mercredi 21 juillet 2010

VAN CLEEF & ARPELS : ALBERT LONDRES : RAPHAËL (le Chanteur)



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Je fais des recherches sur Van Cleef et Arpels pour mon livre et je tombe au hasard de ces recherches sur des informations diverses.
Certaines informations mettent en scène des personnages aussi variés que notre chère maison Van Cleef, le célèbre journaliste Albert Londres et de nos jours le chanteur Raphael ou son cousin Thibault Lang Willar, romancier et auteur de paroles pour son cousin Raphael.

Ainsi je découvre un article de presse de 1934 concernant un recel de bijoux Van Cleef et Arpels. 






Un bijoutier Lyonnais reçoit la visite d'un dénommé Fausto Alary , celui-ci lui présente deux bagues qui intriguent profondément notre bijoutier Lyonnais car il identifie de suite des bijoux signés de Van Cleef & Arpels , un solitaire en diamant de 9 cts et une très belle émeraude montée en bague.
Il contacte VCA: le fait-il par téléphone ?, de suite ? ou après le départ du recéleur ?
Oui, ce sont bien des bijoux de Van Cleef; mais de plus, ils sont identifiés comme appartenant à madame Lang- Villars décédée dans un accident d'avion deux ans auparavant en 1932.

La sureté de Lyon est saisie, et permet de résoudre une partie de l'énigme. Le couple Lang-Villars avait péri dans un accident d'avion (un farman 197) qui s'était écrasé sur le sommet des Apennins en Italie près de Véroli.
Le gouvernement Italien avait fait nettoyer l'épave (peut être un peu vite) et chargé un homme de détruire les vêtements des passagers, en particulier ceux des Lang-Villars, or ces deux bagues se trouvaient avec leurs vêtements.

Cet homme les avait confié à son fils Joseph Lerdi qui avait essayé de les faire estimer, mais les bijoutiers locaux les avaient trouvés sans valeur.
Joseph Lerdi les donne à un ami, Fausto Alary, qui les amène en France ou ce bijoutier Lyonnais les estime à 300000frs de 1934. Ce qui de nos jours feraient aux alentours de 200.000 euros
Alors ?
Il fallait encore remonter quelques temps auparavant.

Les Lang-Villars étaient juste rescapés du naufrage d'un paquebot le "Georges Philippar", victime d'un incendie à bord, cet incendie était suspect, très suspect, plus de 90 victimes dont le très célèbre journaliste Albert Londres.

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A partir de ces faits subsistent des mystères qui passionnèrent la presse de l'époque.
Les Lang-Villars avaient connu Albert Londres qui enquêtait sur des sujets proches, Albert s'en était ouvert à ses deux amis leur expliquant en gros, que la publication de ses découvertes allait faire tout pêter.
Le couple s'était vu confier un reportage sur la Chine, ses trafics d'Armes et de drogue, Ils rentrent de chine sur le paquebot (neuf) le « Georges Philippar »

Un incendie éclate à bord la nuit, et mal traité au départ, se répand sur le bateau. Il est décidé de fermer certains compartiments pour protéger le reste du bateau, condamnant ainsi les gens qui suffoquent et périssent asphyxiés. Albert Londres ne serait pas de ceux la, il serait mort noyé mais son reportage disparaît dans les flammes.
Albert Londres avait créé le reportage moderne, et il se rendait lui même sur place, en 1920 il avait révélé le vrai régime Bolchevik et les souffrances du peuple russe, en 1922 la Japon , la Chine, en 1923 il se rend a Cayenne , Saint Laurent du Maroni, visiter les bagnes (C'est gràce à lui qu'ils seront fermés). Tous les point chauds sont parcourus par Mr Londres , le Sénégal, le Congo, la Palestine en 1929 , les balkans etc.
Le journal l'Excelsior pour qui Albert Londres travaillait avait demandé à plusieurs pilotes réputés d'aller chercher ce couple, les Lang-Villars à Brindisi. Ils avaient refusé. Un seul grand pilote Marcel Goulette avait accepté. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque les liaisons aériennes n'étaient pas courantes, le Farman volait a 220kms heure. 




