Maison Lyon Alemand Rue de Montmorency
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Aux États Unis en 1929, eut lieu la grande crise.
Plusieurs mois plus tard, cette crise mondiale fit sentir ses effets en France, nos métiers furent très touchés, mais ce furent parmi eux les diamantaires, qui payèrent un lourd tribut à la faillite de deux banques :
Le
Comptoir Lyon Alemand et la BNC
(banque nationale de crédit)
Les
Américains avaient réagi à la crise en adoptant un moratoire sur les dettes pour une durée
de un an, et surtout les anglais
dévaluèrent leur livre (£)
La France contrairement aux autres ne décida d’une dévaluation qu’en 1936, mais c’était trop tard pour nos diamantaires, car les entreprises anglaises étaient devenues beaucoup plus concurrentielles que les nôtres.
Il
devenait évident que le travail allait partir ailleurs, alors que nos
entreprises étaient endettées raisonnablement, mais le cours des pierres
précieuses s’écroulant, les traites ou autres papiers que nos professionnels avaient signées ne
valaient plus rien, les remboursements étaient trop lourds, la BNC et le CLA finirent par être liquidés.
Il faut
ajouter que la BUP
(banque de l union parisienne) était très engagée en Allemagne, et en
Autriche, suite aux attaques subies par la BNC.
U ne certaine panique se
déclencha et les clients retirèrent au plus vite leur argent des Banques qui en
grand nombre firent faillite.
Mademoiselle
Alemand en 1800 crée avec Monsieur Lyon un comptoir d’affinage des métaux
précieux. Après la mort de son mari, madame Lyon crée la « société Veuve
Lyon Alemand et ses fils » transformé en 1871 en « Comptoir Lyon
Alemand.
Le
« C.L.A » acquiert des usines à Paris, à Vienne, à Villeurbanne, puis
s’implante en France, à l’étranger, en Egypte à Port Saïd et au Caire
A propos du Caire, je vous recommande un site, celui de Pascal Chour qui publie les courriers de son grand père qui dirigeait l usine du CLA en Egypte , ses échanges avec son patron parisien. En lisant tout, vous verrez ses conditions de travail et de vie a l'époque et vous retrouverez un certain"LATIMIER" qui débutait au comptoir.
http://www.pascalchour.fr/perso/divers/cla/cla3/cla3.htm
En 1922
le CLA développe une activité de Banque, « la compagnie technique et
financière ». La BNC , « La banque
Nationale du crédit » rachète la
CTF fin 1923
A propos du Caire, je vous recommande un site, celui de Pascal Chour qui publie les courriers de son grand père qui dirigeait l usine du CLA en Egypte , ses échanges avec son patron parisien. En lisant tout, vous verrez ses conditions de travail et de vie a l'époque et vous retrouverez un certain"LATIMIER" qui débutait au comptoir.
http://www.pascalchour.fr/perso/divers/cla/cla3/cla3.htm
Le Petit parisien 1893 |
En 1927
André Vincent directeur du comptoir Lyon Alemand devient président de la B.N .C., c’est un homme
dynamique et entreprenant; client et administrateur, mais aussi actionnaire
principal de la BNC ,
son groupe comprend une cinquantaine de bonnes sociétés (le CLA, les forges et
aciéries de Firminy, Carel et Fouché, entreprise de matériel roulant
ferroviaire) Minerais et Métaux, etc.
D’après
BNP Paribas je cite: « Progressivement,
une confusion s’établit entre les comptes du Comptoir Lyon Alemand et ceux de la
BNC. Celle ci devenue captive de son
client, fait peu à peu financer son activité par la banque de dépôt , et
lorsque survient la crise économique et boursière, les comptes débiteurs des
sociétés du groupe Vincent pèsent lourd dans les créances de la BNC , comme ceux des sociétés
nouvelles qui misaient sur la croissance ».
La main mise du Comptoir Lyon Alemand surla BNC avait placé les dépôts de cette banque à la
portée du groupe Vincent, l'ambition d'andré Vincent fit le reste, c’est ce qui allait perdre
la BNC
La main mise du Comptoir Lyon Alemand sur
Journal des débats 22/6/1932 |
Il est
évident qu’en 1930, les français, suite à la crise américaine et mondiale sont inquiets, attentif, bientôt ce sera la
panique.
