Je préfère le Niellage ,car il y a la technique, anciennement utilisée en Bijouterie et la fleur (toxique) la Nielle des champs.
La technique est apparue aux environs de 45O après JC. Les égyptiens l'auraient inventé et elle nous aurait été transmise par les Romains.
On grave le métal, souvent l'argent, un peu à la manière de la marqueterie sur les meubles et on introduit dans la gravure un sulfure métallique de couleur noire dans lequel se retrouve du cuivre , de l'argent, du plomb, ou du borax, ou du souffre et du chlorure d'amonium.
Il suffit, une fois la pièce refroidie, de la polir pour éliminer le trop plein de matières. Elle eut son heure de gloire en Italie, au moment de la Renaissance.Cette technique tomba dans l'oubli et un
renouveau se produisit au XIX ° siecle avec le damasquineur ( c'est encore une autre technique, mais proche) André Colomb (1786/1838)
Dyptique en Argent Nièllé du XVI° siecles De la Nativité et de L'adoration
Coupe à décor nielle dessinant des mauresques.
Il y a 3 techniques de Niellage, le simple, le dentelé, le gravé.
J'ai souvent eu entre les mains des bijoux Niellés, qu'il fallait estimer ou réparer, mais j'en ai un sous les yeux en permanence; la montre de mon grand père maternel, (Georges Doussot) que plusieurs générations ayant fréquenté le Lycée hors classe "Corneille" à Rouen, ont bien connu.
Cliquez sur l image pour agrandir
Qu'elle ne fut pas son émotion de lire dans les mémoires de mon grand père, des lignes qui le concernaient en bien, et qui avaient été écrites en 1946, avant qu'il ne publie "le Naif aux quarante enfants"
Suivez ce lien:
http://books.google.fr/books?id=0wkwAAAAYAAJ&pg=PA161&dq=manuel+roret+du+bijoutier+orfevre&hl=fr&ei=hscUTe2ABMWUsways-3mDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CDEQ6AEwAA#v=snippet&q=nielle&f=false
J'ai toujours trouvé votre blog TRES interressantet plaisant, j'y viens de temps en temps le dérouler...
RépondreSupprimerEtrangement, votre 'papier' du 23 juin (le jour de mon anniversaire...) vous parlez de Paul Guth et ce même jour sur le bord du lac d'Annecy après une bonne baignade, je parlais avec une normande que je rencontrais pour la première fois..., elle me parlait du lycée Corneille de Rouen et de Paul Guth en particulier!
Jolie et surprenante coîncidence qui méritait un commentaire de sympathie.
Laurent
amers-roc.blogspot.com
Salutations Jean-Jacques. J'avais lu en 2008 ton billet de sur le Niellage et mis un petit commentaire sur le hasard... Et par hasard je suis revenu à cette page en recherchant sur mon téléphone mon blog 😀. En relisant tes précisions, je ne trouvais pas le lien entre cette jolie fleur des près et cette technique... J'ai cette fois poussé la recherche !
RépondreSupprimerLa nielle des blés (g. Agrostemma githago ... comme tout 'bon' botaniste 😉) n'est pas liée à cette technique. Mais c'est bien le même mot utilisé... cette fois au masculin. Le mot nielle est calqué sur l'italien niello qui dérive du latin nigellus « noirci » (les graines de Nigelles, une autre très jolie fleur des près, sont très noires !) car les sulfures métalliques (de cuivre, d'argent, de plomb) ou de metalloïde (de borax) utilisés sont de couleur noire.
C'est du détail d'ajustement... que je permets gentiment sans vouloir être prétentieux.
J'avoue que le lien avec la fleur me plaisait aussi.
Bien amicalement
Laurent
p.s. je ne me souviens plus qui était l'amie que j'avais rencontrée... Haha !
RépondreSupprimer