Mais il avait parlé a ses amis, ceux-ci sont pressés de rentrer a Paris et le journal l'Excelsior est pressé de les faire revenir, Marcel Goulette vient les chercher, repart et son avion s'écrase.
C'est Michel Barriere qui a dessiné le profil de l'avion, il réalise aussi d'autres modèles http://www.crezan.net/
D'innombrables théories de l'attentat à l'époque avaient été échafaudées, il semble qu'il y ait du vrai, il semble aussi que les autorités françaises de l'époque avaient dissimulé une partie de la vérité.
Tous pensaient que les bijoux avaient disparu dans le naufrage du bateau, et les voilà qui réapparaissent. La Lloyd avait enquêté à l'époque du naufrage et avait fini par payer les héritiers.
Un fois les bijoux retrouvés, ils sont rendus à la famille.

C'était en 1932.....de nos jours l'arrière petit fils, "Raphael", bercé par l'histoire de ses grands parents maternels parle souvent d'avions dans ses chansons.



Raphaël se nomme Haroche, ses parents étaient avocats, son papa est romancier sous le nom de Josh Harel, son oncle est physicien, Raphael a fait des études de droit à l'université de Panthéon –Assas, il travaille quelques fois avec son cousin Thibault Lang Willar, romancier, ils ont écrit ensemble les paroles de « la Réalité »
L'article de presse écrivait : Villars : le cousin c'est :Willar : d'autres écrivent : Villar : Villard : peu importe, c'est bien la même famille.

Une suite est à voir sur le blog
http://richardjeanjacques.blogspot.com/2010/08/albert-londres-lang-villars-suite.html
Si vous êtes intéressés par le sujet
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55668489.r=lang-villar.f3.langFR.hl
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56558375.r=lang-villar.f6.langFR.hl

http://www.es-conseil.fr/pramona/gphilip2.html
//www.raphael-haroche.net/modules/news/article.php?storyid=138

http://ouestfrance.cd-script.fr/opdf/1932/05/28/49/1932-05-28_49_02.PDF


Sur Wikipédia

Le Georges Philippar est un paquebot lancé le 6 novembre 1930 à Saint Nazaire, appartenant à la Compagnie des messageries maritimes et destiné à la ligne d'Extrême Orient.
Parti de Marseille pour son premier voyage vers Saïgon, il transportait 767 passagers, dont 253 membres d'équipage, alors qu'il s'en revenait des eaux nippones. Le 16 mai 1932, aux environs de 2 heures 10, une passagère aperçoit de la fumée sortir de la cabine numérotée 6. L'officier de quart, à peine averti, cherche à éteindre le feu avec un extincteur, se refusant à alerter les autres passagers, encore endormis. Quand il se rend compte de la vanité de ses tentatives, il est trop tard, car le vent aidant, le foyer se révèle trop important. Décision est alors prise de verrouiller les portes de cloisonnement...trop tôt ! Quatre-vingt-dix passagers, dont le fameux journaliste Albert Londres, coupés du reste du navire, meurent brûlés vifs ou asphyxiés, cependant que les autres passagers sont évacués dans un ordre parfait. Les 677 passagers parviennent à fuir l'incendie au moyen de chaloupes et sont recueillis par un cargo soviétique. Le paquebot coulera quelques jours après au large du cap Guardafui, dans le golfe d'Aden.
Une enquête permettra d'attribuer l'incendie à un court-circuit dans l'installation électrique dissimulée dans les parois en bois des cabines, enquête qui n'empêchera des rumeurs concernant un acte criminel, éventuellement intenté par la mafia asiatique. La CMM tentera d'étouffer l'affaire.

Suite sur:
http://richardjeanjacques.blogspot.com/2010/08/albert-londres-lang-villars-suite.html

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