Des
rumeurs…déclenchent une crise de confiance, et la « Revue hebdomadaire" d’écrire « En tout cas, il y a
quelques mois des bruits fâcheux ont couru au sujet de difficultés qu’aurait
éprouvé le Comptoir Lyon Alemand du fait de la crise sévissant dans le commerce
des diamants »
Le public
vide ses comptes, en langage bancaire cela s’appelle un « début d’érosion
des dépôts » c'est plutôt la panique!
Dès le mois d’octobre 1930, les énormes difficultés du marché interne des diamants et pierres précieuses (les perles aussi) avaient amené les banques créancières à créer une société « Diaperl » chargée de mettre de l ordre chez les professionnels endettés (tous) ou presque, et de faciliter la liquidation de leurs engagements, mais 610 millions de francs de l’époque quand la crise est là et que les commandes ont chuté ?
JDD 20/07/1932 |
Dès le mois d’octobre 1930, les énormes difficultés du marché interne des diamants et pierres précieuses (les perles aussi) avaient amené les banques créancières à créer une société « Diaperl » chargée de mettre de l ordre chez les professionnels endettés (tous) ou presque, et de faciliter la liquidation de leurs engagements, mais 610 millions de francs de l’époque quand la crise est là et que les commandes ont chuté ?
Avec quoi
payer ? Alors en 1932 on songea au règlement en marchandises, il fut créé
une « Société Corporative des négociants en perles fines et pierres
précieuses » et un « Comité
des affaires diamantaires » pour maintenir un dialogue entre les banques
et huit négociants, afin de proposer des solutions convenant à cette situation
d’exception et écouler les marchandises au mieux des conditions du marché.
Pour certains la vie continue.
Pour certains la vie continue.
Ayant
consenti d’importants crédits au Comptoir Lyon Alemand, la BNC est tenue pour solidaire
de la situation de cet établissement et les clients se précipitent à nouveau
pour retirer leurs fonds.
Nos
diamantaires s’enfoncent, des ateliers de joaillerie s’enfoncent, Monsieur
André Vincent, le directeur du CLA et de la BNC démissionne en septembre 1931. Il sera jugé.
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Il s’agit de sauver la banque, mais les avances du trésor public soit « 2.075 millions de francs » ne suffisent pas à la sauver et c’est la liquidation amiable sur décision du Ministre des finances en accord avec la banque de France et acceptée par les actionnaires le 26/2/1932 avec une condition…créer une société nouvelle (
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Un concordat fut établi pour le Comptoir Lyon Alemand le 16/06/1932 mais il ne put être réalisé.
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Un dernier article ou elle parle d'André Vincent
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Pour Lyon Alemand, il fut créé alors une nouvelle société dans laquelle on met tous les actifs se rapportant à l industrie et au commerce des métaux précieux. La
société se nomme « Société nouvelle du comptoir Lyon Alemand » rapidement, en 1936 « Nouvelle » sera supprimé de l 'intitulé.
« Il avait le mérite de proposer une autre solution au
problème du financement
de projet, la banque mixte, ou banque-industrie (comme on dira dans les années
1990), plutôt que le classique financement par mobilisation de papier
commercial. La banque-industrie n’est pas malsaine en soi, pas plus que la
mobilisation de papier de crédit ou le découvert par caisse ou en compte
courant, préfigurations du futur crédit global d’exploitation. C'est plutôt la
fragilité des garanties et l'absence de diversification qui sont ici pris en
défaut »
Alors nos diamantaires dans tout ce fatras? ils ont payé, durement, sur leurs biens, pour certains ce fut long, pour d'autres très court, le chagrin, l honneur , ils en meurent, plus de boulot avec la crise, mais plusieurs avaient de la marchandise. Ci dessous une liste d'entre eux.
Lisez tout, surtout Rosenthal!!!
Bienenfeld (Etablissements Jacques) : aux termes d'un accord de 1936 avec ses créanciers, la société fit don pendant 15 ans de tous les éléments de son actif et d'une part de ses bénéfices ; elle permit à ses créanciers le rachat des actions issues de la succession de feu Jacques Bienenfeld ; en 1946, David Bienenfeld obtint le rachat des créances contre 3 500 000 francs.
La créance de
Cette
société se transforma en Société industrielle et commerciale de la perle fine,
SA avant 1941, afin de faire disparaître toute trace d'origine juive.
