement No. 156873. réalisé vers 1935.  Or 750/1000° montre-bracelet  chronographe en or jaune avec un seul poussoir . 



Dissolution de la société en 1883

Clericetti cède le fonds en 1924, à Monsieur THOMAS GARNIER en 1924 .



Leroy et Fils, 35, avenue de l'Opéra,(fausse maison) T. Garnier successeur, n ° 159183, 1940. l'or est à 750/1000° et cette montre-bracelet de dame, avec cadran dissimulé, est sertie de 60 saphirs grands carrés.Serti clous




Leroy et  Fils, 35, Av. de l'Opéra, n ° 15 B 570, 1940. Montre-bracelet  en or rose 750  chronographe homme à poussoirs carrés et bracelet en or rose 750.





La Maison LEROY et Fils (fausse maison) a produit ces modèles en 1942 et 1943, publicités parues dans l art et la mode.



Antiquorum note: LeRoy. Une montre-bracelet rectangulaire en or 18 carats rose avec 14K associé bracelet en or rose 
Signé LeRoy et  Fils, T. Garnier Sr, cas estampillé LS et numérotée 160846, vers 1955 , le libellé est mauvais car il peut être confondu avec Le Roy en deux mots avec deux majuscules, or pour une fois le cadran est précis et signé, c'est une Thomas Garnier, donc avenue de l'Opéra donc fausse maison Le Roy et fils ou Leroy et Cie.


la raison sociale LEROY et FILS a été conservée jusqu'au proces de 1960, intenté par LEON LEROY de 1935 et gagné juste avant sa mort................. 
La Maison disparait en 1965.

LES OEUVRES DE LA VRAIE MAISON LEROY sont signées


"LE ROY et FILS"
ou
"LEROY et Cie"

LES OEUVRES DE LA FAUSSE MAISON LEROY sont toujours signées

"LEROY et FILS"

Et, précision de Jean Claude Sabrier, "la "fausse maison LEROY" s'est toujours efforcée de vendre le même genre de pièces d horlogerie que la "vraie" en particulier des pendulettes de voyage.
La "vraie maison LEROY" a sans cesse joui d une grande réputation et plus spécialement depuis l'arrivée de Monsieur Louis LEROY en 1878, pour tout ce qui concerne l'horlogerie de précision et les chronomètres de Marine. 


Merci a Sotheby's, Christie's, et Antiquorum, dont les archives des ventes passées permettent de visualiser des pièces merveilleuses.

10 commentaires:

  1. Bonjour,
    Avez vous une adresse mail ou je pourrais vous envoyer un scan d'une facture paradoxal?
    En effet,L.Leroy & Cie succ est repris sur celle-ci mais date d'avant le changement de la raison social.
    Dans l'attente d'une reponse positive de votre part,acceptez mes salutations
    nicoglad5@hotmail.com

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  2. Les Notes que j'ai-----
     A la mort de son père Théodore Marie LEROY en 1899, Louis Leroy qui avait engagé dans l affaire son frère Leon en 1879  nomme la nouvelle maison "L.LEROY ET Cie successeurs" cette raison sociale n'a plus été modifiée jusqu'à nos jours.

    François Piault etait coutelier de 1845 à 1857 au 293 rue Saint Denis
    En 1856 Jules s'installe 43 Bd de Sebastopol
    Ils y a trois freres Piault et les successeurs de François « Successeurs Piault Freres s'installent et prennent poinçon en 1857
    1873 Jules Piault est président de la Chambre Syndicale de la Coutellerie, il va exposer aux exposition universelle de 1878-1880-1881 et Sydney 1883
    En 1887 il vend a L.Leroy et Cie

    Mais si Leroy et fils ont acheté Jules piault il faudrait trouver le pourquoi, pour se servir de l atelier d'orfevre ?

