Rue de la paix 1878 Cliquez pour agrandir |
Colonne de l'empereur TRAJAN à Rome |
Il est décidé aussi du percement de la rue Daunou, ce nouveau quartier autour du nouvel Opéra va faire de celui-ci le lieu du commerce de luxe
Le premier Joaillier à venir s'installer rue de la paix fut Mellerio, à l'ancien N°9, en 1815
Mais en 1923 de nombreux Joailliers sont installés Rue de la Paix et place Vendôme, et deux écrivains vont participer à la célébrité de la maison Cartier Jean Cocteau qui écrit en 1923 "Thomas l'imposteur" et il offre une alliance faite de trois ors à Radiguet qui cette année-là écrit "le Diable au corps" voir
l'histoire : http://richardjeanjacques.blogspot.com/2007/01/lhistoire-de-lalliance-trois-anneaux-le.html
C'est en 1922/1923 qu'on peut situer le renouveau de la Joaillerie Française, industrie qui avait payé un lourd tribut en hommes, en talents, en clientèle avec la guerre de 1914/1918.
Les N°s de la rue commencent au plus près de la Seine comme toutes les rues de Paris, d'un coté au croisement de la rue des petits Champs les N°s pairs
Au n°2, Rozanes et de superbes voitures "Phaeton, Duc, vis à vis berlines" (qui vient de Berlin) le terme "Limousine" ne sera créé qu'en 1926.
Au 3 Arys La très célèbre maison de couture Paquin, puis au 5 Laillet Joaillier et au-dessus du porche, la Maison Panhard et Levassor
du 11 au 13 c'est simple, CARTIER, qui en 1923 a des succursales à Londres, New York, mais aussi aux Indes une succursale et bureau d'achat.
l'histoire : http://richardjeanjacques.blogspot.com/2007/01/lhistoire-de-lalliance-trois-anneaux-le.html
C'est en 1922/1923 qu'on peut situer le renouveau de la Joaillerie Française, industrie qui avait payé un lourd tribut en hommes, en talents, en clientèle avec la guerre de 1914/1918.
Les N°s de la rue commencent au plus près de la Seine comme toutes les rues de Paris, d'un coté au croisement de la rue des petits Champs les N°s pairs
Au N° 4 Maison "Houzeau" Au vieux Paris" Simonin Melnotte , Robert Linzeler épris de modernisme comme en témoigne l'intérieur de son magasin. Puis Leuchars & Son successeur de Geffroy qui faisait dans l'Orfèvrerie la maroquinerie et la papeterie et Atkinsons célèbre parfumeur.
Simonin Melnotte, qui quelques années plus tard se retrouva dans la presse
Robert Linzeler
interieur de chez Linzeler
Cette année 1923, Hitler est en prison, il va écrire son "Mein Kampf"
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Au N° 6, André Aucoc, descendant d'une grande dynastie d'orfèvres. Certains écrivent Aucocq, lui c'était Aucoc et il était Joaillier. Puis Grunwaldt qui était fourreur, au 8 Henry qui était coiffeur pour dames
Au n° 8 Roger et Gallet, créé en 1862 ils avaient repris la maison Jean-Marie Farina,
Jacqueline Maillan vient de naître. Au 10 et 12 se tiennent Henri Lyon et la maison Tecla spécialisée à l'époque dans les perles d'imitation, Cavaroc Sculpture d'Art, Maquet, un imprimeur spécialisé
Au 12, Augustine et Andrée sont chapelière , Tonnel maroquinerie, Kalebdjian, antiquaire Au 14, le grand Vever. Je trouve certaines oeuvres époustouflantes, telle celle ci- dessous, le dessin, les couleurs... les proportions, etc.
Intérieur du magasin Vever en 1923 |
Au 16: Mellerio , Vever sur la droite, Puis Brandt, Rigaud, CAM-Lafontaine-Hazebroucq.
Le 14 juillet 1919 rue de la Paix décorée, au 16, premier magasin à gauche sur la photo "Mellerio"
Au 16 Levis Simmons' au 18 se tient Polak Ainé au milieu c'est la rue Daunou
Colette est en train d'écrire le "Blé en herbe" Delza, Edgard David est au 20 rue de la Paix, et au 22 rue de la Paix est installé Guy Lamarche.