Il faut
préciser que d'après un dossier conservé aux archives nationales
Dès
octobre 1930, de graves difficultés du marché interne des perles et pierres
précieuses avaient amené les banques créancières à créer la société Diaperl,
chargée de vérifier la situation des diamantaires et de faciliter la
liquidation de leurs engagements, qui se chiffraient à 610 millions. En 1932,
on songea au règlement en marchandises, c'est-à-dire à la répartition des stocks
et autres éléments d'actif entre les créanciers au prorata de leurs
engagements : la Société
corporative des négociants en perles fines et pierres précieuses fut créée à
cet effet, tandis qu'était constitué un Comité des affaires diamantaires,
organisme paritaire regroupant les sept principales banques et huit négociants,
ayant pour but de poursuivre les pourparlers entre créanciers et diamantaires
et de proposer des amendements justifiés par les circonstances. La société
Diaperl, impuissante à résoudre les problèmes soulevés, fut dissoute en octobre
1933 et remplacée par le Service de règlement des affaires diamantaires qui
dépendait de la Société
auxiliaire des perles fines et pierres précieuses, fondée par les
Etablissements Marret, Bonin, Lebel et Guieu réunis, liquidateurs de Diaperl,
afin de représenter les créanciers dans diverse affaires.
Bourdier
(Etablissements).
La BNC produisit pour environ 2 800 000 francs à la liquidation de la société qui fut dissoute en 1933.
Broche Diamants1930,avec une montre incorporée de BOURDIER vendue par Christie's en 2002, 22325e
La BNC produisit pour environ 2 800 000 francs à la liquidation de la société qui fut dissoute en 1933.
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Broche Diamants1930,avec une montre incorporée de BOURDIER vendue par Christie's en 2002, 22325e
Très jolie broche Noeud de BOURDIER (vers 1920) vendue pas Sotheb'ys en 2005 21600€ cliquez pour agrandir
Caesar
(Rodolphe) perles et pierres fines.
La BNC fut admise pour 21 millions à la liquidation amiable de cette maison, décidée par les créanciers le 14 février 1931.
La BNC fut admise pour 21 millions à la liquidation amiable de cette maison, décidée par les créanciers le 14 février 1931.
En 1930,
Mr Caesar était président de la
Chambre syndicale en diamants, perles, pierres précieuses.
Après l'abandon de son actif en 1934 en faveur de ses créanciers, la société
fut dissoute en 1935 ; la BNC
qui produisit pour 1 200 000 francs reçut en paiement des
marchandises.
Egouvillon,
Lafon et Cie (horlogerie-joaillerie).
La liquidation judiciaire de cette société en nom collectif fut prononcée le 29 novembre 1932 ; le concordat de 1938 passé avecla BNC (pour récupération en 10
ans de 45% de la dette qui s'élevait à 115 570,70 francs) fut résolu et la
société mise en faillite.
La liquidation judiciaire de cette société en nom collectif fut prononcée le 29 novembre 1932 ; le concordat de 1938 passé avec
Eliakim
(Sam).
La BNC produisit pour 69 757, 86 francs (provenant d'effets impayés) à la faillite prononcée le 5 mai 1930.
La BNC produisit pour 69 757, 86 francs (provenant d'effets impayés) à la faillite prononcée le 5 mai 1930.
Esmérian
(Paul).
A la suite d'un accord passé en 1934 avec les créanciers,la BNC fut inscrite au passif
pour environ 400 000 francs ; après une longue procédure elle
récupéra sa créance en 1939.
A la suite d'un accord passé en 1934 avec les créanciers,
Fischof
(société Léo).
SARL pour le commerce de perles fines admise au bénéfice de la liquidation judiciaire le 13 novembre 1930 ;la
BNC produisit pour environ 120 000 francs, mais le
concordat obtenu fut résolu, et la faillite prononcée en 1933.
SARL pour le commerce de perles fines admise au bénéfice de la liquidation judiciaire le 13 novembre 1930 ;
Fischof et fils (A.M.)
La BNC produisit pour environ 700 000 francs à la liquidation amiable de la société, prononcée le 13 décembre 1932.
La BNC produisit pour environ 700 000 francs à la liquidation amiable de la société, prononcée le 13 décembre 1932.
Founès
(Salomon).
Après la mise en liquidation judiciaire en 1932, ce joaillier mourut et en 1934 un accord fut passé entre les créanciers et sa veuve moyennant abandon de l'actif ;la BNC
avait produit pour environ 16.500.000 francs et n'obtint qu'un
règlement partiel.
Après la mise en liquidation judiciaire en 1932, ce joaillier mourut et en 1934 un accord fut passé entre les créanciers et sa veuve moyennant abandon de l'actif ;
Frank (Etablissements
Louis).