    Linzeller a acheté l'affaire a L Leroy et en 1902 il est au 68 rue de Turbigo
    En 1908 Linzeller enleve de la marque sur les objets d orfevrerie Jule Piault mais se contente de marquer Linzeller à la place

    LINZELER PIAULT
    Linzeler Frères étaient des commerçants notables dans les années 1870 et 1880, avec un magasin de joaillerie , bijouterie, orfèvrerie et horlogerie au 15 boulevard de la Madeleine à Paris. 
    Probablement issu de la même famille, Robert Linzeler à fait insculper son poinçon de maître pour l'orfèvrerie, au nom de la société française de joaillerie et d'orfèvrerie, le 14 avril 1897. Il succéda à l'important coutelier-orfèvre Jules Piault au 68 rue de Turbigo, ayant aussi des locaux au 4 rue de la Paix( plus tard il s'associa avec le bijoutier russe Alexandre Marchak) et au 9 rue d'Argenson. Il était fabricant de couverts et orfèvrerie d'argent et coutellerie de table. 
    Bien que le nom Linzeler ne figure pas dans le catalogue général de l'Exposition de 1889, il a été récompensé avec des médailles d'or pour la coutellerie et pour l'orfèvrerie à l'exposition universelle à Paris en 1900. Ses collaborateurs ont eux aussi reçu des médailles dans les deux classes. Il était bijoutier et orfèvre en boutique et expert auprès du tribunal civil de la Seine pour les ventes aux enchères. Son poinçon a été biffé le 10 février 1926 
    Bibliographie : Le couvert et la coutellerie de table française au XIXème siècle , Editions Faton par David ALLAN Page 309. 

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    1. Bonjour,
      Votre photo où il est indiqué "Montre de poche en or rose LeRoy et Fils - Paris, n ° 16340", vous la décrivez comme LE ROY et FILS donc je suppose le vrai LEROY. Pourtant elle ressemble beaucoup à celle que vous indiquez comme "LEROY, MONTRE DE POCHE signé Leroy et Fils, Paris, No.12315, cira 1820", qui elle vient des faux leroy et fils.
      Je demande car un ami a retrouvé une montre de poche LEROY ("Montre de poche en or rose LeRoy et Fils - Paris, n ° 16340"). Alors je me demandais.

      Merci,
      Idir

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  3. Bonjour, j'ai la photo dune facture qui pourrait vous intéresser ou du moins vous amuser, elle est signée par Julien Leroy en 1743 pour la fabrication d'une montre d’or pour une marquise fort célèbre…
    une montre d'or à seconde dont la boête est guillochée, la clef d’or et l’étui recouvert de roussette imitant le jaspe…
    En échange, si vous me trouvez une photo se rapprochant du modèle de montre décrit, je suis preneuse, c'est pour une conférence.
    merci et peut être à bientôt
    PFD

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  4. pendule de voyage et non d'officier

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  5. Bonjour monsieur,

    je vous contacte suite à votre article publié il y a quelques années sur Leroy. Je suis intéressé par l'achat d'une pendule d'officier signée "Le Roy et fils Paris" , "dépôt Regent street" . J'ai lu votre article avec la confusion vrai /faux Le Roy et Leroy . Pourrais je vous contacter pour vous faire parvenir quelques photos ; merci d'avance pour votre réponse rapide ; cordialement ; christophe Paget ; christophe.paget@hotmail.com

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  6. Bonjour,
    J'ai lu avec grand intérêt ce que vous avez écrit sur Leroy.
    Il se trouve que j'ai entre les mains une montre signée Julien Leroy en or et brillants (sur les aiguilles essentiellement)
    Pourriez-vous la dater si je vous envoyais les photos ? Merci

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  7. Bonjour je viens de découvrir votre site qui m'interpelle car j'ai une pendule signée Chles Le Roy de chaque côté du timbre à gauche un R à droite un A sur l'arrière du mécanisme est gravé au burin Aiguille j'aimerais savoir l'origine de cette pendule par avance merci d'une réponse à ma demande

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  8. Bonjour Monsieur.
    Par héritage, j'ai un chronographe de LE ROY (ci-devant Palis Royal le N° de série pourrait être 6294), à mécanisme complexe : secondes, minutes, heures, jour de la semaine, jour du mois, mois, et un système qui sonne à la demande heure et quart d'heure. Un système ingénieux bloque la fin du remontage automatique (après un millier de mouvements). Pas de clé. Pas de molette. Je ne connais pas la manière de le mettre a l'heure/jour. Pouvez-vous m'aider ? Est-ce un vrai LE ROY et de quelle époque ? Merci d'avance.
    Bien cordialement, Ph. L.

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