22 Frank & Braun, un hotel, Marzo, au 24 Touron et cette même année 1923, a lieu le premier Salon des Arts ménagers
Au N°1 Mappin et Web Orfèvres Londoniens qui deviendront Joailliers, et Jean Charles Chocarne dit Chocarne Moreau. Perles et diamants
Embouteillage devant chez "Paquin"
Au 11 se trouve Seligman, grand Antiquaire, spolié en 1941 à sa place Mellerio, puis au 13 Cartier
du 11 au 13 c'est simple, CARTIER, qui en 1923 a des succursales à Londres, New York, mais aussi aux Indes une succursale et bureau d'achat.
Voir ci-dessous
Puis c'est la rue de Castiglione, un autre quartier, c'est là que se trouvait la Compagnie de la Chine et des Indes
On y trouvait les porcelaines de Ming, Bouddhas de bronze et bois laqués, vases rituels, paravent en laque de Coromandel, bijoux, pierres dures soieries de l'inde......!!!
J'ai dû oublier des Maisons ou ne pas trouver d'archives, c'est un instantané de 1923.
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Au 15 aussi après l'Hotel Westminter, un couturier puis "Lacloche" joaillier très inventif surtout pour ses montres, ses boites et nécessaires et sous le porche Ducharne
Lacloche
Boites de Lacloche |
Au N° 15 la maison Guerlain
Au 17 les "Parfums d'Orsay", Kendall Joaillier, Coudurier Fructus et Descher et le joaillier Morgan
Janesich , Marie Crozet, Berlioz Leroy Joailliers, et Doucet chemisier, je ne puis manquer de vous faire découvrir son en tête de papier à lettre de Doucet.
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Mais, connaît-on assez ce Joaillier Leopold Janesich qui crée sa maison à Trieste, sa ville natale, en 1835.
Joaillier de la maison de Savoie et d'Aoste, de l'aristocratie Autrichienne, un champion de l'Art Déco, il disparaît de Paris à la déclaration de la seconde guerre Mondiale mais existe toujours à Trieste
En 1815 La Maison Mellerio se trouvait au N°9 et s'est installée rue de la Paix, les immeubles ont disparu
Rue de la paix en 1841
En 1923: L'hotel Ritz et déjà, des voitures bien rangées, Buccelati, Repossi n'étaient pas encore installés sinon les belles princesses anglaises logeant au Ritz y seraient peut-être allées. Comme Diana qui vint le soir de son décès chez Repossi
Boucheron
La maison Boucheron, l'intérieur du Magasin
Le premier étage chez Chaumet avec l'ascenseur qui arrive directement dans la pièce
Duveen |
Edouard Jonas |
Mais il existait aussi de grands Antiquaires place Vendôme, ce petit hôtel ou se trouvait la maison Duveen et en dessous Edouard Jonas
Intérieur de chez Edouard Jonas
Puis c'est la rue de Castiglione, un autre quartier, c'est là que se trouvait la Compagnie de la Chine et des Indes
On y trouvait les porcelaines de Ming, Bouddhas de bronze et bois laqués, vases rituels, paravent en laque de Coromandel, bijoux, pierres dures soieries de l'inde......!!!
J'ai dû oublier des Maisons ou ne pas trouver d'archives, c'est un instantané de 1923.
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RépondreSupprimerCOMPAGNIE DE LA CHINE ET DES INDES
RépondreSupprimerIl s'agit bien de la même société. Elle appartenait à deux frères qui faisaient le commerce d'artisanat et d'antiquités. Notre grand oncle, Robert Rousset, l'a rachetée dans les années 30 et installée 39 avenue friedland. L'activité s'est consacrée dès lors exclusivement aux objets anciens. Aujourd'hui nous poursuivons cette activité dans ces locaux que nous rénovons cet été. Dans un esprit d'ouverture, nous organisons deux fois par an des expositions avec des céramistes comtemporains qui puisent leur inspiration dans la culture extreme orientale. Voir notre site internet/
www.compagnie-chine-indes.fr
Cordialement
Bonjour, sauriez vous me dire si la société técla a déménagé entre 1920 et 1937?
RépondreSupprimerJ'ai fait des recherches, disant installé en 1920 au 2 rue de la Paix, mais je trouve des publicités d'époque parlant du 10, et du 2, sur une publicité de 1937.
Je vais faire d'autres recherches, j'ai des publicités plus anciennes qui remontent à 1909.
J'ai trouvé une série d'écrins de la maison Lacloche, fermée en 1935...