La créance dela BNC
s'élevait à environ 190 000 francs lors de la dissolution de la société le
20 décembre 1933.
La créance de
Habib (A.
et J.)
Après la mise en liquidation judiciaire, en 1931, de cette société en nom collectif, un concordat fut obtenu avec les créanciers en 1933 ; sa résolution amena la faillite, close en 1947.La BNC fut admise au passif pour environ
15 500 000 francs et ne récupéra qu'une faible partie de cette
avance.
Après la mise en liquidation judiciaire, en 1931, de cette société en nom collectif, un concordat fut obtenu avec les créanciers en 1933 ; sa résolution amena la faillite, close en 1947.
Société d' Importation de perles fines et pierres précieuses
Un arrangement fut obtenu en 1934 avec les créanciers moyennant abandon de l'actif et remise de parts bénéficiaires. La créance dela BNC s'élevait à 520 000
francs. Dissoute en 1944, la société ne fut pas reconstituée.
Un arrangement fut obtenu en 1934 avec les créanciers moyennant abandon de l'actif et remise de parts bénéficiaires. La créance de
Lacloche
frères (Société des anciens établissements).
La BNC produisit pour environ 2 500 000 francs à la faillite prononcée le 23 juin 1931.
La BNC produisit pour environ 2 500 000 francs à la faillite prononcée le 23 juin 1931.
Marschak
(Nicolas).
La BNC fut admise au passif de la liquidation judiciaire, en 1931, pour environ 16 500 francs.
La BNC fut admise au passif de la liquidation judiciaire, en 1931, pour environ 16 500 francs.
Marx
(Albert).
La BNC, qui avait une créance de 500 000 francs, réalisa le gage qu'elle possédait mais ne put rien obtenir de la succession de ce négociant en bijoux décédé en1934, l 'actif
ayant été absorbé par les impôts privilégiés.
La BNC, qui avait une créance de 500 000 francs, réalisa le gage qu'elle possédait mais ne put rien obtenir de la succession de ce négociant en bijoux décédé en
Mauboussin
(Georges).
Cette société anonyme, mise en liquidation amiable en 1934, devait plus de 16 millions àla BNC
qui lui avait consenti un crédit de 15 millions en participation avec le
Comptoir Lyon-Alemand et le Crédit foncier colonial et de banque.
Cette société anonyme, mise en liquidation amiable en 1934, devait plus de 16 millions à
Max Mayer Ltd (Londres).
La BNC produisit pour environ 2 500 000 francs au passif de cette société ; à la suite d'un accord passé avec les créanciers elle se vit attribuer pour environ 400 000 francs de marchandises, mais ne put recevoir les obligations prévues par l'accord.
La BNC produisit pour environ 2 500 000 francs au passif de cette société ; à la suite d'un accord passé avec les créanciers elle se vit attribuer pour environ 400 000 francs de marchandises, mais ne put recevoir les obligations prévues par l'accord.
Mossein,
Bédarridès et Cie.
La dissolution et la liquidation amiable de cette société a été prononcée le 31 décembre 1932 ; la créance dela
BNC s'élevait à environ 7.500.000 francs.
La dissolution et la liquidation amiable de cette société a été prononcée le 31 décembre 1932 ; la créance de
Nossovitzki (Michel).
Exploitant un fonds de commerce en perles fines, déclaré en faillite en 1933, il était débiteur d'environ 260.000 francs enversla BNC.
Exploitant un fonds de commerce en perles fines, déclaré en faillite en 1933, il était débiteur d'environ 260.000 francs envers
Polianowski (Antschel).
Négociant en perles, déclaré en faillite en 1931, son concordat fut résolu en 1939 et la faillite fut close en 1949 ;la BNC produisit pour environ 5.700.000 au
passif.
Négociant en perles, déclaré en faillite en 1931, son concordat fut résolu en 1939 et la faillite fut close en 1949 ;
Rosenthal
et frères (Léonard).
Cette société en nom collectif avait eu un engagement de près de 50 millions enversla BNC ;
atteinte par la crise, elle sollicita en 1932 un arrangement avec les
créanciers et fut mise en liquidation amiable en 1934.
Les trois frères constituèrent ensuite chacun une nouvelle société et prirent des participations dans des sociétés immobilières ; le frère aîné alla s'installer à New-York où il développa un commerce de perles florissant.La BNC voulut faire jouer la
clause de retour à meilleure fortune ; après de longues tractations
Léonard Rosenthal proposa la remise de 80 000 actions de la Société foncière des
Champ-Elysées ; en 1948, les associés
procédèrent au rachat définitif de cette clause pour 4 500 000 francs.
Cette société en nom collectif avait eu un engagement de près de 50 millions envers
Les trois frères constituèrent ensuite chacun une nouvelle société et prirent des participations dans des sociétés immobilières ; le frère aîné alla s'installer à New-York où il développa un commerce de perles florissant.
Histoire
des Rosenthal http://histoire.villennes.free.fr/Pages/Extension44.htm
J'ai découvert un document officiel traduit en français, datant de 1917, lorsque l'Allemagne manquant de fonds, liquide tout ce qu'elle peut, en confisquant et curieusement la liste des joailliers ci-dessous comprends donc des maisons qui avaient déjà souffert pendant la guerre, mais qui se retrouvent dans ce désastre bancaire de 1930.
On y lit les noms de Mélik, Ascher, mais aussi de David et Grosgogeat, le maitre d'apprentissage d'Alfred Van Cleef que de célèbres ecrivains de la bijouterie ont répandu dans le monde entier comme David et Grogeat
De mémoire de sa famille ce n'est pas son métier de grand marchand de perles, mais les affaires immobilières, et en partie "le passage des champs élysées"qui aggravèrent sa situation: voir;
http://books.google.fr/books?id=_X27oU7Uzf8C&pg=PA78&dq=Lenoard+rosenthal&hl=fr&ei=dVh7TvH7FcbtOfbOta8C&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CF8Q6AEwCA#v=onepage&q&f=false
Ses livres ont inspiré d'autres, et j'ai la chance de posséder un original de 1926 "Au Royaume de la perle " qui fut offert à mon père par Jacques Tharin.
Rosenthal avait produit le cinéaste Serguei Eisenstein
Léonard et son fils Jean
J'ai découvert un document officiel traduit en français, datant de 1917, lorsque l'Allemagne manquant de fonds, liquide tout ce qu'elle peut, en confisquant et curieusement la liste des joailliers ci-dessous comprends donc des maisons qui avaient déjà souffert pendant la guerre, mais qui se retrouvent dans ce désastre bancaire de 1930.
On y lit les noms de Mélik, Ascher, mais aussi de David et Grosgogeat, le maitre d'apprentissage d'Alfred Van Cleef que de célèbres ecrivains de la bijouterie ont répandu dans le monde entier comme David et Grogeat
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http://books.google.fr/books?id=_X27oU7Uzf8C&pg=PA78&dq=Lenoard+rosenthal&hl=fr&ei=dVh7TvH7FcbtOfbOta8C&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CF8Q6AEwCA#v=onepage&q&f=false
Ses livres ont inspiré d'autres, et j'ai la chance de posséder un original de 1926 "Au Royaume de la perle " qui fut offert à mon père par Jacques Tharin.
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Léonard et son fils Jean
Champs-Élysées/Caracalla, Jean-Paul -La Table Ronde-2009 Informations détaillées
Livre en mode image et en mode texte, recherche plein texte disponible
Léonard Rosenthal, satrape des Champs Promoteur des galeries enclavées dans les immeubles des Champs-Élysées, Léonard Rosenthal a fait fortune dans le négoce des perles. Après la Grande Guerre, il fonde la Société immobilière des Champs-Élysées, dont l’objet principal est de privilégier une bonne publicité
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Léonard Rosenthal, satrape des Champs Promoteur des galeries enclavées dans les immeubles des Champs-Élysées, Léonard Rosenthal a fait fortune dans le négoce des perles. Après la Grande Guerre, il fonde la Société immobilière des Champs-Élysées, dont l’objet principal est de privilégier une bonne publicité
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Et aussi un livre de 1924, titre ambitieux, mais.....
Dossiers des co-obligés.
Rozanès
(Nissim).
La BNC a produit pour 2 500 000 francs à la mise en liquidation de cette entreprise en 1932.
Nissim Rozanes avait choisi pour transformer son Hôtel particulier un architecte de grand talent, Auguste Perret, celui qui reconstruira le Havre
La BNC a produit pour 2 500 000 francs à la mise en liquidation de cette entreprise en 1932.
Nissim Rozanes avait choisi pour transformer son Hôtel particulier un architecte de grand talent, Auguste Perret, celui qui reconstruira le Havre
Mr Rozanes fut très actif, il était juif venant de Turquie
Magasin de Mr Rozanes Rue de la Paix en 1923
Sachs et
Cie (Robert).
Cette société en commandite simple obtint en 1935 un accord avec ses créanciers moyennant l'abandon de presque tout son actif, la répartition de ses marchandises et une partie de ses bénéfices,la BNC était créancière pour environ 7 millions.
Cette société en commandite simple obtint en 1935 un accord avec ses créanciers moyennant l'abandon de presque tout son actif, la répartition de ses marchandises et une partie de ses bénéfices,
Sachs et
fils (Léo).
Cette société en nom collectif obtint un arrangement avec ses créanciers en 1934 ;la BNC
admise au passif pour environ 17 millions.
Cette société en nom collectif obtint un arrangement avec ses créanciers en 1934 ;
Volt
(Henri).
Ce tailleur de diamant, qui fut amené à la liquidation judiciaire puis à la faillite en 1932, était débiteur d'environ 120 000 francs enversla BNC.
Ce tailleur de diamant, qui fut amené à la liquidation judiciaire puis à la faillite en 1932, était débiteur d'environ 120 000 francs envers
1922-1954
Il faut
ajouter d’autres diamantaires et non des moindres
Abouhamad
(S. et M.), Auricoste (J.), Goudeket (Maurice) Dernier mari de l écrivain Colette était marchand de perles
, Société Janesich, Madame veuve Auguste Lévy et fils, Lifschitz (Bernard), Lopez (S. de), Minassiantz (Mélik), Montias (Samy), Nersessian (Nersesse), Pollitzer et Cie (Marcel M.), Rakover (Adolphe), Stiller fils, Stiskin fils et gendre, Strauss (Albert), Wall (Gustave),
En 1929, les petites banques ont été coulées, sont restées certaines banques importantes, ces grosses banques se sortent de tout, elles sont toujours là.
Les diamantaires ont disparus, certains en camps de concentration, mais quand en 1948, le CLA est à nouveau repris, il l'est par la Banque de l'Indochine (qui s'est meme sorti de l'affaire des piastres), Worms et Cie Montagu et Cie de Londres.
L'argent n'a pas d'odeur ni de sentiments, nous pouvons juste signaler qu'en 1950 (l'affaire des piastres se terminera en 1953) était ministre des colonies François Mitterrand, et René Bousquet Directeur de la Banque de l indochine.
En effectuant des Recherches pour" l'Histoire des Van Cleef et des Arpels" à la recherche de René Marty, j'ai été amené à consulter le très protégé dossier "Bonny et Lafont" aux Archives Nationales et dans les témoignages de leur procès je trouvais.
, Société Janesich, Madame veuve Auguste Lévy et fils, Lifschitz (Bernard), Lopez (S. de), Minassiantz (Mélik), Montias (Samy), Nersessian (Nersesse), Pollitzer et Cie (Marcel M.), Rakover (Adolphe), Stiller fils, Stiskin fils et gendre, Strauss (Albert), Wall (Gustave),
En 1929, les petites banques ont été coulées, sont restées certaines banques importantes, ces grosses banques se sortent de tout, elles sont toujours là.
Les diamantaires ont disparus, certains en camps de concentration, mais quand en 1948, le CLA est à nouveau repris, il l'est par la Banque de l'Indochine (qui s'est meme sorti de l'affaire des piastres), Worms et Cie Montagu et Cie de Londres.
L'argent n'a pas d'odeur ni de sentiments, nous pouvons juste signaler qu'en 1950 (l'affaire des piastres se terminera en 1953) était ministre des colonies François Mitterrand, et René Bousquet Directeur de la Banque de l indochine.
En effectuant des Recherches pour" l'Histoire des Van Cleef et des Arpels" à la recherche de René Marty, j'ai été amené à consulter le très protégé dossier "Bonny et Lafont" aux Archives Nationales et dans les témoignages de leur procès je trouvais.
Audition de Delehaye Edmond
Laval Pierre
avait une certaine amitié pour Henri (lafont) car ce dernier avait fait sortir
du camp où ils étaient internés deux Banquiers, les frères……………qui seraient à
la base de la fortune de Laval
Mais dans le livre "Albert Buisson un destin au vingtième siecle" , j'ai trouvé ceci .
Amédée Siaume et André Vincent du Comptoir et de la BNC
Alors si vous avez des commentaires, des précisions, des souvenirs, vous pouvez laisser des commentaires ou m'écrire à richard.jeanjacques@gmail